Les meilleurs avis sur les Hors-série et N° spéciaux
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Les plus : Complet et cohérent, beauté des illustration et de la mise en page.
les moins : il y a des petites critiques à faire de différents articles, mais je n'y vois rien de général.
Inspiré par l'exposition à la BNF, ce dossier est vraiment une très bonne surprise. Les articles ont de l'âme. Ils sont critiques tout en donnant envie de lire. Ce dossier de 38 pages est très bien illustré.
---------------------- -"Du plaisir à l'hypersexe" par Claude Arnaud -"Romancer le sexe" par Bernard Fauconnier Ces deux premiers articles dressent un constat assez proche sur l'évolution de la littérature quant à la sexualité: un culte de la performance au détriment de l'émotion et du désir. Cependant, je n'ai pas eu l'impression d'une répétition. Les écrits arrivant avec talent à développer une liste impressionnante de référence sans perdre la cohérence du propos ni le fil narratif.
---------------------- -L'interview de Michel Houellebec m'a charmé, et en même temps me laisse perplexe. Houellbec dit être plus attaché que les autres à décrire les sensations et les sentiments autant que les actes. Il semble développer une vision de la sexualité qui atteint le sublime. Cela me transporte d'enthousiasme, mais pourtant, bien que je n'aie pas lu ces livres, cela ne me semble pas correspondre aux critiques que j'en aie lus ; ni d'ailleurs à la présentation de son œuvre que fait Dominique Rabourdin. Là au contraire, je trouve une sexualité désenchantée et froide. Est-ce moi qui ne comprend pas la cohérence de tout cela ? L'article à le mérite de me donner davantage envie de le lire pour m'en rendre compte. C'est avec plaisir aussi que je trouve Chez houellebec l'affirmation selon laquelle "le sexe et la transgression n'ont rien à voir". Je ne serait pas sûr d'être aussi catégorique, mais cela fait du bien de ne pas sans cesse aller chercher l'originalité dans la surenchère de la provocation. Juliette cerf, fait d'ailleurs à ce titre, une critique vive mais qui semble méritée du dernier livre d'Alain Robbe Drillet : "un roman sentimental".
---------------------- -C'est aussi cette affirmation que l'on retrouve chez deux auteurs dans deux articles différents "sexe et viellesse" de Héléna Marienské et "Le désir et le deuil" de Philipe Forest. Cette première dénonce le lien fait entre Eros et Thanatos : "On trouve chez des auteurs admirable l'idée que la décharge amoureuse est cousine de la mort -Sade, Bataille, Quignard et bien d'autres. Il me semble que c'est une problématique d'hommes: éjaculer, une petite mort ? " Leurs articles ne se résument pas à ça et méritent d'être lus.
---------------------- -"Les derniers tabous" raconte l'histoire vraie du combat difficile d'un pornographe (Jean Yves Cendrey) contre un instituteur pédophile, relaté dans "jouets vivants". On voit alors qu'aller contre les bonnes mœurs en écrivant de la pornographie, au contraire de rendre laxiste contre les abus, peut donner la liberté d'esprit pour s'opposer à un immobilisme ambiant. Par contre j'avoue ne pas bien comprendre comment le même auteur peut distinguer autant le domaine du fantasme de celui de l'acte, lorsqu'il affirme ne rien avoir contre le fantasme de pédophilie. Si ces deux domaines sont distincts, le second reste tout de même à mon sens à combattre, mais bon…
---------------------- -"Philosopher la sexualité" Michela Marzano signe ici deux très bons articles. Le premier porte sur critique de la volonté de réification à l'œuvre dans la pornographie. L'autre sur le consentement comme critère de ce qui est acceptable moralement et juridiquement. La mise en page est ici un peu confuse (les deux articles se chevauchent), mais les propos sont très clairs et précis. J'en conseille vivement la lecture. Même si comme l'avait mis à jour Emmanuel Pierrat dans une discussion radiophonique, pour suppléer au consentement, on a recours à la notion de dignité humaine qui peut s'avérer polymorphe et glissante… Mais ce n'était pas l'objet de cet article.
---------------------- -"De l'autodafé aux enfers de la bibliothèque", par Emmanuel Pierrat, Cet article ravira les amateurs de curiosas. Non seulement l'histoire des enfers des bibliothèques est menée, mais parallèlement, dix classiques de l'enfer nous sont présentés. Et pour couronner le tout, de très belles photos d'ouvrages rares de la collection d'Emmanuel Pierrat viennent illustrer le propos. C'est très riche et franchement magnifique ! Après avoir vu les illustrations de "La vie des nonnes" de l'Arétin, vous ne verrez plus jamais le joli avatar d'une de nos comparses de la même façon… Bien sûr, les présentations des œuvres sont trop courtes, elles concernent d'ailleurs d'avantage les auteurs que les œuvres, mais l'ensemble offre vraiment une lecture à laquelle on profite avec délectation. La photo du livre manuscrit de Pierre Louÿs, et illustré de sa main, m'a particulièrement plu.
---------------------- -La littérature en procès entretien avec Emmanuel Pierrat C'est un article sur l'évolution de la censure. Le ton est assez descriptif, mais c'est intéressant. J'y ai trouvé Emmanuel Pierrat un peu moins incisif et démonstratif que dans l'émission de radio dont j'avais donné les références dans la discussion "calendrier 2007 : événements érotiques". Le support papier retransmet mal la riche gamme d'intonations dont cet avocat use brillamment.
---------------------- -"Amateurs d'enfers"de Michel Delon, Il s'agit d'un hommage aux grands collectionneurs et défenseurs des livres des enfers. On y comprend entre autre, la naissance des grands noms des maisons d'édition érotiques.
---------------------- -"Eros médiologue" de Pierre-Marc de Biasi. On sent dans cet article l'agréable rigueur d'un chercheur u CNRS. L'article très bien fait. Il traite de l'évolution de l'érotisme à la pornographie. "L'érotisme ne s'oppose pas à la pornographie comme l'implicite à l'explicite, le gracieux au vulgaire, le doux au brutal. Non. Ce qui les distingue, c'est le rythme". Cet article n'a pas répondu à toutes mes questions, mais est très pertinent.
---------------------- -"Glissements progressifs de l'écrit à l'écran", par Juliette Cerf. Le titre est assez explicite. Il s'agit d'une réflexion sur la différence avec laquelle la censure s'applique aux œuvres écrites ou à leur adaptation au cinéma. On y trouve des propos originaux, tels ceux qui sont rapportés de Catherine Breillat selon laquelle il est plus intéressant de montrer que de dire, parce que l'image se heurte davantage à l'interdit.
---------------------- -"Le monde selon X" (6 pages) la littérature érotique de différentes régions du monde, est présentée par divers personnes dont certaines qui font autorité. C'est extrêmement intéressant. sont traités: Les Etats-Unis ; le Caraïbes ; L'Afrique ; l'Espagne ; les Pays Arabes ; Le Japon ; La Chine et l'Inde. Certains articles tombent plus que d'autres dans le piège d'un ensemble de référence dont ne se dégage pas assez un sens commun. D'autres ont vraiment éveillés ma curiosité, comme celui sur l'Espagne rédigé par Gérard de Portance. Il semble y régner un féminisme intelligent. Le roman "La Mujer Placer" de Lourdes Ventura, a retenu toute mon attention, bien qu'il me faudra attendre une traduction. Il est dit qu'elle propose "un nouvel hédonisme féminin" qui "donnerait au corps les prestiges de l'esprit". Programme alléchant en tout cas….
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Les plus : Qualité des intervenants, Bonne synthèse des positions, sujet très large sur la différence des sexes.
les moins : Un petit manque quant à l'équilibre du débat.
" Hommes - femmes ; la confusion des genres". Le dossier est sérieux: 19 pages, avec des intervenants qui ne le sont pas moins. A lire absolument! Le titre pourrait laisser penser que le sujet porte sur un phénomène de société, sur les tendances type métro-sexuel, etc… Cela va bien plus loin que ça. Il s'agit d'aborder le fond de la différence entre les sexes.
-Deux positions s'affrontent pour répondre à cette épineuse question. La position la plus classique consiste à affirmer une différence essentielle entre les hommes et les femmes. On affirme alors, par exemple, que les polarités hommes femmes ont des rôles essentiels dans l'éducation. On retrouve sur cette position nombre de psychanalystes et d'anthropologues dans la lignée de Lévi-Strauss. - A l'opposé se trouve le courant des "gender study". L'idée est que l'on a pris les polarités hommes femmes pour des données naturelles, alors qu'elles ne sont en grande majorité que des constructions sociales*. Ainsi, il faudrait considérer comme indépendant le sexe (donné biologique) du genre (masculin /féminin). Judith Butler propose encore une distinction supplémentaire en y rajoutant le désir. Ainsi on peut avoir un individu de sexe masculin, de genre féminin, mais qui désire les femmes par exemple. Cette caractérisation tripartite de la sexualité a le mérite d'offrir un large panel descriptif des sexualités. Cependant, le sexe en tant que qualification biologique est aussi soumis à l'interprétation, car si on s'arrêtait aux données génétiques, aucun changement de sexe ne pourrait être envisagé. Or, nombre de pays envisagent pourtant ce changement en exigeant qu'une opération fasse que l'anatomie de la personne soit plus en accord avec son sexe légal. Comme le dit Eric Frassin: "En fait le sexe lui-même n'est pas une donnée simple. Il résulte d'une construction sociale, voir d'interventions médicales (…)". ** Lorsqu'un pays comme l'Espagne autorise le changement de sexe sans opération, cela est vécu comme une marque d'ouverture d'esprit envers la transsexualité, cause soutenue par les tenants des "gender studies". Ainsi, Judith Butler se félicite de cette évolution de la législation espagnole. Pourtant, il me semble qu'il y a une forme de contradiction, dans cette posture: car vouloir que le sexe puisse être changé sans qu'il y ait de modifications morphologiques, n'est-ce pas justement tomber dans la confusion du sexe et du genre ? Pour le dire autrement: une personne qui ne veut pas changer de corps, ne devrait elle pas accepter que son sexe ne change pas, mais plutôt militer pour que l'on intègre l'idée que l'on peut avoir un genre d'une polarité opposée à celle de son sexe ? Le combat pour le changement de sexe sans modification morphologique, et celui pour l'affirmation de l'indépendance du genre avec le sexe, et donc l'ouverture au mariage et à l'adoption pour des personnes de même sexe, semblent avoir des affinités, mais ne me paraissent pas cohérents entre eux.
L'article est très riche, et bien des aspects n'apparaissent pas dans le commentaire que j'en fais ici. Ceux qui pensent que le sexe et le genre ne sont pas indépendants sont présents, mais un peu sous représentés. Françoise Héritier qui a succédé à Claude Lévi-Strauss à la chair d'anthropologie, a laissé un entretien fort intéressant, mais qui n'est pas destiné à répondre frontalement à ce dialogue. Son article se termine sur un point sur lequel tous se retrouvent: il y a toujours eu un fort enjeu de à travers les interprétations des différences entre les sexes. Sa conclusion m'est apparue fort intéressante: " Les politiques n'ont pas suffisamment pris conscience de l'importance du problème de l'inégalité hommes-femmes. Elle est à la base de toutes les discriminations et de tous les racismes, elle a formé le moule dans lequel ils se sont coulés. Alors que nos dirigeants s'imaginent naïvement que quelques mesures adaptatives et une journée de la femme suffisent à l'évacuer, c'est en réalité le cœur de tous les problèmes de discrimination ".
* = Cependant il peut y avoir des différences essentielles qui ne sont pas naturelles. Le complexe d'oedipe par exemple serait un universel culturel et pas naturel. La question est alors de savoir si une donnée sur la différence des sexes est universelle, ou si il s'agit d'une construction qui n'a rien de nécessaire…
* * = La suite de ce court et passionnant article passe trop rapidement à mon sens du sexe à la sexualité. Or si on accepte la distinction du sexe et du genre, alors il faut fermement dissocier le sexe de la sexualité ; cette dernière désignant non seulement le sexe, mais aussi le genre et le désir.
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Les plus : Merveileux sommaire pour une douce lecture à vie !
les moins : Un peu difficile de s'y retrouver au début... et encore ! C'est vraiment histoire de dire...
Je l'avais acheté dans l'espoir d'étayer ma bibliothèque. Loin de me douter de la richesse de ce petit 130 pages très rose.
Il renferme entre ses couvertures glacés, des titres comme : "Lysistrata" d'Aristophane, "L'Ode à Priape" d'Alexis Piron ou "Le Jardin Parfumé" de Cheik Nefzaoui... Loin de références faciles et limitées, ils ont farfouillé dans les cultures du monde, dans son histoie pour nous proposer des auteurs improbables, des plaisirs insoupçonnés... Et pour méler l'apothéose au premier orgasme, ils ont, avec intelligence, pris le temps de remonter à l'origine de "l'érotisme écrit", pour laisser couler, entre nos doigts curieux et affamés, l'histoire, son évolution, ses auteurs, ses petites révolutions...
J'avoue ne garder que rarement les magazines que j'achète, mais celui-là, je garde et je compte bien m'en inspirer pour enrichir notre bibliothèque !
Si vous pouvez le retrouver, sautez dessus !
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Les plus : Synthétique, large éventail abordé, thèmes traités intéressants.
les moins : Trop synthétique, manque de cohérence d'ensemble.
J'ai hésité entre deux et trois cœurs pour cette note. Il y a des choses intéressantes, mais le thème du dossier ne me semble pas assez ciblé, du coup, aucun des thèmes n'a le temps d'être suffisamment approfondi. Et l'ensemble est assez morcelé. Cependant, ce genre de lecture reste assez sympathique pour lancer des réflexions. Généralement les dossiers de cette revue sont plus structurés et approfondis. Ce qui ne veut pas dire que les articles soient pour autant dénués d'intérêt.
-libres & fidèles de Florence Mottot: il s'agit d'un article très descriptif. Cela a l'avantage de présenter beaucoup de données, d'évoquer bien des sondages. Mais cela manque à mon sens d'analyse, d'interprétation, et de recul critique. Du coup cela reste trop superficiel.
L'identité contre l'égalité: François de Singly Un article sur les nouvelles raisons de l'inégalité du partage dans les taches domestiques. Le propos est à la fois engagé et nuancé. L'idée est que les individus opèrent une nette distinction entre la sphère civile où l'égalité est recherchée, et la sphère privée où l'identité sexuée est revendiquée fortement par chacun des deux sexes. Cette recherche de l'identité sexuée conduit certes à la conservation de la classique domination masculine (les femmes font encore deux fois plus de travail ménager que les hommes à travail égal). Malgré cela les femmes partagent un peu moins les taches ménagères qu'elles jugent valorisantes, et ont en compensation plus d'autorité sur la gestion de la vie collective de la famille (l'éducation, etc…). Même si comme on pouvait s'y attendre, il n'y a pas là de grandes révolutions, l'analyse de la situation est intéressante.
Qu'il fut long le chemin de l'amour: D'Agnès Walch: une petite rétrospective historique de l'évolution de la conception du couple dans notre société. C'est une synthèse un peu brève de deux pages, mais bien menée en si peu de place.
La monogamie est-elle naturelle ? de Frank Cézilly Cet article survole lui aussi un domaine assez large. Une étude des différentes organisations familiales Chez les animaux, nous conduit à conclure en l'absence d'un modèle unique dans la nature. Il est fort heureusement rappelé la spécificité de la sexualité humaine, et le parallèle avec l'animal s'arrête là. Du coup le propos change son angle d'approche, et du biologique, on s'intéresse finalement au sociologique. Il y a une bonne dénonciation de la tendance à prendre des inégalités issues de différences de traitement socio-économique des femmes pour des faits de nature. Ainsi, il est intéressant d'apprendre que les femmes norvégiennes en prenant très rapidement leur indépendance économique, ont eu des comportements et des jugement sur la sexualité beaucoup plus proches de celles de leur conjoint. Mais on aimerait en savoir plus sur cet exemple trop rapidement présenté. Au final, la monogamie est ramenée à être dépendante des variations socio-économiques. Un tel avis arrive à mon sens trop rapidement. Car la nature de l'homme peut être comprise autrement que comme une référence au biologique. La question de savoir si la monogamie est plus en accord avec la nature de l'homme -comme être de culture- reste…
Remarque: Dans cet article il est fait au passage une distinction intéressante pour penser le fait libertin: celle entre la monogamie sociale et de la monogamie sexuelle.
variations libres autour d'un couple: de Florence Mottot & Martine Fournier. Il s'agit d'un ensemble de six petits articles. Beaucoup sont trop courts. Certains sont des clins d'oeil amusants ex: l'optique curative de l'homme dans le ménage opposée à celle préventive de la femme. Les liens entre sexe et la relation à l'argent, et celui sur "l'argent a-t-il un sexe" est pas mal. "L'enfant, ciment du couple", n'est pas seulement trop court, il est caricatural.
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Les plus : intéressant, beaucoup de conseils divers
les moins : s'adresse à des amateurs avertis
Le magazine Chasseur d'Images consacre son numéro d'été, sous forme de deux articles, à la photographie de charme. C'est d'abord un portfolio qui est dédié à un professionnel du nu, Didier Carré (interview mené par Pascal Miele). Le thème du mois ensuite (la leçon pratique) s'intitule "J'ose le nu" (article de Pascal Druel).
Le portfolio Il présente d'abord les photographies (en noir et blanc) les moins pornographiques de Didier Carré (pour des raisons de publication dans un magazine de grande diffusion...). Celui-ci fait part d'un certain nombre de remarques sur le travail du nu, en général - notamment, sur l'aspect financier du métier. Mais aussi, sur le rapport entre photographe, modèle et, point qui m'a arrêtée spécialement, observateur. La discrétion du photographe, le refus des effets, du "rendu", sont abordés.
Le thème du mois: leçon pratique Illustré par des photographies de styles différents, provenant de photographes divers (pour chaque cliché, on a les éléments techniques: sensibilité, focale, type d'appareil, vitesse, diaphragme), l'article fourmille de conseils qui permettent de faire le point (conseils qui d'ailleurs sont bons pour des portraits aussi bien). Par exemple, on insiste sur le déclenchement régulier, même si l'on sait que la photo enregistrée ne correspondra pas à l'attente. Ou encore sur l'intérêt et les dangers (problème d'horizontalité, perspective trop marquée, déformation des courbes du sujet) du grand-angle. Sur la question de la distance de travail, en fonction de la focale choisie. Sur la gestion de la profondeur de champ, en fonction de l'effet recherché. La question des sources lumineuses est soulignée brièvement; quant au traitement de l'exposition, on rappelle les B.A.-BA (toujours utiles).
On regrette que certains points ne soient pas davantage développés, et que l'article ne soit pas, par ailleurs, plus "pratique".
En revanche, un tel article n'est pas accessible pour l'utilisateur de compact ou de bridge.
Ce serait le reproche que j'adresserai à l'ensemble: insuffisamment technique; mais trop technique déjà pour le photographe qui cherche juste le divertissement. Il me semble que l'amateur qui investit dans un réflex, avec des objectifs appropriés, ne sera pas satisfait pleinement des remarques, utiles, mais insuffisantes. Quant à l'amateur qui n'a pas franchi le pas, il trouvera sans doute cela un peu "compliqué".
Ceci dit, il y a, encore une fois, plein de rappels, et d'éléments à retenir pour faire de bonnes photos! Je suis juste un peu sévère, attendant davantage, - peut-être un numéro plus complet sur le thème!
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Les plus : On l'attend tous les ans
les moins : C'est toujours la même chose!
J'ai commencé la lecture de Cosmo, et donc de son supplément sexe, il y a une quinzaine d'années... Oups! C'est clair j'ai non seulement fait le tour de tous les articles possibles, mais je les connais par coeur avant qu'ils ne soient sortis!
Et quand j'étais jeune, ai-je appris quelque chose à la lecture de ces suppléments? Sans doute ai-je été avertie des phénomènes de mode. Par exemple, l'arrivée des "tickets de métro", et autres. Bref, ça m'a permis de ne pas être larguée, quand un homme faisait une allusion à un truc sexe bien connu de la jeune génération. Encore aujourd'hui, pour une vieille comme moi, j'y vois une source de vocabulaire, et de modes: ce qui est dans le vent, touchant le sexe.
Par exemple, dans le numéro de cet été, les filles pas homos qui s'embrassent - une nouvelle mode, une nouvelle façon de flirter, et de draguer les hommes, dit-on.
On a souvent des horoscopes sexe: à mourir de rire! Mais évidemment, comme toute lectrice de Cosmo, je les lis; donc, "j'ai rencontré le bel homme, etc, si je suis célibataire [attention, Cosmo est coquin, mais pas tant que ça], car si je ne suis pas célibataire, je ne rencontre personne, mais tout va bien avec mon mec".
Les tests sexe: la plupart du temps, je ne peux pas les faire, je ne comprends pas les questions, ou je vois venir les résultats gros comme des éléphants dans un magasin de porcelaine. Quelque fois, c'est plus amusant, il y a les tests pour deux: difficile de faire participer mon copain! Mais quand nous le faisons, après avoir répondu à des questions inintelligibles et laissé tomber 3 ou 4 questions, nous apprenons que nous sommes incompatibles! Hélas, sommes-nous trop vieux***? Nous ne connaissons quasiment aucun des héros TV apparaissant dans ces tests et auxquels on nous demande de nous identifier: "iriez-vous passer une semaine avec Patrick Dempsey?" (c'est pas un héros TV?)
Il y a bien sûr des tendances dans Cosmo. J'ai connu, en fonction des rédacteurs en chef, la tendance "homo dures"; ça a duré très peu de temps. Aujourd'hui, le supplément sexe prend une couleur "sextoys" soft; c'est la mode...un peu dans tous les magazines féminins d'ailleurs.
Quoi qu'il en soit, le supplément sexe, je le lis toujours, parce qu'en été, quand il fait beau du moins, j'aime bien lire ça. Mais, cet été, il m'est tombé des mains. Je ne l'ai pas encore fini. De manière générale, les suppléments sont de qualité inférieure avec le temps. Notamment, le traditionnel supplément horoscope de l'hiver est vraiment à qualifier avec un terme qui ne convient pas de figurer ici.
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Les plus : mieux que les suppléments sexe des autres années, mise en page et illustrations
les moins : La plupart des articles sont trop proches des articles habituels du magazine; tests de sextoys
J'ai trouvé ce supplément sexe pas mal par rapport à ceux des autes années, notamment la section "sexy sondage", rigolote et à la mise en page vraiment sympa. La plupart des articles ne sont pas bien différents de ceux qu'on trouve habituellement dans le magazine, notamment les témoignages (toujours sympas malgré tout). La seule chose vraiment pas top c'est la rubrique sur les sextoys : la journaliste n'a clairement jamais essayé de sextoy, tout du moins pas ceux qu'elle présente ! Erreurs sur les noms ex :"meany" au lieu de little-paul, les "+" et les "-" des produits farfelus, les positions conseillées pour chaque sextoy : Allez, pour rire un ptit coup :) Ou utiliser, selon cet article... le Ohmybod => sur le vélo d'appartement l'anneau vibrant => contre un mur le secret bullet => sur la table de la salle à manger
Faire une rubrique sur les sextoys parce que c'est à la mode, pouah ! c'est nase ! Allez cosmo, faites un tour par ici avant le prochain supplément !
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