Style, qualité d'écriture |
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Originalité des situations |
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Description des scènes d'amour |
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Intérêt de l'histoire |
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Note Générale |
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Les plus : style de l'auteur, drôle
les moins : relations incestueuses
Bertrande, alias Bébé, se fait surprendre par Beau-P', nouveau mari de sa mère (pharmacienne de profession), "à genoux dans la cuisine, avec la grosse pine toute raide de son cousin Jérôme enfoncée dans la bouche." S'ensuit un chantage de Beau-P', d'autant plus menaçant que celui-ci découvre que Bébé ne se livre pas qu'à ce genre d'activité avec son cousin, ni d'ailleurs pas qu'avec son cousin, mais aussi (entre autres) avec son propre frère jumeau, Bertrand. Arrivent ensuite la mère ainsi qu'un cousin de Beau-P', tout droit sorti de prison, qui a besoin d'un toit avant d'entreprendre des démarches de réinsertion. Et comme ce petit monde se retrouve dans une même maison, cela laisse un certain nombre de possibilités explorées tour à tour par l'auteur... Et, quant à la fin du roman... une queue de poisson. Mais comme l'écrit Esparbec : "Queue de poisson ou queue d'homme, les histoires doivent bien finir à un moment ou l'autre, non ?" Bien écrit, amusant, voire cocasse, La pharmacienne, roman à la langue crue, est un livre que je recommande volontiers. Le seul petit point qui me dérange, c'est le huis clos familial et donc les relations incestueuses qui en découlent.
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