Les meilleurs avis sur les Librairie
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Les plus : qualité de la présentation (typo)graphique, les inoubliables "69 sextuces", Grub Smith, les blagues, Catrinel Menghia...
les moins : succombe progressivement aux diktats de la commercialisation ce qui enlève de la saveur de ses principes de base, quelques fautes d'orthographes et aussi typographiques
FHM Roumanie est paru sur le marché en mai 2000, comme version roumaine du connu magazine masculin (ou, pour l'appeler comme dans son pays d'origine "lads' mag" - magazin pour les mecs) For Him Magazine (comme il fut rebaptisé en1994, après avoir déjà existe comme "For Him" depuis 1985.) Actuellement, FHM est présent sur tous les continents (sauf Amérique Latine), étant publié en 31 éditions dans le monde. La version roumaine existe encore en format papier, lorsque celle anglaise et celle américaine sont désormais disponibles qu'en version en ligne.
FHM est comme une sortie entre garçons! Le ton est relax, on rigole (humour malin), on passe des moments de véritable détente en parcourant les pages dont la qualité (typo)graphique séduit et convainc: papier couché (glossy), photos bien réalisées, textes qui amusent et décontractent tout en apportant infos.
Son contenu vise à illustrer la vie et les intérêts des jeunes hommes (tout en cherchant à l'adapter aux réalités des jeunes hommes en Roumanie): boulot (articles des astuces pour s'organiser au travail... afin d'obtenir toujours le congé quand c'est la saison idéale!), vie sociale (rubriques avec les meilleurs bars à fréquenter), thèmes d'actualité (politique, sport, évènements mondains). Il y a une rubrique mode qui s'amplifie en permanence. L'incontournable rubrique "voitures". Les gadgets: pcs, playstations, téléphones et plein d'autres jouets qui fascinent les garçons. Une rubrique "culture": cinéma, musique, livres... On peut rire pas juste grâce à la page des blagues, mais aussi et surtout grâce aux petites mésaventures des lecteurs, mais aussi en lisant les resultats des différents sondages proposées occasionnellement par les moultes versions internationales.
Et ce que les gars aiment davantage: les belles filles! Chaque mois, elles sont présentes et présentées comme petite amie, voisine, étudiante, différentes catégories professionnelles (photographe du mois, journaliste du mois, etc.). Une vedette ou plusieurs y a toujours son très confortable coin... Bref, les fils d'Adam se peuvent enivrer avec un cocktail de regards troublants, silhouettes satanées et peaux satinées qui se dérobent parfois aux regards à l'aide d'un rien affriolant de voile ou dentelle... Et chaque année les chouchoutes parmi ces filles sont réunies dans le classement "les 100 plus sexy femmes du monde", qui est établi selon les votes des lecteurs du magazine.
Ce que ce magazine peut vanter c'est sa rubrique sexo, qui était la plus fascinante avant la parution d'autre magazine destine aux messieurs: Mens' Health. En FHM la rubrique avait plusieurs sous-chapitres: - un grand article traitant un thème concernant la sexualité; - 2 pages destinées aux questions des lecteurs; - un autre article traitant des thèmes sur divers aspect de l'histoire culturelle de la sexualité, qui tend à laisser de plus en plus espace à la - fiche d'un photographe spécialisé en photographie érotique; - une petite rubrique fournie d'infos et nouveautés sexy.
FHM sera toujours le magazine que l'on devrait remercier pour Grub Smith, qui rédigea la rubrique sexo de la version anglaise et est l'auteur du livre " Real Sex"que j'appelle encore le grimoire d'astuces, même après toutes ces années il ne me semble pas hors date avec ses suggestions.
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Style, qualité d'écriture |
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Intérêt de l'histoire |
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Illustrations |
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Note Générale |
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Les plus : diversité des illustrations, originalité du sujet, traitement général, respect profond de l'être humain.
les moins : écriture jeune, certaines illustrations
Je conseille à tout le monde de courir chez son libraire préféré, Premières fois est une très bonne idée: Sibylline a écrit le scénario de dix premières fois: Première fois (tout court); sex shop; fantasme;1+1; 2+1; Nulle; Club; Soumission; Sodomie; X-rated. Et dix scénaristes ont accepté d'en illustrer chacun une.
Les illustrations: Le sujet est donc traité avec une grande variété, et il y en a pour tous les goûts. Cela veut dire aussi que certains dessins le sont moins. Cela dit, chaque illustration est tout à fait en phase avec le sujet traité. Les personnages étant différents à chaque fois, c'est une compilation de petites histoires de sexe, et l'ouvrage peut être parcouru ponctuellement.
Le scénario:L'écriture de Sibylline est fraîche et simple, un peu crue parfois mais juste assez pour être égrillard grand public, que tout le monde s'identifie facilement aux personnages. Cependant, la variété des personnages aurait demandé plus de variété dans le style d'une histoire à l'autre: en effet, on a toujours l'impression que c'est une même personnage qui s'exprime du début à la fin.
C'est frais, c'est sensible, mais c'est pas neuneu.
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Pertinence des conseils |
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Style, qualité d'écriture |
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Note Générale |
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Les plus : se lit rapidement, donne des idées sympa
les moins : un peu tiré par les cheveux, imperfections d'impression...
Quand on m'a offert ce petit livre, j'ai d'abord fait les gros yeux : y aurait-il un message caché derrière ce cadeau?
J'adore les illustrations de couvertures, malheureusement il n'y en a aucune dedans (d'où l'absence de notation). Le mien possède une petite originalité...: tout un passage du livre a été "relié" à l'envers! au début, j'ai pensé que c'était volontaire, comme certains de ces bouquins qui se lisent dans les deux sens...mais en fait pas du tout! c'est bien une erreur d'impression..j'ai relevé quelques coquilles, qui semblent propres à cette édition :) On trouvera également quelques lourdeurs dans le style et quelques répétitions, mais bon, c'est un guide sans prétention, pas une oeuvre de littérature.
Bon, bon, allons donc vérifier dans ce petit guide si ma technique est vraiment si mauvaise... Il se découpe en plusieurs parties qui prétendent traiter les différents aspects à prendre en compte pour une fellation réussie. On nous parle donc des postures, des positions, des gestes, de la mise en scène, des appréhensions, des choses à éviter... Les astuces concernant les techniques sont bonnes à prendre pour les débutantes, notamment pour tout ce qui concerne les parties sensibles de nos hommes et les façons de les stimuler, avec la langue, les lèvres et les mains.
En dehors de ces considérations techniques, l'auteur insiste essentiellement sur les conditions psychologiques et matérielles d'une fellation d'exception. J'ai trouvé cela un peu dommage, car loin de dédramatiser la chose en la présentant sous un aspect simple, un acte plaisant pour les deux protagonistes, qui ne mérite ni dégout ni honte, il l'élève presque au rang d'art. Je ne doute pas que ça puisse en être un pour certains, mais je pense que lorsqu'on débute, on est plus préoccupé par le fait de s'y prendre correctement et de déculpabiliser, que par la musique d'ambiance et la lumière tamisée. Bref si je n'avais jusqu'à présent -et n'ai toujours- aucun doute sur la qualité de ma technique (:D), je suis en revanche désormais complexée par le peu de soin que je mets à adopter des poses provocantes, des tenues aguicheuses, des regards sulfureux, des moues langoureuses...je ne me vois pas redécorer mon appartement, faire l'acquisition de moult miroirs, caméras, fanfreluches en tous genres dans le but ultime de prodiguer une fellation de la mort qui tue. Occasionnellement, je ne dis pas, on aime tous les fantaisies. Mais je trouve dommage d'avoir mis l'accent sur ces conditions matérielles pour définir les conditions d'une fellation extraordinaire et d'avoir zappé la spontanéité du geste. Un acte fait avec passion, désir, et éventuellement amour, vaut à mon avis autant que tous les artifices que l'on peut déployer. Pour cela je ne trouve pas qu'il soit adapté aux débutantes un peu rebutées ou effrayées par l'idée (le tout au féminin car il ne se place que dans la position d'une fellation faite par une femme), mais est par contre tout à fait intéressant pour les couples établis ou les pratiquantes chevronnées qui souhaitent mettre un peu de fantaisie dans leur pratique (les costumes, les ambiances, les attitudes..)
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Style, qualité d'écriture |
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Les plus : contient des références de l'enfer québécois, articles inedits par rapport aux dictionnaires de Guiraud et Delvau
les moins : reliure brochée, pas solidement scientifique
Ce dictionnaire, paru en automne 2002, est un ouvrage très intéressant à consulter si on a déjà l'expérience Delvau et Guiraud. Car on a un nouveau point de comparaison. Vu les références assez clairsemées sur l'auteur, Richard Ramsay, l'attention envers ce dictionnaire en est accrue.
Physiquement, le livre répondrait presque entièrement aux attentes des bibliophiles. Mais presque: c'est broché, sans aucune couverture supplémentaire, les bords et les coins de la couverture risquant de s'abimer assez vite si le livre est manié fréquemment. (ce qui est souvent le cas avec ces genre de livres). Sinon, c'est un livre très beau: belle qualité du papier, une police très élégante ( les empattements gracieux laissent reconnaitre la garamond), le contenu de chaque page se déploie entre deux lignes très fines ornées, au bout intérieur de la page, d'un petit cœur noir, parfaitement potelé, orienté vers le bord de la page (en haut pour la ligne supérieure, en bas pour la ligne inférieure). (D'accord, se sont beaucoup de détails, mais cela me passionne.)
Le contenu du livre, et cela n'engage que moi, ne réside pas, comme c'est le cas chez Guiraud, dans sa valeur documentaire. Mais il est néanmoins une référence puisqu'il s'agit du premier dictionnaire qui intègre l'enfer québécois. Ramsay puise plutôt dans les belles-lettres et, par la suite, une bonne partie des articles sont érotiques plutôt grâce à un certain contexte. Il y a des termes que l'on ne retrouve pas chez Guiraud ou Delvau (qui figure dans l'index des noms d'auteurs consultés par Ramsay lors de ses recherches), pour des raisons strictement chronologiques. Sinon, on pourrait considérer cet ouvrage plutôt comme un glossaire de termes et expressions à la connotation érotique, parce qu'ici... l'érotique n'est pas juste sémantique, mais surtout contextuelle ou syntagmatique (Par exemple: "savoureux, -euse" y figure parce que Boris Vian l'emploie comme épithète pour le sperme. Je reste sur mon Guiraud comme référence de base, pourtant.
Coté lexicographie: les articles sont présentés comme dans un dictionnaire explicatif: mot-titre ou expression, catégorie grammaticale ( dans le cas d'expressions et syntagmes c'est la partie-nuclée qui figure comme mot-titre. Par exemple "se mettre à genoux" est répertorié à la lettre G: genoux (se mettre à) ), s'ensuit l'explication de l'article qui est ensuite illustrée dans une citation (mise en italiques) dont on indique toujours l'auteur. Pour resumer mon impression sur cet ouvrage en tant qu'outil de spécialité: c'est un ouvrage plutôt de charme que scientifique.
Les atouts de ce dictionnaire seraient, selon moi: 1. la préface: espièglement baptisée "préliminaires" elle est rédigée par Brigitte Purckhardt, elle peut vanter une bibliographie qui référence quelques sources qui invitent a être consultées. Il y a également un intéressant rapprochement entre les contes et la littérature érotique, en relevant quelques motifs communs. Le noms "Emmanuelle" ou "O" ne sont peut-être pas si aléatoires...
2. les index d'auteurs à la fin du dictionnaire: les 500 auteurs, en ordre alphabétique, avec dates biographiques et titre-s des ouvrages dont proviennent les citations.
3 un index des ouvrages d'auteurs anonymes.
4. l'index des illustrations...
Parce que - j'ai laisse le meilleur à la fin - ce dictionnaire est illustré! Les couvertures sont ornementées par une reproduction de l'œuvre "Couple saphique" d'Egon Schiele (couvertures 1 et 4 ) et un fragment d'une reproduction en noir et blanc d'"Ondine" de Paul Gauguin (couvertures 2 et 3). Les 432 pages sont décorées par 225 illustrations qui promènent les lecteurs à travers plus de 2 millénaires d'imagination érotique exprimée sur toiles, parchemins, murs, papiers, soie et même sur vaisselle Ces images sont le fond pour quelque extrait d'un texte consacré de la littérature érotique ou pour un passage qui condense le message de l'illustration. On y trouve des images célèbres, ou classiques ou bien des œuvres d'artistes dont le nom est indissolublement lié à l'art érotique, comme Felicien Rops, Choisy le Conin (pseudonyme de l'aristocrate Franz von Bayros), Peter Fendi, Egon Schiele, Aubrey Beardsley (il a illustré quelques pièces de théâtre d'Oscar Wilde, notamment "Salomé") Ils sont à trouver sur le blog de l'amateur d'art produit > mateurdart, en cherchant dans la liste d'artistes dont les œuvres forment le contenu des billets de ce bloggeur!)
Ce glossaire galant se prête très joliment à faire un cadeau mutin pour les fêtes qui approchent à pas rapides!:) (Et je pense que l'on pourra reconnaitre ceux - surtout celles - qui ont feuilleté ce dictionnaire, car l'expression "porter à gauche" crée un tic très bizarre: du coup les braguettes des messieurs deviennent une cible presque compulsive du regard! :P )
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Les plus : Le duo Manara/Jodorowsi qui fonctionne à merveille, l'histoire passionnante, la psychologie des personnages, aucun tabou, la qualité des dessins et des couleurs, l'excellente facture de l'impression et de la reliure, le petit prix.
les moins : Découpage des cases parfois trop bref, personnages féminins copiés-collés.
Publié une première fois en 2004 aux éditions SEFAM, "Borgia tome 1: du sang pour le pape" a rencontré un tel succès qu'une réédition est parue il y a seulement quelques jours.
Si situant au XVème siècle dans une Italie déchirée par les luttes intestines, ce premier numéro raconte comment Rodrigue de Borja - dit Borgia - accède au trône de pape de l'église catholique romaine.
Alors que le Moyen-Âge laisse la place à la Renaissance, les différentes grandes cités italiennes s'entre-déchirent pour contrôler la région. L'église catholique demeure le seul élément de pouvoir capable de canaliser les différentes puissances belligérantes et par là-même d'en obtenir la domination.
Au Vatican, les candidats souhaitant succéder au pape mourant n'hésitent plus à étaler leurs intrigues au grand jour. Assassinats, viols, tortures, vols et actes de corruption sont de mise. Sans conteste, Borgia est de loin le moins avare dans le domaine du machiavélisme et se donne tous les moyens pour atteindre son but. Malgré la présence d'une opposition populaire toute relative, Rome cède sous le poids de ses péchés et finit par élire Borgia comme étant le pape Alexandre VI.
Soutenu par sa famille, une trésorerie inépuisable et un tueur à gage imperturbable, Borgia va tenter d'établir une nouvelle église tel un empire écrit en son nom.
Ecrit par Alejandro Jodorowski et illustré par Milo Manara, le premier tome de "Borgia tome 1: du sang pour le pape" fait immédiatement mouche. On y découvre avec effroi un Vatican noyé dans le luxe, l'avarice et la fornication. Plus aucun religieux ne masque son penchant pour les jeunes hommes, les nones se donnent à cœur joie aux plaisirs saphiques tandis que les moines croulent sous le poids de l'or. Les banquets fastueux prennent quotidiennement place dans les lieux saints, où les prostitués s'abandonnent aux prêtres en public et où le vin coule à flots.
Borgia sait user de son réseau de contacts, parfois aux confins de l'Europe. S'il ne peut acheter une personne qui lui est utile, alors il lui fera trancher la gorge. Despote sanguinaire, le pape qui le précède lui a prodigué ces méthodes, en échange de la vie de jouvenceaux et du lait d'une jeune mère.
Mais Borgia sait aussi qu'il n'est pas éternel et veut qu'un empire lui succède. C'est pourquoi il initie ses enfants, ce dès leur plus jeune âge, aux pires des démarches mafieuses.
Néanmoins, au-delà de cette approche semi-historique, Jodorowski a une fois de plus tenté d'aborder le domaine de la religion à travers l'une des périodes sombres de l'église catholique romaine. Servit par un dessin d'une finesse et d'un détail exceptionnels, le célèbre scénariste prend le risque d'exposer tel quel quelques-uns des pires évènements du moment, avec toute la cruauté et la violence qu'ils comportent.
Si les sensibilités chagrines seront heurtées voire profondément choquées, le lecteur lambda prendra en revanche un immense plaisir à découvrir ce récit tant passionnant qu'instructif, qui fait date dans le domaine de l'érotisme.
Bien que l'on puisse regretter une fois de plus la plastique cloné de ses personnages féminins, Manara se distingue par une approche à la fois sensuelle et terrifiante de ses héroïnes. Leur soif de pouvoir n'a d'égal que leur absence d'interdits. Eléments clefs des bruits de couloirs, elles mettent à genoux des hommes pour mieux en élever d'autres.
Bien que prenant pied dans l'ensemble des tomes de cette série, "Borgia tome 1: du sang pour le pape" marque définitivement un tournant dans la carrière de ses deux auteurs qui ont démontré, s'il est nécessaire, que l'érostime en bande-dessinée est encore un territoire vierge.
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Style, qualité d'écriture |
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Note Générale |
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Les plus : Ecriture agréable, rapide à lire, petit prix
les moins : Gages ridicules, répétition des gages d'un jeu à l'autre,
J'ai acheté ce petit livre il y a un moment (un peu moins d'un an je pense...) Un peu gêné de me trouver dans un magasin de la sorte, je me suis empressé de le prendre, sans réellement regarder le contenu.
Il est important de signaler que je n'ai pas eu l'occasion de l'utiliser... Ma copine trouvant ça particulièrement inintéressant (et moi de même), nous ne l'avons même pas utilisé une fois. Donc mon avis n'est peut-être pas le meilleur, compte tenu que je n'ai évalué la chose que d'un point de vue cérébral, sans pratique. (donc peut-être que les gages, dans le feu de l'action, se révèlent intéressant/excitants... mais j'en doute.)
Ce que j'en ai pensé...
Tout d'abord, le prix est très attractif... pour mettre du piment dans les relations avec un budget étudiant, cela semblait une bonne affaire ! Ensuite vint le moment ou j'ai ouvert le livre... Feuilleté... et bof-bof. D'une part ce ne sont presque que des règles accompagnées de tableaux de gages (ce qui en fait un livre indigeste à lire en une fois). D'autre part il apparait vite que les gages se répètent... Je suis d'accord que ça doit être dur d'innover mais tout de même, ils auraient pu faire un effort. De surcroît, les gages sont ridicules... Exemple: - La fessée revient couramment (celui-là me semble encore passable) -les petits jeux de domination (genre dire au perdant "assis-debout-couché" pendant 1 minute) - les tapes sur les doigts (genre avec une règle taper sur la main du perdant 5 coups) - Les classiques caresses/bisous - retirer un vêtement.
Voilà donc à quoi se résument les gages... C'est peut-être un peu pauvre.
En outre, les jeux ne sont pas tous intéressants pour tous (personnellement j'ai toujours eu une aversion pour les dominos ^^ ).
Ceci dit, les points positifs: - Ecriture agréable - Quelques jeux sympa - euh... pas cher ?
Enfin voila... en conclusion, c'est un livre à petit budget qui vous permettra de rejouer aux grands classiques des jeux de société, en y rajoutant un zeste de claques, une pincée de caresses et deux trois touches de bisous...
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Style, qualité d'écriture |
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Les plus : le contenu-même
les moins : reliure brochée et fragile
Ce dictionnaire est arrivé à la lubriothèque au lieu du convoité ouvrage de Pascal Pia: Les Livres de l'Enfer. J'avais pris connaissance de ce volume grâce à l'avis de Lavax (veinarde!!!), que je vous invite chaleureusement à lire! produit > les livres enfer xvie siecle nos jours
Il s'agit d'une réédition du dictionnaire paru initialement en 1971. L'éditeur Robert Kopp précise dans sa note au début de l'ouvrage: Pascal Pia, Robert Carlier et Gilbert Minazzoli avaient réuni autour d'eux toute une équipe de critiques, de chercheurs et de collectionneurs pour rédiger les quelques 700 notices consacrées aux ouvrages de 500 auteurs français du Moyen Age à nos jours. Ce détail fait hésiter quand on doit accorder une note pour le style et la qualité d'écriture.
Le dictionnaire se révèle être un instrument assez utile de par son contenu. Sa structure, segmentée en 3 parties: introduction (elle m'a vraiment plu et je l'aurais appréciée en moins condensée!), le dictionnaire, et index des auteurs et des œuvres, le rend facile à consulter.
La partie la plus dense de l'ouvrage est évidemment le dictionnaire. Les articles s'enchainent en ordre alphabétique des titres de l'ouvrage et sont parfois "assaisonnés" par des illustrations: gravures, dessins, croquis... Si l'ordre chronologique fixe l'attention sur la position empruntée à travers les siècles vis-à-vis de l'érotisme, le slalom parmi les époques imposé par l'ordre alphabétique permet de se libérer un peu des griffes temporelles au bénéfice de l'œuvre même. On se construit l'image de l'époque grâce à l'œuvre et pas vice-versa.
La procession hétérogène des ouvrages répertoriés s'étend au fil de l'alphabet: le pornographique surréaliste côtoie l'érotisme badin des amours libertins, le couvent est la scène tantôt du transport de l'esprit calciné par la passion, tantôt de l'emportement voluptueux de la chair. Sous l'empire de la philosophie et des essais, l'érotisme s'effeuille permettant de scruter ses mystères et mobiles. La consultation de ce dictionnaire a ainsi le mérite de rappeler la richesse des facettes de l'érotisme.
Les qualités physiques du dictionnaire ne m'ont pas contentée dans la même mesure: je trouve ce livre trop fragile: la reliure est d'un carton pas très résistant, Le papier est très fin et les pages se froissent facilement. Son opacité est faible et je le perçois comme un défaut: le dictionnaire étant illustré, percevoir l'illustration qui est sur l'autre coté de la feuille peut gêner la lecture Vu que c'est un livre que l'on acquiert en vue d'un usage à long terme, j'aurais préféré qu'il soit quand même plus robuste. Enfin, puisqu'il s'agit de mes marottes personnelles, ce ne sont pas des critères décisifs.
A mon avis, un outil bien conçu qui favorise la découverte ou l'enrichissement des connaissances. Il procure les points de départ suffisants pour continuer et approfondir les sujets par l'intermédiaire des lectures et recherches.
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Les plus : "manuel" d'épicurisme appliqué, les illustrations, certaines références historiques qui sont un délice à déchiffrer! ;)
les moins : le coté "provoc" peut fâcher parfois, surtout quand l'Aretin insiste trop sur caricaturiser certains personnages historiques.
Les Sonnets luxurieux sont un des créations littéraires érotiques qui me fascinent sans limite.
L'auteur n'est autre que Pietro Aretino (Pierre l'Arétin), une des plus extravagantes et remarquables personnalités qui peuplèrent la très tumultueuse et passionnante époque de la Renaissance italienne. Ce monsieur a la langue leste et dangereuse, s'est paré du surnom le "Divin" (il divino Aretino) plus de 2 siècles avant un certain marquis français. Sa vie est une série d'aventures avant de s'établir définitivement dans la sérénissime ville de Venise en 1527. La il se gagna la réputation de "Fléau des princes", à cause des informations qu'il connaissait sur les sommités de l'époque et qu'il ne rechignait pas de répandre aux quatre vents. Son entourage était formé par les intellectuels et artistes de Venise et ses fréquentations lui permirent également de côtoyer les fameuses courtisanes qui faisaient un des charmes de cette magnifique ville. Avec Matteo Bandello et Brantome, il est la référence par excellence pour ceux qui ont un intérêt pour ce phénomène culturel qui furent les courtisanes honnêtes.
Vers 1525 il composa une série de 16 sonnets licencieux, plus connus comme les "Sonnets Luxurieux". L'histoire est simple: le peintre Jules Romain décora un palais de Mantoue avec des belles peintures érotiques, qui furent ensuite multipliées sous forme de gravures par Marcantonio Raimondi dans un livre à illustrations pornographiques, nommé "I Modi" (Les Postures). Aretin, ayant consulté ce livre, composa des sonnets très très explicites pour chacune des 16 postures. Évidemment qu'il ne manqua pas d'y mentionner des noms importants de l'époque pour charrier les personnages qui les portent. (Il existe aussi une suite de 13 autres sonnets, qui se limitent a être injurieux et à ridiculiser les personnalités importantes de l'époque. Il n'en est pas question ici.)
Les Sonnets Luxurieux:
L'intérêt comme œuvre érotique ne s'en amoindrit: l'ardeur des amants, la fougue, le langage cru, les positions que l'on devine, tout est un déluge de volupté. La diversité des positions et certaines situations titillent l'imagination.
Ce recueil de sonnets peut faire reculer certains au coté fleur bleue prononcé, car les couples ne sont pas des couples d'amoureux. Et pourtant, ils sont animés d'une fougue vertigineuse et leur désinvolture est saisissante. Pour pointilleux en question de langage que l'on puisse être, on ne peut pas s'empêcher de frétiller en lisant des vers comme:
"Je voudrais me transformer toute en c..., Mais je voudrais que tu fusses tout v...
Parce que si j'étais c... et toi v... Je rassasierais d'un seul coup mon c... Et tu aurais aussi du c... Tout le plaisir qu'en peut avoir un v..." (Sonnet V, avec les points de suspension, comme ils apparaissent dans la version imprimée de la traduction faite par Guillaume Apollinaire)
Le langage est impitoyablement cru. Certes, Aretin cherche de provoquer chaque fois que l'occasion se présente. Et si l'occasion tarde a se présenter, il sait comment l'appâter. Mais le transport verbal des amants rappelle notre propre emportement sensuel.
Les sonnets sont particuliers, car ce sont des sonnets "à queue": à la fin de chaque sonnet il y a un tercet tout aussi émoustillant que le reste du sonnet. Comme un profond soupir de satisfaction qui couronne les ébats mémorables.
Tout ce que je peux dire: torride! Un étonnant échantillon d'épicurisme épuré au maximum!
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Originalité des situations |
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Description des scènes d'amour |
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Intérêt de l'histoire |
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Les plus : langue soignée, cohérence du texte, narration élégante, inventaire surprenant de pratiques
les moins : le censure qui guette comme une éminence grise et qui est à l'origine de certaines réticences de la part de l'auteur, réticences qu'il évoque par le truchement de sa héroïne
"Fanny Hill" musardait sur l'étagère de la plus grande libraire de ma ville, parmi une foule d'autres tomes d'une célèbre maison d'édition anglaise. Il est important de préciser que j'ai lu ce roman anglais, donc une partie de mes points positifs sont à jauger de cette perspective.
Le roman en soi est le premier de son genre en Angleterre. Publié en 1749, il valut à John Cleland et à son éditeur des ennuis juridiques qui le forcèrent d'en rédiger une version mitigée en 1750. Malheureusement, ce livre sera anathématisé jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle, quand il fut enfin exempté de l'accusation d'être un livre obscène. "Fanny Hill", réhabilitée, trône dès lors dans d'élysée de la littérature érotique.
Ce roman suit la mode des romans épistolaires, très courants à l'époque. Frances (apellée Fanny) Hill relate son parcours en deux amples lettres à une dame dont l'identité reste mystérieuse (et elle n'intéresse point). Notre héroïne retrace son chemin d'orpheline désemparée qui tente sa chance dans la grande ville jusqu'à son état actuel d'épouse et mère comblée. La description de ce trajet est une liste qui présente mœurs et pratiques d'alcôve de la société anglaise du XVIIIe siècle. Presque toute pratique et philie connue à l'époque y est répertoriée: homosexualité féminine et masculine, amour pluriel, fétiches, sado-masochisme... Les seules pratiques absentes sont celle inconnues pour des raisons purement chronologique.
On peut observer l'ascension de Fanny au fur et à mesure qu'elle découvre les pratiques: les plus communes et faciles à obtenir, vers le début, les "raffinements" quand sa réputation commence à prendre des contours et sa situation financière à devenir de plus en plus prospère: destinée à faire compagnie galante aux messieurs qui fréquentent des bordels, elle finit par avoir des clients privilégiés (un féru de flagellation, un trichophile autumnal) qui récompensent royalement son temps et participation.
Il serait d'ailleurs très prudent de ne pas se précipiter à cataloguer ce livre comme lecture légère: abstraction faisant du genre, le texte est parsemé de considérations philosophiques qui permettent de le classifier également comme tableau social et invitent à réfléchir sur la condition des femmes nées hors des sphères où une ombre de protection leur était assurée.
Un livre qui mérite d'avoir sa place dans chaque bibliothèque. A recommander chaleureusement.
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Les plus : Instructif!, pornographique, pas cher: que demander de plus?
les moins : Esthétique un peu obsolète
Enfin un volume qui rassemble quantité de photographies d'hommes nus: plus exactement de pénis, et de bonne taille! A l'intérêt historique et culturel, car ce livre est bien conçu, se noueront des intérêts tout esthétique et sensuel. C'est, je crois, la réussite du Big Penis Book. Dian Hanson, historienne et "éditrice", au sens anglais du terme, mais aussi modèle, nous offre à la fois le fruit de ses recherches sur l'histoire de la photographie pornographique masculine et un ensemble de photos de sexes en érection. Sans doute la double qualité de l'auteur n'est-elle pas pour rien dans le charme qui se dégage: elle appréhende avec discrétion la vie des modèles. Un index, en fin de volume, réalisé grâce aux photographes, permet de se faire une idée de ces modèles qui, tous, sont de rue: gigolos, voyous, psychotiques. Posant pour 15 à 30 dollars, "baisant" pour 15 de plus. On côtoie la misère de ce métier improvisé, aussi bien du côté des modèles que du côté des photographes: ces derniers sont autodidactes, ne gagnent rien, finissant ruinés, ou assassinés. Mais Dian Hanson sait relater les faits avec humour, n'hésitant pas à rédiger avec crudité, ou à livrer des images amusantes; à rappeler des légendes, comme celle de Long Dong Silver, modèle masculin qui (Wikipédia raconte n'importe quoi, dit son photographe) fut soumis à un ensemble de trucages pour que les photos montrent un sexe gigantesque, et dans des positions mémorables (en réalité, Long Dong Silver était certes bien pourvu, mais était "mou", et le photographe devait organiser les séances pour qu'on arrive à lui faire avoir quelque érection!).
Le récit des séances, à travers chaque interview que l'auteur a recueillie, est une partie qui retient l'attention: car les relations du photographe à ses modèles y sont mises à plat. Faire l'amour après, avant la séance? Ou au contraire, ne jamais faire l'amour afin de maintenir une tension sexuelle visible dans les clichés? La sexualité des photographes n'est pas sans soulever des interrogations: beaucoup sont gays. Mais l'auteur ne donne guère le moyen d'analyser la liaison entre cette sexualité et le développement de la photographie pornographique masculine.
Au final, on a à la fois un ouvrage qui retrace, à travers des parcours singuliers, une histoire des moeurs des USA, une histoire de l'art (revues, studios, trucages avant l'arrivée des logiciels et de l'ordinateur), un dictionnaire des modèles et des photographes, et un volume de divertissement.
On est certes un peu étonné de l'esthétique à laquelle on n'est plus guère habitué: les années 70 et 80 pour la plupart des photos; le mâle, les cow-boys, le macho, la frappe! Les poses mêmes, les décors, les couleurs. Mais on ne manque pas d'être sensible à la beauté des clichés.
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Les plus : style et qualité de l'écriture, rareté de ces textes
les moins : certains passages du second textes sont vraiment très dérangeants
Ce livre est assez intriguant. Il rassemble deux textes dont les noms évoquent des plumes féminines. Ce n'en est pas ainsi : Jeanne d'Asturie fut le pseudonyme choisi par Jean Cau, alors que l'identité réelle de Nicole Autrain restera un mystère.
De par leur contenu, ces textes étaient pur explosif à l'époque de leur première parution, la fin des années 1940 : La couleur des draps vers 1948, Carnet d'une invertie entre 1949-1950. Il vaut peut-être mentionner que Histoire d'O parut à la même époque. Ce détail peut avoir son importance ou pas.
Un autre point partagé par ces deux textes : l'écriture. On devine deux styles, deux imaginaires et deux vocabulaires distincts. Mais l'écriture est tout aussi raffinée, élégante, épurée dans un cas comme dans l'autre.
Sinon, les deux textes empruntent des chemins séparés.
Jeanne d'Asturie : La couleur des Draps Il s'agit du journal d'une jeune femme de 23 ans, avec un penchant (post-adolescent ou pré-midlife crisis ?) au spleen : elle fixe beaucoup sur l'inévitable de la routine - de la vie, du couple -, sur le passage du temps, sur le déclin physique, surtout celui féminin. La fin du journal est un peu brusque, même si le cours des pensées de la jeune femme conduit le lecteur vers cette issue : elle arrête au moment ou elle se sent prise sans possibilité d'échapper au concret, au quotidien.
Ce qui peut froisser les principes de bienséance de son époque ? Sa vie érotique qui dans les années 1940 peut être définie comme légère et désordonnée. Et sa révolte contre l'uniforme de l'existence considérée décente pour une femme : une vie délimitée par la condition d'épouse et mère. Son ironie et manque d'enthousiasme par rapport à ce type d'existence est une sorte de révolte. C'est aussi une introspection du besoin de la femme d'être perçue et reconnue comme un être avec pleins droits à l'autonomie, sur tous les niveaux.
Ses réflexions sont agréables à parcourir, les dialogues avec son amoureux ont un ton intime, sans trace de sucre ou pathétisme. Les dialogues ne servent pas à ponctuer des moments critiques, et c'est un aspect que j'apprécie. Les scènes érotiques joignent la farandole des réflexions d'une façon à part : elles se construisent autour d'un detail qui s'est figé dans la mémoire de la jeune femme. Un coup d'œil dans la glace où elle contemple sa nudité, méditation sur le 69, une marque amoureuse sur sa peau... voici les choses qui déclenchent des pensées et des souvenirs décrits ensuite.
Nicole Autrain : Carnet d'une Invertie Le second texte de ce volume est un dérapage graduel dans le fantastique. C'est une fantaisie érotique où le sadisme est poussé a l'extrême. Le Paris huppé d'après-guerre semble la scène d'une pièce absurde aux personnages fabuleux s'adonnant aux comportements et pratiques sexuelles extrêmes. Une jeune femme très belle, très riche nous introduit dans son existence très peu conventionnelle : celle une lesbienne expérimentale, temperamentale, qui ne se contente pas de passions vécues à moitié.
La violence semble d'être la force motrice de ce court roman : tomber amoureuse incite à l'agressivité, faire l'amour donne envie de détruire, vivre l'orgasme va main en main avec la mort. Je me suis surprise à essayer de retrouver les correspondants des contes de fées traditionnels ! Parce qu'il ne faut pas se leurrer : chaque personnage est plutôt un symbole, ou figure archétype : le parcours de Florence, la protagoniste, rappelle les aventures initiatiques des héros de contes. La fin ne surprend pas si on choisit d'aborder le texte sous cet angle.
Les comportements sont des métaphores, les sentiments sont des hyperboles. Les images violentes, les codes de comportement sembleront peut-être familiers à ceux qui ont lu l'Histoire d'O. Ce qui fait penser que l'on a affaire en fait a ce que l'on appelle en littérature les topoi, c'est a dire des lieux communs, des images dont la présence est nécessaire dans un texte pour qu'il soit défini comme appartenant à un certain genre.
Avec ces idées en tête, je pense que ce texte est plutôt dérangeant en forme qu'en fond. Quoi que...
Pour conclure : un petit volume pour les fans de curiosa, pour les fans de l'Histoire d'O, et pour tous ceux qui aiment la bonne littérature dans tous ces avatars.
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Les plus : Bien ficelé, bourré d’humour, de références, de conseils avisés…
les moins : Du fait de son ton franc et sans détour, certaines critiques de l’auteur peuvent heurter la sensibilité de certains.
Surprenant ! Vraiment ! Fini les langues de bois, et les stéréotypes réducteurs... Le ton est franc, posé et sans détour. C’est limpide, instructif à tous les niveaux (sociologique, médical, physiologique, idéologique, spirituel…), on sent que le travail de recherches à été vraiment conséquent. Un guide assez complet, qui gagne le pari d’être condensé malgré sa petite taille. De plus, Coralie possède une répartie implacable, tel un véritable tireur d’élite avec son sniper, elle placarde des réalités qui ne sont pas forcément bonnes à dire de nos jours ! Ce qui n’est pas pour me déplaire !
Non seulement l’auteur évoque le plaisir anal mais elle pose de façon claire, des bases essentielles pour tous les plaisirs sexuels au sens large dans un couple de quelque nature qu’il soit. C’est déconcertant de finesse ! Au vu du sujet, l’ouvrage aurait pu devenir très anatomique, voire répugnant, or ce n’est pas du tout le cas, car son style à la fois pédagogue et plein d’humour nous présente le tout de façon très fraîche.
Ce guide ne se veut pas la solution ultime pour amener tout le monde à être un sodomite addict, il est seulement là pour "éclairer" ou plutôt orienter de façon très douce, franche et décomplexée celles et ceux qui ont une petite pointe de curiosité sur le sujet. Elle aborde aussi, sans gène aucune, les pratiques plus extrêmes de façon sérieuse et juste. Ses conseils sont toujours pondérés, précieux, et adéquats.
En Bref … Peut être, l’un des meilleurs de la série « Osez ». Vous allez apprendre des choses, que vous soyez expert ou novice. Cet ouvrage regorge de détails, de références, de questionnements qui font vraiment du bien par où ça passe… De quoi combler tout le monde !
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Style, qualité d'écriture |
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Les plus : amusant et instructif
les moins : les dessins bof bof, un peu de recyclage
A peine reçu, j'adore déjà ce livre! J'ai commencé à le lire en suivant le fil, et puis petit à petit je me suis mise à le feuilleter en sautant d'une liste à l'autre, au gré de mon inspiration. Il n'est composé que d'une succession de listes, sans rapport les unes avec les autres, mais toutes liées au plaisir en général et à la culture érotique! On passe des listes les plus fantaisistes, à des listes très pratiques, en passant par des listes culturelles. Une vraie mine de petites informations rigolotes et intéressantes. Il y a vraiment là de quoi apprendre des tas de petits trucs, d'anecdotes historiques, de poèmes même! de quoi parfaire vos techniques et briller en société...
J'ai noté en points négatifs les illustrations qui manquent de soin, mais bon est-ce vraiment essentiel? c-eut été un indéniable plus, mais pas au point de manquer. Et d'autre part, j'ai relevé dans le livre des passages d'autres livres de la même collection (osez la sodomie, le bondage, l'amour à 2, 3, 4, tourner votre film X...)
Mais c'est vraiment un petit livre très ludique à avoir à son chevet et à feuilleter pour le plaisir et pour le jeu de temps en temps (d'ailleurs il aide beaucoup à répondre au cahier de vacances érotique!)
Vous aurez peut être noté qu'on nous promet 1001 secrets révélés, alors qu'il n'y a que 100 listes de 10 secrets...
MOI JE SAIS!!!
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Les plus : Superbe scénario, personnages riches, dessin, cadrage et mise en scène d'excellence, multiples lectures possibles, intelligent.
les moins : Peut heurter les âmes sensibles.
Druuna est à la bande-dessinée ce que Casablanca est au cinéma: un monument, un classique, un incontournable.
Paolo Eleuteri Serpieri a suivit une formation d'architecte et peintre classique à l'Institut des Beaux-Arts de Rome jusqu'au milieu des années soixante où il commence une carrière d'artiste peintre. A partir des années soixante-dix, Serpieri se lance dans la bande-dessinée, travaillant sur divers projets jusqu'en 1985 où il crée le premier tome de sa série érotique Druuna.
Druuna est une jeune femme plantureuse survivant au quotidien dans un monde en proie à un mal étrange, qui gangrène les corps et les esprits. Cet univers fait de chair et de métal laisse peu de place à l'humanité incarnée par la somptueuse héroïne, dont les charmes sont tour à tour sa force et sa faiblesse. Schastar, son compagnon, l'épaule dans cette lourde quête de son salut sous la forme d'un parcours initiatique où règne la violence brute, la bestialité, la loi du plus fort.
Plus que jamais perdue et menacée, Druuna est la rescapée des dangers qui la menacent mais aussi de ses fantasmes et désirs. Virevoltant entre la folie et une incroyable lucidité sur sa nature et le monde qui l'entoure, elle devra user des moyens les plus incroyables pour parvenir à percer le mystère de sa propre existence...
A la fois ouvrage de science-fiction et d'érotisme poussé, cette série s'illustre, dans ces trois tomes ainsi que les autres, par son discours à la limite de la métaphysique, largement mis en avant par les réflexions et pensées de l'envoutante Druuna. Chacun et chacune se retrouve dans ce personnage torturé et mis à mal à la hauteur du monde qui l'entoure, Serpieri offrant ainsi à son lectorat de nombreuses lignes de lecture, démontrant dans la foulée que même du plus improbable mélange des genres peut résulter une oeuvre consistante, d'une richesse foisonnante. Tout ceci est servit par un dessin, un trait sculptural, qui donne véritablement forme à des personnages de matière, à la chair presque palpable, appuyés par une palette de couleurs sobres, ne soulignant que les mouvements des corps.
Délicieusement pervers, allant crescendo dans l'exploration de la sexualité dévorante de Druuna, Carnivora, Mandragora et Aphrodisia sont aussi d'une extrême violence succeptible de marquer qui n'est pas adepte des jouissances malignes.
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Style, qualité d'écriture |
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Les plus : Contenu relativement conséquent, diversité des auteurs assez marquée, introduction et démarche historique intéressante, bonne reliure, excellente introduction au genre pour les non-initiés.
les moins : Trop didactique, manque cruellement de références pourtant majeures, choix des illustrations contestable, mauvaise impression de celles-ci, s'adresse avant tout aux non-initiés.
Sous le titre franchement pompeux d'encyclopédie de la bande-dessinée érotique, Henri Filippini propose un large panel d'auteurs qui font selon-lui références dans le domaine.
Qu'ils aient officié par le passé ou qu'ils continuent d'exercer dans une indifférence quasi-générale, ces auteurs sont représentés à l'aide de fiches relativement complètes, comprenant une courte biographie, une sélection de livres ainsi que quelques extraits de leurs créations.
Bien faites, ces fiches manquent cependant de contenu, en particulier en terme d'illustrations, qui ne représentent pas forcément le ton et le style de l'auteur en question. De même, nombre de ces illustrations semblent avoir été catapultées depuis un format et une taille d'image inadaptés, ne faisant ainsi pas honneur à leur travail.
Egalement, il est difficile de comprendre pourquoi l'ouvrage comprend une sur-représentation d'auteurs européens alors que le comics nord-américain et surtout le manga japonais proposent un nombre bien plus important d'artistes incontournables. Sur ce point, la notion de genres n'est d'ailleurs que péniblement évoquée, préférant cerner la bande-dessinée érotique comme un tout malgré l'incroyable variété des approches et des thèmes.
Malgré tout, l'ouvrage reste indispensable pour ceux souhaitant découvrir une bande-dessinée qui officie encore aujourd'hui dans l'ombre de la morale, tout comme les lecteurs chevronnés, qui y trouverons quelques éléments informatifs précieux. Car si cette "encyclopédie" reste très perfectible, elle a néanmoins le mérite d'exister et de proposer une qualité globalement satisfaisante.
Reste à espérer une nouvelle édition, bien plus complète et à la finition plus poussée.
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Les plus : Plein d'humour, original, un univers déjanté, trait et mise en page soignés, excellente qualité d'impression et de reliure, lettrage parfaitement lisible, petit format pratique à transporter.
les moins : Rien à signaler.
Née au Québec, Julie Doucet est l'une des premières femmes auteurs de comics connue internationalement.
Ayant découvert la bande-dessinée sur le tard lors de ses études d'arts-plastiques, elle fait ses premiers pas en la matière dans différents fanzines, au milieu des années 80. Vers la fin de cette décennie, elle décide de créer son propre fanzine, intitulé "Dirty Plotte", dans lequel elle raconte à la première personne, sous une forme autobiographique, ses rêves et expériences personnelles.
Soutenue par d'autres auteurs tels que Robert Crumb ou Art Spiegelman, Julie Doucet parviens à se faire publier dans une importante maison d'édition. Le succès est presque immédiat et lui assure dans la foulée d'autres publications, notamment en Europe.
Malheureusement, après de nombreux albums vendus à travers le monde, Julie Doucet annonce officiellement avoir arrêté la bande-dessinée pour se consacrer à d'autres formes artistiques.
"Ciboire de Criss!", que l'on peut traduire en français de France par "Putain de merde!", est une compilation de plusieurs planches parues dans son fanzine "Dirty Plotte" (soi "Chatte Pourrie") entre 1988 et 1990, complétée par quelques autres, réalisées peu après.
Sous la forme de petites histoires, ce comic-book relate les rêves et délires de son auteur. Comme souvent, Julie Doucet se met en scène à la première personne, chose encore assez rare à l'époque dans le domaine de la bande-dessinée. On y découvre une jeune femme espiègle, rageuse, un peu perdue mais surtout attachante. Loin des critères de la féminité tels qu'admis aujourd'hui, Julie Doucet se déchaîne et décrit sans faux-semblants divers fantasmes, parfois jusqu'au grotesque.
La plupart de ces rêves sont à caractères érotiques, ce qui offre son lot de situations improbables: masturbation spatiale, changement de sexe, membre démesuré ou fellation simulée, tout y passe. Sur ce point, on notera l'une des histoires dans laquelle Julie Doucet, à l'aide d'un miroir magique, fait l'amour à son double masculin.
Très travaillé sur le plan graphique, "Ciboire de Criss!" est entièrement en noir et blanc, dans un style qui n'est pas sans rappeler quelques auteurs majeurs du comic-book "underground" des années 70 et 80. Son univers unique, fait de créatures improbables, de personnages étranges voire inquiétants, de décors fourmillant de détails, confèrent à cet album un cachet exceptionnel bien qu'intriguant de prime abord.
Concernant l'écriture, celle-ci peut déstabiliser les français peu habitués au québécois, Julie Doucet utilisant régulièrement l'argot local, complété par quelques phrases d'anglais. Néanmoins, la compréhension reste intacte, le plaisir de découvrir de nouveaux mots salés aidant.
En somme un ouvrage à la fois original et intéressant, qui démontre largement que l'on peut donner dans l'autobiographie sans pour autant verser dans l'exhibition.
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Les plus : Mignon, frais, amusant
les moins : L'histoire tourne vite en rond
Comme certains avis l’ont déjà signalé, Step up love story se veut essentiellement pédagogique et ça me chiffonne un peu. Les informations reposent essentiellement sur des statistiques dont la fiabilité est incertaine et qui relèvent plus souvent de la sociologie que de la sexologie (pourquoi les couples veulent des enfants ou pas, pourquoi ils sortent moins après le mariage…). D’autre part, il me semble que le public visé est essentiellement les adolescents, les deux héros étant tellement ignorants et maladroits au départ que les adultes n’ont pas grand-chose à apprendre du manga. Partant de cette hypothèse, je trouve ennuyeux que les MST n’y soient quasiment jamais évoquées (sauf dans les petits suppléments que le traducteur français a pris la peine d’inclure en fin de volume) et que les méthodes de contraception se limitent plus ou moins à la méthode Ogino, éventuellement complétée de l’usage d’un préservatif lors des périodes critiques. Mais c’est vrai que, pour les pratiques de bases, le manga peut donner des indications pour bien démarrer.
Au-delà de ces questions pratiques, le manga est agréable à lire. Je ne l’ai pas trouvé particulièrement misogyne : il est évident que le concept de la jeune épouse qui quitte son travail pour être aux petits soins pour son mari peut choquer un esprit occidental, mais je suppose que ça doit encore représenter une certaine réalité au Japon ?
Le manga est frais, sympathique, amusant, les filles sont très mignonnes. Malheureusement, les deux personnages principaux sont très stéréotypés et manquent de personnalité, mais l’auteur a pris soin de nous faire suivre en parallèle les épisodes de la vie amoureuse d’un grand nombre de personnages secondaires, qui sont souvent bien plus intéressants : petites sœurs, cousine, voisins, collègues, ce qui permet d’étoffer et de relancer l’histoire. Malgré cela, le manga commence à tourner en rond après 6 ou 7 tomes et n’apporte plus grand-chose. (J’ai craqué après une dizaine de volumes !) Lire quelques tomes, seul ou à deux, permet de passer un bon moment, mais lire l’intégralité de la série (40 volumes parus au Japon – série toujours en cours !) me paraît bien fastidieux et superflu.
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Les plus : Illustration très riche, grande richesse d'information, glossaire des termes érotiques et pornographique, guide des illustrateurs
les moins : Manque de moyens pour se repérer dans l'ouvrage (index)
Agnès Giard est journaliste. Elle a déjà publié "Le Sexe bizarre" au Cherche-Midi, et s'intéresse aux formes marginales de sexualité. Elle part de principes que Freud avait énoncés (le désir n'a pas d'objet, il peut prendre n'importe quel objet), déclarant par exemple: "le propre des humains, c'est de tirer du plaisir de tout ...et de n'importe quoi d'ailleurs"; "j'ai toujours été attiré(e), dit ainsi celui qui a une sexualité "bizarre", par le contact visqueux du yaourth / la gueule ouverte des hippopotames / les garçons avec une jambe de plâtre"!
"L'imaginaire érotique du Japon" est un gros volume très détaillé, remarquablement riche, autant par ses illustrations colorées (dessins, photos, etc.) que par les anecdotes. La mise en page est assez "serrée" et violente, manifestant au mieux ce que veut dire le texte.
Agnès Giard nous fait découvrir la civilisation actuelle et la sexualité du Japon en la resituant dans son histoire.
...(voir partie intime de l'avis)...
Elle souligne aussi l'importance du visage. D'un sens, dit-elle, la culture japonaise s'est construite autour de l'occultation du visage de la femme. Le visage acquérant ainsi une dimension fantasmatique et aphrodisiaque. Elle signale d'ailleurs que les fameux glory holes sont souvent remplacés par des trous où c'est le visage de la femme qui apparaît - visage exprimant la jouissance. Toute une culture du fantasme, fondée sur des valeurs très différentes, l'évanescence notamment, s'ouvre à nous à travers ce livre de grand intérêt et qu'il est impossible de résumer.
Un glossaire accompagne la lecture, à l'extrême gauche et l'extrême droite des pages.
Toutefois, il est difficile de retrouver un élément dans cet ensemble très riche; il manque des éléments d'indexation. C'est réellement dommage.
A recommander à tous les fans du Japon, et de l'Asie.
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Pertinence des conseils |
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Style, qualité d'écriture |
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Note Générale |
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Les plus : ton sympathique, pas mal de références et d'anecdotes, assez détaillé
les moins : pas assez téméraire (!), un peu trop restreint
Ce petit bouquin propose une liste non exhaustive de tous les lieux insolites les plus fréquemment fantasmés. Ce n'est pas complet car évidemment, ce genre de fantasmes est à construire par chacun, mais il fait un tour généreux de toutes les possibilités qui s'offrent aux aventuriers du sexe.
On nous propose donc des petits conseils pour nous adonner aux petits ou gros plaisirs, dans des lieux plus ou moins ouverts, et plus ou moins appropriés, en nous indiquant quels sont les risques et les coûts éventuels, et la préparation si elle est nécessaire. Dans la première partie du livre, on nous suggère avant de nous lancer dans les lieux les plus incongrus d'essayer de réaménager notre intérieur pour se donner l'illusion d'être ailleurs..des conseils simples et efficaces!
Le ton est léger et humoristique, j'ai beaucoup apprécié le style de Marc Dannam. Les chapitres sont ponctués d'anecdotes et de références cinématographiques ou littéraires toujours bonnes à prendre!
J'ai simplement regretté que parfois les idées soient totalement rejetées comme impossibles à réaliser..(alors qu'avec un peu d'imagination et d'audace...) L'auteur insiste bien sur les risques judiciaires à se faire attraper dans une posture indélicate...
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