-> Aretina :
Pourquoi le français est un plus chez Grainville ? Parce que la langue y a une dimension sensuelle et palpable, elle est une composante essentielle du récit, ici, la fesse est un sujet lyrique et certaines pages sont odeurs de sueur, de cyprine et de foutre...
-> blue :
L'histoire ? Un prof de lettres se fait le Pygmalion de femmes en devenir, où la Lolita de Nabokov se fait charnelle et se répète à l'envie des conquêtes du narrateur...
Quelques extraits peut-être ?
"Je m'avance, me plante lentement dans l'orifice. Le gland entre sans difficulté. Léa tremble, attend, semble écouter un bruit d'abîme. Je continue. Je m'enfonce, rencontre une trouble sensation de mailles, d'obstacle creux et lent. Presque rien, pression légère, sorte de flou enveloppant le membre. J'atteins le bout. Et moi aussi je tremble et suis ému, enfilé dans ce corps dont le bronze brutal soudain semble briller. La belle chair se crispe, [...]"
"J'ai agrafé les photos de Léa nue sur le mur de ma chambre. Sans pleurnicher. J'observe cette architecture parfaite. Jamais je n'ai vu fille sculptée avec tant de verve héroïque, étroite, protubérante, longues cuisses de colonnes à rompre les reins de Samson, hanches d'amphithéâtre, de gladiateur novice. [...] Ce U tout noir planté à l'estuaire des fesses. Etrave démoniaque. Les gros seins briochés. La vulve au lourd pelage. Je n'ai pas mal. Je sais que je ne te chevaucherai plus, que je ne te toucherai plus, que peu à peu ton parfum s'évanouira de mon antre..."
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