Les meilleurs avis sur les Arts et Culture



Trio d'acteurs superbement efficace, scénario plutôt bien vu, bonne réalisation, dialogues qui font mouche, érotisme   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Les Valseuses - 7 Avis par Lukkas H 1326

  
Scénario & Dialogues 3/4
Mise en scène & Réalisation 3/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 2/4
Intérêt du film 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : Trio d'acteurs superbement efficace, scénario plutôt bien vu, bonne réalisation, dialogues qui font mouche, érotisme "à l'ancienne".
les moins : Mise en scène correcte mais sans plus, manque parfois de punch pour un road movie.

Deux copains banlieusards et sans le sous se retrouvent pris dans une escalade d'évènements qui leurs échappent. Dans leur fuite, les voici qui recueillent une jeune prostituée supposée frigide. Décidés à la faire jouir - et ainsi démontrer leur virilité - les deux jeunes hommes découvriront une autre facette de la sexualité.

Fortement marqué par ses deux principaux acteurs que sont Gérard Depardieu et Patrick Dewaere , Les Valseuses marque un temps son époque sortant des désillusions et espoirs de toute une génération.
Ces deux paumés gentiment méchants et un brin tarés nous amènent dans un univers souvent cruel et violent, à savoir la vraie vie.
En quête de quelque-chose de meilleur (ou de moins pire, c'est selon), les deux héros font de leur rencontre avec cette prostituée un évènement salvateur. Tour à tour putain, amie, sœur et amante, cette jeune femme un peu niaise va leur apporter ce dont ils ont toujours manqué, à savoir de l'amour.

L'auteur et réalisateur Bertrand Blier célèbre pour son caractère franc profite de l'occasion pour accentuer, parfois à la limite du raisonnable, les aventures de l'improbable trio. Pour le plaisir du spectateur, les joyeux lurons profites de la moindre occasion pour épancher leurs vices dans un déluges de situations détournées et de propos peu communs.
Un peu trop cru diront certains, reste que cette démarche sert un relatif réalisme et embraye d'une malsanité en pointillés à un humour assez rare.

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euh ... je cherche encore   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Baise-Moi - 6 Avis par nicoquin H 847

  
Scénario & Dialogues 0/4
Mise en scène & Réalisation 1/4
Jeu d'acteur 1/4
Scènes érotiques 0/4
Intérêt du film 0/4
Note Générale 0/4
Les plus : euh ... je cherche encore
les moins : pas érotique, mais porno dans le mauvais sens du terme. le sexe n'apporte rien à l'histoire ... qui est plutôt inexistante ! ni érotique, ni X, ni "conventionnel"

voir un viol en gros plan ... des collants déchirés et du sang dans le lavabo suite à un rasage intime ... franchement, j'ai pas aimé ...

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une pièce qui soulève des questions. Intelligence de la mise en scène ; qualité du jeu des acteurs.   
Catégorie : Arts et Culture > Spectacles et Théâtre > Pièces de théâtre - Produit : La Philosophie dans le boudoir ou les instituteurs immoraux - 1 Avis par blue H 300

  
Texte 4/4
Mise en scène 4/4
Comédiens et Jeu d'acteur 4/4
Décors et Costumes 4/4
Intérêt 4/4
Rapport qualité / prix 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : une pièce qui soulève des questions. Intelligence de la mise en scène ; qualité du jeu des acteurs.
les moins : ce n'en est pas vraiment un point négatif, mais il faut la voir en connaissance de cause...

Je suis allé sans grande conviction voir cette pièce. Et la surprise fut heureuse. Echappant à tous les écueils de la vulgarité, la mise en scène est intelligente.
Les décors sont sobres. Le jeu se fait autour de rideaux rouges, aux plis lourds, qui évoquent le velours de ces dames.
          La pièce se compose en trois parties. La première est vraiment joyeuse et légère. Finalement le sulfureux marquis apparait ici sous son meilleur jour. Les passages les plus crus, s’envolent avec légèreté.  Je craignais un univers glauque, alors que tout semble au contraire ici si naturel et si joyeux, que ça en est enthousiasmant.
La seconde partie est la plus philosophique, elle présente l’essai "Français, encore un effort si vous voulez être républicains". Il est vrai que certaines idées sont d’une grande modernité. Ainsi on peut découvrir admiratif que Sade en cette période de révolution, condamne vivement la peine de mort. Cependant, il ne faut pas oublier que cette condamnation sert essentiellement  à justifier à l’inverse le crime pour la jouissance. Cette partie de la pièce est très stimulante, mais elle présente peut-être l’œuvre de Sade sous un jour avantageux. Il faut la contrebalancer par une réflexion sur les conséquences de la pensée sadienne.
          Enfin la troisième partie use d’un procédé burlesque, pour prendre le spectateur à contre-courant. J’ai trouvé cela vraiment ingénieux. A la fin, c’est un aspect beaucoup plus sombre du "divin" marquis qui est présenté.

Cette pièce me laisse avec plus de questions qu’elle n’en a répondu. C’est d’ailleurs sans doute là la marque de sa qualité. Je m’interroge du coup sur la synthèse que je peux en tirer sur la philosophie sadienne. Son aspect sympathique, critique du puritanisme, est-il intrinsèquement lié à la troisième partie qui revendique des actions qui me donnent la nausée ? Y a-t-il la volonté de montrer une pensée aux multiples facettes, ou au contraire de minimiser la noirceur de certains aspects ? La metteur en scène, dans les interviews que j’ai lu, m’a semblé enthousiaste sur la pensée de Sade, j’aurais aimé l’entendre précisément répondre à ses questions…

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Une véritable œuvre, authenticité sans aucune pudeur déplacée, très excitant.   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films érotiques - Produit : 9 Songs - 7 Avis par blue H 300

  
Scénario & Dialogues 3/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 4/4
Intérêt du film 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : Une véritable œuvre, authenticité sans aucune pudeur déplacée, très excitant.
les moins : Les scènes de concert font retomber l'excitation, mais servent le propos (ce n'est donc pas un point négatif)

J'ai beaucoup aimé. Le sexe y est vraiment naturel. Il y a un aspect étrange, touchant et vraiment inhabituel à rentrer ainsi dans ce qui donne l'impression d'être l'intimité d'un vrai couple.  La structure est originale, puisqu'elle alterne comme le titre l'indique: 9 chansons de concerts différents, quelques vues de l'antarctique, et des scènes dans l'intimité. Ce découpage n'empêche pas qu'il y ait une histoire qui transparaisse finalement. Le scénario est économe mais profond.

C'est un vrai film d'auteur. Le minimalisme est efficace: tout ou presque est vu sous le prisme des rapports physiques, mais ces derniers reflètent beaucoup d'autres choses du couple. Les corps se rencontrent avec force, et s'échangent beaucoup, mais les êtres se comprennent-ils? Elle l'aime d'une façon beaucoup plus adolescente. La sensualité qu'elle partage avec lui est sincère, mais c'est une relation qu'elle vit avec légèreté. Lui a un amour  plus rigoureux, et a des attentes sentimentales décalées des siennes. Elle s'enivre de la découverte, lui en même temps vit l'attachement. Ce décalage donne à Lisa un ascendant sur lui. Mais n'est-ce pas aussi le fait qu'il sente qu'elle peut lui échapper, qui l'attache à elle ? Finalement, seul face à l'immensité blanche, en couple, ou noyé dans la foule d'un concert, la solitude est là.
Rassurez-vous, il n'y a pas qu'elle cependant, car bien qu'il ne s'agisse pas d'un petit film tout rose, l'authenticité de la passion et du plaisir le rendent très excitant. Cette façon de filmer le sexe en toute simplicité est vraiment terriblement troublante!

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très belle esthétique ; beauté et classe des actrices, ambiance hypnotique et langoureuse ; de bon goût et très chaud. 
  
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films érotiques - Produit : Girlfriends - 2 Avis par blue H 300

  
Scénario & Dialogues -1/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 3/4
Intérêt du film 3/4
Note Générale 4/4
Les plus : très belle esthétique ; beauté et classe des actrices, ambiance hypnotique et langoureuse ; de bon goût et très chaud.
les moins : pas de scénario ni de scènes hétéros

C'est le meilleur que j'ai vu jusqu'à présent de lui... Il s'agit d'un porno lesbien très esthétique.  Il n'y a pas d'histoire, pas de paroles. Ce film est souvent placé dans la catégorie "porno chic". Pour une fois le coté "chic" du film ne se limite pas à un gros budget pour louer une grosse villa ; mais concerne le soin de la réalisation. Outre la beauté des actrices, l'image est particulièrement soignée. Elle est presque systématiquement légèrement ralentie, et cela s'accorde à merveille avec la musique à la fois douce et mystérieuse.
           C'est d'ailleurs ce mystère qui fait la force du film: au lieu d'être exagéré, le plaisir se livre sans tabous, mais  avec une légère retenue. C'est un peu comme si le spectacle n'était pas pour nous, mais qu'on était autorisé à y assister.  Pourtant même un naïf comme moi, sent bien que les moues ne sont pas naturelles. Mais elles ont de la profondeur. On est à l'opposé du porno amateur. Cette sophistication n'est pas un snobisme, elle est cohérente avec l'ensemble. C'est comme si voir cette pudeur était ce qui est le plus intime. Voir une actrice porno qui garde une certaine retenue, c'est un peu comme une prostituée qui embrasserait ; finalement c'est ça qui est osé.
                Ce film est avant tout une question d'ambiance et de rythme lents et chargés. C'est une voie à une perception de la sexualité légèrement décalée. L'esthétisme qui transpire de chaque scène, concours à ce sentiment d'étrangeté. Le saphisme apparaît ici comme un rite secret, quelque chose de puissant, et de manipulé avec précaution. Quelque chose qui dépasse les actrices elles mêmes. J'ai beaucoup aimé.

         J'ai aussi particulièrement aimé le mettre en ambiance pendant que nous faisions l'amour, c'était vraiment parfait, car la musique encourage à des ébats langoureux et inspirés ; et les images toujours de bon goût stimulent, mais ne dérangent jamais.

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Intérêt historique dans la production de Kubrick   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Eyes Wide Shut - 8 Avis par Lavax F 300

  
Scénario & Dialogues 2/4
Mise en scène & Réalisation 2/4
Jeu d'acteur 1/4
Scènes érotiques 2/4
Intérêt du film 2/4
Note Générale 2/4
Les plus : Intérêt historique dans la production de Kubrick
les moins : Côté intimiste, longueur du film, jeu des acteurs

(vu en V.O.)
Caractéristiques
Eyes Wide Shut, littéralement "les Yeux Grand Fermés", est le dernier film de Kubrick.
Scénario de Stanley Kubrick et de Frederick Raphael, réalisé d'après la nouvelle d'Arthur Schnitzler (1862-1931): Traumnovelle, 1925-26 ("La nouvelle rêvée"). Au départ, Eyes Wide Shut devait être l'adaptation d'un roman Who Were You With Last Night? (Frederick Raphael, Londres, 1971)
Musique: Jocelyn Pook
Sortie aux USA: 16 Juillet 1999
Couleurs; quelques scènes en N&B

Résumé
Comme dans la nouvelle de Schnitzler, le film présente la mise en péril d'un couple plus ou moins libertin, par le fantasme: alors qu'ils sont en train de "fumer", Alice (Nicole Kidman) raconte son désir passé pour un marin. Bill (Tom Cruise), son mari, ne cesse alors de revivre cette scène d'amour qui n'a pas eu lieu. A son tour, il essaie - en vain - de tromper Alice, avec une prostituée d'abord; puis rencontre un vieil ami avec qui il a fait ses études de médecine et qui est devenu pianiste: celui-ci lui dit participer, yeux bandés, à des soirées étranges, où se trouvent des filles superbes... Un coup de fil: il doit justement aller jouer dans une de ces soirées. Le mot de passe est "Fidélio".
Bill décide de l'accompagner discrètement...

Avis
Les personnages sont volontairement "plats": ils n'ont pas plus de surface qu'un rêve. Les séquences érotiques qu'ils vivent, les déguisements, ont la tonalité d'un rêve. Ne restent qu'un masque, un cadavre (on ne sait pas même à qui il est; vaguement on l'identifie à la fin).
A mi-chemin entre réalité et rêve, le couple de Bill et Alice se défait, affrontant des dangers imaginaires. Et pourtant, on est conduit finalement à la réaffirmation des valeurs du mariage bourgeois, de la famille. C'est Noël, la petite fille du couple rêve devant les jouets, quand tombe le dernier mot du film: "baiser".

ALICE: And, you know, there is something very important we have to do as soon as possible.
BILL: What's that?
ALICE: Fuck.


Si je reconnais que Nicole Kidman, que je n'aime pas, arrive à interpréter une femme qui peu à peu se défait, de "belle", devenant quelconque, je ne trouve pas que les acteurs soient très bons. Le thème - la brisure du couple devant le fantasme, et la réaffirmation des valeurs de la famille américaine après avoir été mise en péril - m'est peu sympathique. "Baiser" devient même le mot d'ordre de la petite famille américaine - le signe que tout est rentré dans l'ordre: baiser n'a plus rien d'érotique, c'est l'acte conjugal même, après la crise des fantasmes; le signe même que rien n'est arrivé, mais qu'il fallait que quelque chose en rêve arrivât.

On échappe quelque peu au côté "rangé" par les scènes d'orgie, où des personnages masqués se livrent à des invocations, prières, et scènes de débauches.

Bill a les yeux masqués, grand fermés, et ne comprend rien à ce qui s'est passé; Alice qui est myope et n'a rien vu, sait ce qui s'est passé (Samuel Blumenfeld, « Le mystère du couple ou l’enfer selon Kubrick », Le Monde, 15 septembre 1999).
Ce film prête ainsi trop à interprétation, il livre trop de messages, baigné de psychanalyse, et de clés: "Fidélio" n'est pas n'importe quel titre de Beethoven...: fidélité, etc.
Bref, ça se veut culturel, c'est fatigant, ce n'est plus un film, mais une surcharge d'images.

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Beaucoup de charme, jeu de Charles Denner, sa voix, manière de filmer de Truffaut, charme des couleurs passées   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : L'Homme qui Aimait les Femmes - 3 Avis par Lavax F 300

  
Scénario & Dialogues 4/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 3/4
Intérêt du film 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : Beaucoup de charme, jeu de Charles Denner, sa voix, manière de filmer de Truffaut, charme des couleurs passées
les moins : De quelque façon, le thème même du film, mais je ne saurais dire pourquoi

Caractéristiques
Scénario: François Truffaut, Michel Fermaud, Suzanne Schiffman
Couleurs (quelques scènes en N&B)
Musique: Maurice Jaubert
Photographe: Nestor Almendros

Résumé
Le film s'ouvre sur l'enterrement du personnage principal...Un enterrement bien particulier, puisqu'il n'y a que des femmes pour l'accompagner à sa dernière demeure.
Un flashback retrace la vie, ou plutôt l'étrange passion de Bertrand Morane (Charles Denner) pour les femmes: avant de mourir, Morane avait écrit une autobiographie, Le cavaleur, où il racontait son irrépressible désir pour les femmes. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, Morane n'a rien d'un séducteur, il aime les femmes, les inconnues, celles qui passent dans la rue; il les suit, les sent, les repère, les traque. Toutes se divisent en deux sortes: les "grandes tiges", et les "petites pommes"; de dos d'abord, il devine des formes, avant de se retourner sur les visages.

Avis
Ces femmes sont filmées anonymement, en masse; une caméra qui travaille comme dans un reportage, succession d'images en mouvement; l'oeil de Bertrand Morane est un oeil très spécial, oeil de cinéaste (Morane, la quarantaine, est cependant, ingénieur), oeil de quelqu'un qui est derrière une caméra, capable de gros plans sur les jambes des femmes. Une obsession, ces jambes qui marchent, des talons haut l'été, ces jambes qui se croisent, se décroisent.
Se dégage de cette masse de femmes et de jambes une sensualité incroyable - qui n'a rien d'un érotisme; il n'y a pas, en rigueur, de scènes érotiques dans ce film: ce qui intéresse Morane, Truffaut aussi bien, c'est la plastique, les corps dans leurs formes et mouvements.

Charles Denner est admirable: lui-même a un charme fou - malgré l'obsession maladive du personnage; ses regards, ses silences (qui contrastent avec le récit qu'il fait de sa vie en voix off), sa voix.

A sa sortie, l'Homme qui aimait les femmes avait soulevé les mouvements féministes: la femme, disait-on, apparaissait traitée comme un objet.
Quelque chose sans doute insiste de cette critique, que je ne partage pourtant pas: Morane n'aime pas telle ou telle femme, il aime la beauté de la femme, il aime la femme; c'est son oeil qui est amoureux, et il est incapable d'avoir une autre relation à une femme qu'à travers cet oeil qui n'est jamais neutre, mais toujours jugeant. Morane, au reste, n'est rien d'autre qu'un regard, une voix off: le seul caractère charnel du personnage, c'est la présence sur scène de Charles Denner, sa gestuelle. On pourrait dire encore que Bertrand Morane est entièrement découpé (aussi divisé que le sont les femmes qu'il poursuit): Morane, c'est le regard de Truffaut, une voix off (1), les gestes de Charles Denner.
(1) La voix de Denner certes, mais détachée des gestes de Denner, comme si Denner n'était plus Denner, comme si entre le Denner qui parle et le Denner qui agit, il n'y avait aucun rapport...Et justement, Morane est mort depuis le début du film, il n'y a plus, dissociés, que le récit sur Morane, et des images de Morane.

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originalité du thème, vieux films érotiques   
Catégorie : Arts et Culture > Expositions et Musées > Musées spécialisés - Produit : Sex Machines Museum - 2 Avis par Angel69 F 300

  
Architecture & décoration 2/4
Accueil 1/4
Richesse de la collection 2/4
Intérêt de la collection 3/4
Mise en scène 3/4
Documentation et signalétique 1/4
Rapport qualité/prix 2/4
Note Générale 3/4
Les plus : originalité du thème, vieux films érotiques
les moins : pas vraiment d'organisation de la collection, pas assez d'information sur les pièces, tarif

Nous sommes tombés vraiment par hasard sur ce musée en nous promenant dans les rues de Prague.
Evidemment, on ne pouvait pas ne pas y aller !
le prix des places est assez élevé : 250 Czk, soit environ 10€ - il s'agit d'un musée privé bien entendu.
Les panneaux à l'entrée nous annoncent que sont regroupés dans ce musée plus de 200 objets.

Le musée est installé sur 3 niveaux, les murs sont peints d'un rouge assez criard, renforcé par un éclairage assez fort.
dans le hall, à côté de la billeterie, on peut déjà observer quelques premières machines : un siège troué avec en dessous plusieurs langues montées sur une roue pour un cunnilingus original, ou encore une machine à plume ayant la même fonction.

Après avoir réglé, on passe un tourniquet et nous voilà vraiment dans le musée.
la première salle présente un très vieux "siège d'amour" et une collection d'anciens habits de nuit troués juste où il faut, ainsi que quelques ceintures de chasteté.

Un escalier nous emmène ensuite au deuxième étage. (de vieilles gravures érotiques ornent les murs).

La salle principale du deuxième étage présente des machines plus récentes, ainsi qu'une collection de sextoys (dans des vitrines), présentés selon une organisation qui nous aura échappée, si jamais volonté d'organisation il y avait eu. Cela dit, cela permet de voir "en vrai" certains modèles, pour les amateurs comme nous c'est sympathique ("oh t'as vu celui là je le croyais plus gros" etc)

Une vitrine présente aussi des exemples de piercings génitaux sur des organes en plastique, c'est pas du tout mon truc  :s

La salle suivante, quelques marches au dessus, est la plus vaste du musée : elle présente de grandes et ingénieuses machines en bois, notamment un tape-cul pour grandes coquines :p
Une vitrine présente également toute la collection de godes très grande taille : idem, on connaissait les articles via les fiches et avis du CDS, mais les voir en vrai c'est.. intéressant (waouh, c'est vraiment énorme surtout :s)
On trouve également diverses pièces originales, comme des machines anti-masturbation électriques :s (fin du 19ème siècle), une selle érotique (selle pour monter à cheval) de 1940, les premiers modèles de godes et vibros.
une petite affichette précise le nom de l'objet et la date en diverses langues étrangères, mais aucune information détaillée, c'est dommage

La dernière salle présente un grand nombre de machines et costumes SM - c'est un genre à part, les amateurs de ce style apprécieront sans doute.

Pour finir, nous sommes redescendus dans la première salle du rez de chaussée : en passant un rideau, on peut assister à une projection d'un vieux film érotique espagnol des années 1920 : c'est vraiment très drôle !
Entre l'acteur principal qui, dans certaines scènes, a vraiment dù mal à tenir son érection, mais qui jette des coups d'oeil réguliers à la caméra, et la mise en scène, pas plus élaborée que les films X de notre époque, c'est vraiment une des choses les plus drôles et les plus intéressantes du musée.
Personnellement je ne m'avais pas imaginé qu'il y avait déjà des films érotiques à cette époque, mais surtout parce que je ne m'étais jamais posé la question :)

En conclusion, si vous allez à Prague, visitez ce musée, bien qu'il serait souhaitable que ces propriétaires fassent un réel effort au niveau de l'information et de la présentation des pièces - ce serait bien dommage de râter ça quand on s'intéresse un minimum aux sextoys et autres accessoires sexuels :)

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Musique, jeu des acteurs, photographie, traitement de la couleur   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Portier de nuit - 2 Avis par Lavax F 300

  
Scénario & Dialogues 3/4
Mise en scène & Réalisation 3/4
Jeu d'acteur 3/4
Scènes érotiques 2/4
Intérêt du film 2/4
Note Générale 2/4
Les plus : Musique, jeu des acteurs, photographie, traitement de la couleur
les moins : Thème, perversité des rapports humains

Caractéristiques
Scénario: Liliana Cavani, Italo Moscati, d'après une histoire de Liliana Cavani, Barbara Alberti, Amedeo Pagani
Photographie: Alfio Contini
Musique: Daniele Paris, extraits de Mozart, et de Marlene Dietrich
Durée initiale: 115 minutes
Interdit, à sa sortie, en Italie
Titre original: Il Portiere di Notte
Titres français: Un Fameux Renard; Portier de Nuit
Production: italienne: Italonegglio Cinematografico; Lotar Film
Sortie aux USA: 1 er Octobre 1974. Je ne suis pas parvenue à repérer la date de sortie en France, date antérieure à celle de la sortie aux USA.
Couleurs

Résumé
Le film se passe à Vienne en 1957. Lucia (Charlotte Rampling) séjourne dans un hôtel, en compagnie de Atherton, son mari, grand chef d'orchestre américain, venu diriger la Flûte enchantée de Mozart.
Max (Dirk Bogarde), portier de nuit de l'hôtel, reconnaît en Lucia une ancienne déportée qu'il avait connue alors qu'il était officier SS dans un camp de concentration, qu'il avait violée, et dont il avait fait sa maîtresse. Lucia avait 15 ans, alors; un corps de garçon, des cheveux coupés courts.
Elle avait désiré Max, elle le désire encore. Leurs relations passées se renouent. Sauf qu'on ne sait plus bien qui est bourreau, qui est victime; les places s'inversent, se mélangent; de même la caméra alterne le regard du tortionnaire et celui de la déportée. Passé et présent se mêlent. Tout est confusion. Ainsi sans doute Liliana Cavani veut-elle nous faire éprouver la complicité du bourreau et de la victime, leur fonctionnement en couple. Il s'agit, dit-elle, d'analyser les limites de la nature humaine, de pousser les choses à l'extrême, "rien n'est fantastique que la réalité. C'est ce que je montre dans Portier de Nuit"

Avis
Beaucoup de polémique autour de ce film, à cause de la perversité qui y est décrite, et de la beauté concomitante des acteurs, de leur jeu, de la mise en scène: Portier de nuit fait partie de ces films sur le nazisme où le spectateur est mis en position d'être fasciné.

En réalité, je partage assez la thèse de Foucault sur ce film, et j'ai le sentiment que Cavani part d'un contresens historique: "le nazisme n'a pas été inventé par les grands fous érotiques du XXeme siècle, écrit Foucault, mais par les petits bourgeois les plus sinistres, dégoûtants qu'on puisse imaginer. Himmler était vaguement agronome, et il avait épousé une infirmière. Il faut comprendre que les camps de concentration sont nés de l'imagination conjointe d'une infirmière d'hôpital et d'un éleveur de poules. Hôpital + basse-cour: voilà le fantasme qu'il y avait derrière les camps de concentration". Le rêve des nazis ne véhiculait aucun érotisme: c'était un "infect rêve petit bourgeois" de propreté radicale, purger la société, avec des balais et des torchons. Qu'il y ait eu, dans ces conditions, des rapports érotiques locaux entre bourreau et supplicié, c'est un fait, mais qui ne tient pas à l'essence même du nazisme.

La question doit donc être inversée: pourquoi aujourd'hui avons-nous besoin du nazisme pour nous représenter nos fantasmes érotiques? Pourquoi nous faut-il des bottes, des aigles, des casquettes? Pourquoi se rabattre sur le sadisme?

Si Sade n'a rien à voir avec une érotique nazie car le nazisme n'est pas en son essence érotique, peut-être bien, en revanche, continue Foucault***, que Sade a formulé l'érotisme d'une société disciplinaire, la nôtre: tant pis alors pour Sade et tant pis pour nous! "Il nous ennuie, c'est un disciplinaire, un sergent du sexe, un agent-comptable des culs et de leurs équivalents".

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Léger et de bon goût, le sexe est abordé sans tabous, avec quelques répliques qui sont restées cultes pour nous.   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Tout le plaisir est pour moi - 1 Avis par blue H 300

  
Scénario & Dialogues 3/4
Mise en scène & Réalisation 3/4
Jeu d'acteur 3/4
Scènes érotiques -1/4
Intérêt du film 4/4
Note Générale 3/4
Les plus : Léger et de bon goût, le sexe est abordé sans tabous, avec quelques répliques qui sont restées cultes pour nous.
les moins : La réalisation est parfois trop légère, et le jeu des acteurs (pourtant très bons) un peut inégal parfois.

Cette comédie légère et très fraîche nous compte l'histoire d'une fille à la recherche de son plaisir perdu. Louise (Marie Gillain) parle de sexe avec un naturel déconcertant.
    Ce film n'a pas vocation à être excitant, mais il est par contre jouissif de voir le thème sur la sexualité abordée dans le cadre soft du quotidien, avec si peu de tabous!

Certes, tout ne coule pas dans ce film, mais il a d'autres qualités qui font qu'on le lui pardonne. Beaucoup de thèmes crus sont abordés sans aucune vulgarité, ce qui est franchement remarquable.

La sexualité y est abordé sous un angle naturel et déculpabilisé, qui est très semblable à l'ambiance que l'on sent sur le CDS.
Il est à voir!

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tarif (5€), ambiance bon enfant   
Catégorie : Arts et Culture > Expositions et Musées > Musées spécialisés - Produit : Erotic Museum - 3 Avis par Angel69 F 300

  
Architecture & décoration 2/4
Accueil 2/4
Richesse de la collection 2/4
Intérêt de la collection 2/4
Mise en scène 3/4
Documentation et signalétique 2/4
Rapport qualité/prix 3/4
Note Générale 2/4
Les plus : tarif (5€), ambiance bon enfant
les moins : les éléments abimés ou obsolètes ne sont ni réparés, ni mis à jour

Situé en plein coeur du Red Light District d'Amsterdam, difficile de passer dans le quartier sans être tenté d'aller y faire un tour :) Pour 5€ (ce qui n'est pas cher pour une entrée de musée à Amsterdam), on a accès à plusieurs étages et on passe un moment sympa.

A côté de la caisse, un mannequin féminin est installée sur un vélo coquin, dans la selle duquel un gode fait des va-et-vient au rythme du pédalage de sa passagère :p
Au premier étage, une collection assez variée de dessins, photos, estampes, (à noter une série de dessins de John Lennon représentants Yoko Ono nue - mais ce sont visiblement des reproductions).

L'étage suivant est celui où nous avons le plus ri, grâce à une cabine téléphonique permettant d'écouter une ancienne carte de type "téléphone rose" où une femme fait les questions et les réponses en 10 minutes et finit dans un état d'excitation total, tandis qu'elle décrit tout ce que son auditeur "lui fait".
Pour rajouter au comique de cet audio, la version française est une traduction parfois bizarre et la demoiselle a un accent vraiment drôle. ça donne des passages du genre "Oh ouiii j'ai des longues jambes, des longs cheveux, des longs cils, tu aimes mes longs cheveux ! Oh oui je sens la mayonnaise monter dans ma ***** vas-y oui tu es impressionnant !!" . Comme diraient les jeunes : MDR.

Sur ce même étage, un mannequin  nous parle dans la langue de notre choix pour nous expliquer le métier de prostituée à Amsterdam, comment ça se passe à l'intérieur de ces cabines : conditions, sécurité, hygiène, tarifs (exprimés en florins, une mise à jour serait la bienvenue, depuis 8 ans que nous sommes passés à l'euro).
On peut aussi se faire photographier sur une chaise dans une cabine similaire éclairée d'un néon rose.

A cet étage se trouvent les dessins animés érotiques qu'avait tant appréciés Aretina, mais la cassette a tellement tourné en boucle (ou alors la télé est tellement vieille) que lors de notre visite, la bande sautait puis s'arretait en permanence, impossible de regarder le moindre court-métrage. Vraiment dommage !

Les étages suivants comportent peu d'objets inoubliables.. une sorte de vieille fucking-machine en bois, mais toute cassée et pas réparée, des silhouettes SM sans visage pour faire des photos, un phallus géant en plastique, des images extraites du sulfureux ouvrage de Madonna "Sex", des mannequins dans des situations BDSM..

On finit la visite par un passage obligé dans la boutique du musée, qui est en fait une gadgeterie et non un sexshop ou une boutique liée aux pièces exposées.

Au final, rien de bien exceptionnel à voir dans ce musée, mais je garde un souvenir agréable du moment que j'y ai passé. Pour 5€, ce serait dommage d'aller à Amsterdam et de ne pas y jeter un oeil !

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La photographie, l'intensité des émotions, les acteurs, la musique.   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Undo - 1 Avis par Leto H 664

  
Scénario & Dialogues 4/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 1/4
Intérêt du film 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : La photographie, l'intensité des émotions, les acteurs, la musique.
les moins : Aucuns

Undo n'est pas vraiment un film érotique. Il n'y a aucune scènes déshabillées même s'il traite du shibari, mais c'est dans un sens beaucoup plus sentimental, émotionnel.
Une plongée dans la folie amoureuse en fait.

L'histoire:
Moemi et Yukio vivent en couple. Les premières minutes les présentent comme un couple idyllique jusqu'à la réflexion de Yukio quand Moemi enlève son appareil dentaire: "les sensations ne sont plus comme avant". Yukio est aussi très pris par son travail d'écrivain et Moemi se sent delaissée et commence...à faire des noeuds. Des noeuds autour d'objets d'abords mais ensuite, autour des tortues, de ses doigts, de ses mains...jusqu'à ne plus savoir les bouger, jusqu'à ce que Yukio se décide enfin à consulter un spécialiste.
Mais rien ne s'arrange et Moemi en arrivera à faire une sorte de toile d'araignée, de nid en corde dans lequel, fou de colère et d'incompréhension, arrachant tout sous les cris de sa femme, Yukio découvrira au centre de ce nid...leur photo ennsemble, en amoureux.
Retour chez le spécialiste qui suggérera à Yukio d'attacher sa femme. C'est le début d'un engrenage au court duquel elle ne cessera de dire sous le regard désespéré de son mari: "attache-moi vraiment!".

Ce film en 50 minutes, réussi admirablement à décrire un couple qui ne sait plus communiquer, qui veut se rejoindre mais n'y arrive pas. On assiste aussi à la plongée dans la folie de Moemi qui est vraiment bouleversante.

Je n'ai jamais vu le shibari traité de cette manière. Pour ceux qui n'y voient qu'une pratique érotique, je leur recommande vivement ce film qui leur prouvera qu'il peut-être autre chose.

Les acteurs font des merveilles. Toyokawa Etsushi dans le rôle de Yukio parvient à vraiment nous faire ressentir sa détresse, son incompréhension, son impuissance face à ce qui arrive à sa femme.
Moemi aussi est superbement jouée par Tomoko Yamaguchi.

Undo est un film très triste, bouleversant, mais très beau, très fort aussi.
Pas vraiment érotique si ce n'est par la beauté des images. Inutile de chercher les figures habituelles du shibari dans ce film.

Un des films les plus bouleversants que j'aie vu.

Quelques liens sur le film trouvés sur le net...
http://www.kurosawa-cinema.com/films/japonais/undo/
http://zeni.free.fr/acz/cinema.php3?id=chro&chro=undo
http://www.hkmania.com/Vcd/undo.html

Le DVD japonais comporte des sous-titres en anglais. A ce que je sache, c'est la seule édition disponible à ce jour.

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Décallé, dejanté, drôle, original   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films érotiques - Produit : Capitaine Orgazmo - 3 Avis par elob F 569

  
Scénario & Dialogues 4/4
Mise en scène & Réalisation 3/4
Jeu d'acteur 3/4
Scènes érotiques 0/4
Intérêt du film 2/4
Note Générale 2/4
Les plus : Décallé, dejanté, drôle, original
les moins : Absoluement pas érotique

Une grosse comédie loufoque plus qu'un film érotique, dans mes souvenirs tout du moins...

C'est l'histoire déjantée d'un jeune missionnaire mormont, qui finit par accepter par accident et par dépit d'incarner le personnage de "Capitaine Orgazmo" dans une production X afin de financer son mariage.

Au départ choisi pour ses prouesses en arts martiaux, celui-ci sera surprit dans ses aventures par l'amitié qui se créera avec son collégue "Chaudaboy" , par le succés imprévu qu'obtient le film et autres péripéties...

La trame de l'histoire donne le ton de l'histoire.
On entre dans un univers de comics, empli de personnages de cartoons version super-héros au second degrés tous aussi dingues les uns que les autres...

Un des personnages, "Chaudaboy", une sorte de Robin du X ( Robin le pote de Batman, pas celui des bois hihihi) arbore un casque surmonté d'un pénis giganteste...
Un univers coloré, décallé, complétement loufoque dans lequel humour gras et blagues tendencieuses sont légions.

Pas grand  chose, voire carrément rien d'érotique, en tout cas dans mes souvenirs, car j'ai vu ce film il y a quelques années maintenant.
Je ne me souvenais même pas qu'il était interdit au moins de 16ans...

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suspense, originalité, esthétique   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Basic Instinct - 8 Avis par Shadowwooer F 300

  
Scénario & Dialogues 4/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 4/4
Intérêt du film 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : suspense, originalité, esthétique
les moins : moralement douteux

A sa sortie, le film a fait hurler les lesbiennes américaines. Pour une fois qu'on les montrait à l'écran, c'était pour les dépeindre comme perverses et dangereuses. Moi je trouve au contraire que c'est un hommage à leur intelligence. Hannibal Lecter séduit. Pourquoi Catherine Trammel rebuterait-elle?
Outre l'intrigue, il ne faut pas oublier les audaces du film. Aujourd'hui on ne s'en rend plus compte, mais ce film a changé beaucoup de choses dans la représentation des scènes de sexe. Jusque là, en tout cas dans les films américains non érotiques, quand on voyait une scène d'amour c'était TOUJOURS le missionnaire avec l'homme au dessus. Verhoeven a été le premier a montrer la femme dominant, en amazone, à cheval sur l'homme. Une situation qui s'est généralisée depuis. C'est aussi, à ma connaissance, la première fois dans ce genre de film qu'on montre (enfin, qu'on suggère mais de façon explicite) un cunnilingus...
Bref: j'aime ce film non seulement pour lu-même, mais parce qu'il a bousculé les conventions et fait avancer les mentalités.

En même temps, je ne suis pas objective: les seins de Jeanne Tripplehorn sont, pour moi, une des merveilles du monde...

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Très bon texte, drôle et percutant.
Excellente comédienne.
La salle   
Catégorie : Arts et Culture > Spectacles et Théâtre > Pièces de théâtre - Produit : Q que du plaisir - 1 Avis par mercutioh H 209

  
Texte 4/4
Mise en scène 3/4
Comédiens et Jeu d'acteur 4/4
Décors et Costumes 3/4
Intérêt 4/4
Rapport qualité / prix 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : Très bon texte, drôle et percutant. Excellente comédienne. La salle "minuscule" assure une certaine intimité et des réactions constantes entre le public et la scène.
les moins : La micro salle: 25-30 p. Il ne faut pas arriver en retard !!! Le quartier Pigale n'est toujours des plus class. 1 heure, ça passe vite quand on s'amuse.

Ce spectacle est vraiment une formidable collection de petits instants magiques de bonheur. Nous avons passé un excellent début de soirée ;)
Il y a un risque avec ce délicieux one woman show, s'est qu'il soit encore présent dans vos neurones à l'instant fatidique.
Et que (alors) le plaisir soit aussi (et toujours) de la partie.
Public assez jeune et majoritairement féminin.
Courrez le voir vite, fin annoncée 26/01

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A pas trouvé !   
Catégorie : Arts et Culture > Expositions et Musées > Salons de l'érotisme - Produit : Eropolis - 8 Avis par Delice F 133

  
Accueil & Organisation 0/4
Ambiance et Public 1/4
Exposants et Stands 1/4
Intérêt 0/4
Animations et Spectacles 1/4
Rapport qualité/prix 0/4
Note Générale 0/4
Les plus : A pas trouvé !
les moins : Prix pour entrer, le prix à débourser dedans ! L'ambiance... glauque ou glaciale au choix

On avait raté celui de l'an dernier, on a donc testé celui de Tours cette année.
Bien que le prix d'entrée me semblait prohibitif (20 euros par personne avec la réduction de 5 euros glanée sur le site web), nous avons tenté le coup !

A l'intérieur, beaucoup de curieux, de sorties en "famille" ou "entre amis" et de "très jeunes adultes" en mal de sensations fortes ! Heureusement que je ne me suis  pas habillée plus "sexy", j'aurai vraiment fait "tâche" dans le décor :)

Mais attention, ce que j'ignorais, c'est qu'à ce prix là, nous n'accédions qu'à la partie "érotique" du salon !

Une scène pour des strip teases sages !
Des stands de lingerie premier prix taille standard si ce n'est pas unique, un stand de cuirs (je n'ai toujours pas trouvé le lien entre érotisme et les blousons de motos),bref seuls les stands de bonbons et de chaussures ont attirés mon attention !

Impossible de photographier les "sirènes" en petites tenues qui vous vendent telle ou telle attraction ! "Pas de photos!" Et si tu n'acceptes pas de débourser 10 euros pour une pose derrière le rideau, cela crie vite au scandale... il ne vous reste alors que le téléphone portable, plus discret pour éviter la vindicte des filles!

Quoi ? ca y est ? déjà fait le tour ? Un show lesbien dans la limousine ? 70 euros ! Assister au tournage de film X ... 20 euros ! Pas intéressés pour un T shirt avec une inscription de ton choix ?

On a pourtant bien fait le tour... mais point de sextoys ? Où sont donc les sextoys ? C'est pas possible qu'il n'y en ait pas dans un salon de l'érotisme quand même ?!!!

Mais siiii ! Ils sont là, bien cachés derrière des panneaux!
Il vous faut juste allonger la sauce de 2 euros de plus et vous passez deux charmants "malabars" pour accéder à la partie "HOT" du salon où sont réunis trois, quatre stands de gadgets, dvd et sex toys en tout genre !

Aucun glamour, pas d'érotisme, un marché nocturne rien de plus !

Si vous êtes libertins et que vous espériez, grâce aux bracelets de couleurs, faire connaissance avec d'autres libertins du coin, n'espérez plus ! J'ai eu beau scruter les poignets, pas l'ombre d'un quelconque bracelet coloré en vue !

Alors pour nous consoler, nous nous sommes attardés sur le petit cours sur le point G avec "Supermasturbateur" aux doigts de fée qui, devant la foule attentive, a fait jouir une jolie donzelle en moins de temps qu'il ne faut pour le dire !

En tout cas, il aura au moins réussi à faire rire quelques femmes sans pour autant les convaincre de sa dextérité !
Quant aux messieurs, ils se sont régalés du spectacle des cuisses écartées, téléphones portables haut levés!

L'Erotisme dans tout cela ? L'avait sans doute rencard ailleurs!

Au final, 22 euros dépensés par frimousse pour simplement accéder à l'ensemble du salon! Et dire que pour quelques euros de plus par personne, on peut s'offrir une entrée couple en club!

C'est décidé, la prochaine fois, c'est dans un club que nous irons le chercher, l'érotisme !

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Satire de l'Amérique des années 40, jeu de Peter Sellers (pour les fans...)   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Lolita - 1 Avis par Lavax F 300

  
Scénario & Dialogues 3/4
Mise en scène & Réalisation 3/4
Jeu d'acteur 2/4
Scènes érotiques 1/4
Intérêt du film 2/4
Note Générale 2/4
Les plus : Satire de l'Amérique des années 40, jeu de Peter Sellers (pour les fans...)
les moins : Le jeu fade de Sue Lyon, son personnage très antipathique, film trop long

Caractéristiques
D'après le roman éponyme de Vladimir Nabokov; scénario: Nabokov
Noir et blanc
Photographe: Oswald Morris
Musique: Nelson Riddle

Résumé
Le film s'ouvre sur l'assassinat de l'écrivain Clare Quilty (Peter Sellers) par Humbert Humbert (James Mason). Que s'est-il passé?
Quatre ans plus tôt...
Humbert Humbert, professeur de littérature, la quarantaine, décide de louer une chambre chez Charlotte Haze, au moment même où il aperçoit sa fille de 14 ans: lunettes de soleil, cheveux blonds, Lolita, séduisante, écoute la radio en mâchant des chewing-gum, sirotant des sodas.

Le film narre leurs amours, la jalousie maladive de Humbert Humbert, les insupportables caprices de Lolita, sa trahison.

Avis
Le thème de la pédophilie n'est pas traité par le biais d'un érotisme ouvert; les relations charnelles de Humbert et de Lolita restent dans l'ordre du non-dit et du non-vu. Rien de particulièrement choquant en ce sens.
Mais on a affaire à des personnages essentiellement pervers: ils n'éprouvent pas d'amour, en rigueur, l'un pour l'autre. L'un éprouve de la fascination pour un corps jeune et parfait, il faut que ce corps lui appartienne, il faut qu'il le retienne prisonnier; l'autre tire bénéfice financier et matériel: Humbert Humbert est une source à pop-corn.
On a donc du mal à s'intéresser à cette relation. Les personnages ne sont pas sympathiques, et les raisons pour lesquelles ils sont ensemble sont sordides.
Sue Lyon, qui interprète Lolita, est, à mon goût, très fade, même si le rôle qu'elle doit jouer est celui d'une gamine gâtée, à qui tout est dû.

Un personnage trouve grâce à mes yeux, bien qu'il soit également détestable: c'est Clare Quilty, l'écrivain (autour de qui l'intrigue du film tourne), que Peter Sellers*** interprète. La présence de Sellers produit d'ailleurs, pour qui connaît sa carrière future, de the Party à la série Pink Panther, en passant par Dr. Strangelove (Dr. Folamour), un certain bougé, une certaine énigme (on se demande assez longuement qui est ce personnage): comme dans Folamour, Sellers joue de multiples rôles, et l'on trouve déjà son travail sur les accents.

Beaucoup trouvent ce film de Kubrick excellent. C'est une opinion que je ne partage pas.
Je n'aime pas les personnages, je n'aime pas l'histoire. D'autres films de Kubrick m'ont davantage impressionnée.
Il reste cependant intéressant de le voir si l'on suit la production de Kubrick, afin d'en saisir les facettes fort variées.

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puissant et expressif.   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Le Dernier Tango à Paris - 4 Avis par blue H 300

  
Scénario & Dialogues 3/4
Mise en scène & Réalisation 3/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques -1/4
Intérêt du film 4/4
Note Générale 3/4
Les plus : puissant et expressif.
les moins : pas agréable

Un homme et une femme succombent à une attraction animale, et se retrouvent dans un appartement pour coucher ensemble sans rien construire d'autre. L'homme est viril, autoritaire et inquiétant. Il refuse qu'ils s'échangent leurs prénoms. Seul le sexe soude leur relation. Elle est subjuguée, et à l'impression de commencer à éprouver des sentiments pour lui.
On ne voit pas de pénis, mais les scènes de sexe sont quand même très crues. A l'époque, il est normal que ce film ait choqué, et fait parler de lui. La scène culte du film est une sodomie pleine d'ambiguïté: il la lui impose avec brutalité. Elle est entre le refus et l'acceptation. Elle devrait le maudire, mais ce n'est pas le cas.

Ce film ne m'a pas du tout excité, mais ce n'était sans aucun doute pas son but. Rose est partie se coucher une demi-heure après le début. Il ne m'a pas été du tout agréable à regarder. Je l'ai trouvé glauque et parfois ennuyeux. Mais force m'est de reconnaître que c'est un grand film. Je ne regrette donc finalement pas de l'avoir vu.   Il exprime avec force la loi de l'assimilation qui peut régner dans le sexe et l'amour.   Ce film n'est pas érotique, mais du domaine de l'art.

 

le duo Douglas/Stone, les scénes érotiques, le triller   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Basic Instinct - 8 Avis par cocostpierre F 300

  
Scénario & Dialogues 4/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 4/4
Intérêt du film 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : le duo Douglas/Stone, les scénes érotiques, le triller
les moins : je n'en vois pas

voilà, encore un avis que je peux donner après avoir revu ce film la semaine dernière- ça du bon d'être en panne d'internet ;-) !

J'ai donc vu ce film une 1ére fois à sa sortie et dernièrement.
Je peux donc faire un comparatif dans le temps.
Entre un visionnage quand on à 20 ans et un autre quand on en a 38, ça change beaucoup de chose au niveau émotionnel. Ce qui n'a pas été mon cas avec ce film.

Effectivement, en fouillant dans ma mémoire, ce film à sa sortie avait bien sûr eu des critiques assez violentes notamment concernant les scènes assez sulfureuses à l'époque.
J'avoue bien sûr que c'est ce qui m'avait poussé à le visonner à l'époque.

Déjà, j'adorais le physique de Michael et "mélangé" à Sharon, ça me perturbait encore plus.

Ce n'est pas la scène non plus du commissariat qui m'avait le plus "attisée", mais la scène où les 2 femmes étaient dans une boîte de nuit, où leur regard était insistant, rempli d'envie et de provocation, j'avais adoré !, d'ailleur c'est encore ma préférée aujourd'hui.

Côté scénario :
Ce triller est parfait pour moi, il est bien mené et bien d'autres producteurs ont essayé de le copier après sa sortie.

A coup sûr : ne pas regarder le 2éme volet qui n'aurait jamais du exister !

Par comparaison, ce film a très bien vieilli, je le regarde toujours avec autant d'exitation, les vibrations sont toujours les mêmes. Moins pour le dénouement évidemment puisque je connais la fin.

Je le recommande très largement.

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Traite de l'intersexualité,sensible, vrai, instructif, non voyeur.   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : XXY - 2 Avis par Louvedusud F 67

  
Scénario & Dialogues 4/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 4/4
Intérêt du film 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : Traite de l'intersexualité,sensible, vrai, instructif, non voyeur.
les moins : aucun

Ce film a eu un prix au festival du fim à Cannes "grand prix de la semaine de la critique"en 2007.

J'ai pu le voir en avant première dans un grand lycée de la région Cannoise.
La projection a été suivie d'un débat avec Vincent Guillot qui était président de l'O.I.I.(Organisation Internationale des Intersexué(e)s).

Les étudiants ont été exceptionnels dans leurs questions, avec tact et délicatesse. Vincent a pu répondre sans ambiguité car le film est d'une telle qualité humaine, vraie, que nous ne pouvions qu'être touché.

XXY traite de la difficultée de n'être ou naître fille/garçon.
C'est à dire des personnes qui ont à la naissance des sexes impossibles à différencier.
Dans nos sociètés il est nécessaire d'être inscrit sur un registre d'état civil pour exister: il faut donc naître garçon ou fille.

Le film montre:
-Le désarroi des parents face à un enfant qui n'est pas dans les normes sociales définies par la Loi.
-Le désarroi de cet(te) enfant adolescent(e) ,mais soutenu(e) par une famille aimante et plutôt ouverte malgré toutes les interrogations que cela comporte.
- Le coté rejet de certaines personnes face à ce qu'elles ne peuvent comprendre ni admettre.

Ce film est pour moi un chef d'oeuvre: il informe avec tact d'une réalité qui peut toucher certains d'entre nous : 2 à 5% de la population naissent intersexués.

Ce n'est pas un film à vocation érotique mais plutôt informatif.
A voir absolument.

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