Avis |
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par Lavax  300
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12.02.2008 00:59 |
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| Design |
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| Régularité des Mises à Jour |
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| Style, qualité d'écriture |
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| Photos / Illustrations |
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| Note Générale |
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Les plus : De belles prises photographiques, intérêt de la thématique abordée
les moins : Pas assez d'ordre dans les billets, manque d'informations données
Je n'ai eu connaissance de ce blog que par sa mention sur le CDS, et par la réorganisation de la rubrique des sites dits "amateurs" que Elmo et Angel ont effectuée.
C'est une bonne surprise, dans son ensemble, même si ce blog présente quelques faiblesses.
Présentation
Les deux auteurs sont Isa et Staral, qui se disent respectivement "valide" et "handicapé".
Un billet du 9 février 2008 définit ainsi le handicap:
Le mot *handicap* regroupe de nombreuses pathologies, physiques ou mentales, des handics bien formés ou bien déformés.
Il y a aussi souffrir quotidiennement des causes de son handicap.
Etre handicapé, c'est non seulement subir le manque de mouvement, mais c'est aussi une gène de l'intérieur, une lutte physique à chaque instant.
Cet empêchement dans le mouvement, et cette gêne "de l'intérieur", se distingue, selon Isa, de la maladie: Le handicap physique ne m'a jamais dérangée.
C'est la maladie qui m'est insupportable.
La maladie, de quelque façon, se définit, elle, comme un épuisement de chaque jour, affaiblissement - perte des forces vitales; elle est ce "handicap qui change au jour le jour", ce "handicap en devenir", pourrait-on dire, contre quoi on lutte.
C'est dans ce contexte que le blog de Isa et Staral s'écrit, au jour le jour justement: bonheurs et malheurs, doutes et joies.
Comment se demandera le "bien portant" font les malades et les handicapés pour aimer? Question, après tout, absurde: comme les autres! Ils aiment, avec la même force, le même désir, et malgré le corps affaibli, la fatigue, l'entrave aux mouvements.
De belles photos montrent les corps dans leur faiblesse, leur force, leur maigreur, en couleur, en noir et blanc.
Quelques critiques
A mon sens, ce blog manque un peu d'ordre. Les billets sont écrits au fur et à mesure, comme va la vie chaotique des auteurs.
On souhaiterait des rubriques plus réglées, pour s'y retrouver. On souhaiterait aussi plus d'informations sur les différents handicaps, maladies. Quelles associations contacter? Y en a-t-il d'autres? Où en est la recherche sur tel ou tel point?
Il manque, à mon sens, quelque peu une vue d'ensemble, mais ce défaut tend à être corrigé.
A visiter.
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Commentaires |
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| par StephB 1999
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12.02.2008 08:02 |
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Je pense que j'irai y jeter un oeil.
Comment se demandera le "bien portant" font les malades et les handicapés pour aimer? Question, après tout, absurde: comme les autres! Ils aiment, avec la même force, le même désir, et malgré le corps affaibli, la fatigue, l'entrave aux mouvements.
Il est arrivé plus d'une fois que l'on demande à mon mari si j'étais handicapée, moi aussi. Parce que dans l'opinion de beaucoup, un handicapé ne peut pas se retrouver avec une femme non handicapée. (Quand je parle de handicap, il ne s'agit pas chez nous de quelque chose de très grave, le handicap peut prendre des degrès variables.) Mon mari n'arrive pas à supporter ces questions.
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par blue  300
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12.02.2008 09:47 |
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J'avais vu une expo de photos érotiques d'une personne handicapée physique et mentale (ce terme est tellement vague, qu'il caricature forcément...). Il y avait beaucoup de sensualité.
L'érotisme, comme l'amour, dépasse les différences superficielles. Merci Lavax pour cet avis!
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| par Lavax 300
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12.02.2008 13:09 |
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L'intérêt de ce blog, je ne l'ai pas assez souligné, c'est qu'il est "mixte", comme disent les auteurs.
L'amour entre personnes handicapées ne nous aurait pas autant interrogé; nous aurions trouvé une réponse facile: puisque ces personnes ont des corps entravés, il est "normal" qu'elles soient bien ensemble, comme si les corps difformes ne pouvaient être aimés et désirés que par d'autres corps difformes.
Ici, les corps d'Isa et de Staral, aussi différents soient-ils, s'emboîtent parfaitement, sont entièrement ajustés.
Et c'est sur cet ajustement qu'il nous faut nous étonner. Non pas parce qu'on ne comprendrait pas pourquoi ils peuvent si bien s'articuler l'un à l'autre; mais parce qu'ils sont beaux.
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