Avis |
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par Lavax 300
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26.08.2009 13:02 |
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Choix des thèmes sexo |
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Intéret des articles sexo |
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Illustrations des articles sexo |
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Interêt général du magazine |
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Rapport qualité/prix |
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Note Générale |
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Les plus : intéressant, beaucoup de conseils divers
les moins : s'adresse à des amateurs avertis
Le magazine Chasseur d'Images consacre son numéro d'été, sous forme de deux articles, à la photographie de charme. C'est d'abord un portfolio qui est dédié à un professionnel du nu, Didier Carré (interview mené par Pascal Miele). Le thème du mois ensuite (la leçon pratique) s'intitule "J'ose le nu" (article de Pascal Druel).
Le portfolio Il présente d'abord les photographies (en noir et blanc) les moins pornographiques de Didier Carré (pour des raisons de publication dans un magazine de grande diffusion...). Celui-ci fait part d'un certain nombre de remarques sur le travail du nu, en général - notamment, sur l'aspect financier du métier. Mais aussi, sur le rapport entre photographe, modèle et, point qui m'a arrêtée spécialement, observateur. La discrétion du photographe, le refus des effets, du "rendu", sont abordés.
Le thème du mois: leçon pratique Illustré par des photographies de styles différents, provenant de photographes divers (pour chaque cliché, on a les éléments techniques: sensibilité, focale, type d'appareil, vitesse, diaphragme), l'article fourmille de conseils qui permettent de faire le point (conseils qui d'ailleurs sont bons pour des portraits aussi bien). Par exemple, on insiste sur le déclenchement régulier, même si l'on sait que la photo enregistrée ne correspondra pas à l'attente. Ou encore sur l'intérêt et les dangers (problème d'horizontalité, perspective trop marquée, déformation des courbes du sujet) du grand-angle. Sur la question de la distance de travail, en fonction de la focale choisie. Sur la gestion de la profondeur de champ, en fonction de l'effet recherché. La question des sources lumineuses est soulignée brièvement; quant au traitement de l'exposition, on rappelle les B.A.-BA (toujours utiles).
On regrette que certains points ne soient pas davantage développés, et que l'article ne soit pas, par ailleurs, plus "pratique".
En revanche, un tel article n'est pas accessible pour l'utilisateur de compact ou de bridge.
Ce serait le reproche que j'adresserai à l'ensemble: insuffisamment technique; mais trop technique déjà pour le photographe qui cherche juste le divertissement. Il me semble que l'amateur qui investit dans un réflex, avec des objectifs appropriés, ne sera pas satisfait pleinement des remarques, utiles, mais insuffisantes. Quant à l'amateur qui n'a pas franchi le pas, il trouvera sans doute cela un peu "compliqué".
Ceci dit, il y a, encore une fois, plein de rappels, et d'éléments à retenir pour faire de bonnes photos! Je suis juste un peu sévère, attendant davantage, - peut-être un numéro plus complet sur le thème!
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Commentaires |
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par Buffetfroid 300
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05.09.2009 10:26 |
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Je vais peut être dire une bêtise mais ... Etant modèle et photographe depuis 7 ans, je pense qu'apprendre à faire des images, c'est surtout muscler son œil.
Tout comme un sport, en pratiquant, on devient de plus en plus habile. La photographie c'est pareil. Il faut pratiquer mais aussi regarder, scruter ce que font les autres. C'est en se forgeant sa propre critique qu'on comprends les mécanismes essentiels d'une bonne photo, ensuite alors, en comprenant la technique, on arrive à faire ce qu'on veut.
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par Lavax 300
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05.09.2009 11:23 |
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Salut Buffetfroid! J'aime ton expression "muscler son oeil"... Et l'idée selon laquelle la photo serait un sport. Tout comme la musique d'ailleurs. Il y a un côté gymnastique, derrière la rencontre avec l'imprévu.
Mais la lecture de ce type de journaux a un intérêt pour l'amateur: 1) d'abord de "partager" une passion; 2) ensuite, de comprendre pourquoi tel problème arrive lorsqu'on utilise tel type d'objectif, ou quand on réalise les photos dans telles conditions. Bref, quand on fait de la gym tout seul, on fait souvent de mauvais gestes. Du coup, de petits articles permettent de les rectifier, et muscler son oeil un peu mieux. 3) la postproduction est quand même assez galère, au début, en numérique, dans la mesure où chacun s'imagine pouvoir avoir accès à l'informatique aisément (un agrandisseur, etc, c'était autre chose, on ne pouvait pas jouer à l'apprenti sorcier aussi facilement). Simplifier cet accès, et acquérir quelques gestes élémentaires, mais bien ordonnés, savoir jongler (et dans quel ordre) d'un logiciel l'autre en fonction de ce qu'on veut faire: on a souvent dans les magazines des dossiers correctement faits, qui complètent les méthodes en vente en librairie.
Donc, oui, il y a cette dimension irréductible d'exercices, cette musculation. Mais la démocratisation des réflex, (est-ce bien, mal?) trouve son complément dans ce type de presse.
Je regrette, au reste, que la presse présentant des dossiers sur l'histoire (au sens large, y compris les travaux actuels) de la photo soit si peu développée. Photojournalisme, etc. Tu vois sans doute à quelles revues, je pense.
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