Les meilleurs avis sur les BD et Mangas
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Les plus : très grande qualité d'écriture
les moins : illustrations, oeuvre qui n'est guère distribuée
J'ai trouvé ce volume classé dans la catégorie BD d'un site de vente. Ce qui m'a surtout attiré : le nom de Françoise Rey car j'adore ce qu'elle écrit. Il ne s'agit pas d'une bande dessinée, malgré le format utilisé, mais d'une nouvelle illustrée, réalisée en collaboration avec Jacques Terpant.
Le récit commence ainsi : « Je m'appelle Laure. Ce nom ne me plaisait pas. » Cette jeune fille, Laure, malheureuse du tour pris par sa vie, décide sur les conseils d'un médecin scolaire de laisser parler son imagination. Elle se réinvente donc en Lola, pensionnaire du château des femmes où règne sans partage Thérèse, la marâtre, qui invente des sévisses et des humiliations pour ses servantes consentantes.
Je n'ai pas apprécié outre mesure les illustrations (je ne les trouve pas d'une grande finesse) et pense que celles-ci auraient dû accompagner davantage le récit (voire permettre une adaptation plus proche de la bande dessinée), mais le récit est d'une grande force. Le point de vue de Laure-Lola sortie de peu de l'enfance -et cela se retrouve dans le vocabulaire ou les expressions employées- permet une étrange association entre récits enfantins, avec des références à des contes merveilleux en filigrane, et scènes masochistes où le mal côtoie la jouissance.
Extrait : (précisions : Lola vient de subir un rite d'initiation : un anneau vient de lui être fixé. Le médecin scolaire, une femme, mu en médecin du château des femmes est arrivé et s'occupe de la jeune fille)
Son doigt de velours a débusqué la source de ma douleur, a doucement relevé et tiraillé l'anneau coupable : « ça va ? » a-t-elle demandé. J'ai gémi de bonheur. « Hum ! Encore sensible... Il faudrait assouplir l'endroit... » Elle a sonné Peau d'Anne : « Apporte-moi un petit pot de beurre ! - Et une galette ? -Non, bêtasse ! Ce n'est pas pour manger, c'est pour la soigner ! » A commencé un des meilleurs moment de mon existence. Mlle Markès avait ôté ses gants. Ses phalanges intelligentes et sensuelles se sont employée à m'écarter doucement, à me défroisser, à me lisser, à me redessiner. Le beurre glissait sur ma chair, la ravissait d'une sensation suave et fraîche, autour de la bague d'argent, la peau n'était plus douloureuse, mais émerveillée d'une convalescence exquise, mes muqueuses joignaient à l'onctuosité du beurre leur propre suc abondant et tiède, je devenais une mer d'huile lourde, de crème, bientôt bercée par la houle d'un désir poignant.
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2 Commentaires
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Les plus : BD de belle facture, dessins en noir et blanc, sensuel.
les moins : ?
J'avais lu le livre qui m'avait beaucoup plu, vu des bribes du film que je trouvais insipide, Sylvia Kristel mignonne mais assez fade de mon point de vue. L'Emmanuelle du bouquin est plus piquante:),comme celle de la BD qui reflète mieux une belle plante brune.
Il est évident que retranscrire en BD un roman est une gageure, je trouve que c'est plutôt réussi.
L'ambiance,les textes, la composition des planches sont parfaites.
Je prefère les filles de Manara, mais celle de Crepax sont pas mal non plus:)
Je le conseille.
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Les plus : Personnages sympathiques, beaucoup d'humour, qualité du dessin
les moins : Le prix
Après avoir découvert Step up Love Story grâce aux avis très pertinents des membres du CDS, je me suis mise en quête d'un manga sensiblement conçu dans le même esprit, à savoir relativement soft avec ce qu'il faut d'humour et des personnages attachants.
Je crois que Love Junkies a été à la hauteur de mes attentes en la matière. Des dessins soignés, des personnages charismatiques que l'on ne se lasse pas de retrouver d'un épisode à l'autre, et des situations coquines assez diverses. Dans ce manga, on retrouve la thématique de l'apprentissage du sexe, mené cette fois par un jeune homme célibataire et encore vierge, au premier numéro, qui se met en quête de partenaires via des sites de rencontre sur internet. Love junkies est une BD qui ne manque pas d'humour (exemple : l'irruption de l'ombre de "Gauleman" quand le héros est séduit par une demoiselle ^^).
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Les plus : Humour?, scènes légèrement plus érotiques que dans d'autres mangas ?, histoires courtes si l'on aime
les moins : Ensemble très inégal, des histoires sans intérêt, d'autres jolies, à mon sens ce manga suscite peu le fantasme, et manque d'originalité
"Rouge Passion" appartient au genre Ecchi: érotique. Mais c'est aussi une comédie. Titre japonais: Koi Kara Hajimaru. Date de publication au Japon: 2004 Editeur japonais: WaniMagazine Edition française en One Shot. Traducteur: Foun et Fun
Il s'agit d'un ensemble de 3 nouvelles: -Rouge Passion; -Le Fruit Défendu; - Le Petit Ami de Nogi
Première remarque: une erreur se rencontre, pour quelle raison? "Rouge Passion" a pour unique auteur Kobayashi. Yonekura n'a pas participé au dessin, contrairement à ce qu'on peut lire sur les sites de la fnac et de amazon. Yonekura est, en revanche, l'auteur de "Yellow Heart", qui vient de paraître chez le même éditeur - d'où peut-être la confusion?
Kobayashi a publié dans le genre érotique le manga intitulé: "Virgin na Kankei". Il a écrit également des mangas d'action.
Les trois nouvelles dont il est question ici sont très différentes les unes des autres, en sorte qu'il est très difficile de donner un avis global, et une notation globale, sans être injuste. D'autres avis sont les bienvenus pour évaluer ce volume, et corriger mon éventuelle partialité! J'aimerais bien savoir ce que vous en avez pensé, de votre côté. Alors que "Rouge Passion", la nouvelle titre, et "Le Petit Ami de Nogi", sont des histoires quelconques, voire arbitrairement construites en vue de la vente, ne suscitant guère l'intérêt du lecteur, en revanche la petit nouvelle "Le Fruit Défendu" ne manque pas de charme: y compris au niveau du dessin. C'est une histoire d'amour d'enfance; deux jeunes gens dont la vie amoureuse est en train de se construire (chacun vit avec quelqu'un) se retrouvent; ils ont découvert l'amour ensemble; quelques grains de raisins font refrain entre eux. Quelle est la nature exacte de cet amour, de sa douceur, de sa délicatesse?
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Les plus : Erotisme délirant, genre inclassable, humour noir
les moins : Un peu répétitif
Titre original: "Uroshima monogatari". Traducteur du japonais au français: Patrick Honnoré. Publié initialement en épisodes dans le magazine "Manga Erotics" entre 1999 et 2000. La collection Sakka de Castermann où est publié aujourd'hui ce manga est dirigée par Frédéric Boilet qui, comme chacun sait, est gage de qualité dans le domaine du manga.
Le nom "uroshima" qui signifie en japonais "l'île-illusion" est un renvoi à "urashima" [l'île sur la grève]: ce manga est en effet une allusion à un conte traditionnel populaire intitulé "Urashima Tarô", dans lequel un jeune pêcheur nommé Urashima Tarô, pour avoir sauvé une tortue, se voit remettre par une princesse un coffre qu'il ne doit pas ouvrir. Retournant vers son village, il ne reconnaît plus les lieux, et personne ne le reconnaît...Il ouvre le coffre, malgré l'interdiction, et instanément devient un vieillard décrépi: sa vieillesse était enfermée dans le coffre.
De même, la ville d'Uroshima décrite ici n'est de nulle part. L'homme dont nous suivons les aventures érotiques est sans nom.
Histoire singulière, étrange, inquiétante, qui s'ouvre sur un rêve: dans un train, un épouvantail fait l'amour avec une écolière... Rêve qui bascule, réalité qui surgit: arrêt à la gare d'Uroshima. Un couple fait l'amour, un autre couple, un autre encore. L'amour, l'amour, l'amour: n'importe où, avec n'importe qui. "Zig, zig, zig", comme on dit bonjour! Echange de préservatifs. Files d'attente. Culottes sur les talons.
Histoire inclassable: entre grossièreté et beauté, rêve et réalité. L'hiver ne dure qu'une journée. Quelques morceaux de corps giclent... Les corps déglingués, découpés, continuent à haleter!
Un humour noir: on salue ces bouts de corps, ces halètements sauvages, ce n'importe quoi des sexes, par un grand éclat de rire. On ne peut pas ne pas songer à Bergson, quand Yôji Fukuyama traite ses personnages comme des mécaniques plaqués sur du vivant - épouvantails, pénis qui s'envolent: des machines à sexe.
La publication en épisodes fait qu'on peut éprouver un certain sentiment de répétition. Il se passe toujours la même chose, mais...en pire. A lire.
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4 Commentaires
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Les plus : Le coup de patte de génie d'Arthur de Pins, l'humour imparable, le changement de point de vue entre les deux premiers albums et celui-ci qui renouvelle la série.
les moins : Faut vraiment en mettre ?
On avait ri des péripéties d'Arthur lors des deux premiers tomes, on rit tout autant avec les mésaventures de Clara.
Et il n'y a rien à redire : Arthur de Pins est un génie. Drôles, touchantes, un rien exagérées, ses situations croquent la vie à pleines dents. Saupoudrez le tout d'une pointe d'ironie (voyez ces poires croquées représentées sur les portables des personnages, pied de nez à la pomme so trendy d'Apple), et vous voilà avec un petit bijou d'humour.
Question dessin, je suis encore plus fan. J'adore la bouille des personnages, leur côté cartoon et sexy. Il suffit de regarder les hanches de ces dames pour les trouver absolument craquantes - repassez en revue les illustrations de la collection "Osez..." chez La Musardine et vous verrez de quoi je parle.
Bref, du très très bon ! Y a plus qu'à attendre le tome 4 - ça va être long !!! :-)
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3 Commentaires
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Les plus : beau dessin, trait nerveux, érotisme dans la ligne même.
les moins : Certainement vieilli,
Il y a une éternité que j'ai lu histoire d'O par Crépax. Je croyais qu'on ne le trouvait plus. Surprise : il est réédité apparemment. J'en garde le souvenir d'une oeuvre très très intense. Je crois l'avoir lu avant de lire histoire d'O (le roman). L'histoire n'est pas racontée de façon continue ou logique ou narrative. L'essentiel tient dans les dessins eux-mêmes, dans les expressions, les visages, toutes choses qui font cruellement défaut dans le roman. L'avantage du dessin par rapport au (pas très bon) roman, c'est qu'il donne simultanément quantité d'informations que la narration ne peut présenter que l'une après l'autre. ça marche très bien. O est en quelque sorte magnifiée par les traitements humiliants qu'elle subit. Les hommes sont peu de choses, impuissants à faire le bien, ils s'acharnent au mal avec un désespoir pathétique. Ils sont de plus en plus insignifiants et ridicules à mesure qu'O "nait à elle-même... Superbe.
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Les plus : Valentina, mon heroïne préférée, dessin, ambiance psychédélique.
les moins : La partie "hommage" assez inégale, l'orientation des planches qui oblige à lire la BD comme si on ouvrait un ordinateur portable.
Ce "Valentina" est plus un album "fourre tout". On y retrouve trois grandes histoires assez intéressantes, une troisième pas terrible et une bonne partie d'histoires courtes de 2 pages qui sont autant d'hommages à des dessinateurs de BD ou comics de l'époque. L'intérêt majeur de cet album en ce qui concerne le CDS, sont les moments de vie de famille de Valentina en couple "libre". Je n'ai jamais vu de BD décrire aussi bien cette façon de vivre, aussi naturellement, sans excès pour rendre la situation érotique. Ici, Valentina a des relations en dehors de son compagnon. On la voit y penser, s'en souvenir, tout en voyant sa vie familiale, de mère aussi.
Les histoires principales sont: "Bonnie and Clyde": Le titre donne déjà une idée, c'est celle que j'aime le moins. "Pietro Giacomo Rogeri" qui raconte l'histoire d'un manuscrit caché dans un violoncelle. Manuscrit datant de l'Italie fasciste pouvant discréditer quelques personnes haut placées. "Valentina assassine": Toutes les femmes que fréquente Valentina sont une à une assassinée...le crâne rasé. "Valentina subconsciente", la plus érotique des histoires de l'album. Valentina imagine des mains, des êtres sortant des fissures des murs, des armoires pour l'attirer dans un endroit souterrain ou elle s'imagine jugée, punie pour les meurtres des femmes de l'histoire précédente.
Le dessin de cet album est un brin en dessous de celui de "Valentina au debotté" qui était beaucoup plus fin. Les histoires sont assez inégales aussi. L'intérêt principal étant l'heroïne et sa vie de tous les jours, ses fantasmes.
Recommandé, mais je ne commencerais pas par cet album pour découvrir ce personnage de Crepax.
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