Style, qualité d'écriture |
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Originalité des situations |
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Description des scènes d'amour |
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Intérêt de l'histoire |
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Note Générale |
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Les plus : Peu cher, format attrayant
les moins : Première de couverture inappropriée, pas de notes informatives
Présentation Ce volume est une forme abrégée de l'Anthologie de la Poésie Erotique Française (300 pièces environ au lieu de 900): produit > anthologie poesie erotique francaise La préface est une version remaniée, et écourtée de la très longue préface qui figurait dans l'édition Fayard. Elle est relayée par quelques notes explicatives en bas de page. Et 329 notes en fin de volume qui sont des notes érudites concernant les éditions utilisées.
L'orthographe des poèmes n'est pas modernisée. L'auteur a choisi de ne donner que des textes intégraux: on ne trouvera pas d'extraits. Le tout est, comme dans la grande anthologie, classé par thème, et au sein de chaque thème, par ordre chronologique.
Avis L'illustration de Ianna Andreadis en première de couverture m'a choquée. J'avoue n'avoir vu aucun point commun entre le but de l'ouvrage et cette image - j'y ai lu une intention monétaire: faire vendre le livre (invendable, mais réussi) de Goujon. Pourquoi pas? La préface a été retravaillée en ce sens, et on y trouve encore une des thèses chères à Goujon (empruntée à Fleuret): l'érotisme est une forme ancienne du comique. Il y a un lien essentiel entre érotisme et rire. D'où la liaison privilégiée de l'érotisme à la poésie, davantage à la chanson. La décision de ne pas moderniser l'orthographe ne me gêne pas, mais il aurait fallu un apparat critique peut-être plus conséquent, a fortiori dans une édition de vulgarisation: nous ne savons plus lire la langue du Moyen-Âge, même si elle continue à chanter à nos oreilles.
Je regrette l'absence d'informations concernant les auteurs, malgré les quelques lignes d'introduction thématique.
Oeuvre populaire, l'érotisme se devait de réappartenir au peuple: la décision de Goujon ne va pas sans beauté. Mais elle a quelque chose d'erroné: le peuple n'a pas toujours des intérêts qui coïncident avec ceux du grand commerce.
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