Scénario & Dialogues |
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Mise en scène & Réalisation |
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Jeu d'acteur |
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Scènes érotiques |
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Intérêt du film |
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Note Générale |
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Les plus : Humour, photographie
les moins : Assez ennuyeux, quiproquos un peu grossiers, références pesantes
Vu en V.O.
Caractéristiques Scénario: Woody Allen; inspiré par William Shakespeare (Le Songe d'une nuit d'été - A Midsummer Night's Dream, 1600) Date de sortie aux USA: 16 juillet 1982 Photographe: Gordon Willis Musique: Mendelssohn Couleurs
Résumé Andrew (Woddy Allen), inventeur ridicule, et sa femme Adrian (Mary Steenburgen), ont des problèmes de couple: ils n'arrivent plus à faire l'amour. Lors d'un été, à la campagne, ils invitent un vieux professeur, Maxwell, (Tony Roberts) et sa future (jeune) épouse (Mia Farrow), ainsi qu'un ami médecin (obsédé), le Docteur Leopold (Jose Ferrer) et son infirmière, Dulcy (Julie Hagerty). Andrew et Ariel (Mia Farrow) se connaissent déjà, et se retrouvent... Maxwell décide d'enterrer sa vie de célibataire avec l'infirmière Dulcy. Leopold a le coup de foudre pour Ariel. On saura bientôt pourquoi ça ne marche plus entre Andrew et Adrian. Les couples se forment, se défont. Entre chaque scène, la nature est filmée de manière appuyée. Une ambiance début de siècle est reproduite, mais comme légèrement décalée. Tous les personnages sont au reste décalés et outrés dans leur rôle, volontairement.
Avis Une parodie de dimanche à la campagne, où tout à dessein sonne un peu faux, jusqu'à la musique de Mendelssohn, aux costumes, aux photographies. C'est un film très construit, trop: on sourit, on ne rit jamais. Certaines scènes et références sont attendues: c'est pesant, ennuyeux. Il s'agit plus de thèses sur le flirt (ou a contrario, sur le mariage) que de flirt. Il ne passe guère d'émotion. Les personnages sont des caricatures: le médecin obsédé sexuel, le professeur ennuyeux, l'inventeur ridicule mais poète, etc. Chaque scène se présente comme un tableau, dans la nature, ou en intérieur. On mime le théâtre. Et si ce n'est parfois pas sans charme, cela pourtant ne prend pas. On demande trop au spectateur.
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