Les meilleurs avis sur les Photos
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Les plus : Sextoys Esthétiques, Variété, à collectionner
les moins : Aucune info, erreurs, intêret limité
Ce livre est une compilation de photos de gadgets sexuels pris en photos individuellement (sextoys, accessoires, objets assimilés)
On y trouve les grands classiques tels que le Jack Rabbit, le Laya, les boules, le love2love etc... mais aussi des menottes, gaines, et un peu de lingerie sophistiquée.
Le choix des objets pris en photos s'est d'abord fait sur des critères esthétiques : formes originales, couleurs, etc..., l'attrait premier qui découle de ce livre est donc photographique.
Malheuresement, des erreurs (pas si rares) sur les noms des modèles et sur leurs marques montre que le livre à été uniquement fait pour l'esthétique et n'apporte donc aucune information pertinente pour celui qui veut approfondir le sujet, ce qui est un peu dommage.
C'est malgré tout assez amusant de reconnaitre ses propres sextoys parmi les pages, sublimés par le travail des photographes
Ce livre a donc pour foncion première de satisfaire une certaine curiosité, et d'améner "doucement" ce sujet au grand public (à sa sortie, on retrouvait le livre dans la plupart des grandes librairies, et souvent en présentoir)
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Les plus : Une assez grande diversité d'approches de nus féminins, réalisés par des photographes internationaux, très disparates. Certains nous étaient inconnus, c'est un plus pour nous.
Adresse des sites web des photographes, courte biographie de chaque artiste.
les moins : Ressemble quelque peu à un catalogue, mais si l'on apprécie la diversité érotique des corps féminins photographiés en noir & blanc et couleurs, il constitue une base intéressante de connaissance.
Bien sûr il manque quelques noms célèbres...mais on peut les trouver ailleurs.
Nous aurions apprécié un format un peu plus grand que 13x20cm, ainsi que quelques informations sur certaines conditions de prises de vues...mais cela aurait été trop demandé à ce type d'ouvrage de près (déjà) de 500 pages : donc RAS de sérieux pour nous.
Cet ouvrage, de notre point de vue, s'adresse en priorité aux photographes amateurs passionnés et à tous ceux qui sont curieux des tendances, des évolutions, de la photo de charme sous divers horizons.
Ce livre peut être utile pour ceux qui recherchent des idées de prises de vue, de lumières, d'atmosphères, dans différents domaines érotiques : mode, D/s, SM, fétichisme, etc.
La plupart des artistes (hommes et femmes) mentionnés sont nés XXè siècle, mais on y trouve également un ou deux représentants de la fin du XIXème siècle. C'est une bonne idée.
C'est également un parcours plaisant et très bigarré dans l'imaginaire des photographes cités.
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Les plus : autoportraits N&B en travesti, sans visage, étonnantes et non sans force
les moins : prix sur le marché d'occasion vraiment élevé
J'ai découvert le personnage aux multiples facettes de Molinier par un court métrage, en forme d'interview, réalisé par Pierre Simsolo: Pierre Molinier, 7 rue des Faussets. C'est un peu hasard si j'ai retrouvé par la suite dans une bibliothèque à l'abandon, parmi une série de livres pornographiques, cet ouvrage de photographies que Molinier avait publié en 1979. Alors que le film de Simsolo insistait sur le peintre Molinier, je découvrais Molinier, le photographe, mais un point commun malgré tout: parmi les photos et photo-montages de l'ouvrage, et les nus aux visages masqués, toujours Molinier manifeste le même intérêt pour le travestissement, les mannequins, les poupées, les femmes, - sauf que dans ces photos, à chaque fois, narcissisme outré, c'est lui qui, sous ces apparences de femmes aux longues jambes, avec des vêtements de cuir, des bas, et des porte-jarretelles, apparaît. Des photos qui mettent mal à l'aise devant l'expression aussi crue d'une sexualité, ou plutôt d'une obsession, et d'un corps. Mélange d'homme et de femme, le sexe de Molinier n'est jamais caché.
Je ne sais que penser de cette série. Ce dont je suis sûre, c'est qu'il y va davantage de pornographie que d'érotisme, parce que tout, de ce qui constitue le désir d'un homme qui voudrait être femme, est montré sans détour. En même temps, rien ne bouscule les conventions.
D'où la force de ces clichés.
On aime ou non, mais on ne peut rester indifférent.
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Les plus : Cadeau amusant, coquin, et léger, stimule l'imagination de monsieur et de madame, illustrations très agréables
les moins : Prix élevé, que faire des illustrations des jours passés?, socle qui pourrait être de meilleure qualité
Les calendriers de Gil Elvgren, édités par Taschen, sont depuis plusieurs années une tradition; ils ont leurs habitués, dont je fais en gros partie: c'est un petit cadeau que je fais à mon ami de temps en temps (pas chaque année tout de même, car les calendriers sont assez répétitifs)! Ils se présentent comme un éphéméride avec, pour chaque jour de la semaine, une illustration de Gil Elvgren, soit plus de 300 images de pin-ups. Le socle est en plastique noir - on aurait aimé, pour le prix, un petit socle en bois... (On trouve aussi une version calendrier mensuel que je n'ai jamais achetée, et une version diary - l'une et l'autre versions sont nettement moins illustrées, d'après ce que j'ai vu en librairie et n'offrent pas le charme de l'éphéméride à mes yeux).
Chaque jour est ainsi un clin d'oeil qu'on s'adresse en amoureux. Pour lui, c'est l'impatience de voir une nouvelle illustration. Pour celle qui l'offre, c'est aussi une surprise: quelle sera sa pin-up préférée? laquelle mettra-t-il de côté? quelle tenue acheter pour ressembler à "sa" fille préférée?
Un petit défaut: que faire des pin-ups qu'on enlève du calendrier? où les conserver? Mon ami en garde quelques-unes dans un livre, mais impossible de les garder toutes; ça fait un peu mal au coeur de les jeter... Mais comme je lui ai racheté, cette année, le nouveau calendrier...!
Gil Elvgren (1914-1980) a réalisé beaucoup de séries pour les calendriers, mais aussi pour les sodas, dont Coca-Cola. Les dessins retenus par Taschen se situent après Guerre, entre 1945 et la fin de 1960 environ, comme en témoignent certains indices: présence de GI's qui d'ailleurs punaisaient les photos et dessins des starlettes (d'où le terme de "pin-up", de to "pin-up": punaiser au mur), mais aussi des premiers bas-up qui apparurent au début des années 60, en même temps pratiquement que les collants.
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Les plus : Catalogue d'exposition complet, richement illustré, de bonne qualité, avec 4 textes de présentation, une chronologie, une bibliographie sélective, et de nombreuses photographies, livre relié
les moins : Un peu cher, textes de présentation parfois insuffisamment clairs
Ce catalogue de l'exposition "Pierre Klossowski. Tableaux vivants" qui se déroule au Centre Georges Pompidou, du 4 avril au 4 juin 2007, à la galerie d'art graphique, est sous la direction du commissaire Agnès de la Beaumelle qui, au reste, signe un des textes de présentation. Les 3 autres sont de: -Alain Fleisher; -Sarah Wilson; -Catherine Millet. L'exposition est organisée avec la Whitechapel Gallery de Londres, et le Museum Ludwig de Cologne.
Après un avant-propos du président du Centre Georges Pompidou, le volume comporte les 4 textes de présentation, richement illustrés de dessins de Klossowski (frère de Balthus) et de photographies du cinéaste et photographe Pierre Zucca: ce sont des photos troublantes, et belles, tirées de l'ouvrage qu'il fit en collaboration avec Klossowski, en 1970: "Monnaie vivante". Les textes, en eux-mêmes, sont inégaux: parfois prétentieux ou qui se veulent un peu "artistes", ils manquent souvent de clarté. Mais ils comportent un certain nombre d'informations qui fait qu'on les lira avec intérêt.
Suit le catalogue des oeuvres exposées: 46 dessins, et 2 sculptures. Oeuvre singulière que celle de Pierre Klossowski. Je n'avais, jusqu'alors, lu que quelques-uns de ses textes. Et ne le connaissais que comme écrivain. En réalité, s'il a d'abord commencé par l'écriture, la vision est pour lui primat: "l'image me dicte ce que je dois dire". Monde d'images, de simulacres, de fantasmes, monde obsessionnel. L'oeuvre graphique est essentiellement répétitive, tournant autour de quelques personnages clés. Les corps sont disproportionnés, monstrueux peut-être, laids: gnomes, géants, mains mal faites, sexes petits et flasques. Le trait est peu appuyé. Il ne s'agit pas de peintures, mais de dessins - à la mine de plomb ou aux crayons de couleur. Aucune image n'est figée. Chaque scène est mise en scène, et parle; chaque scène est mouvement, chaque scène est vivante. Pour Klossowski, on a affaire à des "tableaux vivants". Pas de nature morte. Le dessin est, en son essence même, cinématographique ou photographique. C'est le corps même qui s'y crée. C'est pourquoi il ne travaille pas avec des échelles réduites, mais avec une échelle de 1/1. Le résultat est assez étonnant: comme une absence de perspective, des corps trop grands... A côté de cela, les images sont saturées de références, à la fois transparents, et trop chargés d'informations - Klossowski était un érudit. Mais ce sont des références assez éclectiques.
La chronologie de Pierre Klossowski est bien faite, et joliment illustrée. L'ensemble est convaincant.
J'ai, au reste, pris l'habitude d'acheter les catalgues d'exposition qui sont, par définition, éphémères, et souvent très utiles.
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Les plus : Couleurs, mises en scène, diversité des modèles et des ambiances
les moins : inégalités des ambiances / des clichés, prix un peu élevé
C'est un livre regroupant des pin-up "modernes", bien moins sages que celles des années 50... guerrière futuriste en combinaison latex blanche, lolita limite-anorexique aux yeux charbonneux, punkette aux mamelons pierçés, brune sensuelle en nuisette et bas/PJ : il y en a pour tous les goûts !
Les photos sont très travaillées au niveau des couleurs et de la mise en scène. Chaque modèle est "déclinée" en 4 ou 5 clichés, dans le même décor, seule la position ou le cadrage changent.
Les filles ne sont pas spécialement très belles, en tout cas au niveau du visage et des seins. les fesses sont par contre toutes irréprochables !
J'ai trouvé certaines photos très sympas, d'autres ne m'ont pas du tout plu. c'est le jeu ! On admire en tout cas le travail d'Arizala, pour la recherche et la diversité de son travail, mais dans lequel sa patte est toujours bien visible.
j'ai bien aimé le fait d'etre surprise quand certaines filles, plutot "sans charme" sur 3 clichés, sont magnifiées sur le quatrième par un détail : le visage tourné différemment, la position, etc. Il y a vraiment des séries où on peut dire de la meme fille "la j'adore" et "j'aime pas, elle fait vulgaire".
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Les plus : Superbes photographies pornographiques début de siècle, 4 photos prises par Louÿs, très belle édition, textes érotiques assez émouvants
les moins : Cher, pas de présentation ni d'information concernant la source des photos et des textes
Volume relié. Présentation luxueuse. Titre complet: "Et ta bouche en peau de lys...", Poèmes érotiques illustrés par 141 photos inconvenantes.
Ce volume est édité par Lucien d'Althier. Il ne correspond à rien historiquement: il s'agit d'un montage entre des poèmes de Pierre Louÿs et des photographies pour la plupart anonymes, issues de publications éparses qu'on ne trouve plus qu'au marché du livre d'occasion (entre 1973 et 1993).
Quoi qu'il en soit, c'est un montage réussi. Je n'aime guère les éditions faites de bric et de broc, mais celle-ci est très belle; en sorte qu'après l'avoir contemplée en rayon, je l'ai finalement achetée, et ne le regrette pas.
Certes l'unité du livre est constituée par les poèmes de Louÿs, mais on classera aisément ce volume comme un ouvrage de photographie: c'est là son intérêt essentiel.
J'ai rendu compte du roman "Aphrodite" du même auteur: ces poèmes sont tout autres; on retrouve quelque chose du Louÿs d' "Aphrodite", un même excès - certains sonnets présentent quelque lourdeur (vocabulaire un peu décadent), mais l'ensemble se marie avec les photographies, les enrichit, comme les photographies soulignent la beauté des sonnets, ou des autres pièces poétiques. Je n'y vois pas la prétention de l' "Aphrodite", on sent plus de spontanéité.
Quant aux photographies, elles sont extraordinaires. Parmi les photos de la fin du 19eme et du début du 20 eme que j'ai vues, celles-ci sont incontestablement les plus pornographiquement pures. Le volume comporte 4 photographies prises par Louÿs lui-même.
Un détail historique: plusieurs photos de godemichés, et de jouets, donnent une idée sensible de ce que pouvaient être la masturbation et la vie sexuelle de cette époque.
Toutefois, c'est un livre trop cher. D'autre part, il n'est pas "citable": aucune information, sauf en dernière page (avant la table des matières), et celle-ci mentionne juste les éditions utilisées pour les photos. On nous dit que les photos sont pour la plupart anonymes: qu'en est-il de celles qui ne le sont pas??? Qui sont les auteurs? (NB: le livre est si mal fait que c'est en regardant par hasard la page de l'achevé d'imprimer que je me suis aperçue qu'il y avait des photos de Louÿs, au reste, très fortes).
Dommage que ce volume ait été construit à la va-vite, en vue d'alimenter le marché de la pornographie.
A noter: le volume commence par un rappel de la loi du 18 juin 1998 sur les oeuvres pornographiques présentant un danger pour la jeunesse. Ouvrage interdit aux mineurs.
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Les plus : Un très grand nombre de photographies noir et blanc pour un tout petit prix, très bonnes reproductions, édition trilingue (anglais, allemand, français)
les moins : Introductions vraiment minimales qui délivrent peu d'informations sur Araki
Araki est né en 1940. Sa photographie oblige d'emblée le spectateur à prendre position: on aime, ou on n'aime pas. Pour Araki, l'appareil photo est un phallus, et la prise d'une photo, un acte sexuel. C'est donc, par essence, que la photographique est pornographique.
Les photos de ce volume sont des photos pornographiques en noir et blanc prises dans le quartier Shinjuku de Tokyo, entre 1983 et 1985. Elles offrent un intérêt documentaire et historique. En effet, à partir de 1978, naît à Tokyo, dans ce quartier, des cafés appelés "cafés sans culotte". Les serveuses, des étudiantes, portent des mini-jupes, des bas, mais pas de culottes. Le café est trois plus cher que dans les cafés habituels. Le bénéfice...: rapide. Ces cafés se multiplient, jusqu'à ce que, le 13 février 1985, un décret interdise ces manifestations. Dès lors, ce que décrit Araki a disparu, et l'on comprend qu'il a saisi un moment de la vie du Japon, et de la vie des bas-fonds de Tokyo.
Lucky-Hole.......Titre énigmatique pour nous, occidentaux. L'énigme est levée dans l'introduction. Plusieurs sens à l'expression. D'abord, Lucky Hole désigne un type particulier de "boîte" - quelque chose qui rappelle le peep show. Ensuite, cela désigne une pièce très exiguë ayant pour seule décoration une photo en pied d'une femme nue: mais comme il est interdit, au japon, de montrer le sexe de la femme, à la place de celui-ci figure un trou dans le mur: the Lucky Hole. On comprend aisément la suite. Les messieurs sont invités à y plonger la partie la plus précieuse de leur anatomie, et une femme - du moins le suppose-t-on! - en effectue le massage.
Ainsi Araki offre témoignage de ces lucky hole de Tokyo, ces lieux réservés au sexe. On accuse Araki volontiers de mysogynie. Je crois que sa photographie dégage simplement une violence, qui est la violence même de la sexualité propre à la civilisation japonaise. En tout cas, ses photos ne laissent nullement indifférent. Leur accumulation surtout dégage une grande force. A la différence d'autres livres d'Araki, ces photos-ci ne cherchent pas la prétention. C'est un volume que j'ai trouvé réussi.
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Les plus : beaux hommes, belles fesses, beaux torses, ... :)
les moins : positions pas terribles, pas trop d'originailté d'une année sur l'autre, prix, format un peu trop grand
J'ai eu récemment l'occasion d'admirer toutes les planches du célèbre calendrier des rugbymen, édition 2007. Je n'avais déjà pas été convaincue par les précédentes versions, mais celle la encore moins que les autres.
Les positions sont assez ambigües ( à plusieurs dans les douches, enfin ce genre de choses ), ce qui je pense n'est pas forcément ce qu'attend un public féminin. Mais pour en avoir parlé à un ami homosexuel, ça ne l'excite pas du tout non plus.. Je me demande donc quelle est la cible visée ? ça semble en fait être le cadeau "osé" pour une certaine tranche d'âge, j'ai d'ailleurs vu deux dames repartir avec leur calendrier sous le bras en ricanant comme des gamines ... hihi
Les modèles sont bien entendus agréables à regarder, montrent en général leurs fesses, voire plus pour certains ;) mais je ne me vois pas accrocher ça au dessus de mon bureau !
Pour finir, le prix - outch !! 28€ pour un calendrier !Mais bon ils posent au profit d'une association pour aider les enfants autistes ( mais quel pourcentage est reversé à l'association ? )
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Les plus : Superbes photos en couleur, témoignage sur la vie des sex-clubs japonais, texte instructif, index, respect pour les modèles
les moins : Aucun
Titre complet: Pink Box, dans les clubs érotiques japonais. Titre américain: Pink Box. Inside Japan's Sex Clubs (édition originale: 2006, par Harry Abrams Inc.). Introduction: James Farrer. Volume relié, avec couverture plastique rose flashy.
Etant passionnée de photos, je n'ai pu résister à ce volume d'excellente qualité.
Un volume d'Araki, sorti en France en 2005, traitait, en noir et blanc, des Lucky Holes au Japon dans le quartier de Shinjuku.
"Pink" est un euphémisme pour le monde du sexe, un peu comme l'adjectif "rose", en français, quand on parle de "téléphone rose", etc. "Pink box" est le nom d'une salle où les danseuses se retrouvent de manière privée avec des spectateurs, dans un célèbre club d'Osaka.
A la différence de chez Araki, Joan Sinclair présente des photos couleurs très saturées de l'ensemble du monde fuzoku, c'est-à-dire de l'industrie du sexe au Japon. Joan Sinclair a passé 2 années à Tokyo, et a réussi à devenir photographe pour "Soapland Magazine". Comme l'introduction très documentée de Farrer nous l'explique, les clubs japonais sont fermés aux étrangers, qui sont, dit-on, incapables de comprendre le fonctionnement de ce monde du sexe japonais, et qui recherchent avant tout des rapports sexuels complets. Dans le fuzoku, ces rapports sont interdits - même si, de fait, ils existent; très souvent, du coup, on trouve quantité de prestations qui s'arrêtent avant la pénétration. Sexe oral, flirt, jeux de rôles; seuls les soaplands (ordonnés à une activité de massage) proposent la pénétration, mais comme un contrat privé (accord privé passé entre la fille et le client - ce dernier étant alors traité comme un petit ami de la fille et non plus officiellement comme un client), afin de ne pas contrevenir à la loi.
On apprend mille choses, à la lecture de ce volume, qui est d'abord et avant tout, un documentaire.
Ensuite, les photos sont belles, et les modèles très jolies: les fantasmes japonais tournant autour des lycéennes, employers de bureau, ménagères, policières, infirmières, professeurs, on a beaucoup de costumes de ce genre. On a aussi quelques photos d'hommes, les entraîneurs, dont la fonction est le flirt: à travers lui, ils doivent faire consommer aux clientes le plus possible, et leur proposer du ... karaoké! Ainsi que des photos de questionnaires qu'on fait remplir à l'entrée des clubs pour savoir ce que le client veut... Chaque photo est accompagnée d'un petit témoignage: par exemple, ce monsieur qui dit que ce n'est pas tromper sa femme que d'aller dans ces clubs, puisqu'on paye.
A la fin de l'ouvrage, un index très complet permet de s'orienter dans ce monde déroutant.
A découvrir absolument si vous aimez la photographie. Les messieurs, et les dames aussi, y trouveront également un intérêt érotique.
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Les plus : un peu d'originalité par rapport aux années précédentes
les moins : poses vraiment pas top, peu de photos que j'ai trouvées à mon goût, pas du nu intégral ^^
Le nouveau calendrier des dieux du stade vient de sortir et tombe à point -comme par hasard - avec la coupe du monde de rugby.
Cette année, toutes les photos sont en couleur, par contre, contrairement aux autres années, on ne voit aucun pénis. ce n'est pas tant que je cherchais spécialement à "mater" en regardant ce calendrier, mais bon, quand même, ça aurait pu être sympa :p Cette édition 2008 ne m'a pas fait changé d'avis concernant ce calendrier : les poses ne sont vraiment pas extras, le public visé semble plutôt être un public gay. la nouveauté 2008 est une caméra présente sur plusieurs clichés : les athlètes sont photographiés en train de se filmer, avec parfois une partie de la caméra qui tombe pile au bon endroit.
Ma photo préférée est celle illustrant la deuxième quinzaine de juin, où un rugbyman sort d'un ascenceur ( dit comme ça, ça n'a pas l'air terrible, mais en fait si !)
Pour finir, j'ai aussi noté que sur pas mal de clichés les sportifs tirent une tronche pas possible, un ptit sourire charmeur ça serait vraiment mieux, à mon humble avis..
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