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par estrella 274
08.02.2010
Style, qualité d'écriture |
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Originalité des situations |
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Description des scènes d'amour |
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Intérêt de l'histoire |
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Note Générale |
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Les plus : le savoureux mélange folie-tendresse, le style bref et efficace
les moins : les scènes d'amour sado maso, auxquelles tout le monde ne s'identifie pas forcément
Régine Desforges est une auteur qui aime parsemer ces écrits d'érotisme, même dans ces romans non-orientés de ce côté. Elle est reconnue pour ces romans, notamment "la bicyclette bleue" et sa suite, et pour ces récits érotiques comme "lola et quelques autres". Ces écrits sont souvent centrés sur des femmes, mais je n'irai pas jusqu'à dire que c'est une auteur féministe, au sens militant du terme.
En ce qui concerne "L'orage" plus précisément, c'est un récit court, sous la forme d'un journal intime, qui raconte la vie d'une jeune femme de 26ans après la mort de son mari. l'écriture est simple et efficace, sans fioritures et va droit au but. l'histoire est très originale et finement menée. la narration à la personne suggère la folie du personnage de manière presque imperceptible, ce qui rend bouquin délicieux. de plus, elle revisite le topos de l'amour après la mort de manière moderne et originale, et redonne un souffle à ce thème souvent exploré.
au niveau des scènes d'amour et des des situations, je suis plus mitigées. les scènes d'amour sont décrites très explicitement ce qui est parfois agréable, parfois insoutenable. en effet, l'amour de cette jeune femme est très souvent mélé à la souffrance et la description brute qui en est faite, les rend à mon avis désagréable à lire. j'aurais préféré un peu moins de crudité soit dans ce qui est dit, soit dans la manière dont c'est dit. sans aller jusqu'au dégout ou jusqu'au rejet complet, certaines scènes m'ont vraiment déplues.
globalement, je pense que ce livre est à lire car il possède des qualités littéraires et érotiques indéniables, mais attendez vous tout de même à quelques scènes désagréables si vous n'est pas fan du plaisir dans la douleur et la détresse.
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1 Commentaire
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par Leto 664
21.12.2009
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par cocostpierre 300
13.11.2009
Style, qualité d'écriture |
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Originalité des situations |
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Description des scènes d'amour |
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Intérêt de l'histoire |
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Note Générale |
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Les plus : Les + la déchéance liée à la perte de l'être aimé, court, style d'écriture
rédaction sous forme de carnet intime
les moins : peut-être la scène de zoo, mais vu sous l'angle de Marie et de sa folie tout colle au personnage,
L'auteur :
J'ai fait quelques recherche pour connaître un peu plus cet auteur par le biais du net pour moi-même dans un 1er temps et pour vous en faire profiter au passage :
""Régine Deforges est une écrivaine française, née le 15 août 1935 à Montmorillon dans la Vienne. D'un ton très libre, voire libertin, ses romans sont souvent des plaidoyers féministes défendant le droit des femmes à s'assumer seules, jusque et y compris dans leur sexualité, qui peut être le lesbianisme. Elle situe l'action de plusieurs de ses romans dans la campagne proche de Montmorillon, et sur les rives de la Gartempe.
Biographie
""Libraire, n'hésitant pas à diffuser des œuvres libertines, elle crée sa propre maison d'édition, en 1968, mais le premier livre qu'elle publie Le Con d'Irène, de Louis Aragon, est saisi dans les 48 heures le 22 mars 1968. Elle sera par la suite condamnée pour « outrage aux bonnes moeurs », et privée de ses droits civiques. Elle publie ensuite un catalogue de livres écrits par des femmes (Les Femmes avant 1960). Elle a été présidente de la Société des gens de lettres et membre du jury du prix Femina dont elle a démissionné en solidarité avec Madeleine Chapsal suite à son exclusion. La suite de romans continuant La Bicyclette bleue connaît un grand succès populaire (plus de dix millions d'exemplaires vendus), mais a valu à Régine Deforges quelques démêlés judiciaires avec les héritiers de Margaret Mitchell, auteur d'Autant en emporte le vent, qui ne parvinrent cependant pas à convaincre les juges que Régine Deforges avait plagié l'Américaine. Elle est l'épouse du dessinateur du Nouvel Observateur Pierre Wiazemski, dit Wiaz, dont elle a un enfant. Elle a également tenu une chronique à L'Humanité, dont des recueils ont été publiés.
J'ai juste repris le thème qui nous plaît le plus sur CDS,,,
Catégorie Érotisme
Contes pervers, première œuvre érotique (1980), adaptée au cinéma ; Lola et quelques autres, recueil de nouvelles (Fayard, 1983) ; Troubles de femmes, nouvelles (Éditions Spengler, 1994) ; L'Orage, (Éditions Blanche, 1996) ; Rencontres ferroviaires, (Fayard, 1999) ;
Avis personnel sur ce livre:
Cette lecture rapide – 20 mns environ pour une relecture :-p-, nous transporte rapidement dans le délire foudroyant de Marie dû à la perte de son mari.
Cette jeune de femme de 26 ans ne supportant pas cette perte sombre petit à petit dans une folie « sexuelle » qu'elle croit dictée par son défunt.
L'ambiance chaude des nuits d'orage, la réalité autour du personnage -Adrienne, Lulu, le doc, le meilleur ami, Jean- la décadence liée à la folie de Marie, font que ce livre vous faire palpiter dans tous les sens du terme.
J'avais beaucoup aimé lire ce livre à sa sortie en 1996-1997, livre contemporain, sensuel, grisant jusqu'à la « mort », La relecture n'a pas appauvris ce ressentiment,
Pour reprendre un peu le sujet de notre cher Leto de ces derniers jours, une version audio laisse à réflechir. Même en ayant entendu un court extrait sur le net. Je suis perplexe quand au résultat escompté sur ma personne, surtout pour un livre érotique, j'ai besoin de « fabriquer » mon propre décor et d'entendre ma voix lire ce texte dans ma tête. Je rejoindrai Marii à ce sujet ; « avoir une diction inspirante » hum, hum , je doute un peu.
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20 Commentaires
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