Style, qualité d'écriture |
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Originalité des situations |
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Description des scènes d'amour |
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Intérêt de l'histoire |
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Note Générale |
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Les plus : L'énormité
les moins : L'énormité
Bon, ben depuis le temps qu'on en parle, je l'ai lu hier, d'une traite... et j'en ressort partagée. Côté style, ce n'est pas ma référence. Je vais être vache avec Apollinaire, mais je trouve qu'il se regarde beaucoup jouir en écrivant. Des effets un peu faciles, des répétitions de formules qui deviennent éculées. Une histoire pas crédible. J'aurais aimé mieux ! Côté situations choquantes : c'est vrai qu'il y en a et pas qu'un peu. Mais si j'ai continué la lecture, c'est qu'elles ne m'ont pas atteintes tant que ça. Pourquoi ? Insensibilité ? Peut-être...
...Mais surtout parce qu'il y a dans ce roman une énormité qui fait, à mes yeux, toute sa qualité. C'est cela que j'ai apprécié : tout y est ENORME (et je ne plagie pas Lucchini). Les "vits", "culs", "décharges" sont énormes ; les "cons" sont énormément resserrés. Les scènes scatos et sados sont énormes et les "déchirures" et les blessures infligées sont... énormes. Quelque part, on en a plein la bouche ! Et là où Apollinaire excelle, c'est que cette énormité n'est jamais caricaturale ou grotesque. Elle est juste le sexe poussé à sa limite. Pour celà, Bravo !
Mais de manière plus personnelle, cette sexualité là ne m'excite pas. L'énormité fait écran entre le livre et moi. D'où le passable final.
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