Pertinence des conseils |
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Style, qualité d'écriture |
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Photos / Illustrations |
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Note Générale |
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Les plus : Sérieux, clair, honnête
les moins : Trop d'illustrations, ne m'a pas appris grand chose
L’auteur a le mérite d’être honnête : il précise dès la première page qu’il n’existe pas de recette miracle pour atteindre l’orgasme. A chacun de trouver sa propre voie au jour le jour, lui ne peut que fournir quelques clés à ses lecteurs.
Pour ce faire, il commence dans un premier chapitre par définir l’orgasme et décrire les manifestations physiques au cours des différentes phases : avant, pendant et après.
Il développe ensuite quelques thèmes qui lui semblent importants : l’importance du désir et des préliminaires, les zones érogènes, les positions plus ou moins favorables à l’obtention d’un orgasme.
Le tout est balayé assez rapidement, l’ouvrage compte, en effet, 150 pages mais il est très abondamment illustré (des photos de couples essentiellement – il y a très peu de croquis).
D’autre part, le lectorat type apparemment visé serait les couples qui ont une sexualité plutôt traditionnelle. Le sujet est donc abordé uniquement dans le contexte des rapports sexuels au sein du couple. Ce qui est étonnant, c’est que, globalement, Frédéric Ploton avance prudemment, évite de sortir des sentiers battus et semble désireux de ne choquer personne et, en même temps, n’hésite pas à mettre les pieds dans le plat, quand ça lui paraît important, quitte à s’en excuser. Ca m’a amusée et c’est un aspect que j’ai apprécié.
Ainsi, le seul endroit, si je me souviens bien, où il mentionne la masturbation, c’est pour l’encourager car elle est profitable aux relations de couple. Il n’est pas convaincu de l’existence du point G et soutient qu’il lui paraît difficile d’atteindre l’orgasme vaginal sans stimulation du clitoris, tout en concédant que de nombreuses femmes affirment le contraire, mais évoque à plusieurs reprises l’orgasme anal, et encourage à explorer cette voie, même s’il le fait avec beaucoup de précautions oratoires.
Ce que je regrette, c’est qu’il ne va pas assez loin, sans doute à cause de la brièveté du livre. Par exemple, il déclare, en s’excusant s’il choque certains lecteurs, qu’un vagin, qui est souvent lâche, surtout après des grossesses, lui semble moins adéquat pour satisfaire un homme qu’un anus, qui est plus musclé, ou qu’une bouche, qui peut s’adapter. Mais il ne s’attarde pas sur les remèdes possibles : un paragraphe est consacré aux exercices de Kegel. C’est tout.
Au final, ce petit livre constitue une bonne révision des bases élémentaires, mais on n’y trouve rien de vraiment fracassant.
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