Style, qualité d'écriture |
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Originalité des situations |
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Intérêt de l'histoire |
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Description des scènes d'amour |
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Illustrations |
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Note Générale |
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Les plus : Envoutant, sensuel, subtil.
les moins : Euh... :o)
"Je suis à la recherche d'un Djinn... D'une ombre... Celle de ma grand-mère..."
Istambul 1912. On l'appelait le Sultan noir, un des derniers sultans de l'empire Ottoman. Jade était sa favorite, la reine de son Harem et ne vivait que pour le servir. Elle était un Djinn, un Djinn n'a pas de sentiment. Elle était belle et savait tout ce qui plaisait à son maître, tout ce qui rend fous les hommes... Ou les femmes.
La première guerre mondiale n'est pas loin et l'Europe fait la cour de l'"Homme malade de l'Europe", allemands et anglais cherchent à s'approprier le trésor des ottomans, dont le sultan noir a la clé... Mais seul un Djinn peut arriver au trésor sans être détruit. Le sultan utilise Jade comme une arme et lui ordonne de suborner la jeune et ingénue femme d'un diplomate anglais, Lord Nelson. En compromettant Harold Nelson et sa femme, il cherche à discréditer l'Angleterre et la détourner de la Turquie.
90 ans plus tard, Kim Nelson arrive à Istambul. Elle est la petite fille de Jade et recherche sa trace.
Ainsi commence la série "Djinn", dont les quatre premiers épisodes (La Favorite, Les 30 cloches, Le tatouage, Le trésor) racontent la quête initiatique de Kim à la recherche de sa cruelle et perverse aïeule. Histoire et fiction s'alimentent mutuellement, tout comme les temps et les destins de Kim et de Jade s'enchevêtrent et se confondent.
Les auteurs font preuve d'une extravagante virtuosité dans la maîtrise du temps de la narration. On appréciera les ambiances orientales, les souks, le hammam, les intrigues de cour, un délicieux mélange de magie, de mystère et de sensualité dans cette histoire où luxure, pouvoir et richesse mènent une envoutante danse d'amour et de mort.
La découverte ultime de Jade est un délice de second degré !
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