La Musardine Dressage

Dressage

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Marque : La Musardine
Date de sortie : 15/04/2003
Prix indicatif : 10.00 €

Auteur : Bernard de Montorgueil
Littérature : Française
Siècle : XXe
ISBN-10 : 2842712218
Nombre de pages : 300.00 pages

Suivi de "Une brune piquante", "Les quat' jeudis", "Barbara", "Le Chevalet de madame de Brandes"

Voici encore un ouvrage, inédit en poche, sur lequel il est difficile d’apporter des précisions. Bien qu’ayant été publié en grand format par au moins deux éditeurs (dont une édition publiée en fac similé d’après le manuscrit autographe et illustrée de lithographies de l’auteur), nul ne sait qui se cache derrière le pseudonyme de Bernard Montorgueil, ni à quelle date situer la rédaction de ses écrits. Mais Dressage, qui contient quatre volumes (Les Quat’jeudis, Barbara, Les Jardins des délices et des supplices et Une brune piquante) fait depuis toujours le bonheur des amateurs de cette littérature dont le thème est l’"amour qui fait mal". Littérature SM ? Alors Montorgueil serait le précurseur éclairé de cette mode aux couleurs rouges et noires, où les jeunes hommes se laissent entraver, torturer pour le plaisir, chevaucher et fouler aux pieds par des créatures dominantes, somptueuses et raffinées. Dressage est suivi de Le Chevalet de Madame de Brandes, texte totalement inédit, qui a été mis à la disposition de la Musardine par le libraire-éditeur-collectionneur Alexandre Dupouy.

Notes moyennes des avis

Style, qualité d'écriture  Dressage : Style, qualité d'écriture : 3,00/4 
Originalité des situations  Dressage : Originalité des situations : 3,00/4 
Description des scènes d'amour  Dressage : Description des scènes d'amour : 3,00/4 
Intérêt de l'histoire  Dressage : Intérêt de l'histoire : 3,00/4 

 
avis utilisateurs  (1)
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par Shadowwooer F 300
28.10.2008

Style, qualité d'écriture 3/4
Originalité des situations 3/4
Description des scènes d'amour 3/4
Intérêt de l'histoire 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : le style, le fait d'être pionnier
les moins : un peu répétitif

L'oeuvre de Bernard de Montorgueil a commencé à circuler dans les années 50, mais date de l'entre-deux-guerres.

Voilà un exemple rare d'hommes asservis par des femmes. Mais c'est devant la douceur que succombe la virilité, ce n'est pas la violence qui rend l'humiliation sensuelle.

Loin de l'idéalisation de Sacher-Masoch, on voit ici des personnages très vrais, crédibles, auquel on s'identifie volontiers même si on ne partage pas le fantasme de départ.

En le lisant, j'ai compris que les femmes peuvent revendiquer les mêmes vices que les hommes, ce qui d'une certaine façon est un pas vers l'émancipation et l'égalité...