Les meilleurs avis sur les Arts et Culture
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Les plus : Ce film fait partie de l'Hitoire du cinéma, c'est le dernier du poête, écrivain, réalisateur Pier Paolo Pasolini. C'est une description réaliste de l'horreur du fascime.
les moins : Tout, puisqu'il montre de façon crue le mal absolu.
Pasolini a toujours eu une réputation sulfureuse et son dernier film avait-il une raison d'être ? C'est un débat sans fin qui anime ou qui a longtemps animé le monde du cinéma.
Doit-on le voir ? Je ne sais pas. Doit-on l'ignorer ? Je ne crois pas. Un vrai dilemme.
Pasolini s'est librement inspiré de l'oeuvre "Salo" de Sade en la transposant au milieu du 20ème siècle, dans un huis clos où rêgne l'exclavagisme sexuel, pendant la seconde guerre mondiale.
Neuf jeunes femmes et neuf jeunes hommes sont livrés à quatre dirigeants fascistes dans la République de Salo (République Sociale Italienne), proclamée par le Duce en 1943. La R.S.I. (Salo) est un fait historique avéré.
Le film se compose en trois tableaux : "Le cercle des passions", "Le cercle de la merde" et "Le cercle du sang". Chaque partie surrenchérissant dans l’horreur.
Pasolini ne voulait pas d'acteurs connus pour accentuer le réalisme de son propos. On se croirait presque dans un documentaire.
Sur la notation: Quelle note donner à l'indicible ? Il est impossible, de mon point de vue, de juger Salo. Ma notation n'a donc pas de véritable sens. Je me suis arrété au milieu, mais j'ai du fournir une note globale qui, dans ce cas précis, n'a pas de vraie signification. Le film se situe dans d'autres taxinomies que celle qui est proposée ici.
Tentons de le dire autrement : Ce n'est en aucun cas un film érotique, c'est un film politique choc.
Pasolini a été assasiné le lendemain (si ma mémoire est bonne) de la première projection de ce film chef d'oeuvre... de l'horreur inhumaine, créée par des humains...
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Note Générale |
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Les plus : jeu des acteurs, beaux portraits photographiques
les moins : excès de symbolisme, ennuyeux, consternant
Qui a suivi le festival de Cannes cette année n'a pu manquer les polémiques qui ont animé la projection du film: alors que Charlotte Gainsbourg obtient le prix de la meilleure interprétation féminine pour le rôle qu'elle y incarne, d'autres dénoncent un film sadique, misogyne, et gore.
Le dernier film de Lars von Trier ne laisse pas indifférent: on aime passionnément, ou pas du tout.
Présentation L'histoire repose sur une scène initiale, donnée en début de film, en noir et blanc et au ralenti, mais non entièrement livrée. Nous n'y aurons accès en totalité que vers la fin. Une femme (Charlotte Gainsbourg) faisant l'amour avec un homme (Willem Dafoe), au moment de la jouissance. Leur enfant - il neige - prenant une chaise, montant dessus, tombant par la fenêtre, mourant.
L'histoire est celle de ce "deuil": l'homme, psychothérapeute, décide de s'occuper lui-même de la propre thérapie de femme.
Avis Il s'agit là du résumé le plus plat qu'on puisse faire; le film veut, au contraire, présenter une accumulation d'interprétations: interprétation que le mari fait de ce que sa femme lui dit, interprétation que nous faisons du film, interprétation que la femme fait de sa vie... Les animaux parlent, tenant quelques propos métaphysiques: "le chaos règne" (1). Les personnages s'auto-mutilent, excision, masturbation jusqu'au sang, pénétration d'instruments dans le corps. La nature est stylisée. Des tableaux à la Jérôme Bosch apparaissent, etc. Flots de références à Freud, à Nietzsche, etc. Il serait trop long de donner la liste de tous les clins d'oeil, de tous les symboles qui courent le long du film. Un arbre n'est pas un arbre, mais L'Arbre, symbole de L'Arbre; le lieu où se rendent les personnages pour la cure n'est pas une maison de campagne, mais Eden, un symbole de lieu, le Lieu symbolique - le Jardin; Charlotte Gainsbourg n'est pas une femme, mais la Femme, lui est l'Homme; là-haut, il y a Satan, etc., et Satan, peut-être est-ce la Femme, etc...
Les massacres (façon "massacre à la tronçonneuse", mais en moins bien, parce qu'on n'en assume pas la vulgarité) s'enchaînent mécaniquement: mutilations prévisibles, qui, du coup, n'ont rien d'insoutenable (2), mais virent au comique. Dans la salle où j'étais, quelques gens ricanaient. Il m'est aussi venu l'envie de rire (Normal?: Lars von Trier trouve, en effet, que son film est drôle (3)), sur le thème: "c'est pas vrai, il ne va pas nous infliger ça?! Si? Si!"
Finalement on ne sait plus. Un ami, partisan du "tout au second degré", tient que c'est du second degré... Soit, mais j'avoue que c'est fatigant de se creuser la tête pour savoir où on en est: premier, deuxième, troisième? et qu'est-ce que les symboles symbolisent? ceci, cela? rien? Les procédés cinématographiques (ralenti, mélange noir et blanc/ couleur), le découpage en chapitres, sont vieillots. Et la durée paraît longue.
A la fin des fins, on s'ennuie de cette prétention intellectuelle: appelons un chat un chat, et un sexe un sexe. Et allons voir un bon film d'horreur. C'est ce qu'on a de mieux à faire.
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Note Générale |
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Les plus : Beau, ça sent la sincérité, érotique, une histoire à suivre
les moins : Un peu trop de rock à mon goût et trop court (j'avoue j'aurais aimé bien plus)
Je me lance enfin. J'ai visionné le film il y a de celà un mois et j'attendais d'avoir mis à maturité mon point de vue avant de vous le livrer.
Je cherchais un film érotique à regarder à deux, pour une première séance dans le genre. Après avoir fureté sur le CDS, il m'apparait sans aucun doute que c'est LE film à voir à deux. Pas vulgaire, érotique... Mon choix est donc fait, j'achète.
Un soir je me décide et le propose à mon cher et tendre pour un visionnage sous les draps. Je me sers bien fort contre lui, blottie dans ses bras et c'est parti...
Ca commence fort, à peine entamé, le film nous donne le ton : sexe, drogue (juste un petit peu) et rock & roll. Wow il démarre fort ce petit film. C'est très charnel et extrèmement sensuel. On a les papilles qui s'émoustillent devant la beauté de l'image, des scènes authentiques qui nous sont offertes. C'est pur, sincère, on se croirait dans la pièce. Les personnages sont attachants et très beaux dans leur simplicité. On vit le couple, on se dit que ça pourrait être nous... Un délice.
Au milieu de tout celà, il ne faut pas oublier l'histoire qui nous plonge dans l'univers rock et ce qui va avec. Les musiques sortent de l'ordinaire pour ce genre de film et c'est largement plus à mes goûts que ce qui se fait en général. Les concerts laissent la place aux scènes érotiques, et vice versa. On passe d'un univers à un autre tout en restant dans le même ton.
Le mot de la fin : ce petit film a tout d'un grand dans le genre ! J'en ai testé d'autres et rien n'est à la hauteur, ça en devient désespérant. Hum je ne vous raconterai pas la fin de cette soirée à deux mais en tout cas, 9songs a rempli parfaitement son rôle.
A quand un film érotique aussi bien réussi que celui ci ?
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Scénario & Dialogues |
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Mise en scène & Réalisation |
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Jeu d'acteur |
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Scènes érotiques |
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Intérêt du film |
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Note Générale |
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Les plus : le coté naturel des actrices.
les moins : Le scénario qui donne dans les clichés et donne finalement une impression de téléfilm médiocre...
Mon avis bien qu'un peu mitigé est plutôt négatif. Je suis déçu. Les actrices ont des beautés très fraîches et très naturelles. Là-dessus tout va bien. Les premières minutes, j'ai eu l'impression que le jeu d'acteur était mauvais, mais finalement cette sensation s'est estompée, et on est de toute façon, de ce coté, bien au-dessus de ce qu'on peut voir dans un film porno. Le film contient des scènes émoustillantes, différentes de ce qu'on a l'habitude de voir. Il y a un coté plus naturel, mais ce coté n'est pas tout à fait aboutit: les personnage ne se lâchent pas tout à fait, j'ai eu l'impression que restait une gêne malgré tout. Le scénario de la cinquième à la vingtième minute, m'a plu. On est dans l'initiation à une sexualité plus libérée. Ce n'est pas qu'il n'y a rien à en redire, mais c'est assez fantasmatique pour moi. Par contre, après on revient au scénario classique de la femme qui se sert du sexe comme instrument de pouvoir ; au cliché des secrétaires qui séduisent et dupent leur patron pour monter dans la hiérarchie. Le sexe n'est plus qu'affaire de domination et de rapport de force… Là il n'y a plus grand-chose d'excitant pour moi. A la fin j'ai eu l'impression qu'on était plus si loin d'un petit film d'M6. C'est dommage car l'éclairage et le grain de l'image, sur des très beaux corps donnait un goût de nouveauté. Avec ce film, un petit pas à été fait, mais ce pas étant encore trop petit, il risque plus d'être insatisfaisant que prometteur…
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Scénario & Dialogues |
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Mise en scène & Réalisation |
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Jeu d'acteur |
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Scènes érotiques |
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Intérêt du film |
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Note Générale |
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Les plus : Beauté des images, qualité du jeu des acteurs, beauté de Deneuve, climat onirique et érotique
les moins : ...
Présentation Scénario: Luis Buñuel, Jean-Claude Carrière, d'après le roman de Joseph Kessel, paru en 1928 Photographie: Sacha Vierny Catherine Deneuve (Séverine) Jean Sorel (Pierre) Michel Piccoli (Husson) Geneviève Page (Mme Anaïs) Pierre Clémenti (Marcel) Francisco Rabal (Hippolyte) Françoise Fabian (Charlotte) Couleurs
Résumé Pierre, chirurgien, et Séverine, son épouse, se promènent en calèche. Soudain, Pierre fait arrêter la calèche, et fait fouetter sa femme par les deux cochers. ...Un fantasme de Séverine... Elle s'ennuie. Elle aime Pierre, mais celui-ci est très occupé par son métier. Alors, quand Renée, une amie, lui dit qu'il existe encore des "maisons", et qu'une de ses amies s'y prostitue, Séverine est étrangement attirée. Entre 14 et 17 heures, elle deviendra "Belle de jour" chez Mme Anaïs...
Avis On ne peut qu'être séduit par la qualité de l'image, photographique et cinématographique. Les couleurs, assez pâles, sont belles. Les décors également. Les acteurs sont parfaits: Piccoli pervers et humiliant, Jean Sorel en époux "boy scout" - terne, mais beau garçon, et gentil, Clémenti en "petite frappe" (on pense à Benjamin ou les Mémoires d'un Puceau, et au destin tragique de cet acteur-réalisateur), Deneuve, en bourgeoise amoureuse, timide, érotiquement insatisfaite, en attente d'un maître. Le sadomasochisme est traité avec discrétion, plutôt suggéré que mis en scène (certains passages sont légèrement humoristiques, sans être comiques, et ne dénaturent pas le style général du film, ni son issue douloureuse). On passe du fantasme à la réalité de manière quasi indistincte. La violence n'est jamais agressive. Même la dernière scène, intolérable, est douce et paisible.
Le film n'a pas vieilli.
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Scénario & Dialogues |
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Mise en scène & Réalisation |
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Jeu d'acteur |
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Scènes érotiques |
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Intérêt du film |
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Note Générale |
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Les plus : actrice pratiquant le SM qui aime le SM.
les moins : La narration.
Avant tout, petite precision: Ce film n'est pas la suite de "Tokyo Decadence". Il s'agit d'un "Pink eiga", c'est à dire un court métrage érotique japonais à petit budget. Bien des cinéastes japonais ont commencé dans ce genre qui laisse les réalisateurs très libres de s'exprimer tant qu'il y a un certain nombre de scènes de sexe. Ce qui fait que malgré leurs petits budgets, ces films n'ont rien de comparable avec les courts métrages érotiques que l'on peut voir tard le soir sur certaines chaînes françaises. Ici, il s'agit d'un genre à part avec de réelles qualites.
Mais, parlons de celui-ci en particulier. Il est basé sur la vraie vie (du moins c'est ce qu'on en dit) de l'actrice principale, par ailleurs, actrice de X spécialisée dans le SM. Le film ne raconte pas sa vie dans l'industrie du porno, mais sa découverte de son attrait pour la soumission. Et, effectivement, les scènes de soumissions sont très fortes, plus fortes que celles que j'ai vu jusqu'à maintenant, même dans des films X (qui ne font qu'être plus explicites du point de vue "organique"). L'actrice y prend vraiment du plaisir, et ça se voit. Ca s'entend aussi, et c'est le point négatif du film. En effet, en dehors des dialogues, elle raconte son histoire d'une voix joyeuse...comme si elle racontait ses vacances. Le contraste avec l'image dure du SM est assez spécial et je ne sais toujours pas si j'aime ou pas. Mais...ce film est assez intriguant et j'ai toujours envie de le revoir.
La bande-annonce: http://www.pinkeiga.com/films/new-tokyo-decadence-the-slave/
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Scénario & Dialogues |
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Mise en scène & Réalisation |
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Jeu d'acteur |
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Scènes érotiques |
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Intérêt du film |
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Note Générale |
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Les plus : Mise en scène, scénario
les moins : Donne une image un peu caricaturale du SM
J'ai aimé ce film, qui n'est pas une grosse production surmédiatisée. Comme quoi on peut faire des bons films sans investir des sommes effrayante en effets spéciaux. Le reproche que je ferais, c'est qu'on comprend que les scarifications que se fait la jeune femme, automutilations qui frôlent le désir de suicide, trouvent un exutoire dans le SM. Il est vrai que l'algolagnie peut se "soigner" ainsi, et qu'il vaut mieux s'épanouir dans une relation SM que de s'enfermer dans 'automutilation. Seulement la rareté même du film en fait le point faible. Aucun autre film grand public, à ma connaissance, ne s'attaque au "problème" aussi directement. Le lien est donc fait automatiquement, et le spectateur peut en conclure que le SM est réservé exclusivement aux personnes qui sont au bord du suicide. Reste que certaines scènes sont très parlantes: la "correction pendant la correction", la barre d'immobilisation quand elle sert le café... Il n'y a aucune scène de sexe à proprement parler, mais on comprend bien que la sexualité déborde largement l'acte de pénétration et que tout se passe bel et bien dans la tête. La dernière scène me rappelle un peu ce que je dis quand je fais une bêtise et que je sais que mon chéri va me punir: "oups, je crois que je l'ai fait exprès".
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1 Commentaire
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Scénario & Dialogues |
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Mise en scène & Réalisation |
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Jeu d'acteur |
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Scènes érotiques |
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Intérêt du film |
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Note Générale |
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Les plus : L'actrice, le contexte, l'ambiance rétro, la superbe scène avec les roses.
les moins : Certaines scènes ont pas mal vieilli.
Difficile de noter ce film. Il est d'un côté pas très spécial et d'un autre côté il comprend une des plus belles scènes érotiques que j'aie jamais vues. Ce qui frappe d'emblée, c'est la beauté de l'actrice Yumi Takigawa, ses yeux noirs, profonds. Le film repose sur elle en fait. Il suffit d'imaginer une autre à sa place et le film perd tout intérêt.
L'histoire: Mayumi après une dernière nuit passée avec son amant décide de rentrer au couvent. Couvent où malgré qu'il soit caché, interdit, le désir n'est pas absent. On apprendra plus tard la vraie raison de son entrée dans les ordres, qui relèvera plutôt de l'enquête policière.
Ce film recele de nombreuses scènes de lesbianisme et de flagellation. Notamment, cette fameuse scène où Yumi Takigawa est attachée avec des rosiers sauvages et flagellée à coups de branches de rosiers sur fond de pétales de roses... Cette scène est magnifique et rien que pour elle, le film mérite d'être vu.
A noter qu'après ce film, Norifumi Suzuki s'est tourné vers les films d'arts martiaux avec Sony Chiba notamment.
Yumi Takigawa quant à elle, c'était son premier film et unique film érotique. Elle apparaîtra notamment dans une coproduction internationale("Virus") et reprendra le rôle de "la femme Scorpion" après Meiko Kaji.
La bande-annonce: http://www.youtube.com/watch?v=VZxenRmB_LA
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Accueil & Organisation |
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Ambiance et Public |
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Exposants et Stands |
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Intérêt |
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Animations et Spectacles |
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Rapport qualité/prix |
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Note Générale |
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Les plus : C'est du grand sexshop, on peut voir pas mal de sextoys et on peut aussi toucher (parfois), spectacle interessant, pornstar en chair et en os relativement abordable.
les moins : sexshop géant,manque cruel d'érotisme.
Ben voila, on a franchi le pas du salon de l'érotisme à Bordeaux mon amie et moi. Depuis le temps que l'on en parlait. On avait pas trop d'idées sur ce qu'on allait rencontrer là bas. J'avais peur que sa tourne tout autour de la porn industry,mais je gardais quand même espoir de voir autre chose, de pouvoir observer cet univers qui ne nous laisse pas indifférent. Je m'attendais aussi à voir un peu de libertinage ( chose qui rentre de plus en plus dans nos conversations)afin de voir comment on réagirait par rapport à ce milieu. Conclusion, rien de tout ça, ce n'est pas le porn business, il ne faut pas quand même exagérer. Ils sont parqués dans le coin hot à 2 € l'entrée (supplémentaire, l'entrée du salon étant à 25 € mais on peut descendre à 20 € en téléchargant un bon de réduc de 5 € depuis le site eropolis.fr). Les shows sont très variables allant du pitoyables à l'esthétique. Sinon le reste n'est qu'un vaste sexshop avec des godes et de la lingerie diverse et (a)variée. Coté libertinage pas grand chose à part 2, 3 clubs privés faisant un peu de pub. Si quand même j'allais oublier une des nouveautés de cette année, c'est le coin rencontre ou on te distribue des bracelets de couleurs diférentes suivant si tu cherches un homme, une femme ou un couple...pas vu de bracelets moi. Maitenant, il ne faut pas être négatif sur toute la ligne, je ne regrette nullement la sortie (2h de route aller + 2 h retour)car j'ai pu voir ma belle essayer des tenues sexy, on à fait qques courses (boules de geisha, cockring, crèmes), j'ai vu une actrice d'une beauté hullucinante (j'en rêve encore!) sinon les autres vaut mieux les voir en dvd. Pour conclure , je pense que l'on ne vois pas la même chose en fonction de la ville et la salle d'exposition (à Bordeaux, j'ai trouvé ça petit), le jour et le créneau horaire. On y est aller le samedi de 17h30 à 21h30. A voir quand même une fois, mais ne cherchez pas l'érotisme, il est partit loin!
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Scénario & Dialogues |
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Mise en scène & Réalisation |
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Jeu d'acteur |
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Scènes érotiques |
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Intérêt du film |
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Note Générale |
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Les plus : Excellent jeu d'acteurs, aucune scène réellement pornographique, un éclairage très interessant et très fin sur les rapports de domination/soumission.
les moins : Aucun.
Date de sortie : Novembre 2002. Durée : 104 minutes. Vu en VOST. (D'où la très bonne note au niveau des dialogues et du jeu d'acteurs) (sur le DVD est inscrit interdit aux moins de 12 ans)
Un cadeau de Mien, qui souhaitait me faire découvrir le film. Le début ne m'a pas vraiment plu, il m'a fallu un moment pour pouvoir "rentrer dans le film".
Les deux personnages pricipaux sont joués avec une extrême justesse. Leur complexité a chacun et celle de leur relation qui en découle est bien plus suggérée que montrée, surtout pour lui, et cela fonctionne très bien.
Ce que j'ai le plus aimé dans le film c'est à quel point le personnage féminin, qui était vraiment abîmé psychologiquement, arrive à grandir et à s'épanouir en tant que soumise. Il ne s'agit pas qu'elle devienne "la carpette" de son patron dominant, au contraire. Celui-ci lui permet d'abandonner des comportements compulsifs autodestructeurs et de s'affranchir d'un environnement familial néfaste.
Ce film arrive à faire comprendre un très grand paradoxe : la soumise conquiert son indépendance en cultivant sa servitude.
Film très beau, très juste, et très touchant.
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Scénario & Dialogues |
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Mise en scène & Réalisation |
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Jeu d'acteur |
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Intérêt |
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Note Générale |
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Les plus : jubilatoire, dialogues percutants, beaux personnages secondaires
les moins : répétitivité des scènes, ligne conductrice mince très mince
Synopsys Hank Moody (inspiré par Charles Buckowski) est un écrivain qui a connu un seul succès, il est dans une mauvaise passe car très improductif. Immature, cynique et irrévérentieux, il souhaiterait reconquérir la mère de sa fille qui est sur le point de se marier. Buveur invétéré, il ne rechigne pas contre quelques lignes de cocaïne. Il enchaîne relations sexuelles sans lendemain. Sex, drugs et rock & roll !!!
Les atouts de cette série sont divers. Le format court 12 épisodes de 25 minutes me convient parfaitement. Les personnages sont haut en couleurs, j'apprécie particulièrement l'agent de Hank qui se dévergonde avec sa secrétaire, ainsi que Mia, la belle fille de l'ex-femme de Hank petite lolita séduisante dans sa perversité. Les dialogues sont souvent percutants et les scènes très drôles et inventives.
Erotique, pornographique ? Ni l'un, ni l'autre. Nous ne sommes pas émoustillés après avoir vu un épisode. Le sexe est vraiment très présent dans les scènes (Hank enchaîne les conquêtes dont nous voyons les fesses et les seins. Les scènes de triolisme, fessées, bondage soft sont présentes). Les dialogues sont parfois crus.
A déplorer tout de même l'impression de répition des scènes et le scénario peu développé mais il y a beaucoup de situations drolatiques. Les personnages sont un peu stéréotypés et monolithiques.
Une impression ressort : cette série est tout de même jubilatoire, elle me fait penser à un vaudeville merveilleusement modernisé.
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Scénario & Dialogues |
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Mise en scène & Réalisation |
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Jeu d'acteur |
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Scènes érotiques |
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Intérêt du film |
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Note Générale |
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Les plus : Beauté des scènes, jeu des acteurs, une histoire à mi chemin entre fiction et conte de fées, érotisme
les moins : Passe trop vite on en voudrait encore
Je suis tombée par hasard sur ce film. Et j'ai été étonnement surprise par celui-ci.
En quelques lignes voici l'histoire.
New York, 1958. Diane Arbus épaule son riche mari dans son travail (dans le milieu de la mode). Elle se sent en décalage dans ce monde, pas à sa place. Dans son quartier chic, elle se plait à regarder par la fenêtre de son magnifique appartement les gens qui déambulent. Un jour, elle aperçoit son nouveau voisin qui emménage ; son visage est dissimulé derrière un masque. Le mystère plane et Diane est troublée... et attirée. Elle va prétexter reprendre une activité qui la passionne, la photo, pour frapper à la porte de cet inconnu. S'ouvre devant un elle un monde magique, pas au sens réel du terme. Cet homme toujours masqué va lui ouvrir son intimité, et par la suite son cœur.
Pas de corps nus, pas de scènes de sexe, mais du romantisme et de l'érotisme à un point que c'en est troublant. Ce film pourrait s'apparenter à l'histoire de la Belle et la Bête en quelque sorte. Les acteurs sont criants de vérité et on sent les émotions. La tension qui règne entre les deux protagonistes est palpable. On veut savoir comment cela va se finir, et quand ça finit, tout est passé beaucoup trop vite.
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Architecture & décoration |
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Accueil |
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Richesse de la collection |
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Intérêt de la collection |
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Mise en scène |
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Documentation et signalétique |
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Rapport qualité/prix |
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Note Générale |
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Les plus : Richesse des cultures et diversité des époques, Ambiance très cosy, Surprises et découvertes au rdv, largesse des horaires
les moins : Prix
J'y suis allé, il y a deux ans, avec une de mes meilleures amies. Pigalle est un quartier que j'adore et ce musée me faisait des pieds de nez depuis trop longtemps. J'ai donc traîné ma germaine. A l'entrée, j'ai un peu grimacé devant la note mais bon, quand on aime, on ne compte pas, il parait... (Greu !) Et là, on a adoré ! Il y en a partout, pour tous les goûts. Erotiques ? Oui ! Mais jamais vulgaire. Tout au plus, un peu taquin. Ce fut des sourires, des regards entendus, des débats, des fou rires, des ébahissements ! C'était tout simplement bien !
Spécial coup de coeur : Un peu avant la sortie, il y a trois tv qui diffusent en boucle des films X des années 30 ! J'ai adoré !
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Scénario & Dialogues |
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Mise en scène & Réalisation |
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Jeu d'acteur |
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Scènes érotiques |
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Intérêt du film |
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Note Générale |
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Les plus : farce, musique, provocation permanente
les moins : pour reprendre une expression de Reiser qui dessina l'affiche du film, c'est "dégueulasse"!
"IL FAUT MANGER!"
Le scénario remarquable de Francis Blanche est inspiré des petites sauteries qui réunissaient, jadis, autour d'une bonne bouffe le réalisateur Marco Ferreri, les Sarde (Philippe Sarde étant l'auteur de l'obsédante rumba qui ponctue funestement le film), et quelques prostituées.
A sa sortie, le film fit scandale: "c'est dégueulasse", disait-on, partant avant même la fin. A quoi Piccoli, raconte-t-on encore, répondait - sèchement, et s'emportant: "Ils n'ont rien compris!"
Pets, rots, - scatologie; sexe, bouffe. On a, peut-être, en tête une des fameuses scènes où Piccoli, souffrant d'aérophagie, explose - littéralement. Une farce macabre: derrière la ritournelle "il faut manger", derrière les fesses des prostituées, derrière les seins et cuisses charnues d'Andrea Ferreol (superbe!), la mort est là. Un festin funèbre. Un cul imprimé sur une tarte géante, l'amour au milieu de la puanteur des excréments, des cuisseaux de chevreuil avalés, vomis, pâtés monstrueux dégustés près des amis entassés dans une chambre froide. Fête de la jouissance: petite et grande mort.
On y a vu une critique de la société de consommation. Manger, "baiser", consommer jusqu'au corps de l'autre. Sans doute. Le cynisme à la Blanche et à la Reiser ne nous épargne rien! Société défunte dont la fin est inscrite en elle-même.
Mais, le film est plus qu'une fable sociale. Le double registre sur lequel il joue continuellement, comédie et tragédie, le rend mal situable, lui donnant un statut de "carnaval", de "bouffonnerie", qui va au-delà de l'objet qu'il se donne. Devant le pet gigantesque qui conduit à la mort, nous sommes dans une situation impossible: impossible de rire, impossible de pleurer. La réussite du film est d'être (quasiment toujours*) dans "l'au-delà" de ce à quoi il prétend.
*Quasiment toujours, car il cède quelquefois à la facilité du comique de répétition, du cynisme certes adéquat à la dénonciation de la société qui fut celle d'après 68 - son côté "dégueulasse", "reiserien" - qui nous plonge le nez dans la cuvette des toilettes bouchées.
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Scénario & Dialogues |
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Mise en scène & Réalisation |
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Jeu d'acteur |
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Scènes érotiques |
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Intérêt du film |
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Note Générale |
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Les plus : Erotisme très envoûtant, beauté des actrices, des tenues, sensualité générale, upper-class
les moins : Pas de scénario, ni paroles
Peu amateur de film pornographiques, que je ne trouve vraiment pas excitant (trop hard, trop crus, sans ambiance), j'ai découvert avec Porcelain et Andrew Blake un film comme je n'en avais jamais vu. Ce film se décompose en plusieurs scènes sans liens entre elles, sans paroles, h/f ou f/f, et dégage un fort érotisme.
Andrew Blake est un vrai réalisateur, et chaque mises en scène est soignée. Jeu de couleurs, de formes, angles originaux donnent à ce film une ambiance torride. La musique, un peu forte, permet de relever l'érotisme du film.
Chaque scène est rigoureusement construite, avec des décors, des tenues recherchées. Les acteurs, tous très beau/belles, jouent avec une sensualité rare. Les vêtements pimentent le jeu.
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Scénario & Dialogues |
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Mise en scène & Réalisation |
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Jeu d'acteur |
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Scènes érotiques |
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Intérêt du film |
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Note Générale |
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Les plus : La réalisation, les acteurs, les couleurs, la photographie, la musique
les moins : Traduction non complète en VO, nécessité de connaître quelque peu la culture japonaise, difficulté à reconnaître au début la situation sociale des personnages
J'ai vu un film, un film japonais (...), c'était dans une petite salle (...). J'ai été, à proprement parler, soufflé. J'ai été soufflé parce que c'est de l'érotisme, - je ne m'attendais pas à ça en allant voir un film japonais -, c'est de l'érotisme féminin. Là, j'ai commencé à comprendre le pouvoir des japonaises (...). L'érotisme féminin semble y être porté à son extrême, et cet extrême est le phantasme ni plus, ni moins, de tuer l'homme. Mais, même ça, ça ne suffit pas. Il faut qu'après l'avoir tué (...) la japonaise qui est une maîtresse femme, c'est le cas de le dire, à son partenaire, coupe la queue, c'est comme ça que ça s'appelle (Le Sinthome, Lacan, Séminaire du 16 mars 1976). Ai no Korida, la Corrida de l'amour, est un film d'une rare violence, dont la dernière scène, l'émasculation de Kichi par sa maîtresse Sada, après qu'à sa demande, elle l'a étranglé, apparaît comme l'accomplissement du désir féminin. Bien que l'histoire paraisse resserrée sur un couple, L'Empire des Sens s'inscrit, comme le montrent une série d'images - soldats marchant, drapeaux japonais -, sur un arrière-fond politique et historique. Inspiré d'un fait divers réel, le récit se situe en 1936, à Tokyo, quelques temps avant l'agression du Japon contre la Chine (seconde guerre sino-japonaise). Le sexe n'est pas une donnée arbitraire, comme il en va dans bien des films érotiques ou pornographiques, mais le contrepoint d'une situation historique inacceptable, à quoi le couple peu à peu échappe, se fermant sur lui-même, vivant de ses odeurs, recherchant l'orgasme toujours plus puissant, jusqu'à la mort.
Les références à Balthus, à Bataille, sont évidentes. Mais le film n'est nullement "intellectuel". Il suit la marche d'un fait divers, n'essayant pas de démontrer quelque chose.
L'Empire des Sens est une coproduction franco-japonaise. Anatole Dauman, en 1972, aurait proposé à Oshima de produire un de ses films, et aurait d'ailleurs contribué au choix du titre français. Toutefois il nous faut faire un effort de culture pour en entendre le propos. Non seulement la traduction n'est pas toujours sûre (certains passages ne sont pas traduits (1); Sada est qualifiée de "geisha" à un certain moment - ce qui ne correspond pas à son statut social, - elle était prostituée, et son statut actuel, ainsi que le statut de Kichi (2), n'est guère clair). Mais encore, le film nous laisse devant une expérience à quoi rien ne prépare: le rapport de police des années 30 dit que Sada aurait été découverte souriante et radieuse. Et Oshima déclare que personne, au Japon, ne penserait à la qualifier de "criminelle".
L'extrémisme, la crudité des scènes d'amour, font un film remarquable, balayant le découpage en genres.
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Scénario & Dialogues |
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Mise en scène & Réalisation |
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Jeu d'acteur |
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Scènes érotiques |
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Intérêt du film |
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Note Générale |
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Les plus : Humour sans prétention et un peu débile!
les moins : Sketches très inégaux
Présentation Cette comédie de Woody Allen est son quatrième film. Scénario: d'après un volume de vulgarisation scientifique du Docteur David Reuben; Woody Allen Date de sortie aux USA: 6 août 1972; année de sortie en France: 1972 Photographie: David Walsh Musique: Mundell Lowe Couleurs
Résumé Le film est divisé en 7 sketches portant sur des questions relatives au sexe: 1) Do Aphrodisiacs Work? Les aphrodisiaques sont-ils efficaces? Le bouffon (Woody Allen) a très envie de la Reine (Lynn Redgrave). Pendant une absence du Roi, il lui fait boire un aphrodisiaque très efficace...Mais c'est oublier la ceinture de chasteté!... Ce sketch est une parodie de Hamlet, façon très "carton pâte". 2) What is Sodomy? La sodomie, qu'est-ce que c'est? Le Docteur Ross (Gene Wilder) a pour patient un berger amoureux de Daisy, une brebis. Ross, à son tour, succombe au charme de celle-ci, la retrouve à l'hôtel, lui offre des bijoux de luxe... 3) Do Some Women Have Trouble Reaching Orgasm? Pourquoi certaines femmes ne peuvent-elles atteindre l'orgasme? Parodie des films italiens: Un séducteur italien est incapable de faire jouir sa femme, sauf dans des lieux où ils risquent d'être découverts... 4) Are Transvestites Homosexuals? Les travestis sont-ils homosexuels? Un quinquagénaire père de famille aime se déguiser en femme. 5) What Are Sex Perverts? Qu'est-ce que la perversion sexuelle? Parodie des émissions télévisées: les candidats doivent deviner les perversions sexuelles des invités. 6) Are the Findings of Doctors and Clinics Who Do Sexual Research Accurate? Les expériences médicales sur le sexe donnent-elles des résultats satisfaisants? Parodie des films fantastiques: un sein géant (voir l'affiche française du film) s'est échappé du laboratoire où un savant du style Frankenstein se livre à des expériences mystérieuses... 7) What Happens During Ejaculation? Que se passe-t-il pendant l'éjaculation? Parodie des films de vulgarisation scientifique: description des mécanismes du cerveau pendant une éjaculation!
Avis On retrouve, dans ce film, quantité de thèmes chers à Woody Allen, et un certain nombre de thèmes figuraient déjà dans ses films antérieurs. Mais la réalisation est un peu approximative: l'humour est très "potache" et quelque peu grossier, ce qui n'est pas parfois sans effet de bonne humeur, voire d'éclats de rire. Il faut avoir l'esprit très libre, et avoir envie de rire, se laisser aller pour apprécier les sketches, qui sont "n'importe quoi". Quant à ceux-ci, on aura compris que leur style est essentiellement parodique. Les plus drôle sont ceux qui s'amusent des films de SF, des films fantastiques, et des documentaires de vulgarisation: notamment, les deux derniers, qui sont assez loufoques, sont aussi efficaces. J'ai aussi assez d'affection pour le jeu de Gene Wilder en psychanalyste amoureux de Daisy la brebis: le sketch n'est pas spécialement réussi, mais Gene Wilder est vraiment l'acteur qu'il faut et la brebis est géniale!!
Ce que j'aime bien, dans ce film, c'est justement qu'on n'a pas encore affaire à un Woody Allen convenu: finalement les faiblesses, pour ceux qui connaissent bien Woody Allen, sont un peu de fraîcheur par rapport à certains films du même auteur dont on connaît parfaitement les rouages.
C'est un film "raté", mais un peu "dingue" et "débile", et on passera un bon moment.
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Scénario & Dialogues |
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Mise en scène & Réalisation |
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Jeu d'acteur |
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Scènes érotiques |
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Intérêt du film |
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Note Générale |
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Les plus : humour, effort de construction
les moins : en VF, doublages mauvais, scénario inégal
Présentation Sorti en 1992, ce film italien a pour titre original Cosi Fan Tutte: "Ainsi font-elles toutes"! Chacun aura reconnu le titre du fameux opéra bouffe de Mozart. Le thème en est une reprise: les femmes sont infidèles, ou comme dit un des personnages du film de Tinto Brass: "la fidélité n'est pas naturelle"! Mais une reprise parodique et érotique. Le film emprunte au genre théâtral et à l'opérette: peu de scènes se déroulent en plein air, sauf quelques scènes à Venise, mais cette ville est justement traitée par le réalisateur comme un théâtre, une immense maison, un lupanar où les vices se concentrent. Première et dernière scènes se répondent; de même, les scènes dans le magasin de lingerie sont clairement des scènes d'opérette - accompagnés d'une musique opportune, les gens se tripotent, font l'amour, vont, viennent; les portes s'ouvrent, se ferment; étoffes, voiles, fesses également. Les bruitages sont trop forts: "ah", "oh", les rires fusent, exagérés. Les mains se baladent trop aisément entre les cuisses. En guise de parodie...
Avis Alors que la caméra s'intéresse aux fesses de ces dames, et erre sur les seins (la date du film porte témoignage sur le fait qu'en 1992, la mode n'était pas encore aux poils rasés: aisselles et pubis ne le sont pas dans ce long métrage), ces messieurs ont quelques érections incroyables, qui prêtent à rire! On ne sait si l'on rit à cause du parti pris comique ou parce que le réalisateur n'a pas trouvé les costumes adéquats. D'autres scènes sont explicitement comiques. Certains personnages invitent même à remettre en question les personnages principaux: l'un d'eux, Alphonse Donatien, fervent amateur de sodomie, est tout bonnement ridicule et laid. L'aventure qui arrive à Diana (Claudia Koll), chez lui, lorsqu'elle se fait sodomiser, sème le doute: le réalisateur considère-t-il cette scène de sodomie comme ridicule ou non? Si le film reste érotique, l'envie de rire empêche de se prendre au jeu. Mais, par ailleurs, camoufle les faiblesses qu'on ne peut pas ne pas remarquer.
Ce film rend un hommage discret au cinéma: la tante de Diana, qui est décédée, a légué à cette dernière des bobines; on la voit en posture d'être filmée, pratiquant menus jeux érotiques. La conclusion que Diana et Paolo en tirent, au moment où, eux-mêmes, décideront de filmer leurs propres jeux, c'est qu'il faut vivre la vie comme en un film.
Plusieurs fils sont donc présents et peuvent être tirés selon les intérêts du spectateur. L'ensemble est, toutefois, inégal.
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