Les meilleurs avis sur les BD et Mangas



32 histoires, dessin soigné, scénarios généralement intéressants, un zeste d'humour et de second degré, personnages féminins sexy, bonne qualité de la traduction, lettrage agréable, bonne qualité d'impression et de reliure.   
Catégorie : Librairie > BD et Mangas - Produit : Dynamite Ménagères en chaleur - 1 Avis par Lukkas H 1326

  
Style, qualité d'écriture 3/4
Originalité des situations 3/4
Intérêt de l'histoire 3/4
Description des scènes d'amour 3/4
Illustrations 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : 32 histoires, dessin soigné, scénarios généralement intéressants, un zeste d'humour et de second degré, personnages féminins sexy, bonne qualité de la traduction, lettrage agréable, bonne qualité d'impression et de reliure.
les moins : Certaines répétitions scénaristiques, personnages masculins effacés, se contente parfois d'effleurer certains thèmes.

Initialement parues dans le magazine espagnol "Kiss Comix", ces petites histoires écrites et dessinées par Armas ont été regroupées dans un premier tome intitulé "Ménagères en Chaleur".

Comme indiqué, il s'agit d'un recueil de 32 histoires différentes exclusivement consacrées aux femmes mûres et plus précisément à celles qui ont consacré leur vie à leur foyer.
Ces femmes bien souvent laissées pour compte par leurs maris voient leur désir exploser. Et c'est à force de lessives et autres tâches ménagères qu'à la croisé de quelques jeunes mâles en phase d'apprentissage de la vie amoureuse qu'elles se jettent sur le premier renflement de braguette venu.

Les femmes d'Armas sont généreuses, dans tous les sens du terme. A leurs formes arrondies, elles ajoutent la chaleur accueillante de leur petite vertu qui n'en finit plus de s'envoler le long des planches. Pleines d'une vie attachée au fer du mariage et de la bonne morale, celles-ci vivent dans la frustration jusqu'au jour où l'occasion d'un jeune mâle fougueux se fait trop pressante.
Adultères, capricieuses et insatiables, ces femmes mangeuses d'hommes touchent parfois du bout des doigts certains de leurs rêves cachés...

L'auteur plutôt malin en profite pour glisser régulièrement diverses annotations et réflexions sur sa perception de ces femmes ainsi que sa manière de les décrire. Considéré à tort par certains comme un vilain machiste, Armas décrit en vérité une réalité ignorée sur ces femmes au quotidien morne et à la sexualité en berne, non sans humour et compassion.

Au final" Ménagères en Chaleur" est une bande-dessinée agréable, avant tout destinée aux personnes amatrices de femmes en pleine fleur de l'âge, qu'un second tome, "Le Retour des Ménagères" finira de combler.

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Magnifique création, dessin époustouflant, dont le style changeant, évolue tout le long de l'ouvrage. Cadrages originaux, références à plusieurs styles de décoration et d'art (on pense à l'art déco, à Klimt, à l'art nouveau). Ce qui me fascine complètement c'est que le dessin est constamment à la frontière entre le sublime et le grotesque...   
Catégorie : Librairie > BD et Mangas - Produit : Productions Guy Delcourt Filles perdues - 3 Avis par aloa F 128

  
Style, qualité d'écriture 4/4
Originalité des situations 2/4
Intérêt de l'histoire 3/4
Description des scènes d'amour 4/4
Illustrations 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : Magnifique création, dessin époustouflant, dont le style changeant, évolue tout le long de l'ouvrage. Cadrages originaux, références à plusieurs styles de décoration et d'art (on pense à l'art déco, à Klimt, à l'art nouveau). Ce qui me fascine complètement c'est que le dessin est constamment à la frontière entre le sublime et le grotesque...
les moins : Les histoires/situations ne sont pas très originales par rapport à la littérature érotique en général, mais on les retrouve avec plaisir et les personnages sont très attachants. Les textes sont parfois un peu verbeux mais on sent également une certaine recherche, une réflexion sur le sens de la vie et de l'érotisme.

J'adôôre. De plus, cette écriture à quatre mains (mari/femme) me touche beaucoup. J'imagine un couple de sages, complices, philosophes et libérés. Ça fait du bien un peu de vrai souffre et d'esprit libertaire en ces temps plutôt réactionnaires.

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Plaira à toutes les tendances, originalité des situations, diversité des traits et des personnages.   
Catégorie : Librairie > BD et Mangas - Produit : BDérogène Compte à rebours - 1 Avis par Lukkas H 1326

  
Style, qualité d'écriture 2/4
Originalité des situations 4/4
Intérêt de l'histoire 4/4
Description des scènes d'amour 3/4
Illustrations 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : Plaira à toutes les tendances, originalité des situations, diversité des traits et des personnages.
les moins : Certaines situations sont susceptibles de choquer les âmes prudes, la traduction et le lettrage sont assez approximatifs.

Scénariste et dessinateur japonais, Hiroyuki Utatane est l'auteur de nombreuses séries érotiques à succès au pays du soleil levant.
Edité outre-atlantique sous le titre de "Countdown: sex bombs", "Compte à rebours" est l'un des cinq recueils de l'auteur parus en France.

Au travers de dix histoires courtes, les amours de différents protagonnistes se croisent et s'entrechoquent.
L'ambiguïté sexuelle y est constante et nombre de personnages sont rarement ce qu'ils semblent être, révélant avec une certaine vérité les non-dits qui parsèment une vie amoureuse.

On y croise une jeune femme sur le point de se marier convole avec sa meilleure amie, quelques minutes avant la cérémonie, un jeune couple hétérosexuel découvre des plaisirs interdits par le travestissement dans une boîte de nuit à l'ambiance particulièrement chaude, une professeur donne des cours très particuliers à l'une de ses élèves et lui réserve une petite surprise ou encore une étudiante qui, profitant d'un été très ensoleillé, enseigne à son cousin l'art de l'érotisme...

Au travers de ces contes érotiques modernes, "Compte à rebours" offre un panel assez large des très nombreux genres que l'on rattache au hentaï et permet ainsi au novice en la matière de découvrir avec plaisir une partie de cette culture et de sa sexualité.

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Psychologie des personnages, illustrations, scènes érotiques   
Catégorie : Librairie > BD et Mangas - Produit : Asuka Le jeu du chat et de la souris - 2 Avis par Marii F 300

  
Style, qualité d'écriture 4/4
Originalité des situations 1/4
Intérêt de l'histoire 2/4
Description des scènes d'amour 3/4
Illustrations 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : Psychologie des personnages, illustrations, scènes érotiques
les moins : L'histoire est très classique

Pieru indique dans son avis(ClubDesSens.fr > /products/review.html?ID=4372) que c'est un manga

traitant d'un sujet peu abordé:l'homosexualité.
et il ajoute en commentaire
ils'agit d'un volume unique dans tous les sens du terme
.

Je vais me permettre d’être d’un avis diamétralement opposé. En effet, Le jeu du chat et de la souris me semble être un yaoi de bonne facture, mais tout ce qu’il y a de plus classique.
Pour ceux qui seraient en train de se dire « Cékoiça ? De quoi c’est qu’elle cause ? », je vais commencer par définir quelques termes barbares.
Les mangas du genre appelé yaoi en occident et boy’s love au Japon (i sont fous ces Occidentaux !) ont pour thème, comme le nom l’indique, des histoires d’amour entre garçons. Il ne s’agit cependant pas de mangas gays. En effet, les mangas gays sont à destination d’un public gay, tandis que les yaoi sont souvent écrits par des femmes et sont à destination d’un public très majoritairement féminin. Il s’agit donc de faire saliver ces jeunes filles en leur montrant de beaux garçons dans des situations quelque peu équivoques.

Les auteurs étant souvent issues du milieu des fanzines, les styles de dessins sont très variés et moins stéréotypés que dans le shôjo, par exemple. Le traitement des scènes d’amour est très variable : ça va du simple échange de baisers au manga pornographique, selon le public visé. Néanmoins, le genre yaoi est très codifié. L’histoire commence souvent par la prise de conscience par un des héros de son amour pour l’autre ou par un personnage qui refait surface après des années et avoue à l’autre héros qu’il a toujours eu des sentiments pour lui. Cet amour naissant va être confronté à de nombreux obstacles, soit de l’extérieur (rivaux ou rivales principalement), soit de l’intérieur : bien souvent, au moins l’un des deux héros est hétéro et l’un des deux ou les deux ont beaucoup de mal à prendre conscience de ses (leurs) sentiments et à les admettre. Si c’est une histoire qui se termine bien (ce n’est pas forcément le cas), l’aboutissement sera l’aveu par les deux héros de leur amour et la concrétisation de cet amour.

Les personnalités des deux protagonistes sont également codifiées. Les couples sont généralement constitués d’un seme (dominant) et d’un uke (dominé). Il ne s’agit cependant pas ici de D/S, quoique les actes sexuels peuvent parfois être plus ou moins forcés. Le seme est souvent plus âgé, plus sûr de lui, il protège l’uke, peut lui servir de mentor, l’aider à trouver sa voie. C’est forcément lui qui est l’actif dans les relations sexuelles. L’uke est généralement plus jeune, plus naïf. Souvent hétéro, il est plus réticent à admettre ses sentiments et à entamer une relation avec le seme. Il refuse souvent l’acte sexuel et, quand il cède enfin, c’est une façon de prouver son amour.

Les yaoi sont souvent romantiques et parfois très mièvres. Toutefois, Le jeu du chat et de la souris est un josei, c'est-à-dire qu’il s’adresse à un public de jeunes adultes, plus âgées que les lectrices de shôjo. La mangaka peut donc aborder des sujets un peu plus sérieux et le faire de manière assez explicite. Le jeu du chat et de la souris est d’ailleurs interdit aux moins de 18 ans, ce qui me paraît un peu excessif car on n’y voit rien de choquant. J’ajouterai qu’il s’agit d’un one-shot, c'est-à-dire d’une histoire en un seul volume (pas besoin de se ronger les ongles pendant 5 ans pour savoir s’ils concrétisent à la fin de l’histoire ou pas) et que la mangaka, Setona Mizushiro, est également connue en France pour L’infirmerie après les cours. J’en arrête là avec les termes barbares et j’arrive enfin au sujet !

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Néant.   
Catégorie : Librairie > BD et Mangas - Produit : Le Temeraire Enfin Adulte - 1 Avis par Lukkas H 1326

  
Style, qualité d'écriture 0/4
Originalité des situations 0/4
Intérêt de l'histoire 0/4
Description des scènes d'amour 0/4
Illustrations 0/4
Note Générale 0/4
Les plus : Néant.
les moins : Histoires, situations, personnages, dessins, dialogues, traduction, lettrage, censure, impression.

A travers une petite dizaine d'histoires courtes sorties de l'esprit fatigué de différents auteurs, "Enfin Adulte" conte les mésaventures de jeunes couples à la découverte de leur sexualité.
Mais là où il y avait matière à faire quelque-chose d'intéressant, de drôle, de touchant, on se retrouve avec un enchaînement de niaiseries profondes, de personnages ultra creux, de dialogues et de situations tout sauf inspirés, bref, d'un manga particulièrement mauvais et, oserai-je dire, franchement nul.
Tout y frise la catastrophe, le dessin vide et mauvais faisant que, par exemple, certains personnages ont un visage différent d'une vignette à l'autre, le lettrage qui peut varier cinq ou six fois dans une même planche, les dialogues en-dessous d'un très médiocre film X, les scénarios insipides aux situations tout aussi peu inspirées, tout est à jeter.

Un manga à fuir.

  1 Commentaire

Le duo Manara/Jodorowski qui fonctionne à merveille, l'histoire passionnante, la psychologie des personnages, aucun tabou, la qualité des dessins et des couleurs, l'excellente facture de l'impression et de la reliure, le petit prix.   
Catégorie : Librairie > BD et Mangas - Produit : Albin Michel Borgia tome 3 : Les Flammes du Bûcher - 1 Avis par Lukkas H 1326

  
Style, qualité d'écriture 4/4
Originalité des situations 4/4
Intérêt de l'histoire 4/4
Description des scènes d'amour 3/4
Illustrations 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : Le duo Manara/Jodorowski qui fonctionne à merveille, l'histoire passionnante, la psychologie des personnages, aucun tabou, la qualité des dessins et des couleurs, l'excellente facture de l'impression et de la reliure, le petit prix.
les moins : Personnages féminins copiés-collés.

Plus rien ne va au Vatican.

Le pape Alexandre VI est vieillissant, presque usé. Ces décennies de trahisons et de crimes lui ont coûté une partie de sa santé. Néanmoins, l'homme reste vigoureux, suffisamment pour poursuivre son œuvre de domination de l'église catholique.
Bien que vacillant, cet empire ne se prive pas d'organiser fêtes et orgies, dans lesquelles tous les vices sont permis.
C'est à l'occasion de l'une d'elles que Borgia va commettre l'irréparable...

Afin de servir ses noirs desseins, il va nommer son fils César au titre de portier du ciel, assurant ainsi l'avenir du règne familial pour une nouvelle génération.
Pendant ce temps, le roi de France Charles VIII part à la conquête des restes du royaume d'Italie. La menace est grande pour Borgia, son rêve d'unifier à nouveau les grandes provinces s'écroulant à mesure que l'armée française avance sur Naples.

Incapable de monter une armée digne de ce nom, Borgia utilisera la ruse pour tromper son ennemi tout en conservant ses intérêt. Mais Charles le nain bossu est au moins aussi perfide que lui.
Qui sortira victorieux de la bataille qui couve ? Borgia parviendra-t-il à assouvir son rêve de gloire éternelle ? Et ses enfants, sauront-ils suivre la voie qui leur est destinée ?

Contrairement aux tomes précédents, "Borgia tome 3: les flammes du bûcher" bénéficie d'un découpage souple et posé, qui confère à l'ensemble une fluidité dans la narration.
Certes, le rythme est plus lent mais il a le mérite de tenir le lecteur en haleine jusqu'à la dernière case de chaque planche, dont la mise en page a été pensée pour l'accrocher de bout en bout.
Les couleurs, à la fois plus sobres et affinées, appuient également cette tendance ainsi qu'une certaine nuance dans la mise en scène.

Quant au dessin de Manara, déjà exceptionnel, il démontre une maîtrise absolue de l'espace, où se côtoient agréablement des scènes de huis-clos et de larges étendues.
Sur ce plan, on peut noter une mise en scène encore plus poussée, qui s'éloigne du style de l'auteur pour se rapprocher d'un approche plus classique.

Une fois encore, le pari est superbement réussit et fait de Borgia un incunable de la bande-dessinée érotique.

 

Plutôt original, dessin en noir et blanc appréciable, une certaine esthétique.   
Catégorie : Librairie > BD et Mangas - Produit : H&O éditions Satisfaction Garantie n°1 - 1 Avis par Lukkas H 1326

  
Style, qualité d'écriture 0/4
Originalité des situations 0/4
Intérêt de l'histoire 0/4
Description des scènes d'amour 0/4
Illustrations 1/4
Note Générale 0/4
Les plus : Plutôt original, dessin en noir et blanc appréciable, une certaine esthétique.
les moins : Histoire brouillonne et sans intérêt, personnages caricaturaux, sado-masochisme extrême.

Ecrit et dessiné par Patrick Fillion - un célèbre auteur québécois de comics gay - "Satisfaction Garantie" raconte les mésaventures amoureuses des membres d'une agence de call-boys.

Babybear, le héros, tombe subitement amoureux de l'une des nouvelles recrues, un dénommé Shelby, lors de l'entretien de ce dernier.
Si leur amour est partagé, cette situation ne convient pas aux intérêts de la société qui les embauche, une mystérieuse corporation dont les activités semblent dépasser le cadre du spectacle érotique...

Sous le couvert d'une histoire tortueuse, Fillion met ses personnages dans des situations improbables, parfois confuses et souvent très violentes.
Paradoxalement, l'auteur met également en évidence les sentiments amoureux des différents protagonistes, même si leur développement est maladroit.

Le découpage des planches subit de plein fouet cette écriture approximative, que l'on doit compenser par une seconde lecture immédiate pour peu que l'on souhaite comprendre l'histoire.

Bien que les dernières planches relèvent plus de l'illustration et sont de fait nettement plus lisibles, la violence quelles contiennent peu rebuter voire franchement choquer, à réserver uniquement aux adeptes du SM extrême ou aux curieux(euses).

Côté dessin, l'ensemble est mitigé, avec d'un côté un style particulier qui confère un réel cachet à ce comic book, et de l'autre une certaine maladresse qui frise le fanzinat.
Les personnages, tous masculins, sont incroyablement stéréotypés. On y retrouve le jeune éphèbe efféminé, le mâle dominateur avec tenue en cuir et tonsure en option, le sportif musclé jusqu'aux oreilles, etc.
En sus - sans mauvais jeu de mots - , il existe un réel problème de proportions, faisant par exemple que chaque personnage voit son pénis modifié d'une case à l'autre. A ce sujet, le quatrième de couverture est assez édifiant.

M'étant laissé berné par une couverture aguichante couplée à une curiosité sur un genre qui m'était jusqu'ici inconnu, "Satisfaction Garantie" m'a beaucoup déplu.
Pour autant, ce comic book original et novateur peut sans doute séduire un public plus sensible aux œuvres gays.
Ou tout simplement aux amateurs(trices) d'érotisme et de mâles aux mensurations gargantuesques.

 

Scénario plutôt original, situations inventives, humour, seconde lecture plutôt intéressante, clins d'oeil et références, excellence du dessin, de l'encrage, du cadrage et de la mise en scène.   
Catégorie : Librairie > BD et Mangas - Produit : Albin Michel - L'Echo des Savanes Candide caméra - 2 Avis par Lukkas H 1326

  
Style, qualité d'écriture 3/4
Originalité des situations 4/4
Intérêt de l'histoire 3/4
Description des scènes d'amour 3/4
Illustrations 4/4
Note Générale 3/4
Les plus : Scénario plutôt original, situations inventives, humour, seconde lecture plutôt intéressante, clins d'oeil et références, excellence du dessin, de l'encrage, du cadrage et de la mise en scène.
les moins : Modèles féminins coulés dans le même moule, scénario alambiqué.

Une équipe de tournage travaillant pour le compte de la télévision italienne doit impérativement dénicher un concept d'émission phare et audacieux, apte à captiver l'audimat, au risque de voir son budget supprimé et ses membres licenciés.
Pour ce faire, le chef d'équipe va tenter de concilier caméra cachée et télé-réalité, le tout saupoudré de sexe et de voyeurisme. N'ayant pas les moyens de préparer l'émission, ils improviseront sur le tas, bien souvent au détriment des deux jeunes femmes de l'équipe, cobayes consentants.
A la fois bourreaux et victimes, celles-ci se retrouveront dans d'improbables situations d'où elles auront toutes les peines du monde à s'extirper, pour notre plus grand plaisir.
En parallèle de ce récit cadre se déroulent d'autres évènements, mettant en scène le reste de l'équipe, évènements dissociés les uns des autres, sans véritable fil rouge, le récit s'achevant dans un final pour le moins surprenant.

Derrière une critique de la télévision - précisons que cette bande-dessinée a été écrite en 1989 - "Candide Caméra" place le lecteur devant son statut de voyeur actif, dont les souhaits et désirs influent directement sur le contenu des media qui lui sont destinés.
Ainsi, tous les personnages plongés au coeur de situations érotiques le sont contraints et forcés, tout en adhérant à la chose, phénomène très marqué durant l'épisode de la fessée.

Plus sage que la plupart des autres bandes-dessinées érotiques de Manara, "Candide Caméra" est aussi plus percutante, plus visionnaire aussi en parvenant à se projetter dans la télévision des années 2000 environ dix ans avant l'arrivée de la télé-réalité et du "gagnisme" télévisé. On y pressent également, au fil de la lecture, l'importance de ses collaborations futures avec Hugo Pratt.

Un album à ne pas rater.

 

Jolis dessins   
Catégorie : Librairie > BD et Mangas - Produit : Albin Michel - L'Echo des Savanes Intégrale Le Déclic, tomes 1 à 4 - 31 Avis par Nicolas6961 H 300

  
Style, qualité d'écriture 1/4
Originalité des situations 3/4
Intérêt de l'histoire 2/4
Description des scènes d'amour 1/4
Illustrations 4/4
Note Générale 2/4
Les plus : Jolis dessins
les moins : Trame un peu légère, facile et gratuit, aucune innovation

Je n'aime pas Manara et je me demande ce que Hugo Pratt lui trouvait. Cet auteur n'a rien apporté à la la BD (si, je suis injuste, il l'a faite entrer dans le monde du business.) La série des Déclic est convenue et archi convenue, les scenarii ne sont pas très inventifs, les idéologies sous jacentes sont douteuses, les personnages tellement stéréotypés que j'en viens parfois à me demander si ce n'est pas du second degré. La série est servie par des dessins plutôt sympas mais on a vu mieux en matière de narration.

Je vais enfoncer le clou : Manara n'a rien inventé et d'autres ont mille fois mieux raconté les mêmes choses que lui. Mais il a été porté par une vague de snobisme et est devenu un must au moment où la BD entrait dans le grand public par la grande porte.

Bon à part ça c'est assez excitant mais pour comparer avec le cinéma X : un bon Dorcel convenu alors que John B. Root fait des vrais films, lui. Ben là c'est pareil : vous voulez de la BD érotique, il y a largement le choix en dehors du Declic !

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tendre, original, naturel , ...   
Catégorie : Librairie > BD et Mangas - Produit : Ego Comme X Elles - 2 Avis par blue H 300

  
Style, qualité d'écriture 3/4
Originalité des situations 4/4
Intérêt de l'histoire 3/4
Description des scènes d'amour 4/4
Illustrations 3/4
Note Générale 4/4
Les plus : tendre, original, naturel , ...
les moins : suscite sans doute des attentes excessives; qualité du dessin inégale

Après avoir hésité entre la précédente BD, à la très bonne presse: l'épinard de Yukiko, nous nous sommes décidés pour Elles.
Le scénario est très intimiste et minimaliste. Le parti pris est de jouer entre le dessin et la réalité: le lecteur vit la genèse de cette BD. Frédérique Boilet se met donc lui-même en scène. Plus qu'en spectateur, le lecteur se trouve un peu à la place d'un complice, profitant de quelques dessins volés. Les modèles ne sont pas professionnelles, elles sont des filles rencontrées par l'auteur au hasard de ses pérégrinations.  Elles sont à la fois les protagonistes, les modèles et les muses de l'auteur qui ne cache pas sa passion des femmes. Entre sex-partner et amour naissants, les histoires se succèdent, et n'ont pas le temps de se développer (volontairement sans doute).

Bien qu'il n'y ait pas d'intrigue, je me suis un peu perdu entre les différentes histoires (est-ce la même, est-ce une autre). Il faut faire un peu d'effort pour s'y retrouver.
Je n'ai pas apprécié la technique d'approche qui à mon sens contredit le naturel de cette BD: Frédérique Boilet explique qu'il est mangaka et qu'il cherche des modèles. Il y a un coté  "photographe pour la revue playboy" qui s'en sert pour "appâter les minettes". Cela à mon avis, gâche le romantisme. J'y vois un abus de la fascination que peut exercer une telle aura professionnelle. Cependant, il n'agit pas en Don Juan, car il n'y a pas de mensonge. Il expose clairement tout à ses conquêtes.

J'ai apprécié au contraire la tendresse et la délicatesse des relations. Ce qui est très rare, c'est que cela n'est accompagné d'aucune censure des zones sexuelles (mais aucune fixation non plus). Le sexe est vécu comme une chose naturelle et c'est vraiment plaisant.


Le dessin et la taille des images varie complètement. Il y a trois principaux styles  en trois styles différents. Celui utilisé pour les scènes d'ensemble et les images plus petites, est très rehaussé à la plume avec des couleurs assez pâles, et je n'y trouve pas de charme (malheureusement il est très présent). Les deux autres styles utilisés pour les scènes tendres, eux au contraire sont vraiment plaisants. Les petites vignettes que l'on peut voir sur son site, donnent l'impression d'images retouchées par photoshop, mais les voir en vrai, dément cette fausse impression. Je regrette aussi que sa façon de dessiner son sexe soit à la fois trop grossière et pas assez floue. Aucun des dessins de femme ne m'a donné cette impression. On trouve des tons rouges chaleureux et charnels. Il y a parfois des jeux de couleurs bien saturées et tranchantes, qui me sont apparues être du meilleur effet.

Après les critiques qui ont été faites de "l'épinard de Yukiko", je dois avouer que j'ai été un peu déçu. Il y a de la poésie, mais j'en attendais plus. On assiste à un homme qui court après le sexe et parfois après l'amour, avec un grand respect, mais sans viser les femmes particulières qui en sont les supports. Cela me laisse une sensation de grande solitude. Cependant je reconnais qu'il s'agit là d'une approche de la sexualité que je n'ai jamais vu dans les BDs: avec naturel, sans vulgarité. Mon attente excessive à été un peu déçue, mais cela ne doit pas m'empêcher de constater que c'est une réussite et un type d'œuvre rare et à encourager.

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Drôle, Sexy, Attachant.   
Catégorie : Librairie > BD et Mangas - Produit : Dynamic Visions Golden Boy - 2 Avis par Cucurbita H 300

  
Style, qualité d'écriture 3/4
Originalité des situations 4/4
Intérêt de l'histoire 4/4
Description des scènes d'amour 2/4
Illustrations 3/4
Note Générale 4/4
Les plus : Drôle, Sexy, Attachant.
les moins : Court, Inégal.

Après voir découvert ce manga au travers d'un épisode d'une soirée Manga Sexy sur Paris Première, j'ai voulu en savoir plus en essayant de me procurer la version papier.. et j'ai eu la très heureuse surprise de me l'être fait offrir récemment :-)

Le manga raconte les (mes)aventures de Kintaro Oé, jeune homme de 25 ans qui a quitté l'université car elle ne lui apprenait pas grand chose pour parcourir le Japon au dos de son Vélo pour étancher sa soif de connaissance, spécialement des "vrais choses de la vie". Il enchaine les petits boulots ou il se retrouve le plus souvent homme de ménage ou homme à fait faire et fait de nombreuses et séduisantes rencontres ...

La première qualité de Golden Boy et son humour "con" typique des mangas du début des années 90  : des situations absurdes ou des positions délicates ou le "héros" perd ses moyens et n'effectue que rarement ce qu'il aurait dû faire .. avec une sorte de dualité par rapport à la personnalité de celui-ci... (si vous connaissez par exemple Le Collège fou, fou, fou du club Dorothée).

Le côté sexy de ce manga se retrouve principalement dans la plastique voluptueuse des protagonistes de passage et dans les situations sexys ou Kintaro se retrouve (comme dans City Hunter), ainsi que son apprentissage voyeur des mœurs sexuels diverse au fil des différents tomes.

Au delà de l'aspect divertissant de Golden Boy, celui-ci est également une sorte de critique de la société japonaise de la fin du dernier siècle : socialement sclérosé et économiquement en berne ou les aspirations des jeunes sont en décalage avec ce que leur ainés vivent et ou ils ont peu d'appétence avec ce que leur réserve comme avenir le système éducatif et moral.

Parmi les défauts à reprocher au manga : le dessin plutôt inégal entre les différentes planches et chapitres, et une dérive assez rapide de la série dès le deuxième tome (que j'ai à peine feuilleté).

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La qualité du dessin et de l'encrage, une dernière histoire nettement plus intéressante que les autres.   
Catégorie : Librairie > BD et Mangas - Produit : Le Temeraire Baisers de sirènes - 3 Avis par Lukkas H 1326

  
Style, qualité d'écriture 1/4
Originalité des situations 0/4
Intérêt de l'histoire 0/4
Description des scènes d'amour 2/4
Illustrations 3/4
Note Générale 1/4
Les plus : La qualité du dessin et de l'encrage, une dernière histoire nettement plus intéressante que les autres.
les moins : Trop léger, trop classique, traduction et lettrage de qualité très moyenne, censure.

"Baisers de sirènes" est la compilation type de mangas érotiques qui paraîssent régulièrement en France: tout y est archi-convenu.

Une petite dizaine d'histoires nous content les maladresses amoureuses de jeunes couples de lycéens japonais qui découvrent la sexualité.
D'un chapitre à l'autre, la lecture y est tristement ennuyante tant chaque situation, chaque personnage se ressemble, l'originalité et la variété n'étant apparement pas de mise chez l'auteur.
Tous les clichés se bousculent dans cet ouvrage qui, à force de vouloir faire dans le classique donne dans le lassant, seule la dernière histoire prenant le risque d'explorer une autre voie.

Ajoutons à ce tableau une censure omniprésente et "Baisers de sirènes" devient l'un des derniers mangas érotiques en langue française à se procurer.

  3 Commentaires

La référence à la célèbre fable de Jean de la Fontaine, un certain humour, pas de demi mesure, un style unique.   
Catégorie : Librairie > BD et Mangas - Produit : CAP La grenouille qui voulait se la faire aussi grosse qu'un taureau - 3 Avis par Lukkas H 1326

  
Style, qualité d'écriture 1/4
Originalité des situations 1/4
Intérêt de l'histoire 2/4
Description des scènes d'amour 1/4
Illustrations 2/4
Note Générale 1/4
Les plus : La référence à la célèbre fable de Jean de la Fontaine, un certain humour, pas de demi mesure, un style unique.
les moins : Le découpage, les scènes parfois un peu trop brut de décoffrage, histoire trop courte, personnages à peine développés, une héroïne peu engageante, l'édition façon comic book.

Grenouille est une femme avide de sexe et de sensations fortes. A force de séances masturbatoires dynamiques et de multiples partenaires particulièrement bien membrés, Grenouille décide de passer au niveau supérieur. Quelle ne sera pas sa surprise lorsqu'elle fera la rencontre de l'ultime étalon...

Curieux, je me suis laissé tenté par cette bande-dessinée d'un auteur que je connaissais assez mal.
J'avoue que je m'attendais à une aventure un peu plus poussée, plus construite, plus sensuelle aussi. Même si j'apprécie le genre à sa juste valeur, je ne suis pas spécialement fan des bandes-dessinées pornos, du moins quand elles ne se donnent pas la peine d'explorer un minimum le fond d'un personnage, d'un thème ou d'une ambiance.

Cependant, Jacobsen est un auteur vraiment à part. Certain le diront vulgaire, trop cru, mais je reste convaincu que cette approche confère justement une large partie de l'intérêt de ses œuvres. Il ne fait pas dans la dentelle et la culbute prend chez lui tout son sens: brutale, sèche et efficace.

Une bande-dessinée contournable, qui plus est chez cet auteur, mais tout de même appréciable, pour son originalité, son humour et ses mâles aux membres surdimensionnés.

 

Diversité des dessins, originalité de la formule, ton général de l'ouvrage   
Catégorie : Librairie > BD et Mangas - Produit : Delcourt Premières fois - 5 Avis par Marii F 300

  
Style, qualité d'écriture 2/4
Originalité des situations 2/4
Intérêt de l'histoire 3/4
Description des scènes d'amour 3/4
Illustrations 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : Diversité des dessins, originalité de la formule, ton général de l'ouvrage
les moins : Faiblesse des scénarii, récits très courts et juste ébauchés

Premières fois est un recueil de dix courtes histoires d’une dizaine de pages chacune, dix récits de premières fois. Tous écrits par Sybilline, ils sont illustrés par dix dessinateurs, aux styles très variés. Pour le nom des dessinateurs et l’intitulé des différents récits, afin de ne pas être redondante, je vous renvoie aux avis de Bouclette et Lavax qui sont très bien faits.

Curieusement, aucun des différents styles de dessin ne m’a vraiment plu, chacun avait quelque chose qui me dérangeait, qui faisait que je n’accrochais pas, mais malgré tout, j’ai bien aimé l’ensemble. Il me semble que c’est une BD qui se prête plus à une lecture attentive qu’à une lecture à une main. En effet, j’ai pris plaisir à la relire plusieurs fois et à examiner les techniques de chaque auteur, comment ils rendaient les mouvements, comment le style pouvait changer radicalement en fonction des situations et de ce qu’ils voulaient exprimer. L’histoire la plus caractéristique à ce point de vue est pour moi la dernière, X Rated, dont le style est à la fois celui qui m’a le moins plu et le plus intéressée, de part son originalité et sa puissance.

Pour ce qui est des scénarii, comme Bouclette et Lavax, j’aurais aimé qu’ils soient moins uniformes. Ils sont simples, sans grande originalité, mais sont malgré tout frais et, pour certains, émouvants.

Si je m’aventure à livrer un avis de plus, c’est parce que l’avis de Lavax, qui en a une vision assez pessimiste, m’a fait hésiter à acheter la BD. Or la lecture que j’en ai faite est assez différente de la sienne. C’est pourquoi j’aimerais proposer un autre point de vue, dicté par mon tempérament optimiste, et qui vaut ce qu’il vaut.

Il est évident que le sexe en soi est quelque chose de très répétitif, dont on peut avoir très vite fait le tour. Cependant, à l’exception de Nulle qui est vraiment glauque, je trouve que l’esprit des histoires est plus un esprit d’ouverture que d’enfermement.

Au-delà de la vraie première fois, il reste encore plein d'autres premières fois, plein de découvertes possibles et toute une palette de pratiques très variées à expérimenter. Ce que je retiens de Premières fois, c’est l’épanouissement des personnages, dans Fantasmes ou Soumission par exemple, et l’importance du partage et la satisfaction retirée du plaisir donné à autrui. Je pense notamment à Sodomie, ou à 2 + 1, dont j’ai trouvé la fin très belle. Il n’y a pas une unique sexualité stéréotypée mais une multiplicité de sexualités possibles. A chacun d’essayer pour trouver la ou les formules qui lui conviennent le mieux. En ce sens, je trouve Premières fois porteuse de beaucoup d’espoir.

Pour conclure, je voudrais citer une phrase extraite de la postface rédigée par Sybilline et qui, je trouve, résume bien l’esprit du recueil :

J’avais envie de raconter des histoires qui rappellent que le cul c’est beau, et de dire que les excès de certains sont pour d’autres une normalité tendre.

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Dessins et dialogues intéressants, situations originales, érotisme prononcé, personnages particulièrement travaillés.   
Catégorie : Librairie > BD et Mangas - Produit : Albin Michel - L'Echo des Savanes Amours fous - 1 Avis par Nicolas6961 H 300

  
Style, qualité d'écriture 3/4
Originalité des situations 4/4
Intérêt de l'histoire 4/4
Description des scènes d'amour 3/4
Illustrations 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : Dessins et dialogues intéressants, situations originales, érotisme prononcé, personnages particulièrement travaillés.
les moins : Un peu décousu (mais c'est volontaire.) A réserver à un public averti. Bref, pas vraiment des points négatifs, à mon sens...

Le photographe Nevil et son ami journaliste, Turner, aiment les femmes et l'amour. Le lecteur les suit dans leurs dérives nocturnes. Le récit sert d'alibi pour présenter de manière impressionniste des portraits d'amants aux pratiques extrêmes, à la recherche de sensations, d'expériences nouvelles et finalement d'amour. Le propos est à mon sens magnifiquement servi par la technique de dessin en noir, blanc et gris, toute en touches sensibles, un dessin qui n'est pas sans évoquer le Pratt de "La Ballade de la mer salée" avant que les éditeurs ne trouvent rien de mieux que de coloriser les aventures de Corto Maltese.

La lecture de cette BD est l'occasion d'une profonde réflexion sur les pratiques de ceux qui osent aimer et partir à la recherche d'eux-mêmes et des autres. Une approche assez astucieuse de ce qui, chez l'autre, l'amant, la conquète, restera définitivement inaccessible, et à l'inverse, sur la construction par les amants d'un univers intime et unique, à deux ou à plusieurs.

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Variété des histoires, originalité des situations, personnages pour tous les goûts, un brin d'humour qui ne fait pas de mal, dessin et encrage de bonne qualité, à lire seul(e) ou à plusieurs.   
Catégorie : Librairie > BD et Mangas - Produit : Le Temeraire Ondes toxiques - 1 Avis par Lukkas H 1326

  
Style, qualité d'écriture 1/4
Originalité des situations 3/4
Intérêt de l'histoire 3/4
Description des scènes d'amour 2/4
Illustrations 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : Variété des histoires, originalité des situations, personnages pour tous les goûts, un brin d'humour qui ne fait pas de mal, dessin et encrage de bonne qualité, à lire seul(e) ou à plusieurs.
les moins : Certaines histoires peuvent choquer les âmes prudes, traduction et lettrage approximatifs, une dernière "histoire" inutile, une censure aléatoirement appliquée.

"Ondes toxiques", toujours dans la collection MangaX, est un énième recueil rassemblant onze petites histoires érotiques d'un même auteur, Kenji Yamamoto dans le cas présent.

Avec un dessin agréablement rond et un trait appuyé, l'auteur raconte de courtes aventures érotiques presque toutes inspirées par des univers non-réalistes.
Ainsi, le lecteur (ou la lectrice) passe agréablement d'un conte empreint de science-fiction à un autre, plus fantastique et délirant, tout en sachant conserver un minimum de sérieux.
Chacune de ces histoires est ponctuée d'un peu d'humour, ce qui permet de se détacher du caractère érotique de la chose et offre de cette manière une sorte de seconde lecture, à deux mains.

Une fois encore, plusieurs tendances sexuelles et types de fantasmes sont représentés, ce qui fait de "Ondes toxiques" un ouvrage relativement démocratique dans le plaisir des sens.

 

illustrations stylisées mais précises, libre, touchant, le sujet est sexuel, mais remis dans le contexte de vie de tous les jours.   
Catégorie : Librairie > BD et Mangas - Produit : Les Impressions Nouvelles Fraise et Chocolat - 9 Avis par bouclette F 229

  
Style, qualité d'écriture 2/4
Originalité des situations 3/4
Intérêt de l'histoire 3/4
Description des scènes d'amour 4/4
Illustrations 4/4
Note Générale 3/4
Les plus : illustrations stylisées mais précises, libre, touchant, le sujet est sexuel, mais remis dans le contexte de vie de tous les jours.
les moins : sa photo à la fin!

La fille n'est ni une salope dominatrice ni une une naîve qui aime se faire violer, chose assez rare dans la bd érotique. on s'identifie facilement, mais l'effet est gâché par sa photo à la fin.

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Le dessin plutôt agréable, l'idée d'un fantasme par personnage.   
Catégorie : Librairie > BD et Mangas - Produit : Editions Carabas Route des maisons rouges - 1 Avis par Lukkas H 1326

  
Style, qualité d'écriture 0/4
Originalité des situations 0/4
Intérêt de l'histoire 0/4
Description des scènes d'amour 0/4
Illustrations 3/4
Note Générale 0/4
Les plus : Le dessin plutôt agréable, l'idée d'un fantasme par personnage.
les moins : Scénario sans intérêt, dialogues creux, situations nulles, mauvais lettrage, personnages féminins coulés dans le même moule, couleurs qui piquent les yeux.

Bien qu'ayant découvert cette bande-dessinée totalement par hasard, et donc n'en attendant rien avant de l'acheter, j'en suis néanmoins déçu.

"Route des Maisons Rouges" partait pourtant sur une bonne base: dans un quartier situé quelque-part en France cohabitent six maisons de passes, dont l'une d'elles sera fermée dans les prochains jours par décision municipale. Afin d'échapper à cette éviction, chacun de ces établissements devra se surpasser pour atteindre un quota de clients suffisant, et ainsi pouvoir graisser la patte du maire en conséquence.

Hélas, là où je m'attendais à un déluge de prouesses sexuelles en tous genres histoire de vider au mieux les bourses de ces messieurs, je me suis trouvé devant un joli - mais lassant - défilé de décolletés.
Dans cette bande-dessinée qui se veut érotique, la pudeur est de mise... Pas de seins, pas de fesses, tout juste un ou deux baisers fugaces qui ne feraient pas même rougir une none. J'aime la puissance de l'évocation, mais j'ai mes limites...

L'histoire, navrante au possible, est de surcroit totalement décousue. Et ce ne sont pas les dialogues niveau rédaction de CM1, soutenues par un lettrage catastrophique, qui vont sauver ce navire en perdition.

Je ne retiendrai que deux choses de cette mésaventure:

- Des dessins agréables, sans être exceptionnels.
- L'achat compulsif est rarement synonyme de satisfaction.

Une bande-dessinée à feuilleter, par curiosité.

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humour, trait, situations tellement vraies   
Catégorie : Librairie > BD et Mangas - Produit : Delcourt Happy Sex - 4 Avis par nicoquin H 847

  
Style, qualité d'écriture 4/4
Originalité des situations 4/4
Intérêt de l'histoire 4/4
Description des scènes d'amour 3/4
Illustrations 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : humour, trait, situations tellement vraies
les moins : rien

je n'ai jamais lu Titeuf... mais les critiques étant très bonnes, je me suis offert ce tome signé Zep.
Et je me suis régalé !!!  les dessins sont très rigolos, les situations vraiment très bonnes. on sent le vécu !!! et l'humour qui transpire des dialogues ou des scènettes est vraiment exceptionnel !

 

Fripon, drôle, plein d'action.   
Catégorie : Librairie > BD et Mangas - Produit : Dessis Nathalie la petite hotesse - 1 Avis par Nicolas6961 H 300

  
Style, qualité d'écriture 3/4
Originalité des situations 3/4
Intérêt de l'histoire 3/4
Description des scènes d'amour 3/4
Illustrations 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : Fripon, drôle, plein d'action.
les moins : Tous les travers du pastiche, on en a vite fait le tour.

Nathalie est une hôtesse délurée et très coquine. Elle se tape le chauffeur de taxi, elle se tape ses collègues, elle se tape le commandant de bord (sa bouche que l'on imagine délicieuse sauve l'avion d'un crash mortel) le seul qui n'a pas droit à ses faveurs est le pauvre stewart, Albert... Mais patience, il aura peut être sa revanche !

Le pastiche de "Natacha Hotesse de l'air" est tellement évident qu'à la sortie de l'album il se murmurait que l'auteur était le même...

Les scènes s'enchaînent à toute vitesse et sont autant de prétextes à des déchaînements de sexualité primaire et réjouissante, les personnages sont délicieusement stéréotypés, à mon avis un must de mauvais goût, un triomphe de second degré !