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Biographie du Docteur Kinsey qui fut le précurseur de la sexologie ! Très bon style d'écriture (Traduit par  Bernard Turle), S'appuie sur des travaux de Kinsey : très intéressant !   
Catégorie : Librairie > Culture érotique > Biographie - Produit : Grasset Le Cercle des initiés - 1 Avis par Chateign F 300

  
Style, qualité d'écriture 3/4
Intérêt de l'histoire 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : Biographie du Docteur Kinsey qui fut le précurseur de la sexologie ! Très bon style d'écriture (Traduit par Bernard Turle), S'appuie sur des travaux de Kinsey : très intéressant !
les moins : Ne pas mélanger certains aspects romancés du livre et ce qui fut la réalité.

Biographie rapide de l’auteur :
Tom Coraghessan Boyle anime, depuis 1978, des ateliers d'écriture à l'Université de South Carolina. Chez Grasset, il est l'auteur de plusieurs recueils de nouvelles, ainsi que de nombreux romans dont America (1997, Prix Médicis étranger) et D'amour et d'eau fraîche (2003).


A l'époque, je bossais pour Grasset, du coup, j'ai eu ce bouquin parmi d'autres services de presse et j'y ai pas fait vraiment attention.
J'ai vite rattrappé mon erreur ! Ce livre, je l'ai dévoré ! A dire vrai, vu son état aujourd'hui, on y croit aisément.
Il est si bien écrit qu'il se lit en une bouchée !

L'auteur s'appuie beaucoup sur les travaux de Kinsey, qui a interviewé anonymement plusieurs centaines de personnes ayant toutes sortes de sexualité, même réprimandées : Pedophilie, Sodomie, Bisexualité, etc...
Il fut même plusieurs fois en procès. Une fois parce que ces études portaient atteinte aux bonnes moeurs de la société. Ou une autre fois, parce qu'il protégeait l'anonymat de ces "aliénés sexuels".
Il n'a jamais laché un mot. Tout comme sa femme ou ses collaborateurs. C'est d'aileurs grace à ce professionalisme qu'il peut quérir tant de témoignages.

Une lecture très enrichissante !
Je recommande chaudement !

NB : Le film (http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=47748.html) qui reprend ce roman de TC Boyle est vraiment mauvais et n'expose qu'une pale et misérable figure du livre.

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très bien écrit, respect des deux sexes, conseils   
Catégorie : Librairie > Culture érotique > Dictionnaires et Guides - Produit : La Musardine Osez ... le cunnilingus - 2 Avis par nicoquin H 847

  
Intérêt 3/4
Photos / Illustrations 3/4
Style, qualité d'écriture 4/4
Note Générale 3/4
Les plus : très bien écrit, respect des deux sexes, conseils
les moins : pas très neuf pour un lecteur assidu des "osez..."

Dès que je l'ai vu, j'ai sauté dessus. Il faut dire que j'aime beaucoup la collection "osez..." et que l'auteur de cet opus est le même que pour un autre que j'avais beaucoup aimé (celui sur la sodomie).
J'y ai retrouvé la qualité de l'écriture, l'exhaustivité dans l'abord du thème, le très grand respect du lecteur (que l'on soit homme ou femme, donneur(se) ou receveuse).

 

beaucoup d'articles, tous écrits par des spécialistes, beaucoup d'informations intéressantes   
Catégorie : Librairie > Culture érotique > Dictionnaires et Guides - Produit : Larousse Petit Larousse de la Sexualité - 1 Avis par StephB F 1999

  
Intérêt 3/4
Photos / Illustrations 2/4
Style, qualité d'écriture 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : beaucoup d'articles, tous écrits par des spécialistes, beaucoup d'informations intéressantes
les moins : médicalisation de la sexualité, des articles pour lesquels on se demande quel rapport ils entretiennent avec le thème de la sexualité

Cet épais volume se croise dans les rayons du supermarché. C'est somme toute un Petit Larousse, même s'il porte sur la sexualité.

Les articles s'enchaînent sur plus de 900 pages : titre mauve, articles subdivisés en paragraphes avec sous-titres en caractères gras. C'est sobre mais efficace.

Douze pages après le premier tiers du volume, non numérotées, s'intéressent à la représentation artistique de la sexualité. Un second feuillet de douze pages est placé entre la fin du 2ème et le début du 3ème tiers du volume. Celui-ci concerne les « positions essentielles ». Il s'agit de représentations de positions du Kama Sutra. Ces deux cahiers se remarquent aisément par leurs pages noires qui tranchent sur la blancheur du reste de l'ouvrage.

Les articles proposés sont très divers, englobant bien plus que la sexualité. L'orientation médicale est très présente, et même trop tenace à mon goût.

Beaucoup d'articles renvoient vers d'autres entrées, ce qui permet de parcourir le dictionnaire d'une façon originale, en commençant par un terme qui nous interpelle et poursuivant au gré des renvois vers des termes abscons ou dont le sens ne nous échappe au contraire pas.

Le dictionnaire Petit Larousse de la sexualité, qui tient plus de l'encyclopédie que du dictionnaire, est un ouvrage solide, fiable, sérieux. Certes pas amusant à lire, mais utile.

 

amusant   
Catégorie : Librairie > Culture érotique > Dictionnaires et Guides - Produit : La Musardine 1001 secrets érotiques - 4 Avis par StephB F 1999

  
Intérêt 4/4
Photos / Illustrations 1/4
Style, qualité d'écriture 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : amusant
les moins : illustrations à l'intérieur du volume

Livre de la collection « osez » publié récemment, 1001 secrets érotiques propose en 218 pages cent listes de dix items plus un secret final...

Ces listes sont réparties en cinq chapitres : « un peu », « beaucoup », « passionnément », « à la folie » et « pas du tout ». Ce qui justifie ces appellations et le classement de telle ou telle liste dans une catégorie ou l'autre est peut-être à elle-même un secret, ce sera un des seuls points négatifs à noter contre cet ouvrage, avec les illustrations à l'intérieur du volume qui sont peu réussies, contrairement aux illustrations de couverture.

Que sont ces listes ? Un invraisemblable bric-à-brac, des sujets qui passent du coq à l'âne et cela pour nous divertir, pour nous apprendre quelques petites choses, et surtout pour faire passer un bon moment au lecteur, car oui, ce livre est intéressant et très amusant. Le ton est volontairement humoristique, les anecdotes choisies prêtent souvent à sourire.

On trouve de tout dans ce volume : 10 maisons closes parisiennes aux décors étranges, 10 romans pornographiques classiques amusants, 10 strip-teaseuses inventives de l'histoire, 10 positions de base et leurs variantes rigolotes, 10 façons de jouer avec des miroirs, etc.

Malgré cet empilement hétéroclite, la lecture n'est en rien fastidieuse. Le livre peut d'ailleurs prêter à un jeu, suggéré par l'auteur dans l'introduction intitulée "le manuel de l'oreiller" :

Surtout, n'hésitez pas à vous servir de toutes ces histoires comme support à des jeux : devinettes, défis, gages, tests de connaissance, etc.

 

Richesse des informations, qualité du travail   
Catégorie : Librairie > Culture érotique > Essais et philosophie - Produit : Gallimard La Vie Sexuelle dans la Chine Ancienne - 1 Avis par Lavax F 300

  
Intérêt 4/4
Style, qualité d'écriture 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : Richesse des informations, qualité du travail
les moins : Index peu commodes, et ne répondant pas aux critères de l'érudition actuelle, iconographie en noir et blanc

Informations concernant l'édition
La vie sexuelle dans la chine ancienne est paru pour la première fois en 1961 à Leiden, chez Brill, sous le titre Sexual Life in Ancient China, a Preliminary Survey of Chinese Sex and Society from ca 1500 B.C. till 1644 A.D..
L'édition française, chez Gallimard, date de 1971, et est traduite de l'anglais par Louis Evrard. Tous les passages en latin qui, dans l'édition originale, correspondaient à des passages crus et réalistes ont été traduits en français.
La transcription, pour les termes chinois, suit, dans ses grandes lignes, le système de l'Ecole Française d'Extrême-Orient.

Le volume avait été précédé, en 1951, d'un ouvrage d'estampes: Erotic Colour Prints of the Ming Period, que Van Gulik jugea quelque peu approximatif pour sa partie historique. Des exemplaires furent déposés notamment en France - au Musée Guimet, à la Bibliothèque Nationale, à la Bibliothèque de la Sorbonne***.

Présentation générale
L'ouvrage s'appuie essentiellement sur la conservation, à partir du VII eme siècle, au Japon, de textes chinois relatifs aux questions sexuelles, et d'albums érotiques de l'époque Ming. Il ne se réduit pas à la description de la stricte vie sexuelle et aux techniques sexuelles, mais les resitue également dans le contexte historique, économique, et social: habitudes d'habillement, situation de la femme, religions taoïste, confucianiste, bouddhiste, rapports culturels entre hommes et femmes, termes utilisés pour désigner la menstruation, le mariage, etc, toutes ces données sont présentes, de telle sorte que quelqu'un qui ne connaîtraît rien à la Chine pourrait s'y retrouver.

La division est chronologique: 4 parties vont de 1500 avant J.C. à notre ère environ; de celle-ci à 600; de 600 à 1200; de 1200 à 1644 (van Gulik décide de terminer son enquête avec la dynastie Ts'ing (1644-1912), dynastie qui modifia complètement l'histoire de la sexualité en Chine, et s'efforça d'effacer l'ancienne liberté sexuelle chinoise qui l'avait précédée).
Les 4 parties se subdivisent en 10 chapitres, chronologiquement ordonnés, dont certains sont plus particulièrement orientés sur un thème: le chapitre VI porte plus spécialement sur les manuels de sexe; le VII sur le rapport entre littérature érotique et médicale, et sur la haute prostitution; le VIII, sur la coutume des pieds bandés.
De cette façon, chronologie et thématique se croisent et s'articulent harmonieusement, et l'on n'est pas perdu dans le détail des dates ni des noms.

L'ouvrage comporte 22 illustrations dans le texte, ainsi que 23 planches hors texte; un ensemble d'index, des appendices.

Quelques indications sur le contenu
Il est impossible de résumer en entier la Vie Sexuelle. Je ne donnerai que quelques indications.
Depuis la plus haute antiquité, mais l'expression semble se figer plus particulièrement au III siècle avant J.C., l'acte sexuel est désigné par l'expression "nuages et pluie" (yun-yu); les nuages représentent les ovules de la terre, ses sécrétions; et la pluie, le sperme du ciel.
Fan-yun-fou-yu, "les nuages renversés et la pluie en sens inverse", expression plus tardive, semble-t-il, désigne l'acte homosexuel masculin (on trouve aussi toan-hsieo: couper le manche, par allusion à un empereur Han, dont l'ami s'était endormi sur la manche de son vêtement, et qui préféra, pour se lever, couper cette manche, plutôt que réveiller son ami).

A la différence de la vision européenne contemporaine qui fait du baiser un accompagnement de l'acte, ou un moment le précédent, l'acte sexuel chinois d'avant 1644 comprend le baiser sous toutes ses formes - raison pour quoi on ne pratique pas le baiser en public.

Les préliminaires (dont fellation, sodomie, cunnilingus, sont des modalités...) sont considérés comme décisifs et font l'objet d'instructions spéciales dans les manuels de sexe.
Ces derniers constituent une branche spéciale de la littérature médicale; ce ne sont pas, comme on les présente aujourd'hui dans la littérature de vulgarisation, des ouvrages pour le divertissement, mais des ouvrages d'instruction - ouvrages médicaux destinés à expliquer comment pratiquer l'acte sexuel pour que celui-ci soit bénéfique à la santé:
- s'efforcer d'amener la femme à l'orgasme est un des points fondamentaux de l'hygiène sexuelle;
- ne pas éjaculer est le second point pour renforcer son pouvoir vital (à l'exception des 5 jours qui suivent la menstruation, où l'éjaculation en vue de la procréation est autorisée); on veillera aussi à rester le plus longtemps dans la femme pour accroître sa puissance.

L'acte sexuel s'incrit dans l'ordre de la nature. Et, avant les Ts'ing, aucune dimension de répression ne vient le restreindre, en dehors de ces règles d'hygiène (le commerce des hommes et des femmes n'est pas interdit, la femme a un statut décisif dans la chambre à coucher, etc).

Avis personnel
Un excellent ouvrage, pour tous ceux qui s'intéressent à la Chine, ou au taoïsme.
Le seul reproche que je lui adresse, c'est qu'on est quasi obligé de le lire en son long (!); il est impossible, pratiquement, de le lire à partir des index, comme on fait aujourd'hui avec les ouvrages érudits. Bref, on retrouve les vieux livres, dont la règle était qu'il fallait les lire!! Est-ce un défaut??

A signaler: Van Gulik a traduit par ailleurs un roman policier chinois, et est l'auteur de toute une série de romans policiers excellents, dont le personnage principal, inspiré du roman qu'il a traduit (Trois affaires criminelles résolues par le Juge Ti, roman anonyme du XVIII eme siècle, d'après un personnage historique du VII eme siècle), s'appelle le Juge Ti.

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Exhaustivité   
Catégorie : Librairie > Culture érotique > Essais et philosophie - Produit : Payot La planète échangiste : Les sexualités collectives en France - 2 Avis par vagant H 125

  
Intérêt 2/4
Style, qualité d'écriture 2/4
Note Générale 1/4
Les plus : Exhaustivité
les moins : Partialité, obsolescence, sensationnalisme, caricatural

La libertine est l'otage du désir masculin et fait l'objet d'un troc qui ne dit pas son nom. Tel est le credo de "la planète échangiste" de Daniel Welzer-Lang, devenu depuis sa parution l'ouvrage de référence sur l'échangisme. Fort de ses quatre années d'enquête sur le terrain, DWL en est devenu le théoricien incontesté. Cette légitimité est-elle bien justifiée ?

La couverture est sensationnaliste: "Ce livre est un événement. Pour la première fois, toute la lumière est faite sur la "planète" échangiste [...] L'immense enquête de terrain menée pendant quatre ans par Daniel Welzer-Lang [...] n'avait jamais été publiée.". L'introduction resitue le contexte. Dans les années 1995, DWL et son équipe ont enquêté sur l'échangisme avec pour louable objectif la prévention du SIDA. Son rapport de recherche qui s'est achevé en 1997 n'avait jamais quitté les rayons des bibliothèques universitaires. 8 ans plus tard, le voilà opportunément publié avec peu de remaniements, ce qui explique un chapitre obsolète consacré au minitel. Une étude qui date d'une décennie peut-elle être l'ouvrage de référence d'une pratique en pleine évolution ? La question mérite d'être posée d'autant plus que ce livre est pour le moins subjectif.

Ce rapport obéit à une hypothèse qui transparaît à toutes les pages, dès le début (p 13): "Les gens touchent, se touchent, font l'amour, échangent les partenaires féminines[...]" (p. 13). On comprend vite que selon DWL, l'échangisme consiste à échanger des femmes plus ou moins consentantes, plus ou moins contraintes, pour le bonheur de la libido masculine à l'image de la pornographie. Il faut cependant attendre le chapitre 6 (L'entrée dans l'échangisme) pour lire explicitement cette hypothèse: "Les pratiques non conformistes correspondent en premier lieu au désir des hommes de vivre des relations sexuelles avec plusieurs femmes de manière successive et/ou simultanée. L'échangisme est une forme contemporaine de polygamie masculine. [...] Une de mes hypothèses centrales est que la fréquentation des clubs échangistes réfère à la même problématique. Nous serions en présence d'une gestion conjugale de la polygamie masculine des désirs, d'une forme moins arithmétique de partage."

Après avoir introduit tous les termes du marché, DWL explicite le mode de séduction dans un chapitre au titre explicite: "De la putain à la salope...". DWL nous explique que le groupe des hommes a toujours établi une division entre les femmes: les "mamans" et les "putains", au point de parler de polygamie entre les unes et les autres. Or la figure de la salope aurait tendance à remplacer celle de la putain dans l'imaginaire érotique masculin. DWL définit la salope comme la femme non vénale qui aime le sexe dans des formes qu'aiment les homes, et qui porte des tenues sexy définies par la pornographie.
"Pour garder leur conjoint, lui plaire, les femmes [échangistes] doivent se comporter en salope [...] Dans notre étude, nous avons rencontré de nombreuses femmes qui disent aimer la fréquentation des lieux non conformistes. Ces femmes reprennent pour partie les stéréotypes de la salope, tout en revendiquant leur propre plaisir dans cette représentation de soi et ces pratiques. Mais très souvent elles n'en adoptent pas le nom, préférant nettement le terme de libertine (p. 197)".

C'est à travers ce prisme que sont interprétées toutes les interviews citées dans ce livre. Le libre arbitre féminin proclamé par quelques libertines est relativisé, la domination masculine débusquée entre les mots. "La planète échangiste" donne donc une vision subjective du libertinage, comme l'avoue DWL lui-même dans son introduction "Le point de vue développé ici, le regard qui transparaît dans les mots utilisés, est mon point de vue, mon regard" (p. 10). Cette vision est aussi panoramique. Loin d'être centré sur les pratiques échangistes "classiques" des couples, DWL aborde le voyeurisme, l'urologie, la scatologie, le SM, ainsi que tous les acteurs, des couples aux hommes seuls en passant par les professionnels. On peut donc lire des choses étonnantes. Je suis ainsi très surpris d'apprendre que "La tendance en 2005 est d'ailleurs d'aménager des backs-rooms de rencontre dans les sex-shops." (p. 62), au point de douter de la qualité des personnes interviewées lorsque je lis "Partout, que ce soit en club d'échangistes ou en soirée SM, je n'ai jamais rencontré un autre Noir, jamais [interview d'une femme qui pratique essentiellement le SM]" (p. 132)

DWL avoue aussi volontiers sa difficulté d'appréhender les échangistes, et son livre manque cruellement d'analyses quantitatives. Ainsi, on ne saura pas combien de français pratiquent l'échangisme, et les seules statistiques sont établies à partir des petites annonces de swing! DWL en déduit probablement à juste titre une sur-représentation des hommes seuls (51 %), suivis des couples (39 %) et enfin des femmes seules (3 %), le reste pour les travestis, groupes constitués et autres transsexuels (p. 83).
Les analyses qualitatives de ces annonces sont en revanche nombreuses: "Non seulement, dans l'échangisme les hommes contrôlent le sens des échanges des partenaires, mais en plus ils imposent leurs symboliques érotiques pornographiques" (p. 92). En ce qui concerne l'omniprésence de la pornographie dans les annonces, on ne peut malheureusement pas lui donner tort.

Lire "La Planète échangiste" est probablement un excellent moyen de dégoutter les futurs libertins, avec ces descriptions caricaturales (la description d'une partouze sur la plage au cap d'agde - début du chapitre 17 - est un morceau d'anthologie) et ces commentaires orientés. J'ai certes déjà rencontré certains travers fustigés par l'auteur, mais sa vision détachée ne peut rendre compte des émotions vécues. Dans ce tableau désespérant, DWL semble tout de même esquisser l'amorce d'une féminisation de la sexualité collective, et par conséquent une renégociation d'un échangisme machiste au profit de valeurs plus féminines.

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livre de portée facile, tout public ou presque, bonne introduction à l'univers de la bande dessinée érotique, illustrations, quelques planches, facilité d'utilisation, beau volume   
Catégorie : Librairie > Culture érotique > Dictionnaires et Guides - Produit : La Musardine Encyclopédie de la bande dessinée érotique - 2 Avis par StephB F 1999

  
Intérêt 3/4
Photos / Illustrations 4/4
Style, qualité d'écriture 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : livre de portée facile, tout public ou presque, bonne introduction à l'univers de la bande dessinée érotique, illustrations, quelques planches, facilité d'utilisation, beau volume
les moins : aurait mérité un approfondissement : il ne faut se contenter que d'une introduction au genre.

Cette encyclopédie de la bande dessinée érotique était la bienvenue chez moi car je ne connaissais strictement rien à ce genre, et je connais également très peu la bande dessinée d'une manière générale. Pour une introduction au genre, ce volume est très utile.

L'avant-propos nous prévient qu'il ne sera traité que de la bande dessinée érotique et non des scènes érotiques dans la bande dessinée en général.

Le livre présente tout d'abord une introduction, "un sièce (ou presque) d'érotisme en BD" qui retrace donc une chronologie succinte (20 pages avec un texte qui ne prend qu'une partie de ces pages, en assez gros caractères et quelques illustrations bienvenues comme des couvertures de magazines souvent disparus à l'heure actuelle) de la bande dessinée érotique en faisant des bonds entre la France, l'Italie, l'Espagne, les Etats-Unis, le Japon... Plusieurs fois sont évoquées des lois visant à censurer des ouvrages, sans néanmoins donner de détails. Nous arrivons donc là, dès le début, avec ce seul exemple, à une limite de l'ouvrage : il s'agit d'une encyclopédie destinée à la découverte et non à l'approfondissement.

Suite à cette introduction, nous arrivons au coeur même de l'ouvrage, le dictionnaire des créateurs. Ces créateurs peuvent être scénaristes, dessinateurs ou les deux à la fois. Les créateurs sont de diverses nationalités. Chacun a doit à une double page, avec présentation de la personne et de son oeuvre, plusieurs illustrations, voire une planche complète en petit format.
Sur la page de droite, dans un encart coloré figure un gros plan sur un personnage, ou une série, ou encore un magazine auquel a collaboré le créateur, etc. Il peut s'agir d'un seul paragraphe ou d'un texte couvrant toute une colonne de la page.

Différents index terminent l'ouvrage : index des personnages, des collections, des albums et séries.

Il s'agit d'un livre très intéressant qui m'a donné envie de lire certaines bandes dessinées, notamment de découvrir celles dessinées par Arcor ou Chris car leurs illustrations sont d'une grande beauté.

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Quelques termes à vérifier dans un bon dictionnaire   
Catégorie : Librairie > Culture érotique > Dictionnaires et Guides - Produit : Blanche Je parle Anglais comme une Cochonne - 2 Avis par Lavax F 300

  
Intérêt 0/4
Photos / Illustrations 0/4
Style, qualité d'écriture 0/4
Note Générale 0/4
Les plus : Quelques termes à vérifier dans un bon dictionnaire
les moins : Coquilles nombreuses en français et en anglais, incorrections (erreurs de syntaxe, et d'orthographe), phrases inintelligibles, erreurs de traduction, prononciation non indiquée, niveau auquel l'auteur s'adresse incohérent, vulgarité, cher

Mission impossible de John Thomas: Je parle français comme un cochon!

Sous-titrée "L'Anglais pour les Gaulois", cette méthode se veut humoristique et ironique.
Sous le nom de "John Thomas", à la biographie*** fictive, se cache un ouvrage dirigé par Franck Spengler, qui dirige la maison d'édition Blanche.

***En réalité, il ne s'agit pas d'une biographie, mais d'une "bibiographie" (sic) (p. 10-11). Tel est le mot employé, qui donne le ton général de l'ouvrage - confusion entre biographie et bibliographie, ou néologisme?

L'"auteur", dans son avertissement, nous fait part de cette mission impossible qu'est apprendre l'Anglais aux Français. Il redoute particulièrement l'hilarité des Français, ou la "méfiance qu'éprouve (sic) nos voisins envers "les mangeurs de grenouilles"".

Son ouvrage ne "laissera pas indifférent": disons qu'il n'est guère utile! Il oblige à vérifier chaque mot dans un bon dictionnaire (tant il y a de fautes et d'erreurs) afin de savoir si nous avons le bon mot, en anglais.

Car ce court ouvrage, peu instruit, ne se contente pas d'écrire un français approximatif:
- 16 erreurs typographiques;
- une vingtaine de coquilles orthographiques (1 toutes les 2 ou 3 pages);
- termes écrits tantôt d'une façon, tantôt d'une autre (exemple: "prétérit", ou "preterit", et ce dans la même page);
- confusion entre futur et conditionnel (p. 45);
- erreur de syntaxe (p. 60);
- phrases sans construction (p. 76 et 79);
- pluriels non maîtrisés (p. 95);
- confusion de termes (p. 59: "entrain" confondu avec "en train" de faire quelque chose).

Mais il fournit encore des phrases anglaises peu fiables, avec coquilles répétées (une dizaine: exemple: "dishwter", au lieu de "dishwater"), voire fautes (p. 49, erreur sur le possessif, après même que la règle vient d'être rappelée); "haven" au lieu de "have" (p. 104); erreur de traduction: it is not a nice cock, is it? traduit par: c'est une belle b..., n'est-ce pas?.

La prononciation n'est pas indiquée.
Tantôt le mot à mot est un vrai mot à mot; tantôt au contraire, c'est déjà une interprétation (p. 76: un possessif n'est pas traduit, alors que p. 32, il est traduit, au prix d'une incorrection en français): on comprend mal ces incohérences.

Quant aux règles de grammaire, elles sont rudimentaires: ou on est d'un niveau débutant, et un petit manuel, même non prétentieux, devrait indiquer comment les mots se prononcent; ou l'on n'est pas débutant, et les règles (simplifiées à l'extrême) sont inutiles, car incomplètes.

Bref, un très mauvais livre.

J'ai appris néanmoins quelques phrases, dont celle-ci:
It's done in a slipshod way

Ce qui est traduit, de manière ravissante, par:
"c'est fait pardessus la jambe" (sic)!! (p. 41).

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structure du livre, citations très nombreuses avec indications sur les références fournies   
Catégorie : Librairie > Culture érotique > Essais et philosophie - Produit : La Musardine La médecine du sexe et les femmes : Anthologie des perversions féminines au XIXe siècle - 1 Avis par StephB F 1999

  
Intérêt 3/4
Style, qualité d'écriture 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : structure du livre, citations très nombreuses avec indications sur les références fournies
les moins : des introductions ou analyses plus fournies des textes aurait été bienvenues

Les perversions sexuelles et monomanies ont fait l'objet d'études médicales au XIXe siècle, mais peu se réfèrent à des cas féminins, et encore moins à des observations directes.

Sylvie Chaperon réalise dans son ouvrage une synthèse des principaux cas évoqués dans ces ouvrages médicaux.

Les perversions sexuelles sont bien entendu celles que l'on entend au XIXe siècle et donc, parmi celles-ci, ce que nous ne considérons plus comme telles à présent. Sont répertoriés avec plus ou moins d'exemples des cas d'onanisme (toute une littérature médicale entoure ce thème, avec description des effets de la masturbation comme la dégénérescence physique et les remèdes barbares apportés comme la clitoridectomie), de nymphomanie, d'érotomanie qui se distingue du cas précédent par l'absence de passage à l'acte, de frigidité, de bestialité/zoophilie, de nécrophilie bien que le seul cas mentionné ne montre pas réellement une perversion sexuelle, d'exhibitionnisme qui ne trouve qu'un seul écho dans un souvenir d'un médecin, de saphisme/inversion sexuelle, de fétichisme et de pédophilie.

Sylvie Chaperon amène chaque partie de l'ouvrage et chaque citation d'observation médicale par un historique et une mise en contexte.

La médecine du sexe et les femmes est une anthologie utile pour qui souhaite s'intéresser à l'histoire de la sexualité féminine.

Extrait, p.39 :

"Son médecin résolut d'essayer l'extirpation du clitoris."

Dans cette observation empruntée par le docteur Deslandes à Graëfe, on voit se mettre en place les débuts de la clitoridectomie exportée de France en Allemagne. La structure narrative du cas qui passe de l'enfer des thérapeutiques inefficaces au paradis post-chirurgical, montre que la méthode n'est pas anodine et ne peut être employée qu'en dernier recours. Ce récit révèle aussi la cruauté des traitements réservés aux fous et idiots qui n'hésitent pas à recourir à la torture pour obtenir "une dérivation par la douleur".

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Ce livre tient plus du gadget à collectionner que véritablement d'une lecture de chevet, d'où un très bon rapport qualité/prix !   
Catégorie : Librairie > Culture érotique > Essais et philosophie - Produit : Mille et une Nuits Heurs et Malheurs du trou du cul - 1 Avis par Chateign F 300

  
Intérêt 2/4
Style, qualité d'écriture 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : Ce livre tient plus du gadget à collectionner que véritablement d'une lecture de chevet, d'où un très bon rapport qualité/prix !
les moins : Aucun.

J'ai acquis ce petit livre, souriante et amusée, tant pour son histoire (1622), que pour son humour. Vous le savez déjà, je suis du genre à aimer bousculer, je le laisse donc nonchalamment à la vue de tous sur un coin de table, pour réveiller la curiosité !
Mission réussie ! En même je partais sur un sujet facile !

La tribu pousse la première page, la deuxième, la troisième, etc... L'introduction lue à haute voix réveille des grimaces, des sursauts, des hocquets, des sourires, des éclats de rire, on en discute, ça relaxe et en fin de compte, parler de nos trous du cul, détend l'atmosphère. Le tabou est en parti valdingué. On peut alors aborder des sujets plus profonds, plus secrets... mais il y a toujours un plus curieux que les autres qui continue discrètement sa lecture et enfin s'esclaffe ! Il faut qu'il lise ce poème : il est très bon !

J'aime bien l'Enigme du trou postérieur, je vous en joins de petits extraits :

Ne vous étonnez pas si je me cache ;
car tous me tiennent à l'oeil
pour du vague chahut
et de l'espièglerie ;

...

Je suis de la chambre du roi,
bien que j'avance sous cape,
et serviable en toute bonne foi,
sans quémander dons ou faveurs.

Mes affaires n'eurent pas l'échos désiré,
bien qu'elles en firent rire certains ;
j'en fis quelques-unes par traitrise :
mais en cela je fus astreint.

...

Je marche dettière tous,
et vous verrez, si je n'y apporte
remède, combien les affaires
n'ont pas empester sur l'heure.

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pédagogie de l'ouvrage, authenticité des témoignages, diversité des personnes interrogées, se dévore   
Catégorie : Librairie > Culture érotique > Essais et philosophie - Produit : De Mes Sens Libertin(e) aujourd'hui : Mélangistes, échangistes, bisexuels, qui sont-ils ? - 1 Avis par mrbond H 114

  
Intérêt 4/4
Style, qualité d'écriture 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : pédagogie de l'ouvrage, authenticité des témoignages, diversité des personnes interrogées, se dévore
les moins : Manque une conclusion

J'ai trouvé ce livre par hasard dans un centre Leclerc (c'est dire! lol) et comme on avait l'intention d'aller visiter un club libertin (ce que nous n'avons pas osé faire, mais on y croit toujours! lol), je voulais m'informer et voir un peu la manière de penser de ces gens. Et j'ai carrément dévoré ce livre, non pas qu'il correspondait à ce que je voulais entendre mais surtout parce que les témoignages de ces personnes étaient d'un tel naturel, d'une telle authenticité que je voulais toujours en savoir plus.

Et c'est surtout sur le premier témoignage où j'ai cru que c'était ma compagne qui avait répondu aux questions tellement cela lui ressemblait.

C'est donc un récit de 20 témoignages de personnes différentes: novices, couples échangistes confirmés, mélangistes, soumises, personnes bisexuelles, gérants de clubs, et non libertins également... mais tout dans un tel naturel, dans une telle pudeur qu'il n'y a aucune vulgarité.

Un vrai délice. (C'est d'ailleurs le nom du club dont nous n'avons pas pu franchir la porte, mais on est rentré dans le parking ;))

A lire absolument!

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Un plongeon au coeur des expressions   
Catégorie : Librairie > Culture érotique > Dictionnaires et Guides - Produit : L'Archange Minotaure Nouveau lexique érotique illustré par Otusé - 2 Avis par Chateign F 300

  
Intérêt -1/4
Photos / Illustrations 2/4
Style, qualité d'écriture 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : Un plongeon au coeur des expressions "érotiques" d'hier et d'aujourd'hui avec beaucoup d'humour et de toupet !
les moins : Ne pas avoir peur des mots ! ;)

On m'a offert cette petite merveille à mon dernier anniversaire. Rien de tel pour amuser le présent dîner. Quoiqu'un peu cru ou bousculant, pour les chastes (?) oreilles, le sourire et le rire furent là.
Je vous mets de petits extraits :

- Agacer le sous-prefet : Se masturber. L'expression est tout à fait moderne, et fréquemment employée, quoique d'une étymologie difficile.

- Galipoter le fondement : Besogner dans le derrière au lieu de besogner dans le devant, faire acte de bougre au lieu de faire acte d'honnête homme.

- Pot-au-feu : Les fesses d'une femme, quand elles sont d'un embonpoint agréable, comme celles de la Vénus Callipyge...

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très bonne introduction à la culture chinoise quand on n'a aucune notion, illustrations nombreuses et riches, panorama historique de la préhistoire au XXè siècle, chaptitrage historique puis thématique   
Catégorie : Librairie > Culture érotique > Essais et philosophie - Produit : Robert Laffont L'empire du désir - Une histoire de la sexualité chinoise - 1 Avis par StephB F 1999

  
Intérêt 4/4
Style, qualité d'écriture 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : très bonne introduction à la culture chinoise quand on n'a aucune notion, illustrations nombreuses et riches, panorama historique de la préhistoire au XXè siècle, chaptitrage historique puis thématique
les moins : pour entrer plus avant dans l'histoire de la sexualité chinoise et non avoir des bases culturelles le livre ne suffit pas

Volume qui recèle de nombreuses illustrations, L'empire du désir est un voyage dans l'espace et le temps, à la découverte de la sexualité chinoise depuis la préhistoire : du culte des organes génitaux à la découverte de la fonction reproductive de la sexualité, de cette découverte à l'élaboration d'une société fondée sur la domination masculine avec ses manifestations, pieds bandés, développement des lupanars...

La sexualité chinoise requiert d'un art de vivre, avec son mobilier comme le tabouret de printemps disposé dans la chambre à coucher, avec ses objets : godemichés, coffrets intimes représentant le coït, albums d'images érotiques pour susciter le désir. Selon les dynasties, la licence sexuelle pouvait être réprimée ou non, il y eut le temps des eunuques et de leur influence au palais, le temps d'une clémence pour l'homosexualité chez les notables et chez certains peuples.

Les positions amoureuses ont fait l'objet de descriptions précises, d'illustrations, de noms imagés, et trouvent place dans une littérature érotique considérée comme genre littéraire de premier ordre. La sexualité a été perçue comme l'union du yin et du yang, le yang devant recueillir l'énergie du yin sans se défaire de la sienne par l'éjaculation.

Rédigé par Liu Dalin, sociologue et sexologue à l'origine de l'ouverture du premier musée du sexe en Chine, ce livre nous offre le dépaysement d'une culture riche et fascinante.

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joli, agréable à regarder, facile à lire (textes courts, anecdotes)   
Catégorie : Librairie > Culture érotique > Essais et philosophie - Produit : Editions Alternatives Sex Toys Story - 1 Avis par StephB F 1999

  
Intérêt 1/4
Style, qualité d'écriture 2/4
Note Générale 1/4
Les plus : joli, agréable à regarder, facile à lire (textes courts, anecdotes)
les moins : photographies censurées avec de grandes traces de couleur rose, présentation de produits comme sur un catalogue ou un magazine consacré aux sextoys, slogans accompagnant la présentation de produits, avis sur des produits qui semble plus commercial que reflétant une réelle connaissance des produits, un peu fourre-tout

Si « le sexe, c'est tendance » comme l'affirme l'introduction de ce livre, j'ajouterais : les livres sur les sextoys aussi. On pense au dernier opus d'Ovidie dans la collection Osez, on pense au très documenté Godes'story de Christian Marmonnier (produit > godes story histoire sex toy)...

Sextoys story de Vincent Vidal arrive pile dans les rayons des librairies pour les fêtes de fin d'année : petit, joli, léger de ton et de contenu, illustré voire ultra-coloré, le livre peut plaire. « Plaisir d'offrir » semble un leitmotiv du livre, par ailleurs.

Seulement, où est la « story » ? Sont-ce les quelques pages rédigées qui la constituent ? Sont-ce les petites histoires, anecdotes jetées en vrac sur des pages à fond noir ? Ou serait-ce les très nombreuses pages d'illustrations de sextoys qui la narreraient mieux que le texte ?

A lire les annotations de ces pages d'illustrations dignes de celles d'un magazine justement consacré aux sextoys, on est en droit de se demander si la démarche n'est pas plus commerciale qu'informative. Nombre de sextoys plutôt mauvais sont présentés en termes élogieux, sous forme de slogans. Le livre nous informe aussi de l'existence de réunions à domicile pour pouvoir acheter en toute quiétude des sextoys, avec une boutique désignée : « pour en savoir plus ou devenir ambassadrice », suit l'url du site, p. 116.

Un glossaire termine l'ouvrage. Pratique quoique rudimentaire.

J'ai été déçue par cet ouvrage après ma lecture de Godes'story qui est un livre vraiment intéressant. Celui-ci est trop commercial à mon goût. Mais il est joli, c'est sûr...

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Rend accessible quantité de textes appartenant à la paralittérature (chansons populaires, refrains de carabins, rondes enfantines), et des poèmes moins connus d'auteurs classiques; travail qui permet de chasser un certain nombre d'idées reçues   
Catégorie : Librairie > Culture érotique > Dictionnaires et Guides - Produit : Fayard Anthologie de la Poésie Erotique Française - 1 Avis par Lavax F 300

  
Intérêt 4/4
Photos / Illustrations -1/4
Style, qualité d'écriture 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : Rend accessible quantité de textes appartenant à la paralittérature (chansons populaires, refrains de carabins, rondes enfantines), et des poèmes moins connus d'auteurs classiques; travail qui permet de chasser un certain nombre d'idées reçues
les moins : Un index des noms qui ne couvre que l'anthologie et non la préface; manque d'informations en notes; arbitraire de la thématique; cher

L'auteur
Essentiellement connu comme biographe de Fargue, Louÿs, Vivien, Tinan, et comme éditeur de correspondances, Jean-Paul Goujon est universitaire (il a exercé en Roumanie, et est actuellement à l'Université de Séville).

Présentation
L'Anthologie se divise en 6 parties d'inégale importance:

1) une préface historique de 176 pages, chronologiquement ordonnée, qu'il est indispensable de lire, si l'on veut lire l'anthologie avec quelque lumière. Cette préface ne fait nullement double emploi avec la partie qui suit: non seulement elle adopte un autre ordre, mais encore elle présente les auteurs de l'anthologie, ainsi que d'autres auteurs, replaçant les premiers dans leur contexte. Les poèmes choisis dans la préface enrichissent l'anthologie et sont, la plupart du temps, des pièces non citées dans celle-ci.
Attention: les notes de la préface figurent p. 165-176, et non p. 917-951.

2) L'anthologie:
Elle comporte environ 900 pièces, composées par des anonymes, des auteurs mineurs ou majeurs. L'intérêt de l'entreprise est de donner à lire au public cultivé des vers auxquels il n'aurait pas accès: ceux-ci sont conservés en leur langue d'origine - quelques notes de bas de page donnent des indications de sens, lorsque c'est nécessaire.
On se fait ainsi une idée plus concrète de l'évolution de la poésie érotique, entre vers de mirliton et poésie à la Rabelais. Telle pièce du jeune Mallarmé apparaîtra moins intéressante que tel pastiche de Fleuret, ou que telle épigramme de Boyssières...
L'ordre adopté est thématique, et à l'intérieur de chaque thème, chronologique.

3) Des notes: p. 917-951: ce sont uniquement des notes de références. Aucune note explicative.

4) Bibliographie consultée: p. 953-982.

5) Index des auteurs: p. 983-985: ne comprend que les auteurs de l'anthologie.

6) Index des titres et des premiers vers: p. 986-1004.

Critiques
1) Il n'y a pas d'index thématique, puisque l'ordre est thématique: il est difficile, parfois, de faire une recherche précise.
2) L'index des auteurs, et c'est une critique majeure, est très mal fait. Il est impossible d'utiliser la préface comme un instrument de travail à moins de l'avoir annotée avant, soi-même. C'est ce que j'ai fait. Je vous conseille donc de lire la préface, qui comporte beaucoup d'informations, crayon en main, et d'ajouter, à l'index, toutes les références aux auteurs qui sont manquantes. Du coup, quand vous lisez un poème de Sigogne, vous vous reportez à l'index des auteurs, et vous avez le passage où, dans la préface, Sigogne est présenté.
3) Si l'ordre thématique est intéressant - parce que rompant la monotonie (lire toutes les pièces d'un auteur, tout un siècle) - en revanche, je n'ai pas été convaincue par l'ordre choisi.

C'est un livre qui peut se lire pour le seul plaisir.
Mais pour le travail, ou pour le travail et le plaisir, il demande à être annoté et réordonné. Par exemple: l'ordre thématique fait que Eustorg de Beaulieu apparaît au thème 2, en début d'anthologie, et n'est pas présenté. On découvre en toute fin de volume (soit, 600 pages plus loin) que Beaulieu est l'auteur du fameux Blason du Cul, et que c'est là sa seule oeuvre d'importance. Il eût été préférable de le savoir avant.
Plusieurs ordres de lecture seront possibles: thématiques, par auteur en s'aidant de l'index des auteurs, ou par période, en s'aidant de la préface et de l'index.

Je conseille à chacun d'utiliser l'index rétabli, après lecture de la préface, et d'en faire le centre de sa lecture: il permettra de tirer le plus grand profit de cette anthologie.
Dans le domaine de la poésie érotique, nous ne possédions pas de travail aussi riche.

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Pour les curieux, volume de référence des ouvrages présents à l'Enfer de la Bibliothèque Nationale, Index, répertoire par ordre alphabétique   
Catégorie : Librairie > Culture érotique > Essais et philosophie - Produit : Fayard Les Livres de l'Enfer: Du XVIe siècle à nos jours - 1 Avis par Lavax F 300

  
Intérêt 4/4
Style, qualité d'écriture 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : Pour les curieux, volume de référence des ouvrages présents à l'Enfer de la Bibliothèque Nationale, Index, répertoire par ordre alphabétique
les moins : Aucun

Le sous-titre est le suivant: "Bibliographie critique des ouvrages érotiques dans leurs différentes éditions du XVIe siècle à nos jours". Il s'agit de la seconde édition, enrichie de 200 notices par rapport à la première, parue en 1978.

Pascal Pia, de son vrai nom Pierre Durand (1903-1979), n'est pas un érudit, mais un autodidacte, qui fut résistant pendant la guerre, et qui après avoir fait du journalisme et de la critique littéraire, devint spécialiste du XIXe siècle et de l'Enfer.

La création de l'Enfer de la Bibliothèque Nationale de France remonterait à une date comprise entre la Monarchie de Juillet et le Second Empire. Le Dictionnaire Universel de Larousse définit ainsi, en 1870, le terme d'enfer: "endroit fermé d'une bibliothèque, où l'on tient les livres dont on pense que la lecture est dangereuse; exemple: l'Enfer de la Bibliothèque Nationale".
Ce dépôt n'était jadis pas ouvert au public et contenait des livres d'une "obscénité révoltante".
Aujourd'hui, il faut une autorisation d'accès, comme pour toutes les réserves, justifiant d'un travail intellectuel.

Le volume de Pia est un volume critique, examinant tous les numéros de l'Enfer, et les décrivant de manière détaillée - d'après lui, il y a 1730 numéros. Par ailleurs, Pia décrit aussi les éditions des mêmes ouvrages érotiques non classés à l'Enfer et dont la BNF ne possède aucun exemplaire.
L'ouvrage a le mérite de se présenter par ordre alphabétique, puis par ordre de datation, quand la date est connue.
Les 1730 numéros sont également répertoriés, pour commodité, en fin de livre. Et l'on trouve un index général très utile.

Ce livre fait suite à "l'Enfer de la Bibliothèque Nationale" qu'avaient publié Apollinaire, Fleuret, et Perceau, en 1919.

Il est incontournable pour tous les érudits, les amateurs d'ouvrages érotiques, les "curieux", et bien sûr, les bibliophiles. Il ne se lit pas, mais se feuillette. Il recense des curiosa, et est lui-même, de quelque façon, une curiosité.

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Histoire érudite et intelligente des discours sur la masturbation, qui n'hésite pas à dire quelque chose de la sexualité moderne, traduction française   
Catégorie : Librairie > Culture érotique > Essais et philosophie - Produit : Gallimard Le Sexe en solitaire. Contribution à l'histoire culturelle de la sexualité - 1 Avis par Lavax F 300

  
Intérêt 4/4
Style, qualité d'écriture 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : Histoire érudite et intelligente des discours sur la masturbation, qui n'hésite pas à dire quelque chose de la sexualité moderne, traduction française
les moins : Iconographie insuffisante, des longueurs parfois

Historien à l'Université de Berkeley, Laqueur a écrit il y a quelques années un autre volume traduit en français sous le titre "La fabrique du sexe".
Le titre original du "Sexe en solitaire" est "Solitary Sex, a cultural history of masturbation", traduction: Pierre-Emmanuel Dauzat.

Bouleversant l'ordre adopté par Laqueur, je commencerai la présentation de cet essai par une thèse qui n'est guère anecdotique et qui m'a paru fort éclairante. Il en va du problème de la masturbation comme du problème du livre: problème privé, solitaire, silencieux (par analogie avec la lecture silencieuse). Lauqueur montre ainsi qu'il y a quelque échappée, quelque addiction, semblables, entre lecteur solitaire, plaisir solitaire, internaute solitaire: "que la masturbation pût trouver des champs d'expression culturelle élargis dans les médias n'a pas de quoi nous surprendre, nous modernes du XXIeme siècle. Le jour où j'écrivais ces phrases (...) paraissait la lettre d'un professeur (...) de Yale déplorant sa propre addiction au Web: si forte, assurait-il, qu'il devait mettre des filtres pour suppléer aux défaillances de sa volonté. Il se plaignait aussi amèrement de ses étudiants qui consultent leurs courriels et se lancent dans d'autres activités électroniques solitaires en plein cours - ce qui me faisaient penser aux étudiants dont parle Tissot qui trompaient leur ennui en se masturbant".
L'histoire que dresse Laqueur n'est pas l'histoire d'une pratique, mais l'histoire de discours; il ne s'agit pas de dire quand la masturbation est née, mais d'envisager à partir de quand elle est devenue PROBLEME.
Celui-ci naît avec un livre - dont il retrace l'origine et retrouve l'auteur (un chirurgien pornographe et charlatan) -, "Onania", qui invente justement le mot "onanisme", autour de 1712. Le problème est repris avec Tissot une cinquantaine d'années plus tard.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, la masturbation n'est pas un problème religieux, mais un problème profane; c'est un problème des Lumières, et qui plus est un problème médical.
S'invente littéralement l'idée selon laquelle la masturbation rend malade.

Pour fonder son hypothèse, Laqueur mène une enquête sur les termes servant à désigner la masturbation dans l'Antiquité grecque et romaine, au Moyen-Âge, et à la renaissance - enquête très instructive. Il envisage la question des Cyniques, pour qui la masturbation était publique et avait vertu médicale, et explique, plus largement, comment la médecine grecque et romaine envisageait la masturbation comme solution pour éliminer les excédents, les congestions sanguines et les irritations.

La question monastique est soulevée, mais Laqueur montre que ce n'est pas la masturbation qui soucie les moines, mais la pollution (nocturne). Au reste, entre la fin du VIeme et le XII eme siècle, aucune expression monastique ne correspond à l'activité de se donner à soi-même du plaisir par la main, alors même que le latin dispose de tels termes.
Plus largement, Laqueur explique que la masturbation entendue au sens strict comme autoérotisme manuel n'est pas une catégorie de péché sexuel.

Ce qui constituera la masturbation comme problème au début du dix-huitième siècle, ce sont essentiellement ces trois points:
- une activité liée à l'imagination et au fantasme;
- un acte solitaire par essence antisocial;
- un acte illimité, c'est-à-dire échappant à toutes formes de contraintes, et conduisant à l'absorption de soi.

Laqueur montre que la masturbation devient la sexualité par excellence de la modernité. A partir des premières années du vingtième siècle, elle s'inscrira a contrario pleinement dans le nouveau dispositif socio-politique.

La thèse ici soutenue par Laqueur, comme on le voit, s'oriente de décisions qu'on peut ne pas partager. Il reste que c'est une tentative vraiment intéressante. Je lui reproche de ne pas exposer, parfois, ses hypothèses avec assez de tranchant; et pour la partie d'avant "Onania" (notamment sur les Cyniques, ou sur le monachisme, d'être un peu "léger"), mais il est vrai qu'on ne peut embrasser tout le savoir, et qu'il fallait faire des choix. Son enquête linguistique est particulièrement convaincante et donne grande force à son travail.
Les quelques passages sur la modernité sont certes un peu décevants parfois (à côté de paragraphes réellement forts), mais Laqueur n'affiche aucune prétention non plus à expliquer quoi que ce soit de notre époque.

Dans l'ensemble, c'est un très bon essai.

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texte de réhabilitation d'un partisan convaincu, style, récit court, éléments biographiques qui étayent la thèse, différenciation claire de la fessée érotique tel que J. Serguine la conçoit et la fessée punitive   
Catégorie : Librairie > Culture érotique > Essais et philosophie - Produit : Gallimard Eloge de la fessée - 2 Avis par StephB F 1999

  
Intérêt 3/4
Style, qualité d'écriture 4/4
Note Générale 3/4
Les plus : texte de réhabilitation d'un partisan convaincu, style, récit court, éléments biographiques qui étayent la thèse, différenciation claire de la fessée érotique tel que J. Serguine la conçoit et la fessée punitive
les moins : le côté pointilleux du personnage lorsqu'il exige certaines culottes de certaines couleurs et de certaines matières

Une petite centaine de pages au service d'une réhabilitation : celle de la fessée. Mais pas celle à vertu pseudo-éducatrice, celle qui "corrige" les enfants. Jacques Serguine à travers son expérience évoque la fessée donnée à une femme, acte d'amour, rapprochement de deux corps, apaisement des esprits.

Trois chapitres explicitent le bien fondé de la fessée au sein d'un couple et sa nécessaire régularité à vertu thérapeutique : pas de réconciliation sur l'oreiller, jamais, mais comme il vaut mieux prévenir que guérir, la fessée a le goût d'un traitement homéopathique. J. Serguine explique jusqu'au choix de la position pour donner cette fessée, de la tenue vestimentaire idéale -culotte couvrante blanche ou noire sans matière synthétique, il raconte sa vision de la fessée, sa pratique ordinaire mais jamais banale, à tel point que chaque vendredi le tient fébrile, dans l'attente de ce moment partagé. Un livre qui fait de la fessée un réel acte d'amour.

Saveur d'un témoignage d'un partisan convaincu et convaincant.

 

petit format pratique, illustrations très nombreuses qui prêtent à sourire, nombre de mots recensés   
Catégorie : Librairie > Culture érotique > Dictionnaires et Guides - Produit : Marabout Le sexe dans tous ses états - 1 Avis par StephB F 1999

  
Intérêt 2/4
Photos / Illustrations 2/4
Style, qualité d'écriture -1/4
Note Générale 1/4
Les plus : petit format pratique, illustrations très nombreuses qui prêtent à sourire, nombre de mots recensés
les moins : contenu très très maigre, chaque mot est accompagné d'une seule courte définition, aucun classement, pas de numéro de page pour se repérer dans le volume, aurait mérité un traitement plus rigoureux sans pour autant perdre de sa légèreté.

Le sexe dans tous ses états est un lexique de forme carrée, de petite dimension faisant la part belle aux illustrations. Ce n'est pas un achat de ma part, on me l'a adressé. Le livre peut se lire vite, le sourire aux lèvres, mais on l'oublie ensuite assez vite dans sa bibliothèque.

Page de gauche, des termes désigant le sexe féminin sont recensés. Page de droite, des termes désignant le sexe masculin. Les mots ne sont pas classés par ordre alphabétique. Leur classement semble plutôt aléatoire. On remarque une alternance des mots désignant le sexe masculin et le sexe féminin. Ces mots sont accompagnés d'une définition, dans leur sens propre, et d'une illustration originale ou amusante. Parfois, une page propose des citations d'auteurs ou des témoignages d'anonymes.

Parmi les noms designants le sexe féminin, nous pouvons trouver par exemple : calice, buisson, millefeuilles, abricot, bijou, antre, etc. Pour les noms désignant le sexe masculin : sabre, engin, bambou, gourdin, virgule, etc. Certains termes sont donc tout à fait attendus, d'autres plus surprenants.

Une conclusion d'une page laisse le mot de la fin à des anonymes.


Le sexe dans tous ses états
est un petit livre plaisant que l'on feuillette agréablement mais qui pour être d'une lecture vraiment intéressante devrait fournir plus de contenu car le sien est bien trop maigre.

 

gros coup de cœur: illustrations superbes et variées ; lecture riche et  très digeste .   
Catégorie : Librairie > Culture érotique > Essais et philosophie - Produit : Gallimard Histoire de l'érotisme. De l'Olympe au cybersexe - 2 Avis par blue H 300

  
Intérêt 4/4
Style, qualité d'écriture 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : gros coup de cœur: illustrations superbes et variées ; lecture riche et très digeste .
les moins : Absence de notes.

Avis général: Ce livre est une très bonne introduction à l'histoire des productions érotiques. L'objet traité est très large, aussi il ne faut pas s'attendre à une approche très pointue sur la question. Il ne s'agit donc pas d'une encyclopédie, mais d'une invitation à voyager dans le temps, qui permet en quelque sorte de faire le "tour du propriétaire"et d'avoir envie de ne pas en rester là, de chercher d'autres livres, de visiter des musées, de visionner des films... Cependant tout en survolant l'histoire, il reste très riche, et le propos est intelligent.  Bref ce livre est savoureux!

exemple:   Pierre Marc De Biasi prend pour exemple une petite statuette étrusque. L'homme est devant et la femme y est rattachée par un chaîne. A première vue tout semble être une affirmation de la domination masculine. Pourtant, en y prêtant plus attention, on remarque que la femme n'est pas ligotée par ses chaînes, mais qu'elles partent de son niveau pubien pour aller se ficher dans la tête de l'homme. Alors on comprend que c'est l'homme en fait qui, par des pensées licencieuses, est attaché à la femme. –Bon forcément, avec la photo à coté, le propos est beaucoup plus intéressant- (dans le fond, je ne suis pas sûr que l'idée du pouvoir des femmes par le sexe soit réellement à leur avantage, mais bon... ça n'enlève en rien l'intérêt de la statuette).

Les images:Les illustrations sont un vrai bonheur, dans leur choix , leur nombre et leur qualité graphiques ; et ce, malgré le petit format de l'ouvrage. C'est un vrai point fort de ce livre.

Un regard sur les autres cultures: Même si  il  se concentre en premier lieu sur l'histoire occidentale, il faut saluer le fait que soit aussi abordé l'érotisme indien, en islam, au japon...


Quelques critiques tout de même: Il manque des notes permettant de retrouver et vérifier les sources de certaines informations. Ainsi, par exemple, il est affirmé que l'interprétation que donne Bataille des peintures de la "scène du puits de Lascaux", est aujourd'hui reconnue comme erronée. Mais il manque de références pour pouvoir vérifier tout cela .  A certains moments des éléments sont simplement évoqués sans être analysés ou développés. Cela donne alors une impression de patchwork, qui fait perdre un peu de vue la cohérence du discours. Heureusement, à mes yeux, cela ne suffit pas à ternir la qualité de l'ensemble.


La quatrième de couverture : Elle se retrouve comme présentation sur la fiche produit du CDS. Elle est très intéressante, et mérite vraiment d'être lue.  C'est d'ailleurs avec un véritable enthousiasme que j'ai découvert ces propos, car j'y retrouve là tout à fait un thème qui me tient à cœur.  Je dois juste préciser que cela ne reflète pas fidèlement ce qu'est ce livre. En réalité on est plus proche du point de vue descriptif de l'historien, que de la volonté philosophique de défendre une thèse. Cependant , la mise en perspective dans l'histoire n'est en soi jamais neutre.


Annexes et documents:Il contient une "petite anthologie en forme d'abécédaire", très plaisante et éclectique. Elle fait une vingtaine de pages bien chargées.
On trouve aussi une bibliographie, une table des illustrations très complète, et un indexe.

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