Style, qualité d'écriture |
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Originalité des situations |
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Intérêt de l'histoire |
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Description des scènes d'amour |
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Illustrations |
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Note Générale |
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Les plus : thème ; beauté des dessins, beaucoup de scènes de sexe très chaudes...
les moins : L'intérêt de cette BD n'est pas dans la richesse des portraits psychologiques. A mon sens ce n'est pas vraiment un point négatif, car je pense que le propos n'est pas là...
La couverture que vous voyez là est celle du second et dernier tome.
Et si l'amour à travers le sexe était le dernier rempart contre la haine ou la mort ? L'idée n'est pas nouvelle, mais elle n'est pas ici envisagée sous l'angle politique comme en 68. La réponse qu'Yslaire y apporte est purement poétique, et c'est réussi. C'est simple limpide et beau. Les dessins sont racés et lumineux. Les personnages n'ont pas une beauté constante, ce qui leur donne encore plus de chair. Les corps s'appellent irrésistiblement, et imposent momentanément leur loi, faisant fi de la volonté ou de tout ce qui peut être modelé par le politique. La vérité de l'amour se trouve dans le sexe. Mais suffit il à faire tomber toutes les barrières? La haine est tenace et le combat qui est avant tout intérieur, n'est pas gagné. Les scènes de sexes sont nombreuses. Elles sont belles et détaillées. Le dessin n'est pas fuyant sur les parties intimes. Aucune performance n'est recherchée. Le sexe apparaît juste comme une évidence qu'on cherche vainement à nier. L'intérêt de cette BD ne se trouve pas vraiment dans le suspens qu'il y a, car je ne crois pas que ce soit une histoire qu'Yslaire cherche à raconter. C'est une idée qu'il développe ici et à laquelle il donne une épaisseur esthétique enivrante. Cela explique aussi que les attitudes soient très tranchées. Avec un autre scénario, elles auraient pu être caricaturales. Ici, je trouve surtout qu'elles sont poussées à l'extrème, sans que cela ne desserve le propos.
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