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par cocostpierre 300
18.06.2009
Style, qualité d'écriture |
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Originalité des situations |
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Description des scènes d'amour |
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Intérêt de l'histoire |
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Note Générale |
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Les plus : Grand auteur, style d'écriture, mises en scène diaboliques, érotique et sanglant
les moins : quelques scènes difficiles à « digérer », quelques mots de vocabulaires inconnus pour moi,
Comment commencer?,, là, je dois dire que ça m'a coupé le souffle,
je viens de laisser passer quelques jours et une autre lecture avant de déposer mon avis à propos de ce livre,
C'est la 2éme oeuvre d'Appolinaire que je lis et j'en suis encore toute retournée, cf ClubDesSens.fr > /products/review.html?ID=8180 ça n'a rien à voir, je puis vous l'assurer !
Je vous invite à lire en 1er le commentaire de notre chère Lavax qui nous apporte une foule d'informations sur cet auteur que moi-même je n'avais pas avant de les lire, Je n'ai pas eu l'occasion de poser mes fesses sur les bancs de la fac ;-)
Je vais me contenter de vous décrire les émotions que j'ai eu en lisant ce livre
Les aventures du Prince roumain Vibescu, allias Mony ; Personnage cynique, diabolique, démoniaque, tenaillé par la passion qu'il voue au(x) sexe(s) flanqué de Cornaboeux-tour à à tour voleur et valet de chambre- tout aussi doué pour des scènes de sexes violentes, écoeurantes, perverses, répugnantes, Deux demoiselles principales Culculine à laquelle il fait la promesse de « la tenir 20 fois dans un lit,,,etc » promesse non tenue,et de Alexine son amie,
L'oeuvre scandaleuse nous emmène au détour de chaque page à travers un monde fait de perversion multiples, viol, scato, nécro,inceste, zoophilie, pédophilie et j'en passe,
Ha oui !sans oublier les scènes de mise à mort qui suivent très souvent ; très important,,, Ces personnages ne sont que « fanatiques sexuels et meurtriers »,
D'autres qualificatifs me viennent à l'esprit : cruauté, domination, souffrance,, noirceur, sadisme :même en le lisant j''avais peine à mettre de la « couleur » à l'histoire,
Le recul après lecture de cette oeuvre est très important pour pouvoir apprécier cet auteur,
Il y avait bien longtemps que je n'avais lu livre aussi bien écrit, d'ailleurs je ne vous cache pas que régulièrement je consultai le dictionnaire pour certains mots de vocabulaire, l'utilisation du passé simple m'a toujours ravie,
Par contre, contre toute attente, même si les 1ére scènes ont fait naître un certain émoi au fond de mon âme, au fur et à mesure de la lecture, le délire bouffon de l'auteur m'a emmenée au bord 'un précipice que j'appelerai : INTOLERABLE,
De mémoire, j'avais lu il y a quelques année « L'orage » de Régine Desforges et j'avais eu ce même sentiment: solitude et agressivité gratuite, que l'auteur se porte à lui-même,
Personnellement, je ne mettrais pas ce livre entre toutes les mains, Si je l'avais lu plus tôt je ne l'aurai pas appréhendé de la même façon ; c'est sûr,
En conclusion, prendre du recul et âmes sensibles s'abstenir,
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18 Commentaires
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par Lavax 300
10.08.2006
Style, qualité d'écriture |
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Originalité des situations |
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Description des scènes d'amour |
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Intérêt de l'histoire |
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Note Générale |
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Les plus : Un grand roman érotique, écrit par l'un des plus grands poètes de la littérature française, avec des situations non seulement amusantes, mais abracadabrantes, sans compter la grande efficacité d'un "livre qu'on ne lit que d'une main"
les moins : Aucun
Publié anaonymement avant 1908, signé d'initiales "G. A.", "Les Onze Mille Verges ou Les Amours d'un Hospodar" raconte les aventures du Prince roumain Vibescu (on y rencontre de multiples personnages aux noms fort drôles comme Culculine d'Ancône et Alexine Mangetout...). Censuré entre 1908 et 1970, c'est un livre dont le style emprunte à la fois à Sade et à Rabelais: une sexualité rabelaisienne où toute forme de "perversion" est essayée: inceste, sodomie, saphisme, zoophilie, vampirisme, orgie, nécrophilie, scatophilie, sado-masochisme, pédophilie, etc. Les personnages se "bouffent" littéralement. Où l'on retrouve illustrée la fameuse thèse de Kant: la sexualité est cannibale.
Aucun rapport de qualité entre ce roman et "Les Mémoires d'un Jeune Don Juan", publié quelques années plus tard; alors que Les Onze Mille Verges sont un des grands textes de la littérature française, les Mémoires déçoivent: il n'y pas la même liberté d'écriture, la même construction, la même folie. Par contre, pour celui qui aime l'oeuvre poétique d'Apollinaire, les Onze Mille Verges n'apparaîtra nullement comme un livre à côté.
Parmi les éditions clandestines, on rappellera celle attribuée sans certitude à Jean-Jacques Pauvert, en 1947, à Bruxelles; celle de Claude Tchou, à Paris, au Cercle du Livre Précieux, en 1963. C'est Régine Desforges qui, en 1970, dans l'Or du Temps, à Paris, réédite le texte. Il y eut ensuite bien sûr les fameuses et belles rééditions de Pauvert.
D'après le livre fort utile et érudit de Pascal Pia, "Les Livres de l'Enfer" (Paris, Coulet et Faure, 1978), l'édition originale des Onze Mille Verges est conservée dans l'Enfer de la Bibliothèque Nationale sous la cote Enfer n°2522; elle ne porte aucune indication d'éditeur, ni de date; seulement ceci "à Paris: en vente chez tous les libraires". Le fichier de la BNF attribue à ce texte une date antérieure à 1908. Sur le Catalogue Collectif de France, aucune trace de l'édition originale, qui doit être aujourd'hui extrêmement rare.
Pourquoi onze mille verges? C'est un serment de Vibescu à Culculine: "Si je vous tenais dans un lit, vingt fois de suite je vous prouverais ma passion. Que les onze mille vierges ou les onze mille verges me châtient si je mens!"... Hélàs! il devra subir châtiment...
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27 Commentaires
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par pastague 55
06.06.2010
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par Saturne 96
29.08.2009
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par MarinaF 24
21.06.2009
Style, qualité d'écriture |
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Originalité des situations |
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Description des scènes d'amour |
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Intérêt de l'histoire |
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Note Générale |
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Les plus : L'énormité
les moins : L'énormité
Bon, ben depuis le temps qu'on en parle, je l'ai lu hier, d'une traite... et j'en ressort partagée. Côté style, ce n'est pas ma référence. Je vais être vache avec Apollinaire, mais je trouve qu'il se regarde beaucoup jouir en écrivant. Des effets un peu faciles, des répétitions de formules qui deviennent éculées. Une histoire pas crédible. J'aurais aimé mieux ! Côté situations choquantes : c'est vrai qu'il y en a et pas qu'un peu. Mais si j'ai continué la lecture, c'est qu'elles ne m'ont pas atteintes tant que ça. Pourquoi ? Insensibilité ? Peut-être...
...Mais surtout parce qu'il y a dans ce roman une énormité qui fait, à mes yeux, toute sa qualité. C'est cela que j'ai apprécié : tout y est ENORME (et je ne plagie pas Lucchini). Les "vits", "culs", "décharges" sont énormes ; les "cons" sont énormément resserrés. Les scènes scatos et sados sont énormes et les "déchirures" et les blessures infligées sont... énormes. Quelque part, on en a plein la bouche ! Et là où Apollinaire excelle, c'est que cette énormité n'est jamais caricaturale ou grotesque. Elle est juste le sexe poussé à sa limite. Pour celà, Bravo !
Mais de manière plus personnelle, cette sexualité là ne m'excite pas. L'énormité fait écran entre le livre et moi. D'où le passable final.
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2 Commentaires
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par beyond35 77
17.08.2008
Style, qualité d'écriture |
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Originalité des situations |
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Description des scènes d'amour |
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Intérêt de l'histoire |
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Note Générale |
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Les plus : Sublimement écrit, l'auteur une référence, Inventif
les moins : Trop, c'est trop ! On fini par être ecoeure par des scenes repugniantes
Du Apollinaire que je me suis dit. Que donc on peut espérer un moment érotique (pour public averti étant le terme consacré) particulièrement bien écrit. Et bien si c’est ce que vous vous dites vous aussi, évitez de faire la même erreur !
Ce livre est une suite de déviances sexuelles expliquées en long en large et en travers. Avec des mots crus et sans sens artistique. Ca commence par le lesbianisme, la pédérastie, triolisme … Ma foi … Ca continue en coprophilie, sadisme, nécrophilie, pédophilie … Tout y passe …
… Et entre ces scènes ? … et bien … Rien …
Les personnages nouveaux ne sont que le prétexte à de nouvelles scènes, et le plus souvent ils ne font pas long feu … Forcément … Essayez de faire de la nécrophilie sur un vivant !!!
Bref … Ca peut faire bien de dire qu’on l’a lu. Mais il ne faut pas espérer y trouver un chef d’œuvre.
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1 Commentaire
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par garscokin 370
01.10.2007
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par Cyrene 15
19.02.2007
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