Les meilleurs avis sur les Romans érotiques
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Les plus : étrangeté du texte, brièveté!, présence d'une courte bibliographie sur la nécrophilie en fin de volume
les moins : la lecture produit un malaise réel, pouvant aller jusqu'à la nausée, absence d'informations sur l'auteur et sur l'essai qui suit
AUTEUR: Journaliste au Frankfurter Allgemeine Zeitung, mariée à un déserteur allemand homosexuel, pendant l'occupation nazie, Gabrielle Wittkop-Ménardeau (1920-2002) (elle-même homosexuelle) a publié plusieurs volumes cruels et aberrants: La Mort de C., Sérénissime Assassinat, La Marchande d'Enfants, etc.
PRESENTATION DU ROMAN: Le Nécrophile est un très court roman (82 pages), paru d'abord en 1972 dans la "Bibliothèque Noire", collection dirigée par Régine Desforges. L'édition chez la Musardine comporte une couverture de Dali, "Ballerine", 1932, qui a été désaprouvée par l'auteur. Elle a également rejeté l'essai qui suit.
Le roman se présente comme un journal, où Lucien, le narrateur, fait le récit de ses amours macabres: depuis le jour où il découvre la masturbation à la mort de sa mère, devant le lit où elle repose, Lucien aime les cadavres d'un amour charnel et spirituel. Il leur fait l'amour, désire leur douce odeur de bombyx, et tombe amoureux d'eux; amour impossible, où il faut lutter contre la décomposition qui bientôt menace. Aucun sadisme chez lui qui le conduirait à faire subir à ces corps des actes de violence: il leur voue un étrange respect, les baigne, les parfume, afin de les conserver le plus longtemps possible.
Ce qu'il aime chez les morts, c'est d'abord cette odeur qui précède la putréfaction. C'est ensuite leur pureté: "rien n'est plus propre qu'un mort et il le devient de plus en plus, au fur et à mesure que passe le temps et jusqu'à la pureté finale de cette grande poupée d'ivoire au rire muet, aux jambes perpétuellement écartées, qui est chacun de nous".
Mais il s'agit toujours d'amours non réciproques (où le nécrophile fait don de lui-même sans qu'il y ait retour), d'amours vécues dans l'urgence. D'amours silencieuses. Car comme Lucien le remarque, il n'y a pas de lien entre les nécrophiles mêmes: s'ils se reconnaissent, ils ne se recherchent pas, "ils ont choisi l'incommunicabilité, et leurs amours transcendent l'incommunicable".
AVIS PERSONNEL: Dès les premières pages, j'ai été saisie par un malaise violent, ressentant, au moment où le narrateur évoque son rapport aux odeurs, de très fortes nausées. La description est plate, malgré un certain désespoir: ce récit minutieux est insupportable parce qu'inimaginable, insoutenable, il exprime pourtant l'amour. C'est ce qui fait qu'on continue la lecture: pas de curiosité "malsaine" de la part du lecteur, ni l'envie de lire un cas de psychopathologie sexuelle.
Livre impressionnant, - qui peut choquer.
--------------------------- ESSAI QUI SUIT: NECROPOLIS, F. de Gaudenzi
Le petit essai de 50 pages, intitulé Nécropolis, est d'un auteur sur qui je n'ai pu trouver d'informations. Il existe un F. de Gaudenzi, à la fin du 19 eme siècle qui s'est intéressé à la psychopathologie du Tasse; mais le F. de Gaudenzi de cet essai est postérieur, compte tenu des références qui figurent dans le texte. Vraisemblablement un essai de 1970 environ. S'agit-il alors d'un clin d'oeil, d'un pseudo? C'est un essai qui propose quelques définitions: nécrosadisme, nécrophagie, nécromancie, nécrophilie; et qui donne une dimension ethnologique à cette dernière - dimension absente du récit de Wittkop, et qui ne contribue pas à l'éclairer.
Je pense que la publication de cet essai non seulement n'a pas d'intérêt après la lecture du Nécrophile, mais qu'il l'affaiblit.
A signaler que les éditions Verticales ont, en 2001, publié le Nécrophile; cette édition a été revue par Wittkop avant son suicide, et approuvée. Je me permets donc de vous conseiller d'acheter ce récit en Verticales, plutôt que chez la Musardine.
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Les plus : Langue "canaille", petit traité de filouterie conté avec humour et violence, portée sociale du texte
les moins : Edition non annotée, structure un peu répétitive
Pour la présentation de l'édition, permettez-moi de renvoyer à l'avis suivant: ClubDesSens.fr > /products/review.html?ID=4468
La Vie des Courtisanes est le troisième dialogue de l'Arétin entre la Nanna et l'Antonia, qui se demandent quelle situation choisir pour la Pippa, fille de la Nanna: dans le premier dialogue, La Vie des Nonnes produit > vie des nonnes, la Nanna a raconté maintes petites histoires peu vertueuses concernant la vie en religion; dans le second dialogue, La Vie des Femmes Mariées produit > vie des femmes mariees, des scènes de la vie conjugale ont, avec noirceur et ricanements, dépeint la vie de la femme adultère. Ce troisième dialogue propose de comparer la vie de putain.
Voici donc cette Troisième Journée, si le coeur vous en dit.
L'argument Le putanisme se peut résumer de quelques mots:
"Les putains ne sont pas des femmes, ce sont des putains". Elles agissent en putain tout le temps qu'elles vivent en putain. Et comme rien ne vient que par tromperie en ce monde, "tout est bon à prendre". A la différence du second dialogue, ce troisième dialogue raconte la seule vie (bien remplie) de la Nanna. C'est un petit traité de ruses, de filouteries, de vols, de trahisons, et autres cruautés. La putanisme, dit la Nanna, c'est du miel dans la bouche, et un rasoir dans les mains. Prête à tout pour s'enrichir, la putain va jusqu'à faire disparaître les cure-dents qui traînent dans les poches de ses amants! Semer la discorde, susciter les haines, briser les amitiés: telle est sa fin:
"Nous leur donnons à manger jusqu'à nos étrons, jusqu'à nos marquis [entendez "nos menstrues"]*" (*Aucune annotation pour ce terme de "marquis": avouons que cela peut prêter à confusion.) Quelle violence verbale et physique: la langue n'est pas seulement canaille, "parce que grâce à elle, se font mille canailleries" (c'est ainsi que la Nanna et l'Antonia s'amusent à écorcher des grands noms de la tradition - on se demande si c'est par ignorance ou par révolte sociale), elle coupe comme le rasoir. Les putains font encore manger à leurs amants "une poignée de croûtes de mal français" (la syphilis)..., en sorte qu'on dira bien volontiers d'elles que la luxure est le moindre de leurs péchés: elles préfèrent arracher le coeur et la rate des autres!
Avis Beaucoup de culot dans ce dialogue, qui ne peut laisser indifférent. Il y a dans la trahison putanesque une violence telle qu'elle dépasse la filouterie, et l'appât du seul gain: quelque chose comme une révolte gronde, une colère, qui ici s'exprime par la violence des termes. La langue, chez l'Arétin, est à chaque fois mise au service de ses buts. Plus j'avance dans ce texte, plus je suis séduite par la qualité du style - ou du moins sa parfaite adéquation avec ce que l'auteur veut faire.
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Les plus : une superbe 1ére fois, la lecture simple, la réalité de certaines scènes
les moins : La description trop lourde, pas assez de « voracité » à mon goût.
Recherches sur internet pour vous :
Paul Verguin est né en 1938 à Bordeaux. Après des études secondaires au Maroc, puis supérieures en sciences humaines à la Sorbonne, il publie son premier roman, Personne ici, en 1963.
Vivant de l'écriture - traductions, rédactions, adaptations, journalisme - il poursuit sa carrière d'auteur en orientant son travail vers la création d'un érotisme littéraire original : en témoignent Un beau soir sans pudeur (1995), Un été indécent (1997) et Hiver champagne (1999), son neuvième roman
Synopsie : Vick, 18 ans, et Boris, 30 ans, se rencontrent au cours d'un stage d'aquarelle, l'été, en Haute Loire. Au moment de repartir, la jeune fille ne peut s'y résoudre et recule son départ de 2 jours. Un week- end fou commence où l'un et l'autre vont se découvrir avec passion et aller jusqu'au bout des désirs qu'ils éprouvent...
Livre de 150 pages version reliée, nous décrivant la/ les premières fois de Vick jeune fille à qui on pourrait s'identifier quand on est « pure ».
J'ai lu ce livre à sa sortie en 1997, et j'étais passé très rapidement dessus, aucun effet escompté pour moi .
J'ai pris soin de le relire attentivement ce week-end et j'avoue y avoir trouvé une immense « tendresse » dans les scènes érotique, beaucoup de descriptions pour faire ressentir les sensations vécues sur l'instant en sachant bien entendu , qu'elles sont nombreuses.
On pourrait très facilement se mettre à la place des acteurs, tout y est pour nous faire rêver; auberge, petit déjeuner campagnard, l'omelette rapide du dimanche soir, la chaleur moîte , les petits « z'osiaux ».
En sommes une petite lecture pour passer le temps, mais il ne faut pas s'attendre à refermer le livre tout « tremblotant » de désirs ou d'excitation.
Je conseillerai ce livre à toutes les fleurs bleues de passages sur le CDS.
A recommander également aux âmes sensuelles et douces.
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Les plus : amusant, agréable à lire
les moins : récit qui manque peut-être un peu de consistance ?
Des seins proéminents comme boucliers, qui portent leur fierté dans un soutien-gorge, qui posent le problème de leur difficile cohabitation avec leurs semblables moins bien pourvus, leur difficulté à s'affirmer différents des énormes seins familiaux, héritage si lourd à porter, seins qui se cachent, qui attirent (trop) le regard, qui ont leurs admirateurs passionnés (et on égrène les travers de ces fanatiques), seins maternels...
Ce livre propose l'histoire d'une vie à travers le vécu des seins de la narratrice. En un peu plus de 150 pages, il propose de courts textes entrecoupées d'images. Ces textes sont regroupés en quatre parties : - Papa, maman, mes seins et moi - Des soutifs et des hommes (Tiens, cela me rappelle J. Steinbeck) - Se(i)nsations - Et tous les seins du monde ? Cette quatrième partie met fin au récit de vie pour évoquer d'autres vies, d'autres seins et leurs histoires, amusantes ou tragiques. Par contre, cette histoire narrée dans les trois premières parties ne peut que nous arracher des sourires amusés, du premier soutien-gorge aux déboires provoqués par les montgolfières que la narratrice porte devant elle.
Extrait : Regonflée Mon premier réflexe, quand j'ai du vague à l'âme, quand mes idées s'embrouillent, que je perds la boule, c'est de m'acheter un nouveau soutien-gorge. Tout de suite ça me retape, c'est dingue !... Un joli bustier et mon oeil pétille. Mes seins sont remontés, mon moral regonflée, et vice versa. Je me sens d'attaque. Mieux : rassemblée. Recentrée. J'ai un peu honte que mon équilibre tienne à un fil, au fil subtil de ce petit carré de tissu futile... mais qu'y puis-je ?
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Les plus : très bien écrit, vif, intéressant
les moins : si court (mais est-ce un défaut ?)
Premier roman de Gabrielle Ciam, Le train de 5h50 est une exploration littéraire du fantasme de la rencontre entre deux inconnus dans un train, exploité déjà notamment dans les premières pages de Le chalet suisse d'Elodie Büri. Si dans ce dernier roman, la scène était fugace, prémices des événements qui suivent, assez brutale même dans son accomplissement, cette rencontre et la séduction qui s'opèrent entre les deux protagonistes de Le train de 5h50 est tout en finesse, en suggestion, en attente, sans autres attouchements que ce que permet la voiture 13 où ils sont assis face à face. Pourtant ce très court roman d'une petite soixantaine de pages est une réussite dans l'érotisation des pensées, préoccupations, gestes, paroles.
Au début du roman, le personnage féminin s'interroge : se tiendra-t-elle hors du gouffre ou y tombera-t-elle ? Le vertige de la chute prochaine les tient tous deux en haleine, exacerbe leurs sensations et sentiments.
D'une qualité littéraire certaine, ce texte nous conduit doucement vers la fin d'un fantasme et le début d'une possible histoire d'amour.
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Les plus : Pamphlet contre les humiliations subies par les prostituées
les moins : Edition non annotée, saynettes répétitives
Présentation de l'édition a été proposée ici: ClubDesSens.fr > /products/review.html?ID=4468 . Veuillez me pardonner de ne pas la reprendre.
Les Dialogues de l'Arétin ont deux ambitions: non pas seulement comparer les modes de vie qui se présentent à la femme du seizième siècle, mais dresser un tableau complet de la prostitution. Alors que la Vie des Courtisanes explicitait les ruses du putanisme, les Roueries des Hommes tente de légitimer l'attitude des prostituées: quand on subit les scélératesses les pires, on devient soi-même scélérate.
Voici l'avant-dernière journée...Il se fait tard.
L'argument Entre courtisans et courtisanes, c'est l'affrontement des ruses; chacun s'entre-vole. Au plus malin, donc! "Les putains d'à présent ressemblent aux courtisans d'à présent". Il y a parfaite symétrie entre canailles et pouilleux qui achètent les services de ces dames, et celles-ci. C'est d'abord une guerre économique: un métier qui coûte de la peine demande à être payé. Comme les métiers de soldat, de médecin, de palefrenier, le métier de putain exige paiement: il faut payer son loyer, manger, et avoir des loisirs. Il y va du simple bon sens: tout travail exige rémunération. Or, quelle rémunération demander pour une aussi sale tâche que mettre les doigts dans le trou du c... d'un monsieur? Comment être heureuse ensuite quand il y a toujours dépendance, quand il "faut s'asseoir avec le cul d'un autre, marcher avec les pieds d'un autre, dormir avec les yeux d'un autre, manger avec la bouche d'un autre"? La prostituée n'a pas de vie privée, c'est une femme publique, c'est-à-dire une femme dont le corps est public: il ne lui appartient pas.
De là, mépris, humiliations, viols, tortures insoutenables.
Il n'y a plus moyen de vivre, conclut la Nanna: voilà pourquoi elle a envie de cracher les mots, de les enfoncer comme des crocs dans la cervelle.
Avis La structure du dialogue (en petites histoires mettant en scène des vies de prostituées) donne une part plus active à la Pippa (1) que dans la précédente journée; elle rappelle à l'ordre sa mère, lui demande d'abréger, l'accuse de radotage - comme si l'Arétin avait lui-même conscience des faiblesses de son texte. Mais la Nanna (1) n'en veut rien savoir: elle enfonce le clou, la colère transperce les mots - puisqu'elle n'a plus que les mots, mots qu'elle écorche à plaisir, qu'elle invente. Ce n'est sans doute pas la journée littérairement la plus réussie, dans l'ensemble des Ragionamenti, mais la critique qui y est délivrée ne laissera pas indifférent, et va contre bien des opinions reçues. La dénonciation des viols (à plusieurs) et tortures montre un réel souci d'améliorer la condition de la courtisane.
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Les plus : de lecture facile, drôle
les moins : heureusement qu'il est court, caricatural à l'excès
J'ai acheté ce livre parce que c'était de Guillaume Apollinaire, parce que Alcools, parce que Caligrammes... J'ai acheté ce livre par curiosité. Je n'ai pas de regret particulier face à cet achat, c'est tout de même un bon roman, mais je n'ai pas non plus trouvé ce court récit d'un extraordinaire intérêt. Il est drôle, certes, mais à choisir, je préfère la poésie d'Apollinaire.
Roger devient un jeune homme. Quand se mère ou sa tante le lave et l'essuie minutieusement, il bande. Des pensées provoquent aussi cette réaction. Roger part donc à l'aventure : il explore le corps des femmes et le sien. Sa soeur sera sa première expérience visuelle et tactile. Puis les femmes se succèdent : l'intendante, sa soeur qui perd sa virginité avec lui, sa jeune tante, les bonnes...
Tout est exagérément grossi, les confessions paysannes surprises, l'extase immédiate des femmes... C'est somme toute assez drôle et ce roman se lit facilement.
La conclusion est le passage le plus réussi peut-être dans cet caricature de l'homme surpuissant, coq en pâte, dominant son harem : "Nous eûmes bientôt les trois mariages. Tout se termina amoureusement et je couchai tour à tour avec les femmes de mon harem. Elles savaient chacune ce que je faisais avec les autres et sympathisaient. Bientôt Ursule accoucha d'un garçon, plus tard Elise et ma tante, d'une fille ; le même jour je fus parrain du petit Roger d'Ursule, de la petite Louise d'Elise et de la petite Anna de ma tante, tous enfants du même père et qui ne le sauront jamais. J'espère en avoir bien d'autres et, ce faisant, j'accomplis un devoir patriotique, celui d'augmenter la population de mon pays."
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Les plus : J'en vois pas à part le beau titre qui est très promettant, mais je crois que ce n'est pas une qualitè vu qu'il est trompeur et le livre deçoit les attentes donnés par le titre...
les moins : Tout: mauvais style, ennuyeux, mal écrit, presumpteux e vexant, scènes erotiques pas erotiques du tout, histoire sans interet...
Vraiment un livre bidon de mauvaise qualité. Je l'avais commandé parce que le titre m'avait plu beaucoup, je le trouvais ironique et amusant et je m'attendais de l'humour uni à de l'erotisme. Rien de tout ça. C'est écrit mal et l'histoire est vraiment ennuyante. L'auteur raconte d'une façon tellement presumpteuse en ètre irritante ses adventures erotiques (erotiques??? vraiment pas à mon avis) pendant son voyage vers Compostela. Il y a méchanceté gratuite et beaucoup d'arrogance... L'auteur veut ètre vexant envers les catoliques, mais en realité il est vexant aussi envers les femmes (et pas seulement les femmes catoliques), et vexant envers le lecteur. Je trouve ce livre mesquin, fade, sans classe et sans interet. Si vous voulez trouver un peu d'amusement ce n'est pas dans ce livre. Je vous le confesse: je n'ai pas pu le lire en entier... trop ennuyeux... je prefere utiliser mon temps pour quelque chose qui vaut la peine... déjà j'en ai si peu pour moi... Mais ce n'est pas une mauvaise idée... si on trouve un titre bien pensé et attrayant on peut après publier n'importe quoi... Vivement deconseillé.
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Les plus : L'auteur, facilité de lecture, sexualité au début du siècle
les moins : pas de mise en scène "explosives"
Après avoir suivi plusieurs avis sur la littérature érotique du CDS, j'ai décidé de me lancer. J'avoue ne pas avoir trop de référence en la matière. Suis plutôt néophyte dans ce domaine -la lecture-. Donc je pense que mon avis viendra compléter l'excellent avis de notre chère Lavax qui regorge d'informations à ce sujet ;-).
Pas de comparaison possible avec une autre oeuvre de cette auteur pour moi. Les"onze mille verges" attendent sagement d'être lues dans les prochains jour pour un autre avis.
Les exploits d'un jeune don juan est un roman d'initiation amoureuse et sexuelle, à la fois drôle et provocant, par l'un des poétes du XXé siècle.
Roger est un jeune homme en pleine métamorphose physique liée à l'adolescence. Il est issu d'un famille bourgeoise, a des soeurs, une tante, des servantes et des valets qui "gravitent" toujours autour de lui. Il va découvrir ses premiers émois et expériences avec toutes ces "femmes" autour de lui. Il magnifie le corps des femmes au fur et à mesures de ses découvertes.
Même les scénes les plus dérangeantes liées à l'époque - l'hygiéne, la simple vu d'un mollet, le "fais voir" sont toujours décrites avec fièvre.
Ce roman du XXe nous fait faire un bon arriére vis à vis de cela. J'ai bien aimé comparer.
Quelques découvertes faites avec ses soeurs m'ont un peu dérangées tout en sachant qu'à cette époque c'était monnaie courante.
Les scènes de "sexe" sont très bien décrites, elles nous plongent direct dans l'atmosphère de l'époque; c'est assez excitant je dois dire.
Les femmes ont toujours l'air consentantes même si au début elles disent non ; c'est un sacré Don Juan il faut dire ;-)..
La fin est rigolote; des femmes enceintes partout de lui !!
En conclusion, j'ai passé un agréable "petit" moment avec cet auteur.
j'attends avec impatience de lire une autre de ses oeuvres pour comparer un peu plus. Je conseille cette lecture.
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Les plus : Le style, le sujet, l'ambiance, l'esprit machiavélique, humain, généreux et terriblement égoïste des personnages. Et puis la poésie des mots, ça se lit tout seul.
les moins : Je n'en ai pas trouvé. Mais spontanément je ne l'aurais pas classé comme "roman érotique"
"A l'idée que sont impliqués quatre êtres aussi sournois, j'en reste sans voix. L'ironie du sort veut que ces quatre-là, tout en se trompant les uns les autres, unissent en fait leur forces pour atteindre un objectif commun. Autrement dit, chacun, avec des arrière-pensées différentes, se donne un mal fou pour obtenir que ma femme se déprave le plus possible."
Bouquin emprunté à la bibliothèque. Il semble (vu la page où on tamponne les dates) connaître un certain succès depuis déjà quelques années. C'est la couverture qui a attiré mon regard. J'ai bien aimé la photo. Ma deuxième motivation a été le genre du roman: des extraits de journaux intimes. J'y reviendrai.
L'histoire: (parce que je ne suis pas tout à fait d'accord avec la quatrième de couverture proposée ici) Japon, début du XXe siècle. Un professeur d'université d’un certain âge se pose des questions sur son couple et décide de s’en ouvrir à son journal intime. Sa vie sexuelle ne le satisfait pas. Il sait que sa femme, frustrée, ne s'investit pas, se retranchant derrière les convenances. Supposant que sa femme, bien qu'elle s'en défende, lit son journal, il résout de s’en servir pour communiquer sans passer par les conversations directes qu’elle fuit. Sa femme elle-même tient un journal. On voit donc l’évolution de ce couple sur quelques mois, influencée par un autre professeur, ami du premier et la fille du couple.
Le style est vraiment bon. Ce sont des extraits de deux journaux intimes et l'ambiance est extrêmement bien rendue. Ce genre de littérature, inspirée / dérivée du diarisme, est souvent prenant quand c’est bien écrit. Et ici c’est le cas. On suit l’évolution du couple, pas à pas. Les tours qu’ils se jouent, leurs petites machinations, leurs inquiétudes, leur gentillesse et leur méchanceté, l’ambiguïté des sentiments… Pour ceux qui aiment les histoires sans beaucoup d'action mais avec de multiples rebondissements (non, ce n'est pas forcément contradictoire), c'est génial.
L'aspect psychologique est le moteur principal de l’histoire. Comment s’adresser à un partenaire qui feint de ne rien vouloir entendre ? Comment faire passer un message quand les communications orale et physique sont des tabous ? L’auteur résout le problème en faisant que ses personnages s’écrivent l’un à l’autre, en faisant comme s’ils se contentaient d’écrire pour eux. Et jusqu’au bout on n’est jamais vraiment sûr que la communication passe… Et pourtant… N’étant pas du tout spécialiste de la culture nipponne, je demande l’indulgence et l’aide de ceux qui s’y connaissent, leurs ajouts sont plus que bienvenus.
Pour ce qui est de l’érotisme… Il y a quelques scènes d’amour, des descriptions assez touchantes faites par le professeur amoureux de sa femme mais ça ne va pas beaucoup plus loin. Pour ceux qui cherchent du cru, de la description intégrale et des scènes émoustillantes, qu’ils passent leur chemin. Encore une fois, c’est un roman japonais du milieu du XXe siècle et la sensibilité n’est définitivement pas la même. Je crois. Mais peut-être peut on simplement attribuer ces « lacunes » (qui n’en sont pas) à une volonté délibérée de l’auteur ? A mon sens, l’histoire n’en souffre pas. Elle se suffit à elle-même sans tout cela. Cependant, il y a bien de l’érotisme, dans les descriptions quasiment lyriques que le professeur fait du corps de sa femme, vêtu ou non. A chacun de voir !...
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Les plus : bien écris, sensualitè subtile, histoire passionante, surprise finale
les moins : aucun, mais il ne faut pas s'attendre à des scenes erotiques poussés
Je le trove erotique parce que il parle d'une passion et la passion est toujours erotique.. mais peut ètre que plus que erotique ce roman est sensuel, si vous cherchez descritions de scenes d'amour ce n'est pas votre livre, ici l'erotisme est subtil,suspendu, cerebral et les scenes d'amour ne sont pas pornographiques. Mais je veux le conseiller car il m'a plu vraiment beaucoup. Une lettre d'amour anonyme vient envoyée à une libraire, tout le roman se deroule autour à cette lettre, il y aura une histoire d'amour et une surprise finale. Pour vous donner une degustation je vais essayer de vous traduire la lettre qui je trouvé très fascinant (j'aimerais bien la recevoir... :-)) "Chere Chevre, comme on tombe amourex? On tombe? On trebuche, on perd l'equilibre et on tombe sur le trottoir, en s'ecorchant un genou, en s'ecorchant le coeur? On se fend par terre, sur les cailloux? Où c'est comme rester suspendu sur le bord d'un precipice, pour toujours? Je sais que je t'aime quand je te vois, je le sais quand j'ai envie de te voir. Pas un muscle a bougé. Aucune brise agite les feuilles. L'air est immobile. J'ai commencé à t'aimer sans faire un seul pas. Sans mème un battement de cils. Je ne sais mème pas quand c'est arrivé. Je suis en train de bruler. C'est trop banal pour toi? Non, et tu le sais. Tu verras. C'est ce qui arrive, c'est ce qui est important. Je suis en train de bruler. Je ne mange plus, j'oublie de manger, ça me semble une chose bète, qui n'a pas de rapport. Si je fais attention. Mais je ne fais attention à rien. Mes pensées débordent furieuses, une maison pleine de frères, liés du sang, qui se déchiquetent dans une vendetta: "Je suis en train de tomber amoureux". "Typique choix stupide". "Et pourtant... L'amour me tourmente comme si c'etait douleur". "Oui, continue comme ça, envoie ta vie à putains. Tout est erroné et tu le sais. Reveille toi. Regarde les choses en face". "Il y a un seul visage, l'unique que je vois, quand je dors et quand je ne dors pas". ........ J'ai essayé de oublier. Tu n'est pas bien pour moi, je le sais, mais ce que je pense ça m'interesse plus, à moins que je ne pense à toi. Quand je suis près de toi, devant toi, je sent tes cheveux qui me effleurent la joue mème si ce n'est pas vrai. Par fois je regarde ailleur. Après je te regarde à nouveau. Quand je me noue les chaussures, quand j'epluche une orange, quand je conduis, quand je vais me coucher chaque nuit sans toi, je reste, comme toujour, Mouton
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Les plus : c'est court et lisible, quelques passages amusants
les moins : histoire qui devient très vite lassante, jeu sur des clichés (addiction au vibromasseur) or cela pourrait être interprété comme une vérité
Premier roman de Lucie Lux, Je ne m'ennuie jamais toute seule arbore, pour titre, une citation de Pierre Louÿs, extraite du Manuel de civilité -une citation complète est d'ailleurs placée en exergue.
Cléo, journaliste, partage sa vie entre son travail au sein d'Osmosis, revue culturelle pour laquelle elle tente notamment de rédiger un dossier sur les rapports entretenus par le sexe et la musique, sa bande de copines qu'elle retrouve pour des nuits de visionnage d'affreuses cassettes vidéo bon marché ou plus fréquemment dans un bar où se mêlent musique et bière et son homme, Ben, qui se retrouve dans l'obligation professionnelle de séjourner six mois en Thaïlande.
Comment faire alors pour réussir loin de lui ce qui était jusqu'alors impossible avec lui : avoir un orgasme ? Mia, la meilleure amie de Cléo a la réponse : la masturbation. Si Cléo ne réussit pas à avoir d'orgasme, c'est faute d'entraînement. Tout le monde l'affirme, à Cléo de rentrer dans le moule.
Mais Cléo a besoin d'un homme pour fantasmer, ou plutôt d'une "énorme queue". Lecture d'Esparbec ou film pornographique lui sont donc nécessaires, ou encore mise par écrit de fantasmes qu'elle envoie par courriel à Ben. La masturbation fonctionne, Cléo a des orgasmes et devient dépendante de ces minutes où elle se trouve hors d'elle.
Puis vient la crampe et la solution proposée une nouvelle fois par Mia : le vibromasseur électrique muni de plusieurs têtes. Pourtant, cela ne va pas. Comment fantasmer avec un tel outil qui ne ressemble absolument pas à une "queue de hardeur" ? Les débuts sont difficiles, mais l'effet est toujours là, si simple. Cléo a des orgasmes à portée de main. Elle ne vit plus que pour ces moments, ne travaille plus, délaisse ses amies et Ben pour ne se consacrer qu'à son cher vibromasseur.
Le comble, finalement, c'est d'avoir besoin d'une image mentale de cet outil pour fantasmer. Le vibromasseur a détrôné les êtres de chair.
Roman de 158 pages, Je ne m'ennuie jamais toute seule se lit vit, et c'est heureux. Cinq cents pages, et j'aurais laissé tomber cette lecture qui n'a pas grand intérêt. Quelques passages font sourire pour mieux ensuite laisser retomber le récit dans une monotonie d'écriture.
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Style, qualité d'écriture |
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Originalité des situations |
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Description des scènes d'amour |
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Intérêt de l'histoire |
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Note Générale |
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Les plus : originalité
les moins : un peu trop porno à mon goût
L'auteur avait l'habitude de nous donner des livres à sensations... du côté fantastique, et pour les fans, la retrouver dans cette série est décevant. De mon côté, je trouve cela interressant que l'auteur revisite le conte, on entre dans l'action dès le début, et l'auteur nous surprend à chaque page... Seulement, je ne le lis pas d'une traite, mais par petites touches, et je vous conseille de faire pareil... Au risque sinon que cela soit répétitif et lassant.
Très portée sur la fessée, la conjugation du plaisir, de l'humiliation et de la douleur... On peut désapprouver les scènes de sexe. Et donc je vous recommande avant de l'acheter de prendre une page au hasard et de la lire.
Cependant, le livre ne manque pas de sensibilité. Même si c'est sous jacent. Et peut être que vous serez d'accord, avec certains points de vues de l'auteur qui explicite une théorie sur la sexualité libérée et desinhibée... Ce qui n'est pas le cas dans nos sociétés actuelles quoiqu'on en dise.
Toxic-Tears
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Style, qualité d'écriture |
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Originalité des situations |
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Description des scènes d'amour |
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Intérêt de l'histoire |
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Note Générale |
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Les plus : Sécheresse narrative, aucun dialogue, une langue sûre (même s'il s'agit d'une traduction), un texte de qualité
les moins : Aucun qui soit discernable concernant ce roman, le prix trop élevé de cette collection de Gallimard.
Titre original: "Dei bambini non si sa niente" (reprise d'une phrase de Duras, dans "La pluie d'été": "les enfants, on ne sait rien"). Paru en 1997, à Turin, en Italie. Prix Elsa Morante de la première oeuvre. Simona Vinci est née en 1970. "Où sont les enfants" est son premier roman. Traduction: Jean-Marie Laclavetine.
Mirko, Matteo, Martina, Luca, Greta: 10 ans à 15 ans. Ils traînent dans les quartiers déserts de cette fin d'été, entre champs de maïs et asphalte. Ciment d'une banlieue entourée de campagne. Cet été, plus rien n'est comme avant. Les jeux de la guerre, les patins à roulettes, les poupées, les dessins animés: ils se souviennent vaguement - ça a commencé quand Mirko a parlé d'une cabane, il avait quelque chose caché sous son blouson, le petit Matteo suivait sur son vélo, Mirko disait que les filles devaient aussi savoir certaines choses. Ca a commencé de cette façon, un jour d'avril, dans la région de Bologne.
Ce court roman n'est pas un texte érotique. On n'éprouvera aucune sensualité à le lire. De la violence. Pas seulement. Ce mélange qui caractérise la vie d'enfance est constitué par les jeux, la mort, l'oubli. Roman silencieux, sans dialogue: les voix nous viennent de loin: elles sont inscrites dans la narration, dans le corps du texte, comme si la douleur ne pouvait se dire; elle ne se dit pas. Le récit se déroule selon une fatalité contre quoi il est impossible d'aller. Un très léger flashback la manifeste: il y a un avant, et un après l'été. On n'éprouve pas même de sentiment vis-à-vis des personnages: aucune plainte devant l'horreur. Aucune commisération, aucun pathos. C'est là justement que réside la force de ce récit: c'est un récit plat, sans larme.
A la différence de ce que dit Eve, dont le compte-rendu m'a fait découvrir ce volume (aussi je la salue, et vous recommande son avis: ClubDesSens.fr > /products/review.html?ID=490), je ne trouve pas cet ouvrage dérangeant. Simona Vinci, dont je suis, du coup, en train de lire d'autres ouvrages, est particulirement occupée de l'enfance: période cruelle, sauvage, oublieuse; c'est un constat chez elle, me semble-t-il, nullement un jugement.
En lisant ce roman, j'ai songé au grand texte, "Sa majesté des mouches", de Golding, ou, en plus petit, à "Battle Royale".
Je suis assurée, en tout cas, d'avoir affaire à un écrivain qui compte, et dont je suivrai désormais le travail.
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Style, qualité d'écriture |
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Originalité des situations |
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Description des scènes d'amour |
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Intérêt de l'histoire |
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Note Générale |
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Les plus : L'énormité
les moins : L'énormité
Bon, ben depuis le temps qu'on en parle, je l'ai lu hier, d'une traite... et j'en ressort partagée. Côté style, ce n'est pas ma référence. Je vais être vache avec Apollinaire, mais je trouve qu'il se regarde beaucoup jouir en écrivant. Des effets un peu faciles, des répétitions de formules qui deviennent éculées. Une histoire pas crédible. J'aurais aimé mieux ! Côté situations choquantes : c'est vrai qu'il y en a et pas qu'un peu. Mais si j'ai continué la lecture, c'est qu'elles ne m'ont pas atteintes tant que ça. Pourquoi ? Insensibilité ? Peut-être...
...Mais surtout parce qu'il y a dans ce roman une énormité qui fait, à mes yeux, toute sa qualité. C'est cela que j'ai apprécié : tout y est ENORME (et je ne plagie pas Lucchini). Les "vits", "culs", "décharges" sont énormes ; les "cons" sont énormément resserrés. Les scènes scatos et sados sont énormes et les "déchirures" et les blessures infligées sont... énormes. Quelque part, on en a plein la bouche ! Et là où Apollinaire excelle, c'est que cette énormité n'est jamais caricaturale ou grotesque. Elle est juste le sexe poussé à sa limite. Pour celà, Bravo !
Mais de manière plus personnelle, cette sexualité là ne m'excite pas. L'énormité fait écran entre le livre et moi. D'où le passable final.
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