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par Lukkas 1326
20.03.2008
Scénario & Dialogues |
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Mise en scène & Réalisation |
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Jeu d'acteur |
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Scènes érotiques |
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Intérêt du film |
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Note Générale |
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Les plus : Bonne mise en scène, qualité de la lumière et de la photo.
les moins : Base scénaristique douteuse, histoire inintéressante, environnement contestable, personnages ultra clichés et convenus, des longueurs à n'en plus finir, érotisme de fonds de tiroirs, un énième film "exotique".
Inspiré du roman éponyme de Marguerite Duras récompensé par un Prix Goncourt (c'est un signe), "L'amant" par Jean-Jacques Annaud est pour moi encore pire que l'œuvre originelle, déjà bien gratinée.
Sous le prétexte de l'exploration de sa sexualité et de sa découverte de l'amour, une adolescente de la bourgeoisie française et coloniale nous raconte sa relation avec son amant, un riche chinois de presque deux fois son aîné.
Passionnant comme un roman de Marguerite Duras, "L'amant" est terriblement ennuyeux, mou, endormi, à deux doigts de la léthargie clinique. Le réalisateur tiens à tout prix à donner une certaine image du Viêt-Nâm, ce pays merveilleux de carte postale où tout n'est qu'arbres en fleurs, senteur paradisiaques et mode de vie fabuleux. Il omet évidemment - tout au plus le suggère-t-il l'espace d'un instant - le caractère éminemment honteux du contexte historique, du colonialisme effectif et du racisme ambiant; un film exotique en somme.
Une histoire nulle de pauvre petite fille riche qui s'ennuie et tente de tromper la misère de son quotidien vide de sens en jouant à touche pipi avec un homme digne de son rang et de sa bêtise.
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2 Commentaires
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par Shadowwooer 300
15.10.2008
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par cocostpierre 300
06.05.2010
Scénario & Dialogues |
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Mise en scène & Réalisation |
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Jeu d'acteur |
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Scènes érotiques |
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Intérêt du film |
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Note Générale |
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Les plus : Les acteurs, les scènes d'amour, l'histoire,,,
les moins : RAS
Je vais vous faire un condensé des 2 versions éditées en livre et du film lui-même.
Dans l'ordre j'ai visionné ce film à sa sortie. A cette époque ne n'était plus vierge, et j'avoue qu'en tant que jeune fille on rêve toute d'une 1ére fois comme celle vécue par l'héroine, même si j'en garde en très bon souvenir.
D'ailleurs je vous encourage à lire le commentaire de notre amie Anonyme26 à ce sujet- j'adore son commentaire :)-
Pour résumé un peu l'histoire, Marguerite Duras, lycéenne, robe de soie et feutre d'homme. Elle vit dans la moiteur torride de Saîgon, entre une mère neurasthénique, un jeune frère fragile et une frère plus agé qui ne songe qu'à faire le mal.
Un jour, un riche Chinois, avec une belle limousine noire, l'aborde. De cette fillette, il va faire une femme, il l'aime à la folie et tremble d'amour pour elle. Elle le désire. Dans un studio, dans une rue bruyante, ils vivent leur amour voluptueux derrière des persiennes closes. Tout les sépare et aucun avenir commun ne leur est destiné. Le Chinois est condamné à épouser une femme de son sang, à plier sous le joug paternel ; la jeune fille rêve d'être écrivain et va partir pour la France.
Ce film m'a profondément marqué par l'érotisme suggéré de l'époque, les acteurs, les scénes d'amour étaient empreinte d'une infinie douceur, volupté, aucun blabla, du vécu, presque du réel, le public se fait presque voyeur à ces moments là. L'histoire est, certes, banale mais infiniment touchante au plus profond de son être.
J'ai adoré la scène où il la lave comme une enfant après avoir fait l'amour ; mélange de pudeur, érotisme et de sensualité, terriblement grisant avec ce corps nu de femme enfant. Ses cris de plaisir étouffés et couverts par le bruit de la rue passantes,,, La « brutalité » de certaines rencontres où l'on voit bien la passion brûlante de 2 corps se consumer. Tout, tout est vraiment bien dans ce film! Comme beaucoup d'autres clubbiens, j'hésite à le revoir, je ne l'ai pas revu depuis 1992/93. J'ai peur qu'il perde de son attrait en intensité, à 40 ans nous n'avons pas la même vision des choses qu'à 18/20 ans
Question livre, rien de comparable, le 1er contient 110 pages->vraiment condensé, certaines descriptions manquent. Le second est plus complet 80/10 pages en plus , mais les 2 restent fades en comparaison au film.
Je recommande donc en lecture le tome le plus complet et bien évidemment le film !! à bons entendeurs.
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11 Commentaires
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par coco76 209
01.12.2009
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par chokotte-95 52
16.08.2009
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par Anonyme26 2
06.03.2009
Scénario & Dialogues |
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Mise en scène & Réalisation |
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Jeu d'acteur |
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Scènes érotiques |
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Intérêt du film |
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Note Générale |
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Les plus : la moiteur de l'Indochine, l'éveil brûlant à la sexualité d'une adolescente
les moins : le phrasé insupportable de Marguerite Duras
J'ai vu ce film lorsque j'étais adolescente, il a eu un impact certain sur mes désirs. Bien sûr pour ma première fois je n'ai eu droit qu'à un jeune homme de mon âge, qui s'est débrouillé gentillement et honorablement, mais sans l'aisance et la dextérité que confère l'expérience. J'avais seize ans. C'était un mercredi après-midi, j'étais allée dans la grande maison vide au sol de marbre de ses parents. J'y étais allée pour ça, rien que pour ça. J'aurais voulu qu'il me prenne là, à peine passé la porte d'entrée, sur le sol de marbre dur et froid. Mais les adolescents sont pleins de convenances, il m'a aimablement et interminablement parlé puis emmenée à tâtons dans sa chambre et j'ai connu ma première pénétration sur un lit étroit, les volets clos, par lesquels passaient des rayons de soleil. C'est une chose que j'ai aimé. Après, je suis allée ouvrir ses volets, nue, mon corps en plein soleil. Il était terrifié que quelqu'un me voie. J'ai ri et refermé les volets. Je suis repartie tout de suite après, par le bus. Mon départ précipité l'a surpris. Je n'étais pas venue pour discuter. J'aimerais parfois reproduire cela. Ne venir que pour être possédée. Et repartir après. De cette première fois il me restera un éternel regret. Tan pis pour le sol de marbre. Dommage. On ne devrait jamais confier une première fois à un débutant.
Visiblement Marguerite Duras a eu plus de chance que moi. Ce film est l'adaptation de son roman autobiographique qui raconte les amours de la jeune Marguerite avec un homme fait, chinois de surcrois ô scandale. Nous sommes en Indochine dans les années 1930. Elle a quinze ans et demi et lui trente-deux. Elle vit dans la "Maison de Sadec", avec son institutrice passive de mère qu'elle aime et méprise, son frère aîné violent qu'elle craint et son frère cadet chétif qu'elle adore. La famille est ruinée, suite à la mort du père et aux mauvais investissements de la mère. La semaine elle poursuit ses études au lycée et loge à la pension Lyautey, du moins les rares nuits où elle ne va pas retrouver son amant dans la chambre obscure donnant sur la ruelle bruyante.
Elle ne l'aime pas, malgré les larmes des dernières scènes. J'aurai préféré la voir s'éloigner du rivage les doigts crispés dans la bouche et l'autre main serrant convulsivement son entre-jambe. Nous avons eu droit aux larmes du départ, plus conventionnelles. Tan Pis. Lui... éprouve de la tendresse et aimerait bien l'épouser, sans toutefois obtenir la permission de son père. Une putain blanche et pauvre? ô scandale. Mais l'aime-t-il vraiment? Hum, la question reste ouverte.
Ce qui les lie est ailleurs. "La jouissance qui fait crier". L'écriture de Marguerite Duras qui passe constamment du "je" au "elle" et semble ne pas connaître l'existence des mots de liaison est à vomir (la voix rocailleuse de Jeanne Moreau en voix off en rachète quelque peu le phrasé détestable), mais des petits bouts de lyrisme évocateurs sont à relever. Notamment cette jolie phrase: "Là où, chaque soir, les yeux clos, je me fais donner la jouissance qui fait crier." Elle met en exergue cette passivité face à un pourvoyeur de plaisir, mentor tout-puissant. Cette impuissance face à l'appel des sens, au mépris des conventions et autres bienséances. C'est aussi ce que j'aime dans ce film: leur différence d'âge scandaleuse, leurs milieux différents. Ils aiment s'égratigner au cours des dîners, elle lui jette ses honteuses origines chinoises à la figure, il lui répond que sans sa virginité elle ne pourra plus se marier. Double déshonneur qu'ils partagent comme ils partagent leurs corps enfiévrés. La famille de la petite vomira sur ce chinois tout en acceptant ses largesses, le père de l'héritier rejettera sans appel cette possible mésalliance.
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9 Commentaires
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