Les meilleurs avis sur les Photos

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1000 Nudes est un album que j'ai découvert grâce à l'avis de Lavax. J'en eus la curiosité et quand je l'ai vu dans la vitrine d'une des plus charmantes libraires de ma ville, j'ai foncé.
Et je ne l'ai pas regretté.

L'avis de Lavax m'avait déjà fait espérer le mieux, mais j'avoue que à chaque fois que je contemple ses images je suis saisie par des nouvelles émotions et les charmes des images m'atteint avec sa fraicheur qui ne flétrit pas.

Vu que Lavax a déjà répertorie le contenu (mais sans le dévoiler que le nécessaire) je vais apporter quelques notes qui m'ont été inspirées par mes consultations successives.

L'histoire de la photographie érotique se superpose à l'histoire de la photographie.
C'est ainsi que les premiers œuvres de cet art ont vu le jour pas longtemps après la « naissance » officielle de la photographie (1839) : ce sont des daguerréotypes représentant des jeunes femmes posant en décors plus ou moins spécialisés. Le volume présente plus d'une cinquantaine de ces œuvres. Certaines sont travaillées avec des couleurs.
Les modèles ne seraient pas forcement des reines de beauté aujourd'hui, bien que certaines sont – à ma perception – belles.
Le potentiel évocateur des images laisse parfois deviner un œil d'artiste, parfois un sens involontaire de la pose du modèle, parfois un impulse ludique du modèle qui sait qu'elle sera admirée et essaie donc d'entamer un jeu avec les prospectifs observateurs inconnus.
Cette idée m'a fait sourire, car elle est une sorte de preuve de l'éternel jeu de la séduction qui se métamorphose selon les moyens que l'évolution lui met à la disposition.

La collection recense ensuite des divers genres qui jalonnent le parcours de la photographie érotique : les « académies », des clichés utilisés par les peintres, qui pouvaient ainsi travailler avec une figure dont l'immobilité dans la pose souhaitée se révélait fort utile.
Le nu est portrait sous divers angles : érotisme, pornographie, grivoiserie. Il est le portrait de l'évolution de la mentalité du groupe social auquel il s'adresse.

C'est un autre point fort de cet ouvrage :
Si le XIXe siècle brûlait de voir expose ce que les crinolines cachaient et les corsets comprimaient, les modes changeantes du siècle suivant se voilent des nouveaux déguisements.

Les années 20 du siècle passé marquent la libération du corps, la célébrant avec les activités physiques : les lignes s'affinent, les muscles se dessinent, la souplesse et les acrobaties créent des nouvelles courbes élastiques là où les courbes charnues ont tiré leur révérence au même temps les crinolines et les corsets…

La photographie des nus en nature est la célébration du corps souple et sculptural.
Et cette photographie marque aussi la présence plus fréquente des nus masculins.

Parce que, à part l'œuvre du Baron Von Gloeden, les nus masculins (seuls ou en groupe) étaient assez rares. Ses photographies rappellent quelque part les portraits des garçons du Caravage : avec leur posture lascive, le regard caressant, perdu et aguichant.

Les derniers chapitres de cet ample volume sont consacrés à la photographie « glamour », publicitaire avec les modèles qui de déesses déchoient en idoles.

Les photographes commencent à exploiter le potentiel érotisant du jeu des lumières et des ombres, la géométrie de l'anatomie est reformulée à travers l'expérimentation des lignes, courbes et angles.

C'est aussi l'aube de l'empire du suggestif. Les photos deviennent le message sous forme visuelle de l'artiste, ce qui détermine l'imagination du spectateur.
L'imagination du spectateur ne vole plus ou elle veut, mais elle suit l'itinéraire dicté par l'image.

Ce volume est plus qu'une collection d'images, il est une source de réflexions comme tout ouvrage qui retrace une histoire.

A avoir chez soi.

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Enfin un volume qui rassemble quantité de photographies d'hommes nus: plus exactement de pénis, et de bonne taille!
A l'intérêt historique et culturel, car ce livre est bien conçu, se noueront des intérêts tout esthétique et sensuel.
C'est, je crois, la réussite du Big Penis Book.
Dian Hanson, historienne et "éditrice", au sens anglais du terme, mais aussi modèle, nous offre à la fois le fruit de ses recherches sur l'histoire de la photographie pornographique masculine et un ensemble de photos de sexes en érection.
Sans doute la double qualité de l'auteur n'est-elle pas pour rien dans le charme qui se dégage: elle appréhende avec discrétion la vie des modèles. Un index, en fin de volume, réalisé grâce aux photographes, permet de se faire une idée de ces modèles qui, tous, sont de rue: gigolos, voyous, psychotiques. Posant pour 15 à 30 dollars, "baisant" pour 15 de plus.
On côtoie la misère de ce métier improvisé, aussi bien du côté des modèles que du côté des photographes: ces derniers sont autodidactes, ne gagnent rien, finissant ruinés, ou assassinés.
Mais Dian Hanson sait relater les faits avec humour, n'hésitant pas à rédiger avec crudité, ou à livrer des images amusantes; à rappeler des légendes, comme celle de Long Dong Silver, modèle masculin qui (Wikipédia raconte n'importe quoi, dit son photographe) fut soumis à un ensemble de trucages pour que les photos montrent un sexe gigantesque, et dans des positions mémorables (en réalité, Long Dong Silver était certes bien pourvu, mais était "mou", et le photographe devait organiser les séances pour qu'on arrive à lui faire avoir quelque érection!).

Le récit des séances, à travers chaque interview que l'auteur a recueillie, est une partie qui retient l'attention: car les relations du photographe à ses modèles y sont mises à plat. Faire l'amour après, avant la séance? Ou au contraire, ne jamais faire l'amour afin de maintenir une tension sexuelle visible dans les clichés?
La sexualité des photographes n'est pas sans soulever des interrogations: beaucoup sont gays. Mais l'auteur ne donne guère le moyen d'analyser la liaison entre cette sexualité et le développement de la photographie pornographique masculine.

Au final, on a à la fois un ouvrage qui retrace, à travers des parcours singuliers, une histoire des moeurs des USA, une histoire de l'art (revues, studios, trucages avant l'arrivée des logiciels et de l'ordinateur), un dictionnaire des modèles et des photographes, et un volume de divertissement.

On est certes un peu étonné de l'esthétique à laquelle on n'est plus guère habitué: les années 70 et 80 pour la plupart des photos; le mâle, les cow-boys, le macho, la frappe! Les poses mêmes, les décors, les couleurs.
Mais on ne manque pas d'être sensible à la beauté des clichés.

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Voici un livre susceptible de plaire à plusieurs publics: coquins, amoureux des femmes, amoureux de la beauté, du cinéma, de la mode, amoureux de la photographie, de l'histoire...
Il est lourd, encombrant, et même cher: 750 pages environ de photographies de belles femmes! 2 kilos 64 d'érotisme!
Mais le format (32,5 x 16,5) est une réussite, la couverture est jolie, le livre est relié (un cadeau possible pour ces messieurs?).
Les textes sont courts (un peu trop...). On apprend peu de choses sur la fameuse entreprise de Hugh M. Hefner, à partir de décembre 1953, alors qu'on est en pleine situation de crise..., de publier, au centre du magazine Playboy, un poster avec la playmate du mois. Pour chaque décennie, une petite introduction retrace en une page le climat de l'époque; certaines pages sont des "clichés" au sens photographique du terme: en peu de mot, elles suffisent à dire l'important. D'autres sont moins réussies.
Suivent pour chaque double page deux playmates face à face sur toute la hauteur et la largeur (à l'exception des premières pages - où je suppose le format de départ n'a pas permis de retouche); ce n'est donc pas un format poster, mais une reprise de chaque poster au format de la page.
A la fin de l'ouvrage, on trouvera un "index des posters" (c'est-à-dire, en fait, des mannequins), ainsi qu'un "index des photographes". Mais aucune autre information n'est livrée sur les uns et les autres. C'est bien dommage. Le travail aurait pourtant été minimal, en envisageant une simple notice de 3 lignes pour chacun. L'index n'est au reste guère utilisable, puisque les pages avec photographies ne sont pas paginées...

Témoignage remarquable qui nous est livré: regard d'un pays, les USA - vision américaine du monde, des femmes, entre 1953 et 2007 (le volume s'ouvre avec le célèbre "poster" de Marilyn Monroe en décembre 1953) - une histoire, une culture; histoire de la nudité, mais aussi du vêtement, de la chevelure, histoire des poses et des postures, histoire de la photographie (et plus particulièrement du cadrage et de la colorimétrie).

L'érotisme signifie, ici, pantalon entre-ouvert, robe échancrée; là, bottes de cuir, et porte-jarretelles; bientôt apparaissent les corps nus, pâles, ou colorés, les mannequins de couleur; les poils pubiens, ou l'épilation, etc.

On n'a pas simplement le sentiment, en compilant cette masse de documents, de regards, de sujets, d'avoir affaire à des effets de mode. Quelque chose de la femme transparaît.

Derrière l'objectif, les sujets ne sont pas des objets.

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Kinky Couture est un recueil de photographies réalisées par Emma Delves-Broughton sur le thème du fétichisme.
Avec pour seuls modèles une petite dizaine de jeunes femmes, l'auteur nous fait découvrir sa vision de cet univers.

Bien qu'inspirée par l'imagerie des pin-up et plus précisément l'empreinte laissée par la célèbre Bettie Page, Emma Delves-Broughton puise l'essentiel de son œuvre dans une vision aseptisée du sujet.

Dans un premier temps, j'ai été fortement marqué par l'absence de sensualité émanant de la plupart des modèles.
Toutes semblent sortis du même moule, d'un magazine féminin hors de la réalité où des femmes aux silhouettes filiformes, parfois maigres, sont exposées.
Les hanches, les seins, la taille, les jambes forment un tout d'un seul trait, sans aucune variation.
Ensuite viens la question du sens de la pose.

Difficile de diriger des modèles qui ne paraissent pas avoir saisi l'importance primordiale de cette composante.
Dans ce domaine, on retrouve également les travers des magazines féminins où les corps s'exposent sans savoir se mettre en valeur. Aucun jeu des hanches, des mains, des jambes, des épaules, de l'expression. Pire, le regard est bien souvent vide et n'exprime au mieux que la lassitude.

La majorité des photographies semblent prises sans grande conviction, dans des cadres au choix effectué aléatoirement, sans aucune ambiance.
La mise en scène est de fait quasi inexistante, servie par des costumes que trop rarement évocateur. Pire, certains semblent tout droit tirés d'un défilé de clowns fans de disco...

Sur une centaine de prises, je ne relèverai que trois photographies dont celle de la couverture, ce qui est une bien maigre compensation.

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"A Passion For" est un objet à part dans l'histoire du célèbre éditeur Taschen.

L'objet se présente sous la forme d'un petit coffret doré. Sur l'un des côtés, on dégrafe doucement la fermeture puis l'on déroule le cube qui dévoile peu à peu son contenu.
A l'intérieur se cachent dix petits livres
La plupart de ces livres sont consacrés à un auteur, un artiste et à ses travaux érotiques. Quelques autres sont quant à eux centrés sur un thème.

Bondage, fétichismes, domination masculine et féminine, pin-ups, femmes noires, histoire du dessin érotique en Europe, hétérosexualité et homosexualité, photos du 19ème siècle et bien d'autres, "A Passion For" touche à tous les domaines de l'érotisme.
On y découvre ou retrouve avec plaisir les travaux de Pablo Picasso, Eric Stanton, Elmer Batters ou encore John Willie, accompagnés par d'autres artistes moins connus tels que les peintres anonymes de la Renaissance.
L'esprit curieux y découvrira des pratiques jusqu'ici étrangères et l'amateur d'apprécier la qualité des œuvres proposées.

Soutenus par une exceptionnelle qualité d'impression qui permet une lecture aisée d'aussi petits ouvrages, ces photos et dessins sont un petit plaisir coquin que l'on peut s'offrir en toute discrétion, seul(e) ou à plusieurs.

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Sur la fiche du Dictionnaire érotique de Richard Ramsay j'avais deja consacré un entier paragraphe aux illustrations qui adornent les pages du dictionnaire. Mes effusions d'éloges m'ont fait penser à ce petit album que mon partner in crime m'avait offert récemment.

Comme le titre le laisse deviner, les pages de cet album sont le support d'images étonnantes! A part les premières 10 pages qui contiennent chacune une petite note introductive de présentation du livre en 8 langues, toutes les autres pages sont une véritable procession paillarde dont l'imagination impudique qui les a enfantées est tout à fait éblouissante!
Certes, c'est une question de gout, mais on s'amuse bien en tournant les pages! :)

Feuilletons un peu:
Un chasseur-vit (élégamment accoutré comme un aristocrate anglais du XIXe siècle) pointe son fusil vers deux perdreaux-vulves éffrayées par son chien-quéquette.
Une gracieuse demoiselle au grand chapeau qui chasse un papillon-Penis! :)
Ou la douillette scène de famille, avec madame jouant à la clarinette virile accompagnée par monsieur qui fait tendrement frémir les cordes d'une mandoline-vulve...
Et ma toute préférée: Père Phallus prêchant avec ferveur d'une chaire sous laquelle se rassemblent des jolies dévotes transies par le message !

Toutes ces images sont œuvre des artistes du XIXe  et première moitié du XXe siècle, ce qui explique l'anonymat de leurs créateurs. J'ai pu identifier qu'un seule œuvre: un dessin de Martin Van Maele.
Quant aux alphabets répertoriés, on peut coller un nom seulement dans le cas de Joseph Apoux ( seconde moitié du XIXe siècle).

Sinon, on peut et doit reprocher à l'auteur d'avoir omis  d'inclure des alphabets thématiques de la Renaissance ( l'alphabet anthropomorphique de l'ornemaniste allemand Peter Flötner, vers 1540) ou du Baroque ( l' "Alfabeto figurato" de Giovanni Battista Bracelli, en 1632), mais peut être  furent-elles jugées trop sages, vu que les lettres sont formées par des personnages nus sans qu'elles soient forcement engagées dans quelques pratiques lascives.
Autre grand absent: le célèbre alphabet érotique d'Anthon Beeke, datant de 1970.

Les illustrations sont, principalement celles du 19e, des reproductions des lithographies licencieuses. La plupart sont en noir et blanc, mais on trouve aussi des images en couleur.

L'album contient un CD-ROM avect toutes les images de l'album en haute definition. Elles sont ainsi prêtes a l'emploi afin de pimenter vos fichiers, vos mails ou l'interface des pages web. Imprimées, elles font des cartes postales ou lettres très à part..

Bref, avec sa reliure rouge et son titre argenté, un cadeau parfaitement paillard pour les fêtes qui approchent !

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Il s’agit d’un petit volume qui fut parmi les tous premiers cadeaux de partner in crime.

C’est un ouvrage à la présentation graphique exquise.
Une reliure cartonnée protégée par une jaquette en papier couché. Du papier de qualité, des éléments décoratifs très plaisants à la vue.
La mise en page est agréable et imaginative : les textes se « moulent » parfois aux images qui parent les pages.
Les illustrations sont en grande partie reproductions photographiques des tableaux plus ou moins célèbres, mais aussi des sculptures évocatrices, des miniatures médiévales ou des photographies érotiques.

Le contenu :
Le thème est l’extase, cet état où l’on sort de soi-même. C’est libération et intégration, départ et retour.
L’auteur décortique le phénomène à l’aide des instruments comme psychanalyse, littérature – de spécialité (Sandor Ferenczi, Freud), belles-lettres (extraits de poèmes de Sappho, La légende de Tristan et Isuelt, des textes d’Andre Breton) et guides et études (Nancy Friday, Isabelle Azoulay, Seymour Fisher).

Le texte est assez schématique, d'un style pas très uniforme : j’ai parfois perçu quelque chose que je décrirais  comme un « heurt » d’idiomes : littéraire, scientifique et populaire.
C’est juste une impression que j’ai eue. Bien que le contenu du texte reste très accessible.

L’auteur, Hans Jürgen Döpp est un professeur universitaire allemand. Il est spécialisé en interprétation psychanalytique et histoire culturelle de l’art érotique.
Le présent ouvrage fait partie de la collection Temptation qui inclut d’autres titres du même auteur : Le fétichisme du pied, Objets du plaisir ou l’Erotisme asiatique.

Ecstasy (Extase dans la version française) est un très bel volume à (s’)offrir et admirer.

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Amateur de photos de nus pour le dessin, j'en regarde souvent. Celui-ci est le plus beau qu'il m'ait été donné de voir.
Les poses n'ont pas de finalité érotique et pourtant il s'en dégage un érotisme assez fort dû au talent du photographe. On a envie de toucher, comme on aurait envie de toucher une sculpture, une statue.
Il photographie autant les hommes que les femmes. Des corps sveltes et des corps plus épais. Mais tous ont quelque chose de fascinant.
Visiblement, la plupart de ses modèles sont danseurs.
Les couleurs sont les plus belles que j'aie vues.

N'étant pas photographe, je ne peux pas commenter sa technique alors rien de tel qu'un petit exemple:
http://www.howardschatz.com/index.php?gallery=NUDEBODYNUDE::3::1

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Fan passionné des pin-up des années 30 aux années 50, c'est avec plaisir que je me suis plongé dans la lecture de cet ouvrage.
On y retrouve les grands classiques du genre, comme la martienne qui fît fantasmer toute une génération de jeunes lecteurs de récits de science-ficton dans les années 50, la femme au foyer sexy et ingénue ou la maîtresse SM qui s'ignore.
Si la plupart des modèles capturés sur l'instant par l'auteur ont une plastique assez similaire, plastique calquée sur celle des canons de beauté actuels, chacune possède un petit quelque-chose qui la rend unique, chose généralement bien retrasncrite dans la plupart des photos.

La mise en scène en vient parfois à personnifier le caractère supposé ou effectif des modèles et l'on se plaît à se projeter dans cette psychée suggérée.
Extrêmement esthétisée, chaque photo fait preuve d'un travail remarquable effectué sur l'éclairage, le décor, la couleur, jusqu'à un niveau de détail où le moindre objet, semblant anodin, prend toute son importance, en particulier au travers des références auxquelles il fait appel.

Néanmoins, une petite poignée des photos présentées dans ce recueil me semblent complètement hors-sujet, à l'opposé de tout ce qui caractérise l'imagerie populaire de la pin-up. Dommage.

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Les éditions Taschen, originaires de Cologne (Koln) en Allemagne sont réputés pour leurs livres d'art de grande qualité accessibles aux bourses les plus modestes.

Erotica Universalis est un gros pavé de 600 pages ré-edité pour les 25 ans de la maison, et que l'on peut trouver pour la très modique somme de 10€ !

On retrouve, classés dans un ordre chronologique (de la préhistoire à nos jours) des illustrations, gravures, tableaux, dessins, photos etc... qui ont toutes comme point commun un contenu érotique : sexualité au fil des ages, positions, fantasmes, pratiques, photos ...etc...

L'interet premier de cet ouvrage est de montrer que la sexualité et les plaisirs des sens sont un quelque chose qui a été partagé (sous toute ses formes) par l'ensemble de l'humanité tout au long de son existance, des orgies romaines jusqu'aux machineries érotiques des savants les plus fertiles en passant par les fantasmes lesbiens des bourgoises du siecle dernier.

Une fois cet ouvrage parcouru, on ne peut se dire qu'une seule chose : je suis normal, mes fantasmes sont finalement très classiques, et la société dans laquelle nous vivons est finalement très puritaine.

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Organisé par séries de 6 planches (pages), les Pinup versions années 2000 dévoilent leurs charmes sous l'oeil expert du photographe Octavio Arizala.

Gothiques ou plastiques, neutres ou sophistiqués, les fantasmes et situations capturés par l'artiste sont d'une qualité photographique rare : le style est moderne, les couleurs saturés et la mise en scène pétillante.

Les 360 photos affichent subtilement les fantasmes les plus  diverses : de l'infirmère à l'écolière en passant par la punk, la soubrette ou la mécano. Ceux-ci sont bien sûr communs mais la réalisation est soignée et le résultat magnifique.

A recommander !

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Il s'agit d'une réédition proposée pour les 25 ans de Taschen.

L'ouvrage présente un ensemble de photographies appartenant à la collection de Uwe Scheid (1944-2000), une des collections érotiques les plus importantes du monde, à partir de laquelle grand nombre d'ouvrages ont été réalisés (par exemple, Die erotische Daguerreotype; Nackt unter Nackten, BilderLust; Frivol, etc.). Les photographies de ce volume montrent des styles différents:
- chronologiquement, on a d'abord des daguerréotypes; il est assez émouvant, dans le chapitre qui leur est consacré, de découvrir ainsi les tout premiers nus. On peut également voir des photos académiques, avec les poses, les formes de beauté de la fin du dix-neuvième siècle et du début du vingtième - fort différentes des formes actuellement considérées comme belles -, et ce livre donne à voir les premiers travaux de série qui ont été réalisés. A côté de cela, la collection de Scheid s'étend à la photographie expérimentale: style très différent, où l'on voit se dessiner l'histoire de la photographie contemporaine; le cadrage n'est plus le même, le fond non plus (on ne travaille plus en studio, mais dans la nature, par exemple); la photographie sportive est également très intéressante, l'érotisme du corps n'y est plus donné à voir dans sa pornographie, mais dans son élasticité, dans ses performances physiques: le chapitre qui y est consacré contraste ainsi singulièrement avec le chapitre consacré à la photographie pornographique (sodomie, fouet, fessée, cunnilingus, triolisme, etc.).
- La majorité de la collection présentée est en noir et blanc, sépia; mais quelques photos sont colorisées, notamment au chapitre sur les cartes postales: on retrouve le charme désuet de ces couleurs passées.
- des femmes nues bien sûr, essentiellement: ces messieurs seront gâtés! MAIS: mesdames, vous trouverez également quelques hommes nus...! notamment, ceux de la photographie expérimentale sont un peu plus "sexy" que ceux du tout début de siècle, ils répondent davantage à nos canons de beauté!
- Un chapitre porte sur les vues stéréoscopiques; malheureusement, ce sont des reproductions des vues en deux dimensions; or, comme on sait, la stéréoscopie permet de voir en trois dimensions des photos prises en deux dimensions. C'est une technique qui donne des résultats très émouvants: on a l'impression de voir les scènes en mouvement. Or, ici, faute d'un appareil qui permet de lire ces photos, on verra juste deux fois la scène, c'est tout - dommage. (Le principe, comme on sait, repose sur deux photos légèrement décalées, ce qui produit un effet de volume, lorsqu'on met la double photo dans l'appareil à stéréoscopie; les photos doubles étaient collées sur du carton).

L'édition est trilingue: allemand, anglais, français. La phtoographie de couverture est une carte postale.

A s'offrir, si on aime l'histoire de la photographie, l'histoire de l'érostisme, et des corps.

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Hajime Sorayama est plus connu pour ses illustrations de femmes robots érotiques. Dans ce livre, il est plus question de fétichisme et de fantasmes SM.

Sa technique de dessin est exceptionnelle. Le rendu est parfait. Parfois un peu trop parfait ce qui en fait presque un défaut. Ca le rend un peu moins "vivant" qu'un Luis Royo. Ceci-dit, les illustrations sont magnifiques.

Beaucoup d'illustrations ont pour thème le SM, la torture. A ce point de vue, il utilise parfaitement le dessin qui permet de décrire des situations irréalisables en photo, malsaines quelquefois mais avec un contenu fantasmatique très fort.
On y découvre par exemple beaucoup de scènes de piercing, d'empalement, de bestialité. Mais elles ne sont jamais laides ou vulgaires.

L'édition française comprend aussi pas mal de pages où l'auteur parle de sa vision des choses, de sa vie, de son travail, critique certains films, parle de sa technique.

A noter aussi que malgré qu'il s'agisse d'un Japonais, les parties intimes ne sont pas cachées ou censurées comme on aurait pu le penser.

L'édition quant à elle est assez luxueuse. Un beau livre cartonné à la couverture imitation peau de serpent à l'interieur d'un coffret en carton.

Très, très recommandé.

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Saison oblige: je souhaite acheter les deux derniers calendriers; celui-ci, cependant, je l'ai trouvé d'occasion! Cela ne m'empêche pas de trouver le prix de vente initial fort élevé.

Les photographies de Mariano Vivanco sont, à mon goût, très inégales. Celles en couleur sont assez vulgaires. Certaines poses aussi: on baisse son slip, un bout de sexe apparaît; quelques fesses en l'air.
Les photographies noir et blanc sont d'une autre facture souvent; mais tout dépend du sujet.
Il y a visiblement une oscillation, chez Vivanco, entre l'exaltation de l'érotisme, et l'exaltation de la nudité masculine, une confusion des genres, qui produit un résultat qui ne m'a pas vraiment convaincue. Sans compter que certaines poses (qu'on regarde juste celle de couverture qui sert ici de présentation du calendrier sur le CDS) n'existent pas, et sont effroyablement apprétées: avez-vous déjà vu un homme portant son slip de cette façon?? :D
Ou bien il l'enlève, ou bien il le garde, ou bien il fait un mouvement pour l'enlever, mais ça? non!


En réalité, ce qui m'a frappée, et j'avoue n'y avoir pensé que très récemment, c'est le titre choisi:
"Dieux du Stade"!!

Comment ne pas évidemment penser au grand titre, identique, qui précéda ce calendrier? A savoir le film en deux parties de la cinéaste nazie Leni Riefenstahl, dont le film "Olympia", traduit par "Les Dieux du Stade", fut réalisé de 1936 à 1938, à l'occasion des jeux olympiques de Berlin.

Pour quelques photos de Leni Riefenstahl: taper sur google "leni riefenstahl" + olympia; voyez la seconde photo, notamment, qui apparaît - je ne mets pas l'url, elle est vraiment trop longue ;-)  Et page 3, 3 eme ligne, la femme qui plonge.

Elles ne manquent pas d'allure, au reste.

Dans la première mentionnée, on voit l'exaltation de la beauté virile, de la sueur; les muscles sont bandés, et reflètent la lumière dans l'effort.

Les scènes de stade du Calendrier 2007, sont de même genre; voir aussi les mois d'avril et de septembre, où le photographe abandonne le côté vestiaire-quéquette, pour glorifier l'effort et la beauté brute. Ce sont au reste des photos qui, précisément parce qu'elles s'inscrivent dans une dimension historique de la photographie, et non pas dans le train-train du slip, présentent un intérêt photographique.


Je ne sais si la référence au nazisme fut volontaire chez ceux qui ont choisi le titre. Mais comment un photographe peut-il, lui, ignorer, l'histoire de sa technique?

Quelle étrange rencontre en tout cas qui a, somme toute, inscrit un banal petit calendrier dans l'histoire terrible des jeux olympiques de 1936!

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Le titre complet Cent gravures d'époque pour illustrer La Nouvelle Justine ou les malheurs de la Vertu, suivie de l'Histoire de Juliette, sa soeur de Sade indique que l'intérêt de ce petit recueil est entièrement iconographique: rassembler, pour la première fois, les 100 gravures qui accompagnaient l'édition de 1797, en Hollande, de la Nouvelle Justine.

Nous ne savons rien du ou des graveurs. Un court avertissement en français, anglais, allemand, espagnol, italien, ne donne que quelques indications, remarques sur la structure de certaines gravures.

Chaque planche, en noir et blanc, fait 10,7 x 16,6 cm au lieu de 6,5 x 10 cm dans l'édition originale.

L'édition, chez Borderie, est en fait un numéro spécial, hors série de la revue littéraire Obliques, fondée par Roger Borderie en 1971, dirigée par Michel Camus. Trimestrielle, celle-ci avait consacré les numéros 12 et 13 à Sade, et publiait régulièrement des hors séries brochés ou reliés (celui que je vous présente, ici, se peut trouver aussi bien en broché, avec couverture rouge, qu'en relié avec couverture légèrement rosée). La revue exista jusqu'en 1981.

Plutôt que décrire le style de ces gravures, ce dont je serais incapable, voici une photographie en exemple; il s'agit d'une gravure figurant à la page 65 du Sade Illustré:

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Luis Royo est assez connu pour ses illustrations d'heroic fantasy. Dans la collection "Prohibited", il pousse l'érotisme beaucoup plus loin.
Les dessins et les couleurs sont superbes. Les expressions parlantes. Ce livre va vous faire imaginer toute une histoire à partir d'une image souvent tres érotique, très suggestive.

Exemple, une femme, les larmes aux yeux derriere les barreaux d'une fenêtre, un code barre tatoué au dessus du pubis, une ambiance très "1984"

Je recommande seulement de ne pas lire les textes accompagnateurs. Ils n'apportent rien et on en profite bien plus en laissant divaguer son imagination.
La dernière partie est une continuité de scènes. Comme un conte illustré. Très bien fait, mais je préfère une image unique qui me laisse broder autour...

Très, très recommandé :-)

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Ce volume de photographies de David Hamilton est centré autour de l'oeuvre sensuelle ou érotique, même si on trouve aussi quelques paysages. Les photos sont essentiellement en couleur, avec les tons pastels qu'on reconnaît aisément (mais il y a aussi quelques photos en noir et blanc, qui témoigne d'un style auquel on est moins habitué).

Les modèles de David Hamilton sont toutes des jeunes filles, ou de très jeunes filles, dont le système pileux n'est pas ou peu développé, dont les seins ne sont pas formés, dont le regard oscille entre coquinerie, bouderie, et innocence. Ce sont des corps qui sont assez homogènes aux photographies de paysage que chacun d'entre nous a connues dans son enfance dans les cartes postales très vendues du même auteur, et qui sont traités sur un mode pictural. Aucune photo n'est saturée.
On apprend par un des courts textes d'introduction que Hamilton ne "travaillait" pas du tout: il faisait une ou deux photographies, et considérait que la séance était terminée. C'est une remarque intéressante, car on pourrait, au contraire, songer que ses clichés sont apprêtés.

Je ne mets pas la note maximale pour deux raisons:
1) le manque d'informations et de textes (par contre, on a affaire à une édition très richement illustrée);
2) pour une raison subjective: je n'aime pas l'oeuvre colorée de David Hamilton. Par contre, je reconnais qu'elle est immédiatement reconnaissable, et qu'il a créé un style: la jeune fille - fleur à peine éclose, jeune corps intemporel, éternel, où rien du monde, ni de la société ne transparaît.

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Ce livre de 155 pages d'érotisme sublimé, m'a été offert par Mon Loup pour mon anniversaire voici quelques années.
je le feuillette toujours avec autant de plaisir.
Waouu! les photos de Christophe Mourthé sont scotchantes, les filles sont magnifiques.

Les prises de vues sont très "léchées" ce qui peut être alléchant ;-)
Je trouve les clichés fétichistes vraiment sublimes.

Christophe Mourthé a été aussi le photographe de Mylene Farmer qui était sa muse fin des années 80, sauf erreur de ma part.
Dommage qu'il n'y ait pas quelques photos d'elle dans ce magnifique ouvrage.

On peut actuellement le trouver d'occasion sur le net, donc moins cher.

En conclusion vous l'aurez compris j'adore ce cadeau de Mon Loup d'Amour:).

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Note Générale

Un recueil des photos pornographiques de la collection Rotenberg, une des plus riches. On y trouve un très grand nombre de photos anciennes.
J'ai découvert en le feuilletant que nous n'avons rien inventé. Dès le début du siècle, les scènes les plus hards de SM ou de sexe de groupe existaient et circulaient sous le manteau.
Le charme un peu désuet des reproductions n'est pas forcément très excitant, mais je trouve ce livre intéressant parce qu'il permet de bien voir que, de toute éternité, rien ne change en matière de sexualité. Si ce n'est la visibilté de certaines pratiques.
Pour le prix, ça vaut le coup de l'avoir dans sa bibliothèque. C'est un témoignage historique sur les dessous de la vie privée.

Rapport qualité/prix
Illustrations
Note Générale

Je ne referai pas de commentaire sur le choix du titre, et de l'allusion au film en deux parties de la cinéaste nazie Leni Riefenstahl: "Olympia", traduit par "Les Dieux du Stade" (1936 à 1938), à l'occasion des jeux olympiques de Berlin; je me permets de renvoyer à l'avis que j'avais laissé sur le précédent calendrier, et vous prie de bien vouloir m'en excuser: ClubDesSens.fr > /products/review.html?ID=2934

Ce calendrier 2008, sorti en septembre 2007, pour l'ouverture de la coupe du monde de rugby (on a gardé en mémoire les résultats de l'équipe de France...), est réalisé par le photographe new-yorkais Steven Klein (né en 1962 à Rhode Island), qui est connu pour son travail commercial et publicitaire (Gucci, Calvin Klein, H&M, Lanvin, Elizabeth Arden, Air France, Armani, etc.); il travaille aussi notamment pour Vogue USA, France, Italie; et ses portraits de Madonna, Angelina Jolie, Brad Pitt sont célèbres (on peut les consulter sur son site; ou jeter un oeil à l'article de Walter Robinson, "Look Again", paru en avril 2007, dans "Artnet Magazine": http://www.artnet.com/magazineus/reviews/robinson/robinson4-13-07.asp

La qualité "papier" de ce calendrier n'est pas en cause; papier mat, grande taille, finitions correctes, belles reproductions.
33 photos au total, à raison de 2 par mois, à quoi il faut ajouter des bonus.

Mais le thème est répétitif et lassant: culte de la sueur (tout ça à grand renfort de lumières surajoutées et d'eau!!), de chaînes, joueur en manteau de fourrure, fonds de trumeaux dorés et de miroirs Louis XV, le tout dans un pavillon de la Comtesse du Barry à Louveciennes: là, c'est trop!!!
Voyez la scène: un joueur nu, jambes écartées devant sa moto, dans l'entrée d'un pavillon du dix-huitième siècle , avec un grand lustre sans doute éclairé à l'électricité; un autre jouant l'Adonis dans le jardin du pavillon de musique; un troisième dont le sexe est caché par deux angelots...

Laissez que je vous livre tout de même le titre anglais de notre calendrier national: dans ce décor déguisé et ridicule, il vous fera ricaner: "Locker Rooms Nudes"!!! En guise de vestiaire, nous sommes servis....


...Un petit clin d'oeil: à propos de la Du Barry, Marie-Antoinette (qui ne l'aimait guère) dira: "il y a bien du monde aujourd'hui à Versailles"...
Que de monde aujourd'hui dans son pavillon!


(1): une exception pour la jolie photo de Clément Poitrenaud, signalée par Angel dans son avis: ClubDesSens.fr > /products/review.html?ID=3017