Les meilleurs avis sur les Cinéma et Films
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Les plus : Erotisme très envoûtant, beauté des actrices, des tenues, sensualité générale, upper-class
les moins : Pas de scénario, ni paroles
Peu amateur de film pornographiques, que je ne trouve vraiment pas excitant (trop hard, trop crus, sans ambiance), j'ai découvert avec Porcelain et Andrew Blake un film comme je n'en avais jamais vu. Ce film se décompose en plusieurs scènes sans liens entre elles, sans paroles, h/f ou f/f, et dégage un fort érotisme.
Andrew Blake est un vrai réalisateur, et chaque mises en scène est soignée. Jeu de couleurs, de formes, angles originaux donnent à ce film une ambiance torride. La musique, un peu forte, permet de relever l'érotisme du film.
Chaque scène est rigoureusement construite, avec des décors, des tenues recherchées. Les acteurs, tous très beau/belles, jouent avec une sensualité rare. Les vêtements pimentent le jeu.
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Les plus : La réalisation, les acteurs, les couleurs, la photographie, la musique
les moins : Traduction non complète en VO, nécessité de connaître quelque peu la culture japonaise, difficulté à reconnaître au début la situation sociale des personnages
J'ai vu un film, un film japonais (...), c'était dans une petite salle (...). J'ai été, à proprement parler, soufflé. J'ai été soufflé parce que c'est de l'érotisme, - je ne m'attendais pas à ça en allant voir un film japonais -, c'est de l'érotisme féminin. Là, j'ai commencé à comprendre le pouvoir des japonaises (...). L'érotisme féminin semble y être porté à son extrême, et cet extrême est le phantasme ni plus, ni moins, de tuer l'homme. Mais, même ça, ça ne suffit pas. Il faut qu'après l'avoir tué (...) la japonaise qui est une maîtresse femme, c'est le cas de le dire, à son partenaire, coupe la queue, c'est comme ça que ça s'appelle (Le Sinthome, Lacan, Séminaire du 16 mars 1976). Ai no Korida, la Corrida de l'amour, est un film d'une rare violence, dont la dernière scène, l'émasculation de Kichi par sa maîtresse Sada, après qu'à sa demande, elle l'a étranglé, apparaît comme l'accomplissement du désir féminin. Bien que l'histoire paraisse resserrée sur un couple, L'Empire des Sens s'inscrit, comme le montrent une série d'images - soldats marchant, drapeaux japonais -, sur un arrière-fond politique et historique. Inspiré d'un fait divers réel, le récit se situe en 1936, à Tokyo, quelques temps avant l'agression du Japon contre la Chine (seconde guerre sino-japonaise). Le sexe n'est pas une donnée arbitraire, comme il en va dans bien des films érotiques ou pornographiques, mais le contrepoint d'une situation historique inacceptable, à quoi le couple peu à peu échappe, se fermant sur lui-même, vivant de ses odeurs, recherchant l'orgasme toujours plus puissant, jusqu'à la mort.
Les références à Balthus, à Bataille, sont évidentes. Mais le film n'est nullement "intellectuel". Il suit la marche d'un fait divers, n'essayant pas de démontrer quelque chose.
L'Empire des Sens est une coproduction franco-japonaise. Anatole Dauman, en 1972, aurait proposé à Oshima de produire un de ses films, et aurait d'ailleurs contribué au choix du titre français. Toutefois il nous faut faire un effort de culture pour en entendre le propos. Non seulement la traduction n'est pas toujours sûre (certains passages ne sont pas traduits (1); Sada est qualifiée de "geisha" à un certain moment - ce qui ne correspond pas à son statut social, - elle était prostituée, et son statut actuel, ainsi que le statut de Kichi (2), n'est guère clair). Mais encore, le film nous laisse devant une expérience à quoi rien ne prépare: le rapport de police des années 30 dit que Sada aurait été découverte souriante et radieuse. Et Oshima déclare que personne, au Japon, ne penserait à la qualifier de "criminelle".
L'extrémisme, la crudité des scènes d'amour, font un film remarquable, balayant le découpage en genres.
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Les plus : Humour sans prétention et un peu débile!
les moins : Sketches très inégaux
Présentation Cette comédie de Woody Allen est son quatrième film. Scénario: d'après un volume de vulgarisation scientifique du Docteur David Reuben; Woody Allen Date de sortie aux USA: 6 août 1972; année de sortie en France: 1972 Photographie: David Walsh Musique: Mundell Lowe Couleurs
Résumé Le film est divisé en 7 sketches portant sur des questions relatives au sexe: 1) Do Aphrodisiacs Work? Les aphrodisiaques sont-ils efficaces? Le bouffon (Woody Allen) a très envie de la Reine (Lynn Redgrave). Pendant une absence du Roi, il lui fait boire un aphrodisiaque très efficace...Mais c'est oublier la ceinture de chasteté!... Ce sketch est une parodie de Hamlet, façon très "carton pâte". 2) What is Sodomy? La sodomie, qu'est-ce que c'est? Le Docteur Ross (Gene Wilder) a pour patient un berger amoureux de Daisy, une brebis. Ross, à son tour, succombe au charme de celle-ci, la retrouve à l'hôtel, lui offre des bijoux de luxe... 3) Do Some Women Have Trouble Reaching Orgasm? Pourquoi certaines femmes ne peuvent-elles atteindre l'orgasme? Parodie des films italiens: Un séducteur italien est incapable de faire jouir sa femme, sauf dans des lieux où ils risquent d'être découverts... 4) Are Transvestites Homosexuals? Les travestis sont-ils homosexuels? Un quinquagénaire père de famille aime se déguiser en femme. 5) What Are Sex Perverts? Qu'est-ce que la perversion sexuelle? Parodie des émissions télévisées: les candidats doivent deviner les perversions sexuelles des invités. 6) Are the Findings of Doctors and Clinics Who Do Sexual Research Accurate? Les expériences médicales sur le sexe donnent-elles des résultats satisfaisants? Parodie des films fantastiques: un sein géant (voir l'affiche française du film) s'est échappé du laboratoire où un savant du style Frankenstein se livre à des expériences mystérieuses... 7) What Happens During Ejaculation? Que se passe-t-il pendant l'éjaculation? Parodie des films de vulgarisation scientifique: description des mécanismes du cerveau pendant une éjaculation!
Avis On retrouve, dans ce film, quantité de thèmes chers à Woody Allen, et un certain nombre de thèmes figuraient déjà dans ses films antérieurs. Mais la réalisation est un peu approximative: l'humour est très "potache" et quelque peu grossier, ce qui n'est pas parfois sans effet de bonne humeur, voire d'éclats de rire. Il faut avoir l'esprit très libre, et avoir envie de rire, se laisser aller pour apprécier les sketches, qui sont "n'importe quoi". Quant à ceux-ci, on aura compris que leur style est essentiellement parodique. Les plus drôle sont ceux qui s'amusent des films de SF, des films fantastiques, et des documentaires de vulgarisation: notamment, les deux derniers, qui sont assez loufoques, sont aussi efficaces. J'ai aussi assez d'affection pour le jeu de Gene Wilder en psychanalyste amoureux de Daisy la brebis: le sketch n'est pas spécialement réussi, mais Gene Wilder est vraiment l'acteur qu'il faut et la brebis est géniale!!
Ce que j'aime bien, dans ce film, c'est justement qu'on n'a pas encore affaire à un Woody Allen convenu: finalement les faiblesses, pour ceux qui connaissent bien Woody Allen, sont un peu de fraîcheur par rapport à certains films du même auteur dont on connaît parfaitement les rouages.
C'est un film "raté", mais un peu "dingue" et "débile", et on passera un bon moment.
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Les plus : humour, effort de construction
les moins : en VF, doublages mauvais, scénario inégal
Présentation Sorti en 1992, ce film italien a pour titre original Cosi Fan Tutte: "Ainsi font-elles toutes"! Chacun aura reconnu le titre du fameux opéra bouffe de Mozart. Le thème en est une reprise: les femmes sont infidèles, ou comme dit un des personnages du film de Tinto Brass: "la fidélité n'est pas naturelle"! Mais une reprise parodique et érotique. Le film emprunte au genre théâtral et à l'opérette: peu de scènes se déroulent en plein air, sauf quelques scènes à Venise, mais cette ville est justement traitée par le réalisateur comme un théâtre, une immense maison, un lupanar où les vices se concentrent. Première et dernière scènes se répondent; de même, les scènes dans le magasin de lingerie sont clairement des scènes d'opérette - accompagnés d'une musique opportune, les gens se tripotent, font l'amour, vont, viennent; les portes s'ouvrent, se ferment; étoffes, voiles, fesses également. Les bruitages sont trop forts: "ah", "oh", les rires fusent, exagérés. Les mains se baladent trop aisément entre les cuisses. En guise de parodie...
Avis Alors que la caméra s'intéresse aux fesses de ces dames, et erre sur les seins (la date du film porte témoignage sur le fait qu'en 1992, la mode n'était pas encore aux poils rasés: aisselles et pubis ne le sont pas dans ce long métrage), ces messieurs ont quelques érections incroyables, qui prêtent à rire! On ne sait si l'on rit à cause du parti pris comique ou parce que le réalisateur n'a pas trouvé les costumes adéquats. D'autres scènes sont explicitement comiques. Certains personnages invitent même à remettre en question les personnages principaux: l'un d'eux, Alphonse Donatien, fervent amateur de sodomie, est tout bonnement ridicule et laid. L'aventure qui arrive à Diana (Claudia Koll), chez lui, lorsqu'elle se fait sodomiser, sème le doute: le réalisateur considère-t-il cette scène de sodomie comme ridicule ou non? Si le film reste érotique, l'envie de rire empêche de se prendre au jeu. Mais, par ailleurs, camoufle les faiblesses qu'on ne peut pas ne pas remarquer.
Ce film rend un hommage discret au cinéma: la tante de Diana, qui est décédée, a légué à cette dernière des bobines; on la voit en posture d'être filmée, pratiquant menus jeux érotiques. La conclusion que Diana et Paolo en tirent, au moment où, eux-mêmes, décideront de filmer leurs propres jeux, c'est qu'il faut vivre la vie comme en un film.
Plusieurs fils sont donc présents et peuvent être tirés selon les intérêts du spectateur. L'ensemble est, toutefois, inégal.
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Les plus : Film original, qui montre certaines choses que d'habitude on cache, les côtés de l'être humain considérés comme malsains comme le meurtre, l'inceste, la pédophilie, le suicide et sûrement, la folie.
Et d'autres plus tabous tels que la masturbation ou l'homosexualité.
les moins : Pas tellement érotique, peut choquer par ses scènes crues.
C'est une oeuvre qui change, qui donne un aperçu sur des choses qui se passent dans le monde, et qu'on ne voit pas forcément, dont on ne se rend pas compte (c'est pas plus mal des fois, je l'admet). Ce film a d'ailleurs été condamné par les gens du milieu. Même si la tendance est plutôt au choquant, la dernière scène contient de l'amour, ce dernier existe malgrés toutes les violences subies par les adolescents et les obstacles au bonheur rencontrés.
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Les plus : Très bon thriller, suspens jusqu'à la dernière image, construction, bons acteurs, scènes érotiques relativement fortes
les moins : Aucun
Scénario: Joe Eszterhas Musique: Jerry Goldsmith Durée (version non censurée): 122 minutes
Basic Instinct est d'abord un excellent thriller, bien ficelé, avec une construction qui laisse sur un sentiment de malaise - film en abîme où l'on ne sait si la fin fait début. Une performance d'acteurs, ensuite: tension entre Michael Douglas (Nick Curran) et Sharon Stone (Catherine Tramell) - et, dans une moindre mesure, Jeanne Tripplehorn (le Dr Elisabeth). On soupçonne qu'échapper à la mort ne tient qu'à un fil, un hasard: avoir un orgasme, ne pas avoir peur.
Pour avoir lu les critiques laissées sur le Site du CDS, (j'avoue avoir été entièrement ignorante à la sortie du film! et avoir tout appris sur celui-ci grâce au CDS et aux avis qui s'y trouvent, avis qui m'ont donné envie de voir le film), je saisis qu'on a pu retenir de ce long métrage un certain nombre de "scènes" cultes: la scène du commissariat, par exemple; la scène du cunnilingus, qui est suggérée, et très forte (voir l'avis de Shadowwooer), etc. Les scènes de sexe s'inscrivent parfaitement dans l'ensemble, elles ne sont ni surajoutées, - comme pour faire vendre du film "érotique" -, ni mièvres sentimentales - pour faire vendre du romantisme à bon marché. Ce sont des scènes de thriller, habitées par la mort: violentes par la puissance sexuelle qu'elles dégagent et la mort qu'elles enveloppent - sauvages, donc; ou sublimes. Je retiendrais ainsi plutôt une atmosphère que des "scènes", un ensemble où chaque élément est noué aux autres et ne fait sens que du puzzle où il s'inscrit. La réussite est d'avoir su lier les dimensions extrêmes de l'expérience, sans tomber dans la vulgarité; les mots seront, eux, bien grossiers: l'amour, le sexe, la mort.
A voir.
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Les plus : Jeu de Jean-Pierre Léaud, côté décalé de certaines scènes pornographiques, couleurs, hommage à Truffaut
les moins : Scénario mal construit, ensemble un peu décevant, thème assez pauvre
Présentation Avec: Jean-Pierre Léaud (Jacques Laurent), Jérémie Rénier (Joseph), Dominique Blanc, Catherine Mouchet, Ovidie, Titof Sortie: 3 octobre 2001 Couleurs 108 min
Résumé Réalisateur de films pornographiques, Jacques Laurent a connu le succès dans les années 70. Après quoi, il arrête de tourner. Des difficultés financières l'obligent cependant à reprendre cette activité: c'est un homme vieilli, qui découvre de nouvelles règles pour le cinéma porno et qui est obligé de travailler dans un monde qui n'est plus le sien. Parallèlement, son fils Joseph, qui était parti lorsqu'il avait découvert le vrai métier de son père, réapparaît. Le père retrouve le fils au moment où celui-ci essaie de vivre quelque chose comme un nouveau 1968.
Avis C'est un film aussi bien sur la pornographie que sur le passage du temps. Le climat est celui d'après 1968: pour le père, le constat qu'un autre monde s'est levé, et que la liberté qui réglait la production d'un film érotique n'existe plus - une déception. Pour le fils, une amertume identique: une époque à vomir, où les copains inventent de nouvelles formes de rébellion (faire silence): se taire? ou bien: n'y a-t-il rien à dire? Jean-Pierre Léaud est excellent en vieil homme lassé au ventre bedonnant, disant des grossièreté avec bonheur, regardant les scènes de "c..." avec l'oeil du cinéaste: le pornographe n'est pas un cochon, son regard travaille. Conscient de la nullité de ses films, Jacques Laurent pense pourtant qu'ils offrent une dignité, un semblant d'histoire, quelque chose comme de l'art.
Je dois dire que je n'aime guère cet acteur - son jeu stéréotypé, son visage, etc. Mais il est ici parfait. Léaud, pour moi c'est Truffaut. Si Léaud a acquis une autonomie en vieillissant, ce film ne cesse de saluer Truffaut, notamment L'homme qui aimait les femmes. C'est toute une atmosphère qui est empruntée, les couleurs, et jusqu'au ratage même du film.
Car c'est raté, mal construit. Certains personnages sont inutiles: par exemple, la petite amie de Joseph n'a pas de sens dans l'économie de l'ensemble. Les scènes entre elle et Joseph auraient pu être coupées. De même, l'histoire entre le fils et le père reste trop parallèle à celle du père.
Les scènes pornographiques sont remarquables: Bertrand Bonnello nous montre qu'il y a des manières différentes de les filmer, des façons de traiter les relations sexuelles au cinéma, et qu'un film pornographique est d'abord une décision cinématographique.
Malgré certains défauts donc, qui font que je n'aime pas ce film, je reconnais que le travail est de talent, et qu'il y manque peu pour que ce soit réussi.
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Les plus : Réalisme des scènes érotiques, des rapports, rien de vulgaire, tout en finesse, très bien filmé, scénario interessant, musique reposante.
les moins : Peut-être un peu trop de concert, certaines scènes érotiques très courtes, film assez court (il n'y aurait pas eu d'histoire, ça n'aurait pas gêné, mais quand on a accoroché !).
Premier film érotique regardé en couple... extrèmement pas déçu !
Vraiment, à comparer avec les "ex" dimanche soir sur M6, c'est certes un film érotique, mais avec un scénario auquel on accroche, des acteurs plus que convainquants, une musique à la fois douce et moderne, le tout filmé avec talent.
Rien n'est vulgaire, tout est traité avec délicatesse ; c'est vraiment un beau film à regarder en amoureux !
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Les plus : beauté des acteurs, réalisation de bon goût, pédagogique.
les moins : ambiance artificielle.
C'est sympa, joli, de bon goût et ça donne des idées. Les commentaires de Brigitte la Haie sont appréciables. Le ton -comme à l'habitude- est sensuel, mais aussi suffisamment délicat pour rester légèrement en recul et ne pas donner l'impression d'une intrusion d'une tierce personne dans l'intimité du couple. A l'écran, il y a trois couples différents, et Ils sont tous tendres. Les acteurs sont beaux, et le cadre et propre et plutôt classe. Bref, jusque là rien à redire... Utilisé comme simple spectacle en vue d'y trouver un caractère excitant, nous l'avons trouvé décevant: le rythme est un peu monotone. Certes, L'absence de violence fait du bien par rapport à nombre de pornos, mais le cœur n'y est pas vraiment. Il y a un coté trop lisse ; ça manque d'émotion. Du coup le fait qu'il n'y ait pas de pénétrations réelles devient flagrant, et l'ensemble donne une impression d'artificialité irritante. Par contre, regardé dans l'optique de reproduire simultanément les positions que l'on voit à l'écran, il prend tout son intérêt. Les qualités prennent alors le pas sur les défauts. C'est dans ce cadre pédagogique qu'il mérite les cœurs que je lui ait mis. Il est par contre dommage que l'image commence par le couple déjà en position. Il aurait été plus instructif de voir le couple se retrouver pour qu'ils arrivent progressivement à la position finale. Mais bien sûr il aurait fallu pour cela voir les sexes, et que les pénétrations soient réelles... Peut être cette opportunité a-t-elle été écartée pour que le film reste le plus possible attractif pour un large public. Mais cela se paye.... Bon, l'avantage, c'est qu'il peut tout à fait convenir à des personnes pas très à l'aise envers l'univers du cinéma X. Allez, hop, je l'intègre à la liste " ClubDesSens.fr > /lists/approche-douceur-des-sextoys-autres-produits-sensuels-l59.html".
Quant à l'effet 3D, je ne l'ai pas trouvé transcendant... Mais là c'est une question de technologie. Détail appréciable: il y a deux paires de lunettes. :)
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Les plus : univers esthétique enivrant, bon goût, etc...
les moins : trop court....
Voilà une véritable perle, un petit bijou précieux que j'avais jusque là vainement appelé de mes vœux.
C'est Mélanie Laurent qui a réalisé ce court métrage de 13'. Je crois que c'est la première fois qu'elle passait derrière la caméra, et j'espère pas la dernière! Son regard est aussi sensible que son interprétation (C'est l'actrice de "je vais bien ne t'en fait pas, Inglourious Basterds, le concert, etc...). Je l'adorais déjà avant, mais le fait qu'elle ait réalisé ce film me fait encore l'apprécier d'avantage !!!
Une brune magnifique et mystérieuse appelle d'un regard un jeune homme à la suivre et à la rejoindre. Mais les sous sols de ce bar libertin, sont un méandre dans lequel cet Ulysse devra résister à l'appel des sirènes pour retrouver la fascinante inconnue. Enfin un film érotique où les regards ont de l'épaisseur. Ils sont capiteux, comme les décors belle époque. Les acteurs et actrices ont une beauté élégante et rien que leur démarche, déjà, est sensuelle. Ils n'appartiennent pas à l'univers du porno. Dénué de toute vulgarité, le film respire le sexe. La scène d'ouverture nous permet d'entrevoir la préparation de la femme aux pupilles noires et mates. L'ajustement d'une jarretelle, la dentelle épaisse telle une gangue guerrière, les cheveux si bruns ruisselant sur le rouge passion des dessous, tout cela participe au rituel d'une prédatrice avertie et raffinée. La pire des prédatrices en vérité: celle qui n'a pas besoin de faire grand-chose pour que l'on tombe à genoux, conquis ; celle qui , sûre d'elle, peut se permettre un sourire qui ne se protège pas. Il s'agit ici du charme qu'il y a à se laisser porter dans le fantasme d'une femme. L'homme est plongé dans l'imprévu, mais cet imprévu n'est dû qu'à l'ignorance dans laquelle il est, du projet qu'il participe à réaliser et qui le précédait. On pourrait trouver cela dévalorisant, car de toute évidence un autre aurait pu convenir. Avec sa singularité il vient occuper une place dans un scénario méticuleusement préparé. Cela m'évoque une discussion que nous avions eu avec Rose. Elle me disait en substance: "je veux que ce soit moi qui te donne envie de faire l'amour, et pas que tu aies envie de faire l'amour, et que tu veuilles le faire avec moi". Pour ma part, les deux me plaisent. Je trouve aussi très stimulante l'idée qu'elle ait un désir vif qui précède puis s'entrelace avec celui que je lui inspire.
L'ambiance du film à quelque chose d'un voyage onirique. Les différentes salles où l'homme rentre ont quelque chose d'irréel. De chaque salle au couloir, on passe de l'ombre à la lumière. Les gémissements s'étouffent souplement à chaque fermeture de porte. Le film est esthétisant avec profondeur. C'est comme un voyage initiatique où aucune étape n'est décriée. Toutes les formes de plaisir que l'on y voit sont belles, mais le désir suscité par un regard particulier a le dessus sur des manifestations bien plus exubérantes. Mélangisme, voyeurisme, onanisme, etc... Il n'y a pas d'escalade ici. L'apothéose finale ne consiste pas dans la pratique sensée être la plus sulfureuse. Contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire, le plus fantasmatique n'est pas ce qui est le plus fermement prohibé par la société ; il est au-delà de ces considérations. Le grand atout de ce film, c'est qu'il est excitant, ce qui est rarement le cas des films de qualité! Pour ce genre de chose, je suis plus sensible au plaisir des sens qu'à celui de l'esprit.
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Les plus : thème grave traité avec humour
les moins : l'ensemble reste un peu "raté"
MON AMANT EST UN SINGE, MAIS UN SINGE BILINGUE!
Ayant revu récemment l'Empire des Sens, du même Oshima, j'ai voulu revoir Max, mon Amour, dont j'avais gardé souvenir assez faible, et dont, bizarrement, le genre comique avait été oublié. Ayant en tête un film sur la "zoophilie", m'ayant mise mal à l'aise, il me semblait avoir été témoin de scènes érotiques fortes entre Max, le chimpanzé, et Charlotte Rampling.
Etrange souvenir, sur lequel je reviens.
Chacun connaît sans doute le scénario: Peter, diplomate, trompant son épouse Margaret, soupçonne celle-ci de le tromper. Engageant un détective, il la surprend avec "Lui", caché sous un drap:
-Monsieur, dit-il en anglais, puis en français, je suis son mari. Debout! "Lui", c'est un singe, un singe bilingue!
Vaudeville peu commun. Au-delà de la jalousie, Peter en vient aux questions essentielles. Ne se demandant pas si sa femme est "malade", il ne souhaite rencontrer ni psychiatre, ni zoologiste, ravis pourtant l'un et l'autre d'avoir trouvé si bel objet d'étude! Ce que Peter veut comprendre, c'est si une histoire d'amour est possible entre deux espèces distinctes.
Un vieux conte japonais raconte qu'un cheval et une jeune fille, autrefois, se sont aimés. Ainsi n'en va-t-il ni de sexe, ni d'affection, mais d'amour. Un cheval peut-il aimer un serpent ou un cerisier?
Au-delà de cette question, forte, sur l'espèce, (par où le zoologiste est sans doute plus proche des soucis de Peter que ne l'est le "psy", comme il se présente, ou plutôt le "psychoneurologue", puis enfin le "neuropsychiatre", comme il se reprend), une autre question apparaît clairement, exactement inverse, qui porte, cette fois, non plus sur la différence spécifique, mais sur la ressemblance spécifique: qu'en est-il de l'amour entre espèces qui, non seulement se ressemblent, mais encore sont, peut-être, historiquement nouées? (A love triangle of primate proportion", dit l'affiche du film!)
Aucune scène pornographique n'est présente. Pourtant mon souvenir d'érotisme se légitime. C'est le jeu de Charlotte Rampling qui, ici, produit cette ambiance: elle a, au singe avec qui elle joue, un rapport de telle proximité qu'on en est, en effet, "retourné", mais sans dégoût.
Quant au chimpanzé - visiblement un vieux singe - son jeu traduit, de son côté, un rapport tendre à l'espèce humaine, - ce qui n'est pas, non plus, sans produire des effets de bougés. Comme si on avait un "vrai acteur"!
C'est un joli film, avec un groupe d'acteurs qui marche bien, abordant des questions réelles. Mais, par rapport à l'Empire des Sens, qui fait chef d'oeuvre, on reste un peu sur sa faim. Sans doute est-ce la contre-partie du choix du mode comique.
-------- Pour les cinéphiles:
*A noter, une apparition de Fabrice Lucchini, et de Pierre Etaix. **Jean Tulard, dans son Guide des Films, fait la critique suivante:
"D'un côté Carrière [qui eut l'idée originale du scénario] qui introduit une double dimension, comique et buñuelienne; de l'autre Oshima, qui s'en prend aux tabous sexuels. Le ton oscille entre la peinture de l'amour fou et la dérision, finissant par déconcerter un spectateur souvent mal à l'aise." Entièrement d'accord avec Tulard: le malaise provient non pas du thème traité, mais de la manière contradictoire dont il l'est, et du décalage que cela produit: comédie, et amour fou.
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Les plus : tout :D
les moins : seulement 5 saisons :'(
Ally Mc Beal raconte les tribulations d'une jeune avocate trentenaire qui cherche désespéremment le grand Amour.. Le problème c'est qu'elle l'avait trouvé : Billy, son amour d'enfance, mais qui va la quitter pour le bien de sa future carrière d'avocat.. et les beaux yeux de Georgia, qui travaille dans le cabinet où il va être embauché... Quelques années plus tard, Ally rejoint le cabinet de Richard Fish, un ancien camarade de promo.. et y retrouve Billy qui lui aussi y a été embauché. C'est le début de nombreux questionnements, coups de coeur/de gueule, rebondissements.
A chaque épisode, une affaire que doivent traiter les avocats du cabinet fait écho à des questionnements ou des expériences personnels d'Ally (ou parfois de l'un des autres avocats). On suit à la fois la résolution - souvent extravagante - de l'affaire (ne cherchez pas d'intéret juridique à cette série) et le cheminement ou les aventures d'Ally en parallèle. Tous les soirs, les avocats se retrouvent dans un bar, où chantent Vonda Shepard et régulièrement des guest stars (Sting, Barry White bien sûr, Josh Groban (qui sera révélé grâce à la série))
A la fin de la 4ème saison, un des acteurs principaux ayant été envoyé en cure de désintoxication, son personnage doit "partir", ce qui change complètement ce qui visiblement était prévu dans le scenario. A la saison suivante, plusieurs acteurs, en conflit avec la production, n'ont pas voulu signer à nouveau, ce qui donne une saison 5 boîteuse et qui a du mal à "se tenir". Ce sera la dernière saison, décevante par rapport aux 4 précédentes. Le dernier épisode, où l'on retrouve le temps d'un au revoir tous les personnages de la série (même Billy !!), fût très émouvant pour les fans :p
Pourquoi j'aime tant cette série ? les personnages sont délurés et les situations extravagantes, et je me suis souvent reconnue dans le personnage d'Ally (ses doutes, ses réactions).. Et puis pour l'époque (ou mon âge à l'époque, j'étais encore pure et innocente :p), certains épisodes abordaient des aspects de la sexualité peu évoqués dans les séries grand public et non axées sur le sexe : fantasmes de fessée, attirance pour les femmes mûres, expériences lesbiennes, importance (ou non) de la taille du sexe, travestissement, transexualisme, etc.
mais bon, Ally Mc Beal reste avant tout une série sur l'amour et les relations hommes/femmes, qui m'a offert beaucoup de bons moments. A voir et à revoir, en boucle !!
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Les plus : le jeu des acteurs, la sensation d'être témoin de la scène, le naturel, en VO c'est en anglais très facile à comprendre.
les moins : les moments de concerts, qui coupent un peu les séquences, une autre transition aurait peut-être été mieux, m'enfin c'est le titre du film.
9 songs est un de ces films naturels, intime sans être voyeur. On y montre une des facettes de la vraie vie, une relation dans son ensemble, avec les moments de passion, de solitude bienvenue et de débats. C'est une histoire crédible, les acteurs incarnent brillamment des gens normaux auquels il est facile et plaisant de s'identifier.
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Les plus : Humour, photographie
les moins : Assez ennuyeux, quiproquos un peu grossiers, références pesantes
Vu en V.O.
Caractéristiques Scénario: Woody Allen; inspiré par William Shakespeare (Le Songe d'une nuit d'été - A Midsummer Night's Dream, 1600) Date de sortie aux USA: 16 juillet 1982 Photographe: Gordon Willis Musique: Mendelssohn Couleurs
Résumé Andrew (Woddy Allen), inventeur ridicule, et sa femme Adrian (Mary Steenburgen), ont des problèmes de couple: ils n'arrivent plus à faire l'amour. Lors d'un été, à la campagne, ils invitent un vieux professeur, Maxwell, (Tony Roberts) et sa future (jeune) épouse (Mia Farrow), ainsi qu'un ami médecin (obsédé), le Docteur Leopold (Jose Ferrer) et son infirmière, Dulcy (Julie Hagerty). Andrew et Ariel (Mia Farrow) se connaissent déjà, et se retrouvent... Maxwell décide d'enterrer sa vie de célibataire avec l'infirmière Dulcy. Leopold a le coup de foudre pour Ariel. On saura bientôt pourquoi ça ne marche plus entre Andrew et Adrian. Les couples se forment, se défont. Entre chaque scène, la nature est filmée de manière appuyée. Une ambiance début de siècle est reproduite, mais comme légèrement décalée. Tous les personnages sont au reste décalés et outrés dans leur rôle, volontairement.
Avis Une parodie de dimanche à la campagne, où tout à dessein sonne un peu faux, jusqu'à la musique de Mendelssohn, aux costumes, aux photographies. C'est un film très construit, trop: on sourit, on ne rit jamais. Certaines scènes et références sont attendues: c'est pesant, ennuyeux. Il s'agit plus de thèses sur le flirt (ou a contrario, sur le mariage) que de flirt. Il ne passe guère d'émotion. Les personnages sont des caricatures: le médecin obsédé sexuel, le professeur ennuyeux, l'inventeur ridicule mais poète, etc. Chaque scène se présente comme un tableau, dans la nature, ou en intérieur. On mime le théâtre. Et si ce n'est parfois pas sans charme, cela pourtant ne prend pas. On demande trop au spectateur.
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Les plus : Bonne question
les moins : so clichés
Je viens de regarder le film une nouvelle fois, et après trois visionnages, je n'arrive toujours pas à "entrer dedans".
Comme Buffetfroid, je trouve que ce film est un "concentré de clichés". Plusieurs personnages, plusieurs histoires, plusieurs sexualités, sur un fond de recherche d'épanouissement sexuel.
Sofia la "conseillère conjugale" n'a jamais joui et veut savoir ce qu'est un orgasme. Son mari, sans boulot, a le sentiment d'être un poid au sein de leur couple et du coup, se sent incapable de la faire jouir. Severin, la "maîtresse" SM voudrait juste avoir des rapports normaux avec les gens. James, l'homosexuel dépressif, laisse son passé ronger son couple.
Bien que le sexe soit la trame de fond, il s'agit de rapports humains, d'absence de dialogue et de compréhension entre les personnages, de situations que l'on laisse pourrir à défaut d'échanger.
Rien de vraiment nouveau en soit ! Pas même dans le cheminement de pensée (l'exploration du triolisme,de l'échangisme et de la plurisexualité comme la solution), ni dans le dénouement... Seules les scènes de sexe animent l'ensemble.
On se demande si le réalisateur avait un défi à relever en inscrivant autant de scènes de sexe dans son film qui ne servent pas forcément l'histoire des protagonistes (je pense à l'hymne national chanté entre les fesses du comparse... si cela se veut drôle, cela m'a fait à peine sourire)
Les scènes "crues" sans être vulgaires(autofellation, trio homosexuel, partouze, masturbation féminine, éjaculations) si elles me surprennent, ne me touchent pas !
J'ai vraiment du mal à me sentir "concerné" et je constate une fois de plus, le clivage d'appréciation entre hommes et femmes :p
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Les plus : Les acteurs, les scènes d'amour, l'histoire,,,
les moins : RAS
Je vais vous faire un condensé des 2 versions éditées en livre et du film lui-même.
Dans l'ordre j'ai visionné ce film à sa sortie. A cette époque ne n'était plus vierge, et j'avoue qu'en tant que jeune fille on rêve toute d'une 1ére fois comme celle vécue par l'héroine, même si j'en garde en très bon souvenir.
D'ailleurs je vous encourage à lire le commentaire de notre amie Anonyme26 à ce sujet- j'adore son commentaire :)-
Pour résumé un peu l'histoire, Marguerite Duras, lycéenne, robe de soie et feutre d'homme. Elle vit dans la moiteur torride de Saîgon, entre une mère neurasthénique, un jeune frère fragile et une frère plus agé qui ne songe qu'à faire le mal.
Un jour, un riche Chinois, avec une belle limousine noire, l'aborde. De cette fillette, il va faire une femme, il l'aime à la folie et tremble d'amour pour elle. Elle le désire. Dans un studio, dans une rue bruyante, ils vivent leur amour voluptueux derrière des persiennes closes. Tout les sépare et aucun avenir commun ne leur est destiné. Le Chinois est condamné à épouser une femme de son sang, à plier sous le joug paternel ; la jeune fille rêve d'être écrivain et va partir pour la France.
Ce film m'a profondément marqué par l'érotisme suggéré de l'époque, les acteurs, les scénes d'amour étaient empreinte d'une infinie douceur, volupté, aucun blabla, du vécu, presque du réel, le public se fait presque voyeur à ces moments là. L'histoire est, certes, banale mais infiniment touchante au plus profond de son être.
J'ai adoré la scène où il la lave comme une enfant après avoir fait l'amour ; mélange de pudeur, érotisme et de sensualité, terriblement grisant avec ce corps nu de femme enfant. Ses cris de plaisir étouffés et couverts par le bruit de la rue passantes,,, La « brutalité » de certaines rencontres où l'on voit bien la passion brûlante de 2 corps se consumer. Tout, tout est vraiment bien dans ce film! Comme beaucoup d'autres clubbiens, j'hésite à le revoir, je ne l'ai pas revu depuis 1992/93. J'ai peur qu'il perde de son attrait en intensité, à 40 ans nous n'avons pas la même vision des choses qu'à 18/20 ans
Question livre, rien de comparable, le 1er contient 110 pages->vraiment condensé, certaines descriptions manquent. Le second est plus complet 80/10 pages en plus , mais les 2 restent fades en comparaison au film.
Je recommande donc en lecture le tome le plus complet et bien évidemment le film !! à bons entendeurs.
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