Avis |
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par Aretina 399
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05.01.2009 22:55 |
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Architecture & décoration |
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Accueil |
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Richesse de la collection |
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Intérêt de la collection |
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Mise en scène |
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Documentation et signalétique |
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Rapport qualité/prix |
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Note Générale |
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Les plus : quelques éléments pas encore rencontres en autres musées du genre, la collection d'informations sur les maisons closes, les expositions
les moins : la signalétique, l'ambiance sonore...
Voilà enfin la visite au Musée de l'Erotisme sur Paris ! :) J'avais traversé l'Europe en montant des dizaines d'escaliers dans les musées du genre (et oui, a part l'érotisme, une autre note commune sont les escaliers, toujours très nombreux !), et ce musée était encore terra incognita pour moi ! J'ai donc profité de ma visite sur Paris pour remédier à cette lacune éroticulturelle.
A première vue, le connaisseur ès musées érotiques reconnaitra l'enseigne rouge, l'entrée tapissée d'images érotique et petites babioles évocatrices... On distingue un petit rayon bibliothèque et des jouets dans des présentoirs. On achète les billets (si vous êtes un groupe d'au moins 4 personnes, cela vous vaut une réduction) pour 8€ et c'est parti. Le rez-de-chaussé et le premier étage invitent à une promenade à travers les cultures et les époques. De même au sous-sol, ou l'on se croirait chez un antiquaire érotomane ! Au Musée de l'Erotisme, le déjà-vu n'a pas pu l'emporter sur moi au point de ne pas remarquer le fait inédit qu'est la présence des pièces appartenant aux cultures précolombiennes. Les derniers trois étages réservent leur espace à différentes expositions thématiques. Ce qui peut être un plus si on se trouve à Paris quand un artiste qui intéresse expose ses œuvres au Musée.
Ce qui m'a davantage captivé l'attention, ce fut l'histoire des maisons closes, que l'on peut suivre grâce aux photos d'époque, au second étage. On fait la connaissance d'intérieurs somptueux (spécialité du Chabanais ;) ), des madames célèbres, des courtisanes, mais aussi des aspects moins joyeux et fantasmagoriques, comme la condition d'isolation, d'oisiveté d'innombrables femmes qui ont pratiqué le plus ancien métier du mode. Et c'est encore mieux, on ne se limite qu'à Paris, on peut aussi profiter des vues du Quartier Réservé de Marseille. Bref, à mon avis, c'est la meilleure partie de la collection permanente du musée.
Une autre chose que j'ai appréciée, bien ue je sois faible consommatrice du genre : les films pornographiques que l'on peut visionner installe dans des commodes fauteuils rouges, toujours au second étages. Il s'agit des films très lestes ou des acteurs - aux apparences qui ne leur garantiraient une carrière dans l'industrie porno de nos jours, s'adonne avec un zélé rafraichissant a toutes les folies que la luxure préconise aux âmes qui aiment croquer la vie à pleines dents. Ce qui m'a plu : on y voit des pratiques homosexuelles masculines, ce que je n'avais pas encore vu dans les autres gemmes classiques du genre dans les autres musées visites jusqu'à présent.
Sinon, j'avoue que j'ai été un peu décontenancée à découvrir une signalétique qui me rappelait celle du Erotic Museum à Amsterdam : de fautes orthotypographies, la traduction des textes vers l'anglais qui ne rend pas honneur à ceux qui en sont responsables...
Mais une visite au Musée de l'Erotisme reste un must et je suis contente de l'avoir enfin connu !
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Commentaires |
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par Lavax 300
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05.01.2009 23:41 |
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Caramba, je croyais que tu y étais déjà allée! Qu'est-ce qui, à tes yeux, et en un mot, caractérise ce musée par rapport à tous ceux que tu as visités? Dans la mesure où ta notation n'est pas élevée, quel serait son principal intérêt par rapport aux autres (les films)? Et ses manques essentiels?
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par Lavax 300
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05.01.2009 23:42 |
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à Elmo: je suis sous Safari et n'arrive pas à recommander cet avis. Qu'est-ce qui se passe? Tous les autres liens fonctionnent.
EDIT: en fait, je n'arrive à recommander aucun autre avis.
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par Aretina 399
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07.01.2009 21:58 |
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Hello, Lavax ! :)
Merci pour ton commentaire et tes questions ! :) En fait, en jettent un coup d'œil rétrospectif sur les autres avis de la liste de l'eroticulture, et en récapitulant mes souvenirs, je dois avouer que pour certains avis, ma notations serait bien différente maintenant. Pas grâce au recul, mais plutôt à cause de l'augmentation du volume de références. Par exemple, le Museu de lErotica recevrait une notation surement moins flatteuse au chapitre "richesse de la collection". Le Musée de l'Erotisme n'est pas plus mal que les autres. Certes, ce n'est pas ni le Venustempel (qui reste mon number one, avec le Cabinet Secret). Ce qui m'a déçue est peut-etre le fait que je n'y ai pas pu distinguer un quelque chose de vraiment spécifique, avec une touche unique, représentative... Qu'il ne me fasse avoir l'impression de "si on en a vu un, on les a vus tous". Au Venustempel on retrouve l'esprit du pays qui voue un fetiche à l'orange (choix que je peux comprendre, j'adore les oranges !): il transparait l'amour de la chose bien faite, il y a les farces inattendues. On sent que l'on est au Pays-Bas, même dans un musée du genre. Du même au Danemark, dans l'Erotica Museum. C'est propre, c'est cher, mais Dieu que tout est bien fait. Le Musée de l'Erotisme pèche par le fait qu'il n'a pas de personnalité. A part le second étage, où la collection repand le parfum local. On peut gouter une tranche d'erotisme français... Parce que... à quel bon aller ce musée pour voir les éternelles reproductions du Kamasutra, les incontournables shunga, les inévitables photographies pornographiques du XIXe siècle... Cela, il y en a partout. D'accord, c'est bien si on n'a pas l'occasion ou le temps de voyager dans les villes qui comptent un muse érotique parmi leurs attractions. Mais j'avoue que gouter le menu sus-cité dans chaque établissement du genre, cela peut justifier l'envie de vouloir trouver quelque chose de nouveau. Alors quand il s'agit d'un musée français, on s'attend encore plus d'avoir droit au plats locaux, surtout puisqu'ils jouissent de renom mondial. Va savoir, j'aurais peut-etre aimé d'y trouver des recettes aphrodisiaques de Mme Pompadour, quelque talisman de Diane de Poitiers, ou un mannequin stratégiquement dénudé pour laisser entr'apercevoir l'itineraire des mouches secrètes si prisées au XVIIIe siecle... Avec tout ce que l'on a pu voir à l'expo de l'Enfer, le fonds eroticulturel de l'Hexagone a largement de quoi fournir le musée ! Aussi, j'aimerais bien que les notes explicatives en anglais soient révisées et corrigées ! J'avoue aussi que ce n'est pas juste de faire payer les pots cassés au Musée de l'Erotisme, mais bon, c'est un peu tard de remédier le fait de m'être défoulée sur ce musée en particulier. (Ben, il en reste encore quelques musées à découvrir, et mon oeil est désormais très critique ! :))
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par Lavax 300
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08.01.2009 12:46 |
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Merci pour ta réponse, Aretina! Peut-être cela dépend-il aussi du statut des musées, publics, privés. A cet égard, au cas où Elmo, à nouveau, passerait sur ton avis, je trouve que ce serait peut-être pas mal d'indiquer ce statut en récapitulatif à droite. Ce n'est pas une dimension anecdotique, et savoir d'où viennent les fonds non plus.
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par Aretina 399
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08.01.2009 16:53 |
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Lavax, je ne saurais pas dire. Je crois avoir quelque part trouvé que ce musée aurait un patron. (J'étais intriguée par la clôture du musée érotique de Venise, et comme j'avais appris que le Musée de l'Erotisme gérait celui de Venise, j'avais tente d'apprendre les motifs en me renseignant auprès du musée de Paris. Or, j'ai trouvé sur internet que le musée vénitien avait cesse l'activité après a peine 10 mois du au manque de visiteurs.) Sinon, je pense que ces musées sont rarement publics. Je pense qu'à part le Cabinet Secret, tous les autres sont musées privés. Mais il faudrait faire des recherches.
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