| Rapport qualité/prix |
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| Note Générale |
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Les plus : Quelques belles photos, une initiative intéressante - pourquoi pas? nous n'avons pas souvent l'occasion de voir les hommes dans leur nudité, à la différence de ces messieurs qui, eux, possèdent bien des revues et magazines...
les moins : Un ensemble très inégal, parfois franchement vulgaire, une idéologie, et un rappel des fameux jeux olympiques de Berlin (qui n'a guère été souligné jusqu'ici sur le CDS) peu convaincant!
Saison oblige: je souhaite acheter les deux derniers calendriers; celui-ci, cependant, je l'ai trouvé d'occasion! Cela ne m'empêche pas de trouver le prix de vente initial fort élevé.
Les photographies de Mariano Vivanco sont, à mon goût, très inégales. Celles en couleur sont assez vulgaires. Certaines poses aussi: on baisse son slip, un bout de sexe apparaît; quelques fesses en l'air.
Les photographies noir et blanc sont d'une autre facture souvent; mais tout dépend du sujet.
Il y a visiblement une oscillation, chez Vivanco, entre l'exaltation de l'érotisme, et l'exaltation de la nudité masculine, une confusion des genres, qui produit un résultat qui ne m'a pas vraiment convaincue. Sans compter que certaines poses (qu'on regarde juste celle de couverture qui sert ici de présentation du calendrier sur le CDS) n'existent pas, et sont effroyablement apprétées: avez-vous déjà vu un homme portant son slip de cette façon?? :D
Ou bien il l'enlève, ou bien il le garde, ou bien il fait un mouvement pour l'enlever, mais ça? non!
En réalité, ce qui m'a frappée, et j'avoue n'y avoir pensé que très récemment, c'est le titre choisi:
"Dieux du Stade"!!
Comment ne pas évidemment penser au grand titre, identique, qui précéda ce calendrier? A savoir le film en deux parties de la cinéaste nazie Leni Riefenstahl, dont le film "Olympia", traduit par "Les Dieux du Stade", fut réalisé de 1936 à 1938, à l'occasion des jeux olympiques de Berlin.
Pour quelques photos de Leni Riefenstahl: taper sur google "leni riefenstahl" + olympia; voyez la seconde photo, notamment, qui apparaît - je ne mets pas l'url, elle est vraiment trop longue ;-) Et page 3, 3 eme ligne, la femme qui plonge.
Elles ne manquent pas d'allure, au reste.
Dans la première mentionnée, on voit l'exaltation de la beauté virile, de la sueur; les muscles sont bandés, et reflètent la lumière dans l'effort.
Les scènes de stade du Calendrier 2007, sont de même genre; voir aussi les mois d'avril et de septembre, où le photographe abandonne le côté vestiaire-quéquette, pour glorifier l'effort et la beauté brute. Ce sont au reste des photos qui, précisément parce qu'elles s'inscrivent dans une dimension historique de la photographie, et non pas dans le train-train du slip, présentent un intérêt photographique.
Je ne sais si la référence au nazisme fut volontaire chez ceux qui ont choisi le titre. Mais comment un photographe peut-il, lui, ignorer, l'histoire de sa technique?
Quelle étrange rencontre en tout cas qui a, somme toute, inscrit un banal petit calendrier dans l'histoire terrible des jeux olympiques de 1936!
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