Style, qualité d'écriture |
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Originalité des situations |
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Description des scènes d'amour |
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Intérêt de l'histoire |
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Note Générale |
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Les plus : très bien écrit, vif, intéressant
les moins : si court (mais est-ce un défaut ?)
Premier roman de Gabrielle Ciam, Le train de 5h50 est une exploration littéraire du fantasme de la rencontre entre deux inconnus dans un train, exploité déjà notamment dans les premières pages de Le chalet suisse d'Elodie Büri. Si dans ce dernier roman, la scène était fugace, prémices des événements qui suivent, assez brutale même dans son accomplissement, cette rencontre et la séduction qui s'opèrent entre les deux protagonistes de Le train de 5h50 est tout en finesse, en suggestion, en attente, sans autres attouchements que ce que permet la voiture 13 où ils sont assis face à face. Pourtant ce très court roman d'une petite soixantaine de pages est une réussite dans l'érotisation des pensées, préoccupations, gestes, paroles.
Au début du roman, le personnage féminin s'interroge : se tiendra-t-elle hors du gouffre ou y tombera-t-elle ? Le vertige de la chute prochaine les tient tous deux en haleine, exacerbe leurs sensations et sentiments.
D'une qualité littéraire certaine, ce texte nous conduit doucement vers la fin d'un fantasme et le début d'une possible histoire d'amour.
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