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Originalité des situations |
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Description des scènes d'amour |
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Les plus : qualité d'écriture, diversité des situations
les moins : une ou deux nouvelles que j'ai moins apprécié, dvd de strip teases pas génial (on se demande ce qu'il vient faire avec le livre)
Chaque année aux éditions Blanche parait un recueil de nouvelles de plumes féminines écrivant des récits érotiques. 2008 est l'année de Jouissances de femmes, seize nouvelles narrant toutes sortes de jouissances, de vie anodine comme dans Monsieur Paul de Nour où la vendeuse s'offre complaisamment et vicieusement à son patron, de vie féérique (mais l'est-elle tant ?) comme dans La Magie d'Avalon d'Emmanuelle Poinger où la fée Morgane subit un coït avec Belzébuth en personne, récits de masturbation, de viol, d'un travestissement, d'une passion éteinte que le désir embrase à nouveau... Nouvelles intéressantes, excitantes, originales, troublantes...
Ces récits sont accompagnés d'un dvd proposant huit strip-teases. N'est-il là que pour se rassurer, penser que finalement, ses propres strip-teases ne sont pas si mauvais ?
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4 Commentaires
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Style, qualité d'écriture |
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Originalité des situations |
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Description des scènes d'amour |
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Intérêt de l'histoire |
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Note Générale |
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Les plus : Trois nouvelles terrifiantes, voire insoutenables, très grande qualité d'écriture
les moins : Aucun
Recueil de trois nouvelles.
"Madame Edwarda" a été publiée en 1937, sous le pseudonyme de Pierre Angélique. Il s'agit du récit d'une brève rencontre entre un homme (non nommé) et une prostituée, madame Edwarda - rencontre d'une intensité, d'une violence inouïe. Cette femme au regard absent qui se tord dans les convulsions, comme une épileptique, est Dieu; Dieu est une prostituée; Dieu, s'il savait, serait un porc. Il ne s'agit pas, chez Bataille, ni de propositions anticléricales, ni d'athéisme. Au contraire, Dieu compte au plus haut point. La pensée de Bataille présente une certaine forme de théologie, de sacralisation: en ce sens que le sacré, comme voulait également Caillois, n'existe qu'à travers la transgression. Bataille invite à penser l'impensable, l'impossible: "je suis Dieu", dit madame Edwarda, voilà qui n'a pas de sens en raison. Les mots indiquent cet excès même. Il n'y a pas d'obscénité chez Bataille, mais des mots lourds, très lourds, qui disent trop, des mots chargés d'une expérience de l'impossible.
Cette expérience de l'impossible, c'est l'expérience érotique aussi bien, face à face avec la mort - comme nous le montre la seconde nouvelle, "Le Mort". Dong, dong, dong, chaque page tournée, avec ces courtes phrases en bas de page en guise de résumé, sonne le double glas: la mort du mort sur lequel s'ouvre le récit, et la mort sur laquelle le récit s'achèvera. Ineluctable - la mort est là, dans la pâleur de Marie, dans sa jouissance, chacun de ses orgasmes rappelle l'absent, et la rappelle à lui. "Le Mort", récit posthume, écrit vers 1943, a la sécheresse "de la nudité et de l'atrocité": Marie "se sentit illuminée, glacée, mais vidant sans compter, vidant sa vie dans l'égoût".
L'histoire la plus terrifiante, celle que j'ai dû abandonner en cours de lecture avant de la reprendre, a été publiée en 1928, sous le pseudonyme de Lord Auch, littéralement "Dieu aux chiottes", "Auch", en anglais étant un diminutif pour désigner ces dernières. Et ce pseudonyme a assurément même sens que "Dieu est un porc", "Dieu est une prostituée", etc. La première édition fut confidentielle: 134 exemplaires, avec les lithographies très prisées d'André Masson. Bataille est parti d'un épisode réellement vécu lors d'une corrida,en 1922. Mais je ne veux pas dévoiler le récit. Cet événement est narré dans la nouvelle, vous le découvrirez. On cotoie l'insoutenable. C'est un récit structuré en deux parties - la première partie s'éclairant à la lumière de la seconde; le titre également prenant tout son sens au chapitre qui débute à la page 145 (le récit commençant page 87).
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Style, qualité d'écriture |
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Originalité des situations |
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Description des scènes d'amour |
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Note Générale |
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Les plus : l'humour et la légèreté de ce cher Jeanot; le cadre champètre;
les moins : le niveau de langue un peu archaïsant, même pour l'époque où il a été écrit.
un livre de contes en vers agréable à lire. les contes sont de longueur diverses ce qui permet d'en lire à tout moment (cinq minutes de pause au boulot, ou lecture du soir, il y a un conte pour chaque situations). le cadre du XVIIème et la campagne me font travailler l'imagination.
l'avantage et l'inconvénient de ce livre c'est que les scènes d'amour ne sont pas décrites à proprement parler, elles sont élidées, mais le texte en parle explicitement. du coup, ce n'est pas très excitant sur le moment de la lecture, mais comme les contes posent un cadre et créent la situation, c'est très poductif pour les fantasmes. il suffit juste d'imaginer les moments croustillants comme on veut, une fois le livre fermé.
en tout cas il fait redécouvrir Lafontaine à ceux qui ont été traumatisés par le corbeaux et le renard. attention tout de même, tous ls contes sont rédifés en vers.
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2 Commentaires
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Style, qualité d'écriture |
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Originalité des situations |
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Description des scènes d'amour |
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Intérêt de l'histoire |
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Note Générale |
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Les plus : série de nouvelles, fantasmes féminins différents à chaque récit, humour de l'avant-propos
les moins : intérêt variable des nouvelles -certaines étant même médiocres.
"- Attends, ce n'est pas fini ! Une demi-heure après, il est arrivé dans la chambre et m'a dit : "Bon, si tu veux faire l'amour, c'est maintenant ! J'ai quinze minutes, c'est la mi-temps !"
Ah, ces hommes, quand ils regardent le foot ! Dans la préface, des amies se retrouvent pour évoquer leur homme et sa passion du football. Une d'entre elles a trouvé LA solution pour patienter pendant les matchs : ces onze nouvelles.
"- Une par joueur. - Ah ? Ils sont onze ? - Tu pars de loin, toi... "
Mais inutile d'y connaître quoi que ce soit dans ce sport, les matchs n'étant qu'un prétexte pour se retrouver devant ces récits de fantasmes féminins. Difficile de donner un aperçu de ces nouvelles puisqu'elles diffèrent toutes les unes des autres, mettant en scène adolescente, femme mariée, femme d'âge mûr, etc. dans des situations et des lieux divers.
Après une préface hilarante et un avertissement qui fait sourire, on peut s'attendre à mieux... Tout est diversifié dans ce livre, même l'intérêt que peuvent susciter ces nouvelles puisque j'ai beaucoup aimé certaines (Mon trio de tête : la 1ère, 3ème et 10ème) et me suis lassée très vite de certaines autres.
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Style, qualité d'écriture |
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Originalité des situations |
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Description des scènes d'amour |
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Note Générale |
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Les plus : L'originalité, la surprise dans laquelle elle installe son lecteur et les acteurs des scènes quAnaïs Nine présente...
les moins : Peut être les scène avec des fillettes... car nous sommes sensibilisé aux dégats de la pédophilie...
La plume d'Anaïs... Du féminin, bien écrit, avec parfois, de l'humour, des chutes désopilantes. Les personnages sont bien installés, elles décrit, installe ces personnage dans des scènes, avec parfois des récits à tiroirs qui font aller venir vers d'autres histoires. Des nouvelles et aussi une histoire,
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