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par elob 569
08.07.2008
Scénario & Dialogues |
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Mise en scène & Réalisation |
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Jeu d'acteur |
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Scènes érotiques |
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Intérêt du film |
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Note Générale |
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Les plus : Ce film est un énorme coup de poing, un coup de foudre, troublant, bousculant, faisant bouillir le cerveau.
Réalisation très esthétique, originale, recherchée et pertinente.
les moins : Scène érotique??? Non... RIEN d'érotique selon moi.
Au contraire.
Pour certain les deux scènes clés du film peuvent être TRES TRES TRES choquantes.
Souvenez vous: Festival de Cannes, 2002
Un vent de sulfureuses rumeurs souffle sur la croisette. Un film, une équipe, des acteurs, (d-)effraient la chronique.
Un fait divers: des gens, plus d'une centaines, voir deux, sortent de la salle en pleine 1ere projection du film, choqués. Une réalisateur peu connu: Gaspar Noé. Un couple mythique: Monica Belluci et Vincent Cassel. Le film qui acquerra pour toujours sa mauvaise réputation : Irréversible.
Pas pour le film en réalité, mais pour une scéne. Une scène de viol. Un long plans séquence d'une dizaine de minutes pendant lesquelles notre souffle reste suspendus aux pas de Monica dans long couloir, rouge et sombre... Où notre coeur bas au rythme du son de ses talons aiguilles. Une lente et implacable procession vers le point de rupture. Vers le point où le réalisateur nous jette en pleine face la réaliste cruauté glaçante de l'acte de violence ultime.
Rien d'érotique, de fantasmagorique, de romancé, ni d'enjolivé dans la mise en scène choisie. C'est l'authenticité, la véracité, crue, dure, impitoyable, que nous expose là le réalisateur comme pour mieux servir le propos du film. Les cris étouffés et étouffants de l'actrice résonnent encore en souvenir dans mon esprit, me gèlent la moelle épinière...
Ce film comme les autres films de Gaspar Noé est un énorme coup de poing... Mais surement pas gratuit. Il faut voir le film en entier pour comprendre...
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10 Commentaires
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par darkdoudou 155
23.02.2009
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par Anonyme26 2
16.02.2009
Scénario & Dialogues |
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Mise en scène & Réalisation |
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Jeu d'acteur |
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Scènes érotiques |
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Intérêt du film |
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Note Générale |
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Les plus : originalité de la mise en scène, excellent jeu des acteurs
les moins : très éprouvant, mais réaliste
Ce film a déchaîné les passions. Beaucoup ont déversé leur fiel sans même l'avoir vu, ou pas jusqu'au bout.
Il faut certes dire que ce film est éprouvant. LA scène, oui. Mais aussi l'ambiance, avec cette caméra qui virevolte dans tous les sens, donnant le tournis, nous amenant le coeur au bord des lèvres. La musique, la lumière, tout concourt à une expérience synesthésique qui ne laissera pas le spectateur indemne. Le découpage à rebours met bien mieux en exergue la cassure, le basculement d'une vie brisée qui était auparavant si paisible et qui commence/finit par cette image bucolique de Monica Belluci lisant en position foetale sur la pelouse. Le spectateur, lui, sait ce qui l'attend...
Ce couloir, sombre et rouge sang, poisseux, qu'on imagine truffé d'exhalaisons urinaires fétides. Les talons aiguilles qui claquent contre le béton. Elle s'enfonce, s'enfonce dans le noir. Tend la main à un jeune transsexuel qui se fait battre. Et tombe ainsi entre les mains d'une ordure, elle trop belle pour se balader seule le soir.
Cette scène insoutenable, je l'ai soutenue, scotchée à mon siège, les jointures probablement blanches de serrer convulsivement les accoudoirs. Les coups sourds de la chair qui claque, qui fouaille, qui déchire. La violence ordurière des paroles. La douleur du visage et des larmes. L'impuissance d'une femme clouée au sol. Et la défiguration qui permet au bourreau de nier ce visage, cet être qu'il a anéantit. Rendre néant... C'est ce que fond ceux qui rangent leurs crimes dans les placard fermés à double tour de l'oubli. Gaspar Noé exhume de tous les placards les victimes niées. Les victimes néantisées.
D'ordinaire je déteste les scènes de viol au cinéma, car je les trouve obscènes, comme si le réalisateur voulait montrer quelque chose qu'il ne connaissait pas et qui ne le touchait que de loin. Gaspar Noé semble... savoir. On a décrié ce film, hurlé au scandale. Moi je pense qu'il est l'un des rares sur le sujet à ne pas être offensant car il est empreint d'empathie. Ce film EST un viol. Il aide au dialogue, car il exprime l'indicible: il est des douleurs qui enferment dans la solitude car elles sont inexprimables. Je déconseille ce film, paroxystique de violence, sauf à ceux qui veulent comprendre pour aider.
Le reste du film n'est pas là pour rallonger la sauce. La plongée dans les bas-fonds de Vincent Cassel, violent comme un fauve en rage, et du très très très talentueux Albert Dupontel, est totalement étouffante. Il y a la musique techno, assourdissante, qui fait battre le coeur plus vite et semble opprimer la cage thoracique. Il y a les couloirs sombres et tortueux, labyrinthiques dans lesquels les personnages masculins perdent leur âmes. Il y a les stroboscopes qui laissent entrevoir des scènes peu râgoutantes, et qui plongent par intermittence dans le noir, accentuant la perte des repères, et la peur tapie dans l'ombre. Il y a la violences de ces mâles qui se déchaînent, avec cette autre scène très choquante où le bras de Vincent Cassel est brisé sans qu'aucun détail ne nous soit épargné. Mais le plus marquant à ce propos reste la réaction totalement hors de contrôle d'Albert Dupontel. Lui l'intellectuel. Lui le doux. Lui le tempérant. Lui le gentil. Qui finalement tue à poings nus, incapable de s'arrêter de taper taper taper pour extirper de son être cette violence qui l'a contaminé par surprise.
La musique est terrible, aussi bien "mon manège à moi" qui nous plonge dans l'intimité d'un couple ordinaire vivant ses dernières heures de bonheur que "Tempus Edax Rerum" qui résume tout à lui tout seul. Irréversible.
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2 Commentaires
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par CesarioV 29
02.04.2009
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par Twins 86
08.10.2008
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par Gulwen 69
08.10.2008
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