Les meilleurs avis sur les Arts et Culture



Film original, qui montre certaines choses que d'habitude on cache, les côtés de l'être humain considérés comme malsains comme le meurtre, l'inceste, la pédophilie, le suicide et sûrement, la folie.
Et d'autres plus tabous tels que la masturbation ou l'homosexualité.   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Ken Park - 5 Avis par Titefraise F 111

  
Scénario & Dialogues 3/4
Mise en scène & Réalisation 3/4
Jeu d'acteur 3/4
Scènes érotiques 2/4
Intérêt du film 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : Film original, qui montre certaines choses que d'habitude on cache, les côtés de l'être humain considérés comme malsains comme le meurtre, l'inceste, la pédophilie, le suicide et sûrement, la folie. Et d'autres plus tabous tels que la masturbation ou l'homosexualité.
les moins : Pas tellement érotique, peut choquer par ses scènes crues.

C'est une oeuvre qui change, qui donne un aperçu sur des choses qui se passent dans le monde, et qu'on ne voit pas forcément, dont on ne se rend pas compte (c'est pas plus mal des fois, je l'admet).
Ce film a d'ailleurs été condamné par les gens du milieu.
Même si la tendance est plutôt au choquant, la dernière scène contient de l'amour, ce dernier existe malgrés toutes les violences subies par les adolescents et les obstacles au bonheur rencontrés.

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Très bon thriller, suspens jusqu'à la dernière image, construction, bons acteurs, scènes érotiques relativement fortes   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Basic Instinct - 8 Avis par Lavax F 300

  
Scénario & Dialogues 4/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 4/4
Intérêt du film 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : Très bon thriller, suspens jusqu'à la dernière image, construction, bons acteurs, scènes érotiques relativement fortes
les moins : Aucun

Scénario: Joe Eszterhas
Musique: Jerry Goldsmith
Durée (version non censurée): 122 minutes

Basic Instinct est d'abord un excellent thriller, bien ficelé, avec une construction qui laisse sur un sentiment de malaise - film en abîme où l'on ne sait si la fin fait début.
Une performance d'acteurs, ensuite: tension entre Michael Douglas (Nick Curran) et Sharon Stone (Catherine Tramell) - et, dans une moindre mesure, Jeanne Tripplehorn (le Dr Elisabeth). On soupçonne qu'échapper à la mort ne tient qu'à un fil, un hasard: avoir un orgasme, ne pas avoir peur.

Pour avoir lu les critiques laissées sur le Site du CDS, (j'avoue avoir été entièrement ignorante à la sortie du film! et avoir tout appris sur celui-ci grâce au CDS et aux avis qui s'y trouvent, avis qui m'ont donné envie de voir le film), je saisis qu'on a pu retenir de ce long métrage un certain nombre de "scènes" cultes: la scène du commissariat, par exemple; la scène du cunnilingus, qui est suggérée, et très forte (voir l'avis de Shadowwooer), etc. Les scènes de sexe s'inscrivent parfaitement dans l'ensemble, elles ne sont ni surajoutées, - comme pour faire vendre du film "érotique" -, ni mièvres sentimentales - pour faire vendre du romantisme à bon marché. Ce sont des scènes de thriller, habitées par la mort: violentes par la puissance sexuelle qu'elles dégagent et la mort qu'elles enveloppent - sauvages, donc; ou sublimes.
Je retiendrais ainsi plutôt une atmosphère que des "scènes", un ensemble où chaque élément est noué aux autres et ne fait sens que du puzzle où il s'inscrit.

La réussite est d'avoir su lier les dimensions extrêmes de l'expérience, sans tomber dans la vulgarité; les mots seront, eux, bien grossiers: l'amour, le sexe, la mort.

A voir.

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Jeu de Jean-Pierre Léaud, côté décalé de certaines scènes pornographiques, couleurs, hommage à Truffaut   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Le Pornographe - 1 Avis par Lavax F 300

  
Scénario & Dialogues 2/4
Mise en scène & Réalisation 2/4
Jeu d'acteur 3/4
Scènes érotiques 3/4
Intérêt du film 2/4
Note Générale 2/4
Les plus : Jeu de Jean-Pierre Léaud, côté décalé de certaines scènes pornographiques, couleurs, hommage à Truffaut
les moins : Scénario mal construit, ensemble un peu décevant, thème assez pauvre

Présentation
Avec: Jean-Pierre Léaud (Jacques Laurent), Jérémie Rénier (Joseph), Dominique Blanc, Catherine Mouchet, Ovidie, Titof
Sortie: 3 octobre 2001
Couleurs
108 min

Résumé
Réalisateur de films pornographiques, Jacques Laurent a connu le succès dans les années 70. Après quoi, il arrête de tourner. Des difficultés financières l'obligent cependant à reprendre cette activité: c'est un homme vieilli, qui découvre de nouvelles règles pour le cinéma porno et qui est obligé de travailler dans un monde qui n'est plus le sien.
Parallèlement, son fils Joseph, qui était parti lorsqu'il avait découvert le vrai métier de son père, réapparaît. Le père retrouve le fils au moment où celui-ci essaie de vivre quelque chose comme un nouveau 1968.

Avis
C'est un film aussi bien sur la pornographie que sur le passage du temps. Le climat est celui d'après 1968: pour le père, le constat qu'un autre monde s'est levé, et que la liberté qui réglait la production d'un film érotique n'existe plus - une déception. Pour le fils, une amertume identique: une époque à vomir, où les copains inventent de nouvelles formes de rébellion (faire silence): se taire? ou bien: n'y a-t-il rien à dire?
Jean-Pierre Léaud est excellent en vieil homme lassé au ventre bedonnant, disant des grossièreté avec bonheur, regardant les scènes de "c..." avec l'oeil du cinéaste: le pornographe n'est pas un cochon, son regard travaille. Conscient de la nullité de ses films, Jacques Laurent pense pourtant qu'ils offrent une dignité, un semblant d'histoire, quelque chose comme de l'art.

Je dois dire que je n'aime guère cet acteur - son jeu stéréotypé, son visage, etc. Mais il est ici parfait. Léaud, pour moi c'est Truffaut. Si Léaud a acquis une autonomie en vieillissant, ce film ne cesse de saluer Truffaut, notamment L'homme qui aimait les femmes. C'est toute une atmosphère qui est empruntée, les couleurs, et jusqu'au ratage même du film.

Car c'est raté, mal construit. Certains personnages sont inutiles: par exemple, la petite amie de Joseph n'a pas de sens dans l'économie de l'ensemble. Les scènes entre elle et Joseph auraient pu être coupées. De même, l'histoire entre le fils et le père reste trop parallèle à celle du père.

Les scènes pornographiques sont remarquables: Bertrand Bonnello nous montre qu'il y a des manières différentes de les filmer, des façons de traiter les relations sexuelles au cinéma, et qu'un film pornographique est d'abord une décision cinématographique.

Malgré certains défauts donc, qui font que je n'aime pas ce film, je reconnais que le travail est de talent, et qu'il y manque peu pour que ce soit réussi.

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Réalisme des scènes érotiques, des rapports, rien de vulgaire, tout en finesse, très bien filmé, scénario interessant, musique reposante.   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films érotiques - Produit : 9 Songs - 7 Avis par littleworm H 12

  
Scénario & Dialogues 3/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 3/4
Scènes érotiques 4/4
Intérêt du film 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : Réalisme des scènes érotiques, des rapports, rien de vulgaire, tout en finesse, très bien filmé, scénario interessant, musique reposante.
les moins : Peut-être un peu trop de concert, certaines scènes érotiques très courtes, film assez court (il n'y aurait pas eu d'histoire, ça n'aurait pas gêné, mais quand on a accoroché !).

Premier film érotique regardé en couple... extrèmement pas déçu !

Vraiment, à comparer avec les "ex" dimanche soir sur M6, c'est certes un film érotique, mais avec un scénario auquel on accroche, des acteurs plus que convainquants, une musique à la fois douce et moderne, le tout filmé avec talent.

Rien n'est vulgaire, tout est traité avec délicatesse ; c'est vraiment un beau film à regarder en amoureux !

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beauté des acteurs, réalisation de bon goût, pédagogique.   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films érotiques - Produit : Kama-sutra : les secrets de l'art amoureux - 1 Avis par blue H 300

  
Scénario & Dialogues 3/4
Mise en scène & Réalisation 3/4
Jeu d'acteur 3/4
Scènes érotiques 3/4
Intérêt du film 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : beauté des acteurs, réalisation de bon goût, pédagogique.
les moins : ambiance artificielle.

C'est sympa, joli, de bon goût et ça donne des idées. Les commentaires de Brigitte la Haie sont appréciables. Le ton -comme à l'habitude- est sensuel, mais aussi suffisamment délicat pour rester légèrement en recul et ne pas donner l'impression d'une intrusion d'une tierce personne dans l'intimité du couple. A l'écran, il y a trois couples différents, et Ils sont tous tendres. Les acteurs sont beaux, et le cadre et propre et plutôt classe. Bref, jusque là rien à redire...
          Utilisé comme simple spectacle en vue d'y trouver un caractère excitant, nous l'avons trouvé décevant: le rythme est un peu monotone. Certes, L'absence de violence fait du bien par rapport à nombre de pornos, mais le cœur n'y est pas vraiment. Il y a un coté trop lisse ; ça manque d'émotion. Du coup le fait qu'il n'y ait pas de pénétrations réelles devient flagrant, et l'ensemble donne une impression d'artificialité irritante.
           Par contre, regardé dans l'optique de reproduire simultanément les positions que l'on voit à l'écran, il prend tout son intérêt.  Les qualités prennent alors le pas sur les défauts. C'est dans ce cadre pédagogique qu'il mérite les cœurs que je lui ait mis. Il est par contre dommage que l'image commence par le couple déjà en position. Il aurait été plus instructif de voir le couple se retrouver pour qu'ils arrivent progressivement à la position finale. Mais bien sûr il aurait fallu pour cela voir les sexes, et que les pénétrations soient réelles... Peut être cette opportunité a-t-elle été écartée pour que le film reste le plus possible attractif pour un large public. Mais cela se paye.... Bon, l'avantage, c'est qu'il peut tout à fait convenir à des personnes pas très à l'aise envers l'univers du cinéma X. Allez, hop, je l'intègre à la liste " ClubDesSens.fr > /lists/approche-douceur-des-sextoys-autres-produits-sensuels-l59.html".

Quant à l'effet 3D, je ne l'ai pas trouvé transcendant... Mais là c'est une question de technologie. Détail appréciable: il y a deux paires de lunettes. :)

 

univers esthétique enivrant, bon goût, etc...   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films érotiques - Produit : A ses pieds - 1 Avis par blue H 300

  
Scénario & Dialogues 4/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 4/4
Intérêt du film 3/4
Note Générale 4/4
Les plus : univers esthétique enivrant, bon goût, etc...
les moins : trop court....

Voilà une véritable perle, un petit bijou précieux que j'avais jusque là vainement appelé de mes vœux.

C'est Mélanie Laurent qui a réalisé ce court métrage de 13'. Je crois que c'est la première fois qu'elle passait derrière la caméra, et j'espère pas la dernière!   Son regard est aussi sensible que son interprétation  (C'est l'actrice de "je vais bien ne t'en fait pas, Inglourious Basterds, le concert, etc...).  Je l'adorais déjà avant, mais le fait qu'elle ait réalisé ce film me fait encore l'apprécier d'avantage !!!

              Une brune magnifique et  mystérieuse appelle d'un regard un jeune homme à la suivre et à la rejoindre. Mais les sous sols de ce bar libertin, sont un méandre dans lequel cet Ulysse devra résister à l'appel des sirènes pour retrouver la fascinante inconnue.  Enfin un film érotique où les regards ont de l'épaisseur. Ils sont capiteux, comme les décors belle époque. Les acteurs et actrices ont une beauté élégante et rien que leur démarche, déjà, est sensuelle. Ils n'appartiennent pas à l'univers du porno. Dénué de toute vulgarité, le film respire le sexe.  
    La scène d'ouverture nous permet d'entrevoir la préparation de la femme aux pupilles noires et mates. L'ajustement d'une jarretelle, la dentelle épaisse telle une gangue guerrière, les cheveux si bruns ruisselant sur le rouge passion des dessous, tout cela participe au rituel d'une prédatrice avertie et  raffinée. La pire des prédatrices en vérité: celle qui n'a pas besoin de faire grand-chose pour que l'on tombe à genoux, conquis ; celle qui , sûre d'elle, peut se permettre un sourire qui ne se protège pas.
          Il s'agit ici du charme qu'il y a à se laisser porter dans le fantasme d'une femme. L'homme est plongé dans l'imprévu, mais cet imprévu n'est dû qu'à l'ignorance dans laquelle il est, du projet qu'il participe à réaliser et qui le précédait.  On pourrait trouver cela dévalorisant, car de toute évidence un autre aurait pu convenir. Avec sa singularité il vient occuper une place dans un scénario méticuleusement préparé.
                   Cela m'évoque une discussion que nous avions eu avec Rose.  Elle me disait en substance: "je veux que ce soit moi qui te donne envie de faire l'amour, et pas que tu aies envie de faire l'amour, et que tu veuilles le faire avec moi". Pour ma part, les deux me plaisent. Je trouve aussi très stimulante l'idée qu'elle ait un désir vif qui précède puis s'entrelace avec celui que je lui inspire.

         L'ambiance du film à quelque chose d'un voyage onirique. Les différentes salles où l'homme rentre ont quelque chose d'irréel.  De chaque salle au couloir, on passe de l'ombre à la lumière. Les gémissements s'étouffent souplement à chaque fermeture de porte. Le film est esthétisant avec profondeur.  C'est comme un voyage initiatique où aucune étape n'est décriée. Toutes les formes de plaisir que l'on y voit sont belles, mais le désir suscité par un regard particulier a le dessus sur des manifestations bien plus exubérantes.  Mélangisme, voyeurisme, onanisme, etc...  Il n'y a pas d'escalade ici.  L'apothéose finale ne consiste pas dans la pratique sensée être la plus sulfureuse. Contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire, le plus fantasmatique n'est pas ce qui est le plus fermement prohibé par la société ; il est au-delà de ces considérations.
     Le grand atout de ce film, c'est qu'il est excitant, ce qui est rarement le cas des films de qualité! Pour ce genre de chose, je suis plus sensible au plaisir des sens qu'à celui de l'esprit.

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Images superbes, scènes très érotiques   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films érotiques - Produit : Kubik Flower and snake - 1 Avis par Leto H 664

  
Scénario & Dialogues 3/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 4/4
Intérêt du film 3/4
Note Générale 4/4
Les plus : Images superbes, scènes très érotiques
les moins : Dans la seconde partie du film, une fois dans le "théatre", les scènes n'arrêtent plus de s'enchaîner, ca devient une sorte de carrousel infernal. On aime ou on n'aime pas

Le meilleur film érotique de ces dernieres années selon moi. A condition d'aimer le SM. Les scènes érotiques sont à la limite du X mais toujours très bien filmées, un peu dans le style de la scène d'orgie d'"Eyes wide shut".
L'histoire nous conte ce qui arrive à une femme, très jolie, mariée a un jeune homme d'affaire ayant des problèmes financiers. Pour éponger ses dettes, celui-ci la livrera a un vieux yakuza qui en fera la star d'une sorte de "théatre" en cercle très fermé ou elle sera livrée à tous les fantasmes de riches personnalités masquées.
A noter qu'il existe une version plus ancienne de cette histoire adaptée d'un roman ainsi qu'une version hentai.
Les bonus du DVD sont excellent, surtout une longue interview de l'actrice "Aya Sugimoto" concernant sa vision de la sexualité. Elle a écrit quelques ouvrages sur le sujet au Japon.
Il existe aussi une suite "Flower and Snake 2" qui se passe à Paris mais ce film n'est pas encore sorti en Europe.

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thème grave traité avec humour   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Max, Mon Amour - 1 Avis par Lavax F 300

  
Scénario & Dialogues 3/4
Mise en scène & Réalisation 3/4
Jeu d'acteur 3/4
Scènes érotiques 3/4
Intérêt du film 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : thème grave traité avec humour
les moins : l'ensemble reste un peu "raté"

MON AMANT EST UN SINGE, MAIS UN SINGE BILINGUE!

Ayant revu récemment l'Empire des Sens, du même Oshima, j'ai voulu revoir Max, mon Amour, dont j'avais gardé souvenir assez faible, et dont, bizarrement, le genre comique avait été oublié. Ayant en tête un film sur la "zoophilie", m'ayant mise mal à l'aise, il me semblait avoir été témoin de scènes érotiques fortes entre Max, le chimpanzé, et Charlotte Rampling.

Etrange souvenir, sur lequel je reviens.

Chacun connaît sans doute le scénario: Peter, diplomate, trompant son épouse Margaret, soupçonne celle-ci de le tromper. Engageant un détective, il la surprend avec "Lui", caché sous un drap:

-Monsieur, dit-il en anglais, puis en français, je suis son mari. Debout!

"Lui", c'est un singe, un singe bilingue!

Vaudeville peu commun.
Au-delà de la jalousie, Peter en vient aux questions essentielles.
Ne se demandant pas si sa femme est "malade", il ne souhaite rencontrer ni psychiatre, ni zoologiste, ravis pourtant l'un et l'autre d'avoir trouvé si bel objet d'étude! Ce que Peter veut comprendre, c'est si une histoire d'amour est possible entre deux espèces distinctes.

Un vieux conte japonais raconte qu'un cheval et une jeune fille, autrefois, se sont aimés.
Ainsi n'en va-t-il ni de sexe, ni d'affection, mais d'amour. Un cheval peut-il aimer un serpent ou un cerisier?

Au-delà de cette question, forte, sur l'espèce, (par où le zoologiste est sans doute plus proche des soucis de Peter que ne l'est le "psy", comme il se présente, ou plutôt le "psychoneurologue", puis enfin le "neuropsychiatre", comme il se reprend), une autre question apparaît clairement, exactement inverse, qui porte, cette fois, non plus sur la différence spécifique, mais sur la ressemblance spécifique: qu'en est-il de l'amour entre espèces qui, non seulement se ressemblent, mais encore sont, peut-être, historiquement nouées? (A love triangle of primate proportion", dit l'affiche du film!)

Aucune scène pornographique n'est présente. Pourtant mon souvenir d'érotisme se légitime. C'est le jeu de Charlotte Rampling qui, ici, produit cette ambiance: elle a, au singe avec qui elle joue, un rapport de telle proximité qu'on en est, en effet, "retourné", mais sans dégoût.

Quant au chimpanzé - visiblement un vieux singe - son jeu traduit, de son côté, un rapport tendre à l'espèce humaine, - ce qui n'est pas, non plus, sans produire des effets de bougés. Comme si on avait un "vrai acteur"!

C'est un joli film, avec un groupe d'acteurs qui marche bien, abordant des questions réelles.
Mais, par rapport à l'Empire des Sens, qui fait chef d'oeuvre, on reste un peu sur sa faim. Sans doute est-ce la contre-partie du choix du mode comique.

--------
Pour les cinéphiles:

*A noter, une apparition de Fabrice Lucchini, et de Pierre Etaix.
**Jean Tulard, dans son Guide des Films, fait la critique suivante:
"D'un côté Carrière [qui eut l'idée originale du scénario] qui introduit une double dimension, comique et buñuelienne; de l'autre Oshima, qui s'en prend aux tabous sexuels. Le ton oscille entre la peinture de l'amour fou et la dérision, finissant par déconcerter un spectateur souvent mal à l'aise."

Entièrement d'accord avec Tulard: le malaise provient non pas du thème traité, mais de la manière contradictoire dont il l'est, et du décalage que cela produit: comédie, et amour fou.

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tout :D   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Séries TV - Produit : Ally Mc Beal - 1 Avis par Angel69 F 300

  
Scénario & Dialogues 4/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 4/4
Intérêt 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : tout :D
les moins : seulement 5 saisons :'(

Ally Mc Beal raconte les tribulations d'une jeune avocate trentenaire qui cherche désespéremment le grand Amour..
Le problème c'est qu'elle l'avait trouvé : Billy, son amour d'enfance, mais qui va la quitter pour le bien de sa future carrière d'avocat.. et les beaux yeux de Georgia, qui travaille dans le cabinet où il va être embauché...
Quelques années plus tard, Ally rejoint le cabinet de Richard Fish, un ancien camarade de promo.. et y retrouve Billy qui lui aussi y a été embauché.  C'est le début de nombreux questionnements, coups de coeur/de gueule, rebondissements.

A chaque épisode, une affaire que doivent traiter les avocats du cabinet fait écho à des questionnements ou des expériences personnels d'Ally (ou parfois de l'un des autres avocats). On suit à la fois la résolution - souvent extravagante - de l'affaire (ne cherchez pas d'intéret juridique à cette série) et le cheminement ou les aventures d'Ally en parallèle.
Tous les soirs, les avocats se retrouvent dans un bar, où chantent Vonda Shepard et régulièrement des guest stars (Sting, Barry White bien sûr, Josh Groban (qui sera révélé grâce à la série))

A la fin de la 4ème saison, un des acteurs principaux ayant été envoyé en cure de désintoxication, son personnage doit "partir", ce qui change complètement ce qui visiblement était prévu dans le scenario.
A la saison suivante, plusieurs acteurs, en conflit avec la production, n'ont pas voulu signer à nouveau, ce qui donne une saison 5 boîteuse et qui a du mal à "se tenir". Ce sera la dernière saison, décevante par rapport aux 4 précédentes. Le dernier épisode, où l'on retrouve le temps d'un au revoir tous les personnages de la série (même Billy !!), fût très émouvant pour les fans :p

Pourquoi j'aime tant cette série ? les personnages sont délurés et les situations extravagantes, et je me suis souvent reconnue dans le personnage d'Ally (ses doutes, ses réactions)..
Et puis pour l'époque (ou mon âge à l'époque, j'étais encore pure et innocente :p), certains épisodes abordaient des aspects de la sexualité peu évoqués dans les séries grand public et non axées sur le sexe : fantasmes de fessée, attirance pour les femmes mûres, expériences lesbiennes, importance (ou non) de la taille du sexe, travestissement, transexualisme, etc.

mais bon, Ally Mc Beal reste avant tout une série sur l'amour et les relations hommes/femmes, qui m'a offert beaucoup de bons moments.
A voir et à revoir, en boucle !!

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Le premier film qui fait l'eloge de la gorge profonde, Linda Lovelace un vrai mythe, une vraie realisation en 35mm ! la bande son trop bonne   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films érotiques - Produit : Gorge profonde - 3 Avis par tikforyou H 163

  
Scénario & Dialogues 3/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 3/4
Intérêt du film 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : Le premier film qui fait l'eloge de la gorge profonde, Linda Lovelace un vrai mythe, une vraie realisation en 35mm ! la bande son trop bonne
les moins : Aucun, meme si avec le recul les couleurs semblent ternies

Un filme mythique avec une des plus grandes, des fringues et des coupes de cheveux comme dans Starsky et Hutch, la bande son funky/disco des années 70, les plus anciens et les nostalgiques verront aussi des renault R16 des deux chevaux et des 404.....ouah ca decoiffe !
Et pour le coté sexe eh bien la grande Linda Lovelace et sa gorge profonde qui a fait bander la moitié de la planete esquimauds et pingouins inclus.

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le jeu des acteurs, la sensation d'être témoin de la scène, le naturel, en VO c'est en anglais très facile à comprendre.   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films érotiques - Produit : 9 Songs - 7 Avis par Titefraise F 111

  
Scénario & Dialogues 3/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 4/4
Intérêt du film 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : le jeu des acteurs, la sensation d'être témoin de la scène, le naturel, en VO c'est en anglais très facile à comprendre.
les moins : les moments de concerts, qui coupent un peu les séquences, une autre transition aurait peut-être été mieux, m'enfin c'est le titre du film.

9 songs est un de ces films naturels, intime sans être voyeur.
On y montre une des facettes de la vraie vie, une relation dans son ensemble, avec les moments de passion, de solitude bienvenue et de débats.
C'est une histoire crédible, les acteurs incarnent brillamment des gens normaux auquels il est facile et plaisant de s'identifier.

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Humour, photographie   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Comédie érotique d'une nuit d'été - 1 Avis par Lavax F 300

  
Scénario & Dialogues 2/4
Mise en scène & Réalisation 3/4
Jeu d'acteur 2/4
Scènes érotiques -1/4
Intérêt du film 1/4
Note Générale 1/4
Les plus : Humour, photographie
les moins : Assez ennuyeux, quiproquos un peu grossiers, références pesantes

Vu en V.O.

Caractéristiques
Scénario: Woody Allen; inspiré par William Shakespeare (Le Songe d'une nuit d'été - A Midsummer Night's Dream, 1600)
Date de sortie aux USA: 16 juillet 1982
Photographe: Gordon Willis
Musique: Mendelssohn
Couleurs

Résumé
Andrew (Woddy Allen), inventeur ridicule, et sa femme Adrian (Mary Steenburgen), ont des problèmes de couple: ils n'arrivent plus à faire l'amour. Lors d'un été, à la campagne, ils invitent un vieux professeur, Maxwell, (Tony Roberts) et sa future (jeune) épouse (Mia Farrow), ainsi qu'un ami médecin (obsédé), le Docteur Leopold (Jose Ferrer) et son infirmière, Dulcy (Julie Hagerty).
Andrew et Ariel (Mia Farrow) se connaissent déjà, et se retrouvent...
Maxwell décide d'enterrer sa vie de célibataire avec l'infirmière Dulcy.
Leopold a le coup de foudre pour Ariel.
On saura bientôt pourquoi ça ne marche plus entre Andrew et Adrian.
Les couples se forment, se défont. Entre chaque scène, la nature est filmée de manière appuyée. Une ambiance début de siècle est reproduite, mais comme légèrement décalée. Tous les personnages sont au reste décalés et outrés dans leur rôle, volontairement.

Avis
Une parodie de dimanche à la campagne, où tout à dessein sonne un peu faux, jusqu'à la musique de Mendelssohn, aux costumes, aux photographies. C'est un film très construit, trop: on sourit, on ne rit jamais. Certaines scènes et références sont attendues: c'est pesant, ennuyeux.
Il s'agit plus de thèses sur le flirt (ou a contrario, sur le mariage) que de flirt. Il ne passe guère d'émotion. Les personnages sont des caricatures: le médecin obsédé sexuel, le professeur ennuyeux, l'inventeur ridicule mais poète, etc. Chaque scène se présente comme un tableau, dans la nature, ou en intérieur.
On mime le théâtre.
Et si ce n'est parfois pas sans charme, cela pourtant ne prend pas. On demande trop au spectateur.

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Les acteurs, le contexte assez unique.   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films érotiques - Produit : L’ île - 1 Avis par Leto H 664

  
Scénario & Dialogues 3/4
Mise en scène & Réalisation 3/4
Jeu d'acteur 3/4
Scènes érotiques 2/4
Intérêt du film 2/4
Note Générale 2/4
Les plus : Les acteurs, le contexte assez unique.
les moins : Des longueurs, la cruauté de certaines scènes envers les animaux notamment.

Ce film devrait plutot se trouver dans la catégorie "Films cultes". Ce n'est pas un film érotique.

L'histoire. Un homme recherché par la police se cache sur un petit îlot flottant sur un lac. La gérante de l'endroit, celle qui nourrit les pêcheurs et leurs accorde entre autres d'autres "services" tombera amoureuse de lui. Amour par après réciproque et...cruel.

Tout le film se passe sur ces radeaux flottants surplombés de petites maisons servant d'abris aux pêcheurs. Ca donne une ambiance assez unique au film.
Il n'y a pas beaucoup de dialogues. Les deux protagonistes communiquent par regards, par gestes.  Des gestes terribles comme...quand elle voudra l'empêcher de partir, elle enfoncera les hameçons raccordés au bateau qui s'éloigne dans...ses parties intimes.
Ce film dans ce sens est assez dur. Pas pour cette scène qui aussi dure soit-elle, on sait qu'elle est simulée, mais le traitement fait aux poissons notamment est assez choquant.
On peut voir par exemple un poisson vivant se faire prélever une partie de sashimi et...se faire remettre à l'eau...une partie du flanc en moins.
Coeurs sensibles s'abstenir donc...

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Bonne question   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Shortbus - 6 Avis par Delice F 133

  
Scénario & Dialogues 2/4
Mise en scène & Réalisation 2/4
Jeu d'acteur 2/4
Scènes érotiques 2/4
Intérêt du film 2/4
Note Générale 1/4
Les plus : Bonne question
les moins : so clichés

Je viens de regarder le film une nouvelle fois, et après trois visionnages, je n'arrive toujours pas à "entrer dedans".

Comme Buffetfroid, je trouve que ce film est un "concentré de clichés".
Plusieurs personnages, plusieurs histoires, plusieurs sexualités, sur un fond de recherche d'épanouissement sexuel.

Sofia la "conseillère conjugale" n'a jamais joui et veut savoir ce qu'est un orgasme. Son mari, sans boulot, a le sentiment d'être un poid au sein de leur couple et du coup, se sent incapable de la faire jouir. Severin, la "maîtresse" SM voudrait juste avoir des rapports normaux avec les gens.  James, l'homosexuel dépressif, laisse son passé ronger son couple.

Bien que le sexe soit la trame de fond, il s'agit de rapports humains, d'absence de dialogue et de compréhension entre les personnages, de situations que l'on laisse pourrir à défaut d'échanger.

Rien de vraiment nouveau en soit ! Pas même dans le cheminement de pensée (l'exploration du triolisme,de l'échangisme et de la plurisexualité  comme la solution), ni dans le dénouement... Seules les scènes de sexe animent l'ensemble.

On se demande si le réalisateur avait un défi à relever en inscrivant autant de scènes de sexe dans son film qui ne servent pas forcément l'histoire des protagonistes (je pense à l'hymne national chanté entre les fesses du comparse... si cela se veut drôle, cela m'a fait à peine sourire)

Les scènes "crues" sans être vulgaires(autofellation, trio homosexuel, partouze, masturbation féminine, éjaculations) si elles me surprennent, ne me touchent pas !

J'ai vraiment du mal à me sentir "concerné" et je constate une fois de plus, le clivage d'appréciation entre hommes et femmes :p

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richesse de la collection, situation du musée, décoration et ambiance des salles, signalétique en 3 langues, prix, horaires d'ouverture du musée.   
Catégorie : Arts et Culture > Expositions et Musées > Musées spécialisés - Produit : Beate Uhse Erotik-Museum - 2 Avis par Angel69 F 300

  
Architecture & décoration 3/4
Accueil 2/4
Richesse de la collection 4/4
Intérêt de la collection 3/4
Mise en scène 1/4
Documentation et signalétique 3/4
Rapport qualité/prix 4/4
Note Générale 3/4
Les plus : richesse de la collection, situation du musée, décoration et ambiance des salles, signalétique en 3 langues, prix, horaires d'ouverture du musée.
les moins : mise en scène, éclairage, horaires d'ouverture de la boutique différents de ceux du musée

Le guide du Routard ne lui consent qu'une seule étoile : il serait pourtant dommage de séjourner à Berlin sans visiter cet excellent musée !

Le musée de l'Erotisme Beate Ushe se trouve dans un quartier animé avec beaucoup de grands commerces, juste à côté du jardin zoologique de Berlin, et est accessible par de nombreux moyens de transports : bus, tram, métro.
Il est situé à l'angle d'un carrefour : avec ses grandes enseignes lumineuses, on ne peut pas le râter !
A propos de l'enseigne d'ailleurs, les lettres E et A de "Beate Ushe" sont astucieusement utilisées comme logo : en effet, les 2 lettres, montées sur un socle pivotant sur la façade du musée, présentent le chiffre 69 quand on les voit de derrière !

L'immeuble est décomposé en 3 zones : la boutique, le musée et un "cinéma" (cabines de visionnage)

La boutique
Nous avons en fait d'abord eu une petite déception concernant cette boutique : en effet, même si le musée est ouvert jusqu'à minuit, la boutique, elle, ferme à 21h. Ayant visité ce musée après diner, sans avoir prêté attention à ce détail, elle était fermée lorsque nous avons voulu nous y rendre une fois la visite terminée.
Mais comme les correspondances de métro nous conduisaient souvent au Zoologischer Garten, nous y sommes repassé un matin.
Les 2/3 de la boutique sont consacrés aux DVDs. On trouve également de la lingerie et des costumes.
Côté sextoys, il y a beaucoup de choix, les prix sont plutôt bons, mais j'ai regretté de ne pas trouver notamment de cartes postales des nombreuses oeuvres exposées dans le musée, qui aurait permis d'avoir un souvenir sympathique de celles que j'avais particulièrement appréciées, sans pour autant investir dans le livre du musée qui coûte assez cher.

Le musée
Pour accéder au musée, il faut prendre un ascenceur qui conduit au 3ème étage, et l'on redescend au fur et à mesure jusqu'au rez-de-chaussée.
chaque objet de l'exposition dispose d'une signalétique détaillée en 3 langues : allemand, anglais et français (la traduction est parfois approximative)

Les salles sont très vastes, l'ambiance est feutrée, la musique de fond est douce et agréable. Quelques écritaux  notifient tout de même aux visiteurs (qui auraient voulu s'encanailler en ces lieux ?) que le musée est équipé de caméras de surveillance (mais cela ne risque-t-il pas plutôt d'encourager les exhibitionnistes ? ^^)

La première salle, au 3ème étage, rassemble un grand nombre de dessins et estampes anciennes,chinoises et japonaises, ainsi que divers objets en provenance de ces pays mais également d'Afrique : amulettes, statuettes, objets décoratifs...
au milieu de ces pièces assez anciennes, un mannequin tente de reproduire tant bien que mal Marylin Monroe dans "7 ans de réflexion" . Ca tombe comme un cheveu sur la soupe et en plus le mannequin est vraiment horrible.
De la même façon, uncoin de la salle présente la vie de Beate Ushe, ainsi qu'une collection de figurines "bad taste bears", des oursons en tenue SM, ou en train de faire un cunnilingus à une poupée, etc.. Rigolo, mais ça coupe d'un coup l'impression que le musée était organisé de façon chronologique.

la deuxième salle regroupe de très nombreuses lithographies, dessins, tableaux. On trouve aussi pas mal d'objets intéressants, des premiers préservatifs en boyau (et illustrés en plus !) en passant par des statues de fertilité de Bali (sortes de godes-totems géants en bois), des ceintures de chasteté et des plantes aphrodisiaques.
Bien que ces pièces sont en majorité plus récentes que celles présentées à l'étage au dessus, on retrouve encore des estampes japonaises. Les objets et dessins semblent avoir été disposés un peu par hasard, sans aucune véritable logique, c'est dommage.

La dernière salle est en fait une sorte d'expo des nouveautés en matière de Sextoys, on peut en manipuler certains (les fun factory). De petites cartes de visites sont en libre service pour chaque modèle, avec photo, référence et tarif.
Il y a aussi la possibilité de consulter des ouvrages sur la sexualité (en allemand bien sur). On trouve également à cet étage un café.

Un escalier permet de rejoindre la partie cinéma (cabines), un escalator emmène à la boutique du rez de chaussée.

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j'ai trouvé dommage que l'exposition ne soit pas organisée de façon logique (chronologique, géographique, ou par type d'oeuvres) - le manque de soin porté à l'éclairage est également regrettable.

malgré cela, ce musée est vraiment chouette car ils ont vraiment une collection impressionnante et l'ambiance est sympa.
Il faut croire que ces messieurs du guide du Routard n'apprécient pas vraiment ce type d'art...  ^^

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Les acteurs, les scènes d'amour, l'histoire,,,   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : L'Amant - 6 Avis par cocostpierre F 300

  
Scénario & Dialogues 3/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 4/4
Intérêt du film 3/4
Note Générale 4/4
Les plus : Les acteurs, les scènes d'amour, l'histoire,,,
les moins : RAS

Je vais vous faire un condensé des 2 versions éditées en livre et du film lui-même.

Dans l'ordre j'ai visionné ce film à sa sortie. A cette époque ne n'était plus vierge, et j'avoue qu'en tant que jeune fille on rêve toute d'une 1ére fois comme celle vécue par l'héroine, même si j'en garde en très bon souvenir.

D'ailleurs je vous encourage à lire le commentaire de notre amie Anonyme26 à ce sujet- j'adore son commentaire :)-

Pour résumé un peu l'histoire, Marguerite Duras, lycéenne, robe de soie et feutre d'homme.
Elle vit dans la moiteur torride de Saîgon, entre une mère neurasthénique, un jeune frère fragile et une frère plus agé qui ne songe qu'à faire le mal.

Un jour, un riche Chinois, avec une belle limousine noire, l'aborde. De cette fillette, il va faire une femme, il l'aime à la folie et tremble d'amour pour elle. Elle le désire. Dans un studio, dans une rue bruyante, ils vivent leur amour voluptueux derrière des persiennes closes.
Tout les sépare et aucun avenir commun ne leur est destiné. Le Chinois est condamné à épouser une femme de son sang, à plier sous le joug paternel ; la jeune fille rêve d'être écrivain et va partir pour la France.

Ce film m'a profondément marqué par l'érotisme suggéré de l'époque, les acteurs, les scénes d'amour étaient empreinte d'une infinie douceur, volupté, aucun blabla, du vécu, presque du réel, le public se fait presque voyeur à ces moments là.
L'histoire est, certes, banale mais infiniment touchante au plus profond de son être.

J'ai adoré la scène où il la lave comme une enfant après avoir fait l'amour ; mélange de pudeur, érotisme et de sensualité, terriblement grisant avec ce corps nu de femme enfant.
Ses cris de plaisir étouffés et couverts par le bruit de la rue passantes,,, La « brutalité » de certaines rencontres où l'on voit bien la passion brûlante de 2 corps se consumer.
Tout, tout est vraiment bien dans ce film!
Comme beaucoup d'autres clubbiens, j'hésite à le revoir, je ne l'ai pas revu depuis 1992/93. J'ai peur qu'il perde de son attrait en intensité, à 40 ans nous n'avons pas la même vision des  choses qu'à 18/20 ans

Question livre, rien de comparable, le 1er contient 110 pages->vraiment condensé, certaines descriptions manquent.
Le second est plus complet 80/10 pages en plus , mais les  2 restent fades en comparaison au film.

Je recommande donc en lecture le tome le plus complet et bien évidemment le film !!
à bons entendeurs.

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Certaines séquences sont fortes en émotion, jolis moyens techniques, diversité des scènes tant dans le contenu que dans la manière de voir et ressentir la pornographie, intéressant.   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films érotiques - Produit : Destricted - 1 Avis par Titefraise F 111

  
Scénario & Dialogues 3/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 3/4
Intérêt du film 4/4
Note Générale 3/4
Les plus : Certaines séquences sont fortes en émotion, jolis moyens techniques, diversité des scènes tant dans le contenu que dans la manière de voir et ressentir la pornographie, intéressant.
les moins : Quelques court-métrages paraissent longs et il est quelquefois difficile de cerner le point de vue des réalisateurs, certaines scènes peuvent choquer.

Ces six court-métrages sont très intéressants, ils permettent de s'ouvrir à d'autres formes de pornographies que celle à laquelle on est habitué.
C'est un projet original, qui mérite d'être vu !

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Quelques stand sympa   
Catégorie : Arts et Culture > Expositions et Musées > Salons de l'érotisme - Produit : Eropolis - 8 Avis par sensuellesexu F 300

  
Accueil & Organisation 2/4
Ambiance et Public 1/4
Exposants et Stands 2/4
Intérêt 2/4
Animations et Spectacles 3/4
Rapport qualité/prix 2/4
Note Générale 2/4
Les plus : Quelques stand sympa
les moins : Plutôt chère, l'accès autorisé au jeune à partir de 16 ans ... le fait de devoir à nouveau payer pour une partie soit disant hot

Nous sommes allé au salon de Toulouse ce week-end avec un couple d'amis.
L'entrée été plutôt chère, 15 euro avec la réduction trouvé sur le site.
Partie "érotique"
Avec cela on a accès à la grande salle "érotique". On y trouve de nombreux stand de vente de jouets, lingerie, blouson en cuir, bonbon.
Les prix sont pour la plupart exorbitant, on trouve les mêmes articles parfois moitié moins chère sur le net.
On trouve aussi dans cette partie un stand de maquillage gratuit, où une hôtesse est sensé nous "apprendre" à nous maquiller, mais au final elle nous maquille et ne nous dis rien du tout sur ce qui nous irai ... bon tan pi.
On trouve aussi un stand pour apprendre à faire un streap. L'idée est bonne d'autant plus que l'accès est interdit aux hommes, ce qui est plutôt positif, pas de mort de faim. Au final je ne peux pas vous dire ce que donne ces cours, nous n'y avons pas participé.
évidemment on trouve les classiques show ... bon en soit rien de très exceptionnel non plus.
Le gros hic de cette partie là, c'est qu'elle est accessible au personne dès 16 ans ... oui oui, des mineurs !!! Je trouve ça tout à fait ahurissant !!! Du coup on retrouve beaucoup de jeunes "mort de faim" !!! Et puis la population y est majoritairement masculine, du coup une ambiance un peu étrange, glauque. On le ressent au regard qu'on nous jette, on entend même un mec (jeune) dire à un copain "regarde des lesbienne" ...
Partie "hot"
Et hop on paye 2 euro de plus ...
Dans cette partie on trouve un stand bdsm, où l'hôtesse est vraiment très gentille, on discute un peu et on prend quelques photo de mon amie et moi sur la croix de saint-Andrée. Et hop une bande de mort de faim qui nous prend en photo ... Du coup, on risque d'atterrir on ne sait trop où sur le net ...
Une scène soit disant hot où les show sont en fait les même que ceux de la partie "érotique".
Un coin réservé aux couples que l'on trouve complètement vide à part un couple seul dans le coin câlin.

Au final, nous avons passé une bonne soirée, non pas grâce au salon, mais parce qu'on été plusieurs et que nous avons beaucoup rigolé.
Rien d'érotique dans ce salon, mais un marché de nuit de sextoys et autres lingeries.
A mon avis, un peu chère pour ce que ça vaut :!!!!!

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marlon brando dans toute sa splendeur, les plans cinématographiquement innovants, surtout pour l'époque, le côté   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Le Dernier Tango à Paris - 4 Avis par estrella F 274

  
Scénario & Dialogues 4/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 4/4
Intérêt du film 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : marlon brando dans toute sa splendeur, les plans cinématographiquement innovants, surtout pour l'époque, le côté "entier" des personnages.
les moins : marlon brando dans toute sa splendeur

je suis désolée de donner un avcis aussi contraire au précédent, mais il faut que j m'exprime sur ce film, un de mes préférés... de plus je n'aime pas mettre "excellent" partout, mais là, même en cherchant bien, je ne peux pas mettre moins.

tout d'abord, je voudrais faire une petite mise au point concernant marlon brando. il est terriblement sexy, même vieux et gros. mais il est terriblement violent, même vieux et gros. violent dans ses rôles et d'après les rumeurs (mais je n'ai pas de certitudes là dessus) également dans sa vie.

il faut donc être bien conscient de ce que l'on risque de voir si on regarde un film avec marlon brando.

personnellement j'ai adoré ce film. esthétiquement, il est tout à fait innovant (au moins pour l'époque). par exemple, la scène du métro où les personnages se parlent de quais à quais et où la caméra les suit en traveling + le jeu de profondeur de champ est absolument divine.

ensuite l'histoire est frissonante à souhait, j'ai été tenue en haleine du début à la fin.

les scènes érotiques sont excitantes par leur soudaineté, leur sensualité, et leur bestialité.

la scène de la margarine (à vous de découvrir) est vraiment dérangeante. dérangeante car elle son côté excitant et sensuel empèche de la rejeter dans le "je n'aime pas". c'est bien ça le problème pour nous spectateur: on voudrait détester cette scène, ne pas la regarder, mais elle est tellement excitante que ça nous est impossible. cette scène est un fantasme: ojectivement insoutenable, subjectivement délicieuse. c'est en tout cas mon ressenti: je la déteste mais elle m'excite terriblement.

enfin la scène du tango est terriblemnt sensuelle, la scène de fin est terriblement surprenante, la déclaration d'amour est terriblement... terrible.

la jeune fille est entière, elle se donne totalement. marlon est entier, il la prend totalement. ils vont jusqu'au bout tout les deux. véritalement jusqu'au bout. lui dans la domination, elle dans la soumission.

ce film est un chef d'oeuvre.

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Remarquablement joué   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Une Sale Histoire - 1 Avis par Lavax F 300

  
Scénario & Dialogues 4/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 4/4
Intérêt du film 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : Remarquablement joué
les moins : La structure peut surprendre

VOIR PAR LE SEXE

C'est par hasard que j'ai pu visionner ce film sur grand écran, ne connaissant pas le cinéma de Jean Eustache, et n'ayant jamais vu La Maman et La Putain qui s'inscrit, lui, dans la queue de la Nouvelle Vague.

Le point de départ d'Une Sale Histoire est un récit réel - peut-être, d'ailleurs, imaginé par Jean-Noël Picq, qui raconte comment il a été peu à peu poussé au voyeurisme. Un petit bar, un afflux d'hommes près des toilettes des femmes, un trou?, pas même: une irrégularité sous la porte. Aller directement au sexe, voir les femmes par le sexe:

"J'avais l'impression que d'abord il y avait le trou, qu'on a construit le trou d'abord, et la porte au-dessus, et qu'on a construit le café, et dans ce café il y avait une caissière, trois garçons, enfin, deux flippers, des clients, des choucroutes, des assiettes froides, (...), tout ça ne fonctionnait que pour le trou"


Le film est en deux parties, en miroir: la première, centrée sur Lonsdale, qui raconte l'histoire; la seconde sur Jean-Noël Pick qui narre son propre récit.
D'un côté une fiction, de l'autre, la réalité.

Aucune autre image que celle des deux "acteurs", et de la réaction des invitées venues les écouter: des femmes. Aucune scène de voyeurisme, sauf celle que le spectateur lui-même imagine: car on voit les toilettes du petit café, on voit le voyeur en train de voir, on voit le sexe des femmes vu!

Tout est pourtant hors caméra.

Si l'histoire de Jean-Noël Picq est "privée", ce n'est pas une histoire personnelle: le sexe hors domestication, le sexe hors parole, le sexe hors consensus, le sexe directement vu, n'a rien à voir avec la morale ni avec l'esthétique; il n'a même rien à voir avec le rapport sexuel.
Il y va de la nature même du sexe, de la différence sexuelle, de la vision, et par delà, de l'essence du cinéma, de ce qu'est un acteur, de ce qu'est "filmer", de ce qu'est un "plan".

Magistral.

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