Les meilleurs avis sur les Films et Scènes érotiques cultes
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Les plus : suspens, thème de la manipulation
les moins : pas d'un très grand intérêt
Ce dvd nous a suivi pendant des années, dans tous nos déménagements, sans que fredB consente à le regarder avec moi : il l'avait vu une fois, cela lui suffisait. Je ne connaissais pas ce film, n'avais pas envie de le voir seule, j'ai donc attendu patiemment. Et voici que le cds propose une rubrique consacrée aux films avec ce Basic instinct que je n'avais jamais vu. Je me suis servie de ce prétexte pour le mettre le dvd sous les yeux de FredB, nous l'avons donc regardé. Je comprends à présent pourquoi il ne souhaitait pas le voir une nouvelle fois. A moi aussi, une fois suffit ! Je ne dis pas que le film est mauvais. D'ailleurs, je n'ai aucune compétence particulière pour juger de la qualité du scénario, de la mise en scène, etc. J'ai donc mis cette note de "correct" parce que ce n'est pas trop mal sans être formidable. Seulement, j'étais pressée de le voir fini, je l'avoue. La scène la plus marquante selon moi est lorsque la jeune femme, soupçonnée de meurtre, utilise ce même pic à glace qui a servi à tuer pour casser les glaçons. FredB me dit que "la" scène est celle du commissariat. Il est vrai qu'elle est assez particulière. Voilà donc pour moi un film qui s'articule autour de ces brefs passages, et cela s'arrête là.
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Les plus : Acteurs, réalisation, histoire, développement des personnages
les moins : aucuns
"Bad Guy" n'est pas à proprement parler un film érotique. Mais le contexte et certaines situations le sont.
L'histoire: Une jeune femme attend son amoureux sur un banc. Elle est repérée par un homme qui l'abordera et qu'elle rejetera sèchement, avec dégout presque. Son ami arrive, cet homme les observe puis...vient vers eux et embrasse la femme, longuement, malgré sa résistance, malgré l'ami qui veut le détacher, malgré le public choqué et il sera finalement repoussé assez violement. Elle exigera des excuses de lui en public. C'est le début d'une machination de cet homme, humilié, rejeté qui la piègera pour l'obliger à se prostituer, pour la...placer à son niveau. Il l'observera toujours au travers d'une vitre sans teint et y sera de plus en plus attaché, à sa manière, rustre, sans jamais lui dire, sans jamais parler d'ailleurs (la scène ôù il parlera étant une des plus marquantes et émouvantes du film, de manière...inattendue).
Ce film est particulièrement bien joué, surtout par l'acteur principal qui réussi à tant exprimer avec si peu de mots.
Le réalisateur quant à lui, présente dans la plupart de ses films, des histoires d'amour atypiques, choquantes parfois. Il nous montre en tous cas que l'amour peut prendre bien des facettes...
Très recommandé.
La bande annonce: http://www.youtube.com/watch?v=PmH1c_LheuI
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Les plus : acteurs, développement des personnages
les moins : aucuns
L'histoire: Un jeune homme revient voir un de ses anciens ami de fac, avocat, avec une vie bien installée et une jolie femme...qu'il trompe avec sa soeur. Ce jeune homme, très mystérieux, éveillera la curiosité de l'épouse trompée (qui ne sait pas qu'elle est trompée) Elle découvrira que ce jeune homme est impuissant et que ce qui l'intéresse, c'est...filmer des femmes parler d'elles, de leur sexualité.
Voilà, je ne vais pas en dire plus. Mais ce film est génial, très subtil. James Spader y est époustouflant de sincérité. Laura San Giacomo est assez torride mais il ne faut pas s'attendre à des scènes de sexe très démonstratives. Quant à Andie MacDowell, c'était son premier rôle mais aussi probablement un de ses meilleurs. Le film est très psychologique, très confidentiel et aussi assez érotique. Le fait de voir ces femmes accepter de se confier devant la caméra devant un inconnu dans une chambre qu'elles ne connaissent pas est assez érotique en soi. Hautement recommandé.
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Les plus : ambiance glauque verhoeven quoi, dialogues aiguisés, charge d'érotisme, ambiguité dans les relations, suspense haletant dans l'évolution de la psychologie des personnages, le scénario en lui même
les moins : la fin en eau de boudin je trouve, le second basic instinct beurk
Voici mon avis, sur un film qui m'a profondément plu non pas par l'érotisme au départ du film mais vraiment par l'ambiance qui y règne.
Bon, faut savoir que c'est du Paul Verhoeven, un gars un peu torturé (y'a qu'à voir Hollow man) voire sadique. C'est dérangeant, c'est bizarre, c'est tout ce que vous voulez pourvu que ça choque! lol
Mais bon, l'alchimie ne se fait pas qu'entre Nick et Catherine (gardons les noms des personnages) mais tous les personnages se fusionnent et ont une intéraction entre eux. Tout s'entremêle. Les rôles ont tous un but. Allez, j'arrête mon analyse pseudo psy du film!
Tout ça pour dire que dans ce film règne une ambiance glauque et psychédélique mêlant sexe, drogue et rock and roll (c'est quand même une star du rock qui est assassinée au début!) et notamment les scènes de sexe qui sont vraiment très bien tournées.
Mes scènes préférées: la scène de la première fois entre Nick et Catherine. La discothèque (la musique est fabuleuse notamment), j'adore tous les dialogues.
Et bizarrement le rôle que je préfère dans ce film c'est celui de Gus, l'équipier de Nick le flingueur! Il est monumental George Dzundza dans ce film. (doublé en VF par Daniel Russo que l'on a vu notamment dans neuf mois. Une VF du film d'ailleurs de très bonne facture.)
Bref, vous l'aurez compris j'ai adoré ce film. Et surtout, ne regardez pas Basic Instinct 2. Ca vous gâcherait le premier!
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Les plus : la moiteur de l'Indochine, l'éveil brûlant à la sexualité d'une adolescente
les moins : le phrasé insupportable de Marguerite Duras
J'ai vu ce film lorsque j'étais adolescente, il a eu un impact certain sur mes désirs. Bien sûr pour ma première fois je n'ai eu droit qu'à un jeune homme de mon âge, qui s'est débrouillé gentillement et honorablement, mais sans l'aisance et la dextérité que confère l'expérience. J'avais seize ans. C'était un mercredi après-midi, j'étais allée dans la grande maison vide au sol de marbre de ses parents. J'y étais allée pour ça, rien que pour ça. J'aurais voulu qu'il me prenne là, à peine passé la porte d'entrée, sur le sol de marbre dur et froid. Mais les adolescents sont pleins de convenances, il m'a aimablement et interminablement parlé puis emmenée à tâtons dans sa chambre et j'ai connu ma première pénétration sur un lit étroit, les volets clos, par lesquels passaient des rayons de soleil. C'est une chose que j'ai aimé. Après, je suis allée ouvrir ses volets, nue, mon corps en plein soleil. Il était terrifié que quelqu'un me voie. J'ai ri et refermé les volets. Je suis repartie tout de suite après, par le bus. Mon départ précipité l'a surpris. Je n'étais pas venue pour discuter. J'aimerais parfois reproduire cela. Ne venir que pour être possédée. Et repartir après. De cette première fois il me restera un éternel regret. Tan pis pour le sol de marbre. Dommage. On ne devrait jamais confier une première fois à un débutant.
Visiblement Marguerite Duras a eu plus de chance que moi. Ce film est l'adaptation de son roman autobiographique qui raconte les amours de la jeune Marguerite avec un homme fait, chinois de surcrois ô scandale. Nous sommes en Indochine dans les années 1930. Elle a quinze ans et demi et lui trente-deux. Elle vit dans la "Maison de Sadec", avec son institutrice passive de mère qu'elle aime et méprise, son frère aîné violent qu'elle craint et son frère cadet chétif qu'elle adore. La famille est ruinée, suite à la mort du père et aux mauvais investissements de la mère. La semaine elle poursuit ses études au lycée et loge à la pension Lyautey, du moins les rares nuits où elle ne va pas retrouver son amant dans la chambre obscure donnant sur la ruelle bruyante.
Elle ne l'aime pas, malgré les larmes des dernières scènes. J'aurai préféré la voir s'éloigner du rivage les doigts crispés dans la bouche et l'autre main serrant convulsivement son entre-jambe. Nous avons eu droit aux larmes du départ, plus conventionnelles. Tan Pis. Lui... éprouve de la tendresse et aimerait bien l'épouser, sans toutefois obtenir la permission de son père. Une putain blanche et pauvre? ô scandale. Mais l'aime-t-il vraiment? Hum, la question reste ouverte.
Ce qui les lie est ailleurs. "La jouissance qui fait crier". L'écriture de Marguerite Duras qui passe constamment du "je" au "elle" et semble ne pas connaître l'existence des mots de liaison est à vomir (la voix rocailleuse de Jeanne Moreau en voix off en rachète quelque peu le phrasé détestable), mais des petits bouts de lyrisme évocateurs sont à relever. Notamment cette jolie phrase: "Là où, chaque soir, les yeux clos, je me fais donner la jouissance qui fait crier." Elle met en exergue cette passivité face à un pourvoyeur de plaisir, mentor tout-puissant. Cette impuissance face à l'appel des sens, au mépris des conventions et autres bienséances. C'est aussi ce que j'aime dans ce film: leur différence d'âge scandaleuse, leurs milieux différents. Ils aiment s'égratigner au cours des dîners, elle lui jette ses honteuses origines chinoises à la figure, il lui répond que sans sa virginité elle ne pourra plus se marier. Double déshonneur qu'ils partagent comme ils partagent leurs corps enfiévrés. La famille de la petite vomira sur ce chinois tout en acceptant ses largesses, le père de l'héritier rejettera sans appel cette possible mésalliance.
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Scènes érotiques |
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Les plus : Il surprend
les moins : .
Rayon DVD, la jaquette m'interpelle, il faut bien avouer que le "profil" est séduisant ! "La Secrétaire", jamais entendu parler... zou, je retourne le DVD, le synopsis reste mystérieux et les critiques enthousiastes.
Une fois le dvd glissé dans le lecteur, et les premières images passées, je ne peux m'empêcher de me demander quel genre de film je viens d'acheter. Le ton est donné !
Un film BDSM ??? Les a priori reviennent vite, mais le film fait un retour en arrière, 6 mois auparavant et on découvre notre héroïne dans un tout autre rôle ! Celle d'une jeune fille mal dans sa peau, pratiquant l'automutilation. Ce poste de secrétaire va transformer sa vie. Sous l'emprise de son patron qui cherche lui-même à s'affranchir de la domination de son ex compagne, en dominant lui-même, l'héroïne s'épanouit enfin.
Mais le film, loin du cliché dominant qui maitrise et soumise qui subit, se penche sur la complexité de la relation amoureuse. Alors qu'elle assume et s'épanouit, c'est lui qui doute et recule !
Un film plein d'humanité qui, au dela du bdsm, parle de sentiment mais aussi de doutes et de sexe librement consenti. Il mérite vraiment d'être regardé !
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Scénario & Dialogues |
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Mise en scène & Réalisation |
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Scènes érotiques |
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Les plus : la plastique des acteurs/trices
les moins : intrigue policière un peu "cul-cul"
J'ai eu la "joie" cette semaine d'être coupé du monde d'internet -vive les soucis informatique" du coup j'ai un peu plus accaparé la télécommande de la TV. Et par pur bonheur nos chaînes de Tv nous ont rediffusé ce film. J'avais déjà visionné ce film à sa sortie. Et j'avais gardé un excellent souvenir, scènes saphiques, beaux acteurs, plastiques des filles, intrigues policières etc,, Tout m'avait vraiment plu dans ce film, je n'avais pas arrêté de "saouler" tous le monde avec ça. Sûrement mon jeune age à l'époque , loll !!
Mais cette semaine en le revoyant,,,Pouahhhh !! Nul !!! Si,,, reste juste, la plastique des acteurs auquelle je ne suis pas insensible, mais pour le reste, ce film est vraiment dépassé, je n'ai même pas fini de le regarder, j'ai préféré câliner mon chéri, c'est pour dire.
En conclusion, je dirais un film qui avait cartonné à sa sortie, mais aujourd'hui il vous semblera plutôt fade.
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Scénario & Dialogues |
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Mise en scène & Réalisation |
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Scènes érotiques |
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Les plus : originalité de la mise en scène, excellent jeu des acteurs
les moins : très éprouvant, mais réaliste
Ce film a déchaîné les passions. Beaucoup ont déversé leur fiel sans même l'avoir vu, ou pas jusqu'au bout.
Il faut certes dire que ce film est éprouvant. LA scène, oui. Mais aussi l'ambiance, avec cette caméra qui virevolte dans tous les sens, donnant le tournis, nous amenant le coeur au bord des lèvres. La musique, la lumière, tout concourt à une expérience synesthésique qui ne laissera pas le spectateur indemne. Le découpage à rebours met bien mieux en exergue la cassure, le basculement d'une vie brisée qui était auparavant si paisible et qui commence/finit par cette image bucolique de Monica Belluci lisant en position foetale sur la pelouse. Le spectateur, lui, sait ce qui l'attend...
Ce couloir, sombre et rouge sang, poisseux, qu'on imagine truffé d'exhalaisons urinaires fétides. Les talons aiguilles qui claquent contre le béton. Elle s'enfonce, s'enfonce dans le noir. Tend la main à un jeune transsexuel qui se fait battre. Et tombe ainsi entre les mains d'une ordure, elle trop belle pour se balader seule le soir.
Cette scène insoutenable, je l'ai soutenue, scotchée à mon siège, les jointures probablement blanches de serrer convulsivement les accoudoirs. Les coups sourds de la chair qui claque, qui fouaille, qui déchire. La violence ordurière des paroles. La douleur du visage et des larmes. L'impuissance d'une femme clouée au sol. Et la défiguration qui permet au bourreau de nier ce visage, cet être qu'il a anéantit. Rendre néant... C'est ce que fond ceux qui rangent leurs crimes dans les placard fermés à double tour de l'oubli. Gaspar Noé exhume de tous les placards les victimes niées. Les victimes néantisées.
D'ordinaire je déteste les scènes de viol au cinéma, car je les trouve obscènes, comme si le réalisateur voulait montrer quelque chose qu'il ne connaissait pas et qui ne le touchait que de loin. Gaspar Noé semble... savoir. On a décrié ce film, hurlé au scandale. Moi je pense qu'il est l'un des rares sur le sujet à ne pas être offensant car il est empreint d'empathie. Ce film EST un viol. Il aide au dialogue, car il exprime l'indicible: il est des douleurs qui enferment dans la solitude car elles sont inexprimables. Je déconseille ce film, paroxystique de violence, sauf à ceux qui veulent comprendre pour aider.
Le reste du film n'est pas là pour rallonger la sauce. La plongée dans les bas-fonds de Vincent Cassel, violent comme un fauve en rage, et du très très très talentueux Albert Dupontel, est totalement étouffante. Il y a la musique techno, assourdissante, qui fait battre le coeur plus vite et semble opprimer la cage thoracique. Il y a les couloirs sombres et tortueux, labyrinthiques dans lesquels les personnages masculins perdent leur âmes. Il y a les stroboscopes qui laissent entrevoir des scènes peu râgoutantes, et qui plongent par intermittence dans le noir, accentuant la perte des repères, et la peur tapie dans l'ombre. Il y a la violences de ces mâles qui se déchaînent, avec cette autre scène très choquante où le bras de Vincent Cassel est brisé sans qu'aucun détail ne nous soit épargné. Mais le plus marquant à ce propos reste la réaction totalement hors de contrôle d'Albert Dupontel. Lui l'intellectuel. Lui le doux. Lui le tempérant. Lui le gentil. Qui finalement tue à poings nus, incapable de s'arrêter de taper taper taper pour extirper de son être cette violence qui l'a contaminé par surprise.
La musique est terrible, aussi bien "mon manège à moi" qui nous plonge dans l'intimité d'un couple ordinaire vivant ses dernières heures de bonheur que "Tempus Edax Rerum" qui résume tout à lui tout seul. Irréversible.
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Les plus : qualité des acteurs, de la réalisation, de la scénarisation, de tout...
les moins : la version francaise est un peu gachée par les voix à mon sens, qui ne collent pas parfaitement aux personnages
Je vais essayer de ne pas être trop dithyrambique, sinon je ne vais pas être crédible. Pour faire court, je ne serais probablement pas du tout la personne que je suis aujourd'hui si je n'avais pas découvert ce film, presque accidentellement. Grâce entre autres à une esthétique volontairement vieillotte, qui donne un caractère un peu intemporel au film, la réalisation me semble vraiment parfaite, montrant juste ce qu'il faut, au moment où il faut. De scènes presque anodines mais chargées de sens, à des scènes très brèves beaucoup plus marquées BDSM. La réalisation réussit le tour de force de rendre la relation naissante entre les 2 personnages à la fois sérieuse et joyeuse. Certains plans (très softs) sont presque drôles, je pense à celle mettant en scène du foin, une carotte et un cheval. Dit comme ca je me doute que ca peut paraitre vraiment inquiétant, mais justement, c'est ce qui est fort dans ce film : réussir à montrer des choses très décalées tout en ne choquant pas le moins du monde, et parvenir à faire découvrir au spectateur l'essence d'une relation BDSM équilibrée et intense, où, contrairement à une idée reçue, l'amour est non seulement omniprésent, mais complètement indispensable... Comme l'a dit Claire dans une formulation très juste (je vous invite à lire son avis ^^), le thème du film finalement est de montrer comment une telle relation permet à deux personnes de s'accomplir, et de s'épanouir pleinement. Paradoxalement, la jeune secrétaire conquiert sa liberté et devient plus forte à mesure qu'elle s'investit dans sa soumission... Globalement, c'est un très beau film, avec un scénario en or massif (et je ne pense pas qu'il faille être particulièrement sensible au BDSM pour apprécier, au contraire, c'est un bon moyen de découvrir cet univers, loin des clichés et autres idées reçues), et surtout, magie du cinéma, un film d'un romantisme parfaitement surprenant... Un conseil si vous le regardez en DVD : préférez la version anglaise sous-titrée, les voix collent nettement mieux aux personnages, et les dialogues tres courts ne gacheront pas le film meme si vous ne comprenez pas un mot d'anglais...
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Scénario & Dialogues |
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Les plus : Denise Richards est toujours aussi drôle
les moins : Denise Richards a toujours autant de charisme qu'une huître
Ce film est une daube monstruesque (ou horriblifique comme dirait mon ami Tigrou). Je l'ai vu sur les conseils d'un de mes amis qui devait fantasmer sur la grosse poitrine de la mère Denise. Le scénario n'est déjà pas bien malin (intrigue téléphonée, dialogues débiles, scène de pseudo-sexe pathétiques), mais le voir avec quelqu'un qui commente en permanence, cela l'achève totalement. Sans surprise, la mère Denise fait son concours de miss tee-shirt mouillé, les lèvres pulpeuses entrouvertes, aucune classe, bien vulgaire et donc relativement peu sensuelle. Les scènes de saphismes m'ont toujours paru jolies et émoustillantes, à condition que l'on choisisse des actrices crédibles ("Rebecca Cristina Barcelona", mama mia, ça ça donne envie de vivre à trois!).
Vous voulez rire? Regardez Sex Crimes. Et puis non, allez, soyons honnêtes, ce n'est même pas un nanar divertissant.
Vous voulez rendre service à la création artistique? Brûlez le DVD, et la mère Denise avec!
J'ai beaucoup d'affection pour mon ami, mais je n'ai jamais compris ses goûts musicaux et cinématographiques.
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Scénario & Dialogues |
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Les plus : Marlon Brando
les moins : en gros tout
Cela ne concerne que le début, (puisque je n'ai pas regarder la fin).Je n'ai pas saisi la dimension artistique de ce film, c'est ennuyeux et long, prévoyez de le voir en plusieurs fois, car il est plutôt indigeste en une fois... Suicide ou meurtre ?, brutalité, longueurs, sans rythme, il y a pour moi tout les ingrédients pour faire un film ayant peu d'intérêt. J'aime les films qui me remuent, mais pas ceux qui me mettent mal à l'aise. Cependant peut-être que dans son ensemble, si on passe le seuil de l'épuisement, on peut en tirer un avis plus partagé que le mien.
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Scénario & Dialogues |
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Mise en scène & Réalisation |
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Les plus : Un chef-d'oeuvre, une charge politique, un ratage splendide
les moins : Rien à jeter
Il est des échecs qui passent beaucoup de réussites. Pasolini se réfère à Sade et il faut bien reconnaître qu'à part une certaine parenté de noms et de situations, le résultat est aussi éloigné des 120 journées que la Vénus de Milo l'est du Retable d'Issenheim ! L'un et l'autre sont pourtant des oeuvres essentielles, marquantes et uniques dans l'histoire de la culture occidentale. Le travail de Pier Paolo Pasolini constitue une réflexion mais surtout une charge politique: l'histoire a beau être située dans l'Italie fasciste, on ne peut faire l'économie d'une actualisation qui est et reste toujours de mise: nos démocraties, notre société même, sont-elles vraiment à l'abri de toute dérive totalitaire, de l'arbitraire d'une pensée ? Pour étayer son propos, Pasolini ne mégote pas. Lors de ma première rencontre avec ce film, j'ai dû quitter la salle de cinéma, le coeur au bord des lèvres. Depuis, cette oeuvre unique n'a cessé de croiser mon chemin et je ne peux imaginer une vidéothèque sans "Salô". Même s'il faut, pour le visionner, être attentif à son dernier repas et prévoir un coussin à côté de soi comme ultime rempart contre la violence et l'abjection auxquelles l'humain sait malheureusement se prêter.
Ah, "one more thing": si quelqu'un trouve que ce film est érotique, je lui recommande fortement une longue, très longue thérapie...
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Les plus : Les acteurs, certaines scènes très érotiques, l'histoire.
les moins : Ambiance assez déprimante.
"J'aimerais pas crever un dimanche" est un film sur un homme à la recherche de sensations. Un homme limite dépressif, qui travaille comme médecin légiste. Ses expériences sexuelles sont diverses. Echangisme avec ses collègues, SM homo, triolisme, etc... Sa femme ne peut plus le suivre dans cette recherche et l'abandonne. Il va tomber sur une fille...miraculée...une "morte" qui reviendra à la vie dans son labo alors...qu'il lui fait l'amour. Elle n'aura de cesse d'essayer de lui faire comprendre que sa quête n'a pas de sens, de réveiller son coeur, ses sentiments. Et lui, il n'aura de cesse de l'entraîner toujours plus loin...
Sur fond de SIDA et d'un homme incapable de ressentir quelque chose hors de sensations extrêmes, c'est un film assez déprimant mais qui possède aussi certaines scènes très excitantes.
Elodie Bouchez est magnifique dans ce film et Jean-Marc Barr est excellent dans son rôle.
Très recommandé.
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