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Ergonomie |
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Silencieux |
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Efficacité |
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Rapport qualité/prix |
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Note Générale |
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Les plus : la beauté de Gigi, ses qualités de masseur pour la globalité du corps excepté le point G!
les moins : Sa dureté, ses dimensions, sa tête mal conçue, son mode de vibrations trop sophistiqué et inutile, enfin son inefficacité à stimuler le point G, voire ses compétences en matière de douleurs vaginales!!
Voilà bientôt un an, à quelques jours près, que Gigi est arrivé dans ma vie. Si j'ai été aussi longue à rédiger cet avis, c'est qu'il m'a d'abord fallu surmonter mon rejet initial de l'objet. Les premiers essais ont été désastreux, et sur le coup de la déception, Gigi a connu une longue période d'exil au fin fond d'une armoire (entre six et huit mois de répudiation).
Pour avoir un descriptif complet de Gigi, lire les avis de StephB et Aretina. Renouveler l'exercice n'a guère d'intérêt, et j'ai trop de doléances à formuler au sujet de Gigi que l'espace risque à manquer.
Dès la réception de l'objet, mon premier sentiment fut la déception. Déception devant sa taille, déception devant son diamètre, et enfin déception quant à sa dureté que même le revêtement, pourtant doux et soyeux, ne peut racheter. Enfin, déconvenue face à la complexité excessive des modes de vibrations, commande comprise. Un peu de simplicité et de souplesse auraient été les bienvenues.
Passé un long temps de charge, je me prépare à cotoyer Gigi plus intimement. Premières craintes confirmées mais aussi premières douleurs. Non seulement Gigi est maigrichon, mais en plus il fait mal!
Tout d'abord, il m'a fait mal en usage externe. J'ai eu l'imprudence de le mettre sur puissance maximale, et j'ai bien cru qu'il allait cramer mon clitoris. J'ai ressenti comme une forte décharge électrique qui m'a laissée quasi-insensible! J'ai badigeonné le lieu avec une quantité impressionnante de lubrifiant à l'eau, et baissé la fréquence. Mais je n'ai pas pour autant été satisfaite. Pour sûr, Gigi m'a "arraché" un orgasme à la vitesse de l'éclair. Et c'est bien là le problème! ça s'est produit tellement vite, que c'en été effrayant. Je n'ai pas eu le temps de le sentir monter, encore moins de participer à sa venue par l'élaboration de représentations érotiques, qui est quand même le must, le sel de l'auto-érotisme. Gigi m'en a dépossédée, et je ne lui ai pas pardonné.
En usage interne, le passage de la tête est douloureux, d'autant plus douloureux si les préliminaires ont entrainé des orgasmes. Sous l'effet des contractions vaginales, le périnée s'est tellement durci, que le passage s'est étréci. Or, la tête pour partie plate et saillante de Gigi est désaxée par rapport au reste du corps, et force l'entrée, et là, c'est la douleur assurée.
Une fois Gigi positionné en interne, le ressenti est très décevant, car sa maigreur le dessert. Après avoir testé toutes les vibrations proposées, seul le mode continu a retenu mon attention. Les autres sont affreusement mécaniques.
Voilà Gigi en place (peu présent malgré une entrée fracassante) sur mode continu. Dans un premier temps rien ne se passe. Je le déplace, le tourne et le retourne, toujours en ressentant douloureusement sa tête qui au passage "érafle" la paroi vaginale. Par moments, je crois percevoir des fourmillements, à d'autres, j'ai l'impression d'avoir un marteau piqueur dans le bassin. Les "vibrations" résonnent dans les os! De nouveau je tourne et je retourne Gigi. Finalement, j'opte pour le moins désagréable: les fourmillements.
Après quelques instants, je commence à ressentir l'amorce d'un tout petit orgasme. Les muscles vaginaux tressaillent. Je reprends espoir, persuadée qu'il va enfin se produire quelque chose!
Mais non, rien de rien! faute de "présence", les dimensions de Gigi l'handicapent lourdement dans sa mission de pourvoyeur de plaisir. Non seulement il n'est pas assez baraqué pour l'aventure, pis, il s'y prend comme un manche. Les ébauches d'orgasmes se sont vite transformées en séances de supplice. Car en se contractant, les muscles vaginaux ont pris l'empreinte du pourtour rigide de la tête du vibro: douleurs de nouveau.
De mécontentement, j'ai balancé Gigi dans un geste rageur au fond d'une armoire, pour l'y laisser pourrir!
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