| Style, qualité d'écriture |
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| Originalité des situations |
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| Description des scènes d'amour |
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| Intérêt de l'histoire |
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| Note Générale |
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Les plus : Anecdote amusante et charmante, humour
les moins : Des longueurs, pièce mineure
Guillard de Servigné (1723-1780) a été embastillé pour cette petite pièce qui a eu beaucoup de succès et qui part d'une anecdote réelle à propos du Duc de Richelieu (connu sous le nom de "Don Juan de la Régence"), arrière-petit-neveu du Cardinal de Richelieu.
"Les Sonnettes ou Mémoires du Marquis d'***" a été publié en 1749 à Paris et à Utrecht. Le récit est dédié à "Monsieur le D***", en fait Monsieur le Dru: il s'agirait d'une plaisanterie, selon Apollinaire, - Le Dru aurait peut-être été le serrurier du Duc de Richelieu, serrurier qui aurait exécuté des inventions mécaniques au service de la luxure: cheminées tournantes, et literie sonnante...
C'est de cette dernière invention qu'il est question ici.
Il s'agit d'abord d'un petit roman ou plutôt d'une grosse nouvelle en deux parties sur le thème de l'éducation érotique. Un jeune marquis un peu naïf ou qui feint de l'être, découvre, par hasard (!), qu'il trompe avec la femme de chambre (Justine) celle qu'il aime d'un "pur amour" (Eléonore)... Si, si! Je vous laisse juger du subterfuge, s'il est ou non croyable!
Pour ne pas tromper Eléonore une seconde fois, il s'éloigne et se rend chez un vieux Duc en proie aux insomnies qui, pour se divertir, se livre au voyeurisme avec ses hôtes. Sous leur lit, il a en effet installé un mécanisme à sonnettes très malin qui lui permet de savoir qui fait l'amour avec qui et quand!! Et voilà que notre Marquis, justement pour ne pas tromper celle qu'il aime, va faire jouer bien des fois ce petit dispositif à sonnettes en occupant le lit de ces dames!! Un véritable vacarme! un joyeux carillon d'amour!
De sorte que quand il épousera Eléonore, il l'aura trompée avec bien des femmes, mais pour ainsi dire aucune fois!!! A malin, malin et demi!
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