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par noirceuil 29
15.05.2010
Scénario & Dialogues |
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Mise en scène & Réalisation |
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Jeu d'acteur |
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Scènes érotiques |
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Intérêt du film |
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Note Générale |
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Les plus : Un chef-d'oeuvre, une charge politique, un ratage splendide
les moins : Rien à jeter
Il est des échecs qui passent beaucoup de réussites. Pasolini se réfère à Sade et il faut bien reconnaître qu'à part une certaine parenté de noms et de situations, le résultat est aussi éloigné des 120 journées que la Vénus de Milo l'est du Retable d'Issenheim ! L'un et l'autre sont pourtant des oeuvres essentielles, marquantes et uniques dans l'histoire de la culture occidentale. Le travail de Pier Paolo Pasolini constitue une réflexion mais surtout une charge politique: l'histoire a beau être située dans l'Italie fasciste, on ne peut faire l'économie d'une actualisation qui est et reste toujours de mise: nos démocraties, notre société même, sont-elles vraiment à l'abri de toute dérive totalitaire, de l'arbitraire d'une pensée ? Pour étayer son propos, Pasolini ne mégote pas. Lors de ma première rencontre avec ce film, j'ai dû quitter la salle de cinéma, le coeur au bord des lèvres. Depuis, cette oeuvre unique n'a cessé de croiser mon chemin et je ne peux imaginer une vidéothèque sans "Salô". Même s'il faut, pour le visionner, être attentif à son dernier repas et prévoir un coussin à côté de soi comme ultime rempart contre la violence et l'abjection auxquelles l'humain sait malheureusement se prêter.
Ah, "one more thing": si quelqu'un trouve que ce film est érotique, je lui recommande fortement une longue, très longue thérapie...
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par Loupdusud 102
27.12.2009
Scénario & Dialogues |
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Mise en scène & Réalisation |
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Jeu d'acteur |
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Scènes érotiques |
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Intérêt du film |
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Note Générale |
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Les plus : Ce film fait partie de l'Hitoire du cinéma, c'est le dernier du poête, écrivain, réalisateur Pier Paolo Pasolini. C'est une description réaliste de l'horreur du fascime.
les moins : Tout, puisqu'il montre de façon crue le mal absolu.
Pasolini a toujours eu une réputation sulfureuse et son dernier film avait-il une raison d'être ? C'est un débat sans fin qui anime ou qui a longtemps animé le monde du cinéma.
Doit-on le voir ? Je ne sais pas. Doit-on l'ignorer ? Je ne crois pas. Un vrai dilemme.
Pasolini s'est librement inspiré de l'oeuvre "Salo" de Sade en la transposant au milieu du 20ème siècle, dans un huis clos où rêgne l'exclavagisme sexuel, pendant la seconde guerre mondiale.
Neuf jeunes femmes et neuf jeunes hommes sont livrés à quatre dirigeants fascistes dans la République de Salo (République Sociale Italienne), proclamée par le Duce en 1943. La R.S.I. (Salo) est un fait historique avéré.
Le film se compose en trois tableaux : "Le cercle des passions", "Le cercle de la merde" et "Le cercle du sang". Chaque partie surrenchérissant dans l’horreur.
Pasolini ne voulait pas d'acteurs connus pour accentuer le réalisme de son propos. On se croirait presque dans un documentaire.
Sur la notation: Quelle note donner à l'indicible ? Il est impossible, de mon point de vue, de juger Salo. Ma notation n'a donc pas de véritable sens. Je me suis arrété au milieu, mais j'ai du fournir une note globale qui, dans ce cas précis, n'a pas de vraie signification. Le film se situe dans d'autres taxinomies que celle qui est proposée ici.
Tentons de le dire autrement : Ce n'est en aucun cas un film érotique, c'est un film politique choc.
Pasolini a été assasiné le lendemain (si ma mémoire est bonne) de la première projection de ce film chef d'oeuvre... de l'horreur inhumaine, créée par des humains...
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13 Commentaires
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par Leto 664
04.11.2009
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