Style, qualité d'écriture |
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Originalité des situations |
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Description des scènes d'amour |
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Intérêt de l'histoire |
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Note Générale |
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Les plus : Libre de droits, cocasse, plaisant
les moins : aucun à ce prix (en libre d'accès)
Tombé dans le domaine public, ce texte est ce que l'on qualifie généralement de pochade. Quelques extraits : Si vous vous faites gougnotter par une vendeuse du Louvre dans un salon d'essayage, ne hurlez pas que vous jouissez, cela ferait un scandale affreux ; En sortant des cabinets inodores, ne demandez pas une réduction sous prétexte que vous n'avez fait que vous masturber ; N'entrez jamais dans un bordel pour demander une tribade quand vous n'avez pas vingt francs sur vous ; S'il vous manque un peu de monnaie pour payer votre acquisition, ne proposez pas au marchand de le sucer pour le surplus, surtout si sa femme vous écoute ; N'entrez pas chez un coiffeur de dames en lui demandant effrontément de vous friser les poils du cul ; N'envoyez pas votre godemiché à la mercière pour y faire poser des rubans.
Bref, cela fleure bon les petites provocations qui seyaient à l'époque. Il ne viendrait sans doute plus l'idée, sauf en quelque province ou localité du neuf-deux, de suspendre son godemiché à un bénitier.
Imaginez-vous encore une écolière, si ce n'est en hypokhâgne ou khâgne, pouvoir profiter de ce conseil : Si l'on vous demande ce que c'était que Pompée, ne répondes pas :"Ce devait être une pine"; et si l'on vous demande quel personnage historique vous auriez voulu être, ne dites pas en clignant de l'oeil : "Je voudrais toujours être Persée". Ce genre de facéties ferait rire vos camarades mais ne ferait pas rire la maîtresse.
C'est donc très daté.
Mais on tirera profit des conseils de bienséance en situation de conversation, toujours d'actualité. Ainsi : Ne dites pas : "Je l'ai vue baiser par les deux trous." Dites : "C'est une éclectique."
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