UltraVixens

UltraVixens

Avis, Essais, Comparer   UltraVixens

Date de sortie : 01/01/1979

Autres titres : Beneath the Valley of the Ultravixens
Réalisateur : Russ Meyer
Acteurs : Kitten Natividad, Ann Marie, Ken Kerr
Années : 1970-1980
Origine : Américain
Public : Interdit -16 ans

Small Town, USA. Une petite bourgade du sud-ouest des Etats-Unis où la vie s'écoule paisiblement. On peut y rencontrer Lamar Shedd qui ne suffit pas à satisfaire les énormes besoins sexuels de sa femme Lavonia, laquelle trouve des compensations auprès du viril éboueur local...

Notes moyennes des avis

Scénario & Dialogues  UltraVixens : Scénario & Dialogues : 4,00/4 
Mise en scène & Réalisation  UltraVixens : Mise en scène & Réalisation : 4,00/4 
Jeu d'acteur  UltraVixens : Jeu d'acteur : 3,00/4 
Scènes érotiques  UltraVixens : Scènes érotiques : 4,00/4 
Intérêt du film  UltraVixens : Intérêt du film : 4,00/4 

 
avis utilisateurs  (1)
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par Lukkas H 1326
17.03.2008

Scénario & Dialogues 4/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 3/4
Scènes érotiques 4/4
Intérêt du film 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : Scénario plutôt riche, dialogues délicieusement salés, galerie de personnages originale, cadrage, montage et mise en scène de premier ordre, actrices généreuses, humour omniprésent, sexe à tous les étages, Russ Meyer en personne comme narrateur.
les moins : Actrices et acteurs au talent parfois mitigé, aucune scène d'action.

Enième film culte de Russ Meyer, UltraVixens conte les mésaventures sexuelles d'un homme incapable de satisfaire l'appétit de se femme. Frustrée, celle-ci se réfugie dans les bras d'un monstrueux éboueur, seul homme disponible des lieux à la ronde.
Son mari, atterré par le chagrin, se lance quant à lui dans une quête de l'amour impossible à travers la voix de l'unique animatrice d'une radio locale évangéliste.

A certains égards, UltraVixens a des airs de Desparate Housewives.
On y trouve Russ Meyer comme narrateur des aventures érotico-sentimentales des habitants d'une petite bourgade perdue au fin fond des Etats-Unis.
Le spectateur y découvre un ancien nazi bosomaniaque aux tendances morbides, une évangéliste fanatique qui converti les hommes à sa paroisse à l'aide d'arguments de poids, une énorme camionneuse qui console les maris déçus, un immonde éboueur multi-services ou encore un dentiste gay abusant de ses patients à l'aide de son assistante lesbienne.

Russ Meyer oblige, le second degré règne en maître, appuyé par des personnages aux réparties souvent grinçantes.
Comme toujours, deux lectures sont possibles, l'une légère et divertissante, l'autre un peu plus profonde et subtile qu'il n'y paraît de prime abord.
Le réalisateur tape toujours sur une Amérique puritaine, hypocrite et sujette à critiques, évidemment à replacer dans le contexte de l'époque. Et bien qu'il ne joue pas de rôle à proprement parler, il se fait plaisir à travers une narration où il incarne à la fois le juge et le bourreau.

Encore un classique du genre à ne surtout pas rater, ne serait-ce que pour l'ultime scène de la baignoire à faire se damner n'importe quel bosomaniaque.

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