Style, qualité d'écriture |
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Originalité des situations |
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Intérêt de l'histoire |
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Description des scènes d'amour |
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Illustrations |
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Note Générale |
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Les plus : Regard original sur le shibari, le dessin, l'exhibitionisme provocant, l'intellectualisation de situations sexuelles atypiques. Le style d'écriture est très souvent juste et efficace. Les croquis sont de belle facture.
les moins : Peut-être sans intérêt pour ceux qui ne sont pas sensibles aux situations liées à des contraintes physiques librement acceptées. Dommage que l'éditeur ait oublié de mettre la table des matières...
Axterdam aime visiblement les femmes, l’écriture, le bondage et le dessin.
Il ne s'agit pas réellement d’une BD. D'un format d'environ 21 cm x 15 cm, ce recueil de témoignages recueillis par Jean Bidaud, sont répartis à chaque fois sur 4 ou 5 pages. Ils dépeignent des fragments de trajectoires de femmes jeunes ou moins jeunes, qu'Axterdam (?) confronte à des propositions de bondage (immobilisation de corps par des liens), à la suite de circonstances diverses.
Elles acceptent finalement avec plus ou moins d’indécision, de crainte, d’envie, de se prêter au jeu et parfois plus... par la suite.
Les chapitres sont donc décomposés en prénoms féminins.
L’écrivain illustre par des dessins, au moins une phase de chaque séance. Il explique pourquoi ses illustrations ressemblent ou diffèrent de ses modèles : ce qu’il a perçu, ce qu’il veut en retenir, les traces qu’il souhaite offrir, garder.
Presque sur chaque page, son récit est donc enrichi par des croquis réalisés au fusain. J’ai trouvé cette combinaison littérature/dessin, très réussie.
Mieux qu’une suite de descriptions, l’auteur problématise les situations, le regard qu’il porte sur les corps féminins immobilisés dans des poses souvent acrobatiques, indécentes. Il questionne l’évolution des ressentis, des hésitations, de l'attirance-répulsion, des abandons progressifs de ses modèles.
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