Choix / Offre |
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Accueil |
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Prix |
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Ambiance et Public |
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Quartier |
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Note Générale |
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Les plus : ambiance; vendeur; vidéos; accepte chéquier
les moins : choix
La vitrine, une fois encore nous a arrêté, on s'est dit " on rentre " et on est rentré. On regardait un peu les rayons, s'arrêtant sur une mince partie librairie, puis sur les articles de massages et lubrifiants quand on a intercepté les discussions animées et osées du reste de la clientèle féminine mais beaucoup plus âgée que nous.
L'ambiance est devenue assez vite survoltée et le vendeur les a invité à descendre en bas ( " ah? et y a quoi en bas ? - vous verrez bien. ") Même si y a jamais eu de guet-apens dans les sex shop on a tellement entendu d'histoires... qu'on se méfie un peu. Mais finalement la curiosité est la plus forte.
Le sous sol est empli de vidéos en tout genre, des rayons et des rayons qu'il faudrait probablement des mois pour en venir à bout.
Mais c'est l'alcove à droite qui retient notre attention. Les filles déjà s'amusent avec les gadjet SM en prenant des photos. Un mannequin en plastique annonce déjà le thème du bondage. Corde, menottes " faut choisir celle sans rebord, sinon elles blessent " lance l'une d'elle qui à l'air de vraiment s'y connaitre. Une autre plus vicieuse saute immédiatement sur les martinet, fouet et cravache pour s'exercer gentilment sur ces copines.
Le vendeur nous rejoint " j'ai fermé en haut " On la prend comment cette remarque ? Bah ! on est une dizaine, il est seul. Alors...
Et là, commence un truc totalement inattendu pour moi et comme une révélation. Le vendeur commence à jouer avec deux fouets et nous explique en même temps qu'il les fait bouger ( c'est trop beau ) qu'il faut ainsi caresser le corps de l'autre. Que ca ne fait pas mal dans ce mouvement là, ca reste une caresse... Puis il s'exerce à la cravache sur le mannequin. Les coups semblent forts alors je lance " ca doit faire mal ".
Pas ma faute : SM, bondage = hard = douleur = blessure dans ma tête.
Il me prend comme cobaye, " tournez vous et cambrez vous " et la cravache frappe doucement le dos, la nuque, l'intérieur des cuisses... Et ca ne fait pas mal. En fait, c'est une caresse quand on sait s'y prendre, et il suffit d'un coup plus rapide pour que cela fasse mal.
Il me l'explique après avec les points de pressions : les deux mains sur mes épaules, la douleur irradie. Perso, je suis impressionnée, j'ignore ce qu'il a touché mais pendant 5 minutes, la douleur est assez remarquable.
Finalement, il montre comment manier un fouet. La plus vicieuse le saisit et s'exerce sur le mannequin. Conclusion au milieu des éclats de rires : s'exercer sur un mannequin en tissus avant de le faire sur sa copine ou son amant. Parce que sinon, je vous raconte pas... Mais le bruit quand il est mené d'une main expert, est vraiment agréable. Ca rappelle un peu les chevaux sauvages qu'on dressaient dans le temps.
Et enfin, une technique d'appaisement des points excités par le fouet : frotter vigoureusement les deux mains l'une contre l'autre et les poser sur le corps. La chaleur est incroyable et très ciblée.
C'est exaltant comme sensation : jouer sur des constrastes tant de matière, de couleur, que de sensations, et de chaleur.
On comprend mieux alors l'intêret des gens pour de telles pratiques. Et on se laisserait facilement séduire.
Finalement, on remonte, les jeunes femmes partent, et nous on s'attarde sur les sex toy. Et on discute un long moment avec le vendeur à ce propos. Ca semble tellement normal. Pas de gène, tout est naturel. Comme parler de la cuisine de grand mère : banal. Sans connotation.
Si vous avez la chance de retombez sur ce vendeur : saisissez le haut vol. Vous apprendrez beaucoup et peut être découvrirez vous un autre aspect de la sexualité que vous ne connaissiez pas.
Toxic_tears
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