Les meilleurs avis sur les BD et Mangas

Style, qualité d'écriture
Originalité des situations
Intérêt de l'histoire
Description des scènes d'amour
Illustrations
Note Générale

Le lycée Liberty Bell est un endroit vraiment à part. Situé sur une île artificielle seulement accessible par un pont, il est totalement gratuit et financé par un groupe de sociétés qui garantit aux élèves un emploi à leur sortie du lycée. Bien que tous les élèves aient pour caractéristique commune d’avoir un don particulier dans une matière sportive, artistique ou intellectuelle, le seul moyen d’y être admis est de recevoir le « platinum paper », lettre d’invitation à s’inscrire émise par le lycée.

C’est cette lettre que reçoit un beau jour à sa grande stupéfaction le jeune Keita Ito, qui n’est doué d’aucun talent particulier, si ce n’est celui d’avoir une chance insolente. Cependant sa grande gentillesse va lui permettre de gagner rapidement le cœur des autres élèves. Si bien que, lorsque le conseil d’administration du lycée, s’étant rendu compte de son erreur, veut renvoyer Keita, les élèves s’ingénient à trouver le moyen de le faire rester. Voilà le tronc commun aux 3 tomes de ce manga (apparemment, la série est toujours en cours, la sortie d’un quatrième volume est annoncée chez Tonkam pour une date indéterminée)…

Chacun des 3 volumes a pour thème la relation amoureuse entre Keita et l’un des élèves (bah oui, c’est encore un yaoi). Volage, ce garçon ? Eh non ! Les histoires ne se succèdent pas dans l’ordre chronologique mais sont différentes versions possibles des événements. En quelque sorte, elles pourraient se situer dans des univers parallèles.

Cette structure particulière est due au fait que, à la base, Gakuen Heaven est un jeu de drague (ou dating sim – sorte de manga interactif dans lequel le joueur incarne un personnage qui doit développer avec d’autres personnages des relations romantiques ou plus) sorti au Japon sur PC en 2002, puis sur PS2 l’année suivante. Le succès remporté par le jeu lui a valu d’être adapté en série animée et, donc, en manga, par You Higuri. Célèbre mangaka qui a d’ordinaire une prédilection pour les séries historiques, elle est connue en France notamment pour Ludwig II (adaptation libre de la vie de Louis II de Bavière) ou Cantarella (inspiré de l’histoire de César Borgia).

Dans le jeu, Keita a le choix entre une dizaine de partenaires potentiels. Il aide chacun d’entre eux à surmonter son problème et sa personnalité s’adapte un peu en fonction du partenaire. Comme on retrouve la plupart des personnages du jeu dans le manga, celui-ci foisonne de personnages secondaires pas forcément indispensables et au milieu desquels on se perd, mais qui occuperont peut-être tour à tour des places centrales dans des volumes encore à paraître ? De même, les personnalités des personnages sont assez peu développées, ce qui fait que les histoires sont relativement télescopées. Et, de toute façon, le scénario n’est pas crédible une seconde.

L’intérêt de l’histoire est donc franchement très moyen. Malgré tout…ça se lit. C’est gentillet, amusant mais surtout….les personnages sont plus beaux les uns que les autres, tous dans des genres différents. Bah quoi ? Z’avez jamais craqué sur Nicky Larson ?

Parmi les 3, c’est le tome 2 qui a ma préférence. Le personnage central y est le vice-président du conseil des élèves, Hidéaki Nakajima, sérieux, glacial, mais un chouille pervers. C’est d’ailleurs dans ce tome (qui, de façon amusante, est le seul qui ne soit pas indiqué comme interdit aux moins de 16 ans dans mon édition), qu’on trouve les scènes les plus chaudes…enfin les plus explicites, quoi.

En conclusion, j’ai lu nettement mieux, mais j’achèterai la suite avec plaisir.

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La couverture que vous voyez là est celle du second et dernier tome.

Et si l'amour à travers le sexe était le dernier rempart contre la haine ou la mort ?  L'idée n'est pas nouvelle, mais elle n'est pas ici envisagée sous l'angle politique comme en 68. La réponse qu'Yslaire y apporte est purement poétique, et c'est réussi. C'est simple limpide et beau.
          Les dessins sont racés et lumineux. Les personnages n'ont pas une beauté constante, ce qui leur donne encore plus de chair. Les corps s'appellent irrésistiblement, et imposent momentanément leur loi, faisant fi de la volonté ou de tout ce qui peut être modelé par le politique.  La vérité de l'amour se trouve dans le sexe. Mais suffit il à faire tomber toutes les barrières? La haine est tenace et le combat qui est avant tout intérieur, n'est pas gagné. Les scènes de sexes sont nombreuses. Elles sont belles et détaillées. Le dessin n'est pas fuyant sur les parties intimes. Aucune performance n'est recherchée. Le sexe apparaît juste comme une évidence qu'on cherche vainement à nier.  
       L'intérêt de cette BD ne se trouve pas vraiment dans le suspens qu'il y a, car je ne crois pas que ce soit une histoire qu'Yslaire cherche à raconter. C'est une idée qu'il développe ici et à laquelle il donne une épaisseur esthétique enivrante.  Cela explique aussi que les attitudes soient très tranchées. Avec un autre scénario, elles auraient pu être caricaturales. Ici, je trouve surtout qu'elles sont poussées à l'extrème, sans que cela ne desserve le propos.

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Présentation
Titre allemand: Zur Hochzeit (Oli Verlag NV, 2006); traducteur: Fabrice Ricker.
Ce volume fait partie de la série "Mordillo", dont il constitue le n° 18. C'est un album cartonné de petite taille 24 x 32 cm, très agréable à manier, qui présente, en face à face, un aphorisme d'une "personnalité" (suivi d'un petit crayonnage en noir et blanc) et son illustration en couleur.
En tout, 28 aphorismes, qui vont de Socrate à Balzac, en passant par Peter Ustinov, Pearl Buck, et Edith Cresson! Ce choix absurde dit assez combien Mordillo considère la forme de l'aphorisme, en soi, comme ridicule, mais susceptible de fournir une matrice à images humoristiques.
Socrate ouvre la série: "Dans tous les cas, mariez-vous. Si vous tombez sur une bonne épouse, vous serez heureux; et si vous tombez sur une mauvaise, vous deviendrez philosophe, ce qui excellent pour l'homme". Henry Youngman la termine: "Le secret d'un mariage heureux reste un secret".

Avis
Cette citation résume assez ce joli volume: Mordillo nous fait vivre l'intimité de couples; on  découvre les joies, le traintrain; les peines affleurent, tendrement; avec humour, le divorce est évoqué: "dans tout mariage de plus d'une semaine, on trouvera toujours une bonne raison de divorcer". Mais du mariage, à la fin, on ne saura...rien!
Les personnages sont mus par mille occupations familiales, amoureuses: les couleurs prolongent les coeurs qui s'échappent d'eux - coeurs un peu niais et roses, mais tellement présents qu'on croit à la force de l'amour qui persiste dans la médiocrité de ces minuscules personnages. Ils s'aiment dans une vie trop active qui parfois s'arrête dans la contemplation d'un clair de lune: trop de petites choses autour d'eux, trop d'événements. Le monde de Mordillo est plein, parfois fatiguant.
Et soudain, on s'arrête également dans un tourbillon de couleurs, on regarde ce fourmillement, on se laisse envahir d'images, de bruits, de sourires, on n'a plus envie de tourner la page, on regardait trop vite - on vivait trop vite - comme les petits personnages...
Soudain, les yeux s'abîment dans une page, une scène isolée: on contemple.

Le temps s'efface.

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Né en 1977, Arthur de Pins vit actuellement à Paris; ce dessinateur formé aux Arts-Décos de Paris revendique l'influence de Charlie-Hebdo. Il n'hésite pas à clamer l'importance qu'ont pour lui, des gens aussi différents que Toulouse-Lautrec, Urasawa, Tanigushi, Dubout, Fafi, etc.
C'est quelqu'un de charmant, avec qui il est aisé d'entrer en contact***.

On reconnaît très vite son style propre, plein de charme, de jeunesse, et de maturité aussi; ceux qui lisent la collection "Osez", publiée chez la Musardine, sont habitués déjà à ses petites bonnes femmes rondes, façon Betty Boop, pin-up revisitées, avec de grands yeux comme dans les manga.
C'est le monde des filles de bureau, et des copines: elles lisent les magazines people, et les revues féminines, elles jouent avec des sextoys (d'ailleurs, l'album s'ouvre et se ferme sur une belle collection de sextoys qui ferait rêver tout membre du CDS).
Le héros, Arthur, est, face à elles, un peu désemparé.

Histoires de copains-copines, d'infidélités, de fesses, de plages et de maîtres-nageurs: la vie quotidienne noyée de couleurs roses, de bleus, ensemble très contrasté et acidulé.

Cependant, si le dessin est de belle qualité, si le style est plein de charme et sans vulgarité, les scénarios ne sont pas à la hauteur. L'album présente une série de gags ni très fins, ni très originaux. On ne rit guère, on ne sourit pas beaucoup: à mon sens, les textes mêmes nuisent aux dessins.
Arthur de Pins n'a pas trouvé son scénariste, celui qui saura mettre en valeur pleinement son travail.
On a, ici, 6 scénaristes: Clélia Constantine, Nathalie Roulin, Ben Loudran, René Morillon, Camille Serceau, et Arthur de Pins lui-même.
Le côté coquin tombe un peu à plat du fait des récits trop "grossiers"; alors que le dessin, en lui-même, est déjà parlant, le récit tue cette parole.

C'est vraiment dommage.

A noter: en dernière page, on a un petit ensemble d'autocollants: le signe que l'album s'adresse au côté bébé-mignon de notre coquinerie. Petit clin d'oeil rigolo, et qui ne sert à rien. Car honnêtement, allez-vous mettre un petit auto-collant sur votre carnet de rdv, ou sur votre frigo!

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Un grand classique de la BD érotique, qui mériterait une adaptation au cinéma...

Paolo Eleuteri Serpieri crée la série en 1985, après avoir vue sur la plage d'Ostie, une jeune femme plantureuse sortir des vagues complètement nue. Serpieri cherchait à l'époque à raconter l'histoire très érotique d'une femme pulpeuse, pleine de courbes et en faire une histoire courte. La femme qu'il recherchait depuis longtemps était là, devant lui sur cette plage d'Ostie un jour où elle était déserte.
Quelques heures plus tard, Serpieri alla voir un film (La Femme Publique - avec Valérie Kaprisky) et a alors imaginé une femme qui soit différente de la poupée Barbie classique, avec en tête l'image grotesque des dessins de Corben. ll commence alors avec l'idée que Druuna ne serait pas l'héroine de son histoire.
Druuna trouve sa véritable personnalité graphique à la 3e ou 4e page de Morbus Gravis. Druuna est une femme comme on aimerait en voir d'avantage aujourd'hui: Un peu candide avec une certaine perversité dans le sens littéraire du terme, lucide, qui connaisse parfaitement son corps et qui n'identifie pas l'amour au mal.
Serpieri va très loin dans le travail de dessin pour exprimer une situation, déformation qui lui vient probablement de sa période de peintre. Avec cette série de S.F., il va chercher l'inspiration dans ses cauchemards comme dans ses fantasmes les plus inavouables. Il en ressort une série de BD époustouflante, avec 2 hors séries (Druuna X et Druuna X 2) quasiment introuvables aujourd'hui.

Des BD à ne pas mettre entre toutes les mains, mais qui feront la joie des lecteurs avertis, par leur richesse et leurs différents niveaux de lecture.

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Manga érotique très sympathique qui se lit tout seul, au point que c'était frustrant d'attentre entre les différents volumes.
L'histoire est très drôle, d'abord un peu dégoutée, l'héroïne va peu à peu appréciée la situation.Il y a comme dans la plus part des manga un peu de censure mais cela n'empêche en rien de passé un bon moment avec cette série

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cela faisait longtemps que je traînais mes talons dans le rayon BD érotique, sans arriver à me décider sur quelque chose (je trouve en effet que les BD érotiques que j'ai vues, sont très masculines dans les dessins, les histoires etc...). cette BD m'a séduite par la beauté, la douceur ert la variété de ses dessins.

il s'agit d'un recueil d'histoires érotiques chinoises en BD. l'album débute par un prologue retraçant succintement l'histoire de l'art érotique chinois. puis, la nouvelle d'ouverture ancre la BD dans le cadre socio culturel de la révolution chinoise: elle raconte l'histoire d'une jeune seravnte dans une maison riche. le fils de la famille rentre chez lui et annonce à son père qu'il part faire la révolution. sa révélation fait scandale au sein de la famille et le jeune homme s'isole dans sa chambre. lorsque la jeune servante lui apporte du thé, il lui remet un vieux livre d'histoires érotiques destiné à l'époque où il a été écrit, à faire l'éducation sexuelle des jeunes filles. lorsque la jeune fille commence à lire ce livre, la deuxième nouvlle commence. nous lisons donc en même temps que le jeune fille.

chaque histoire est dessinée et racontée par un auteur différent ce qui apporte des univers et des tonalités très variés, et toutes les histoires ont une qualité graphique absolument excellente. (la deuxième surtout, c'est ma préférée :-)

les scénarii sont simples mais originaux, et les dialogues sont corrects.

le fait d'ancrer cet album dans une lutte pour la liberté d'expression apporte une touche culturelle et politique qui donne énormément de force à cette BD, et la lire en fait un acte politique presque aussi important que le plaisir qu'elle approte.

en conclusion, c'est un uvrage de très bonne qualité, agréable, divertissant, bref un incontournable.

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Cet avis concerne la nouvelle édition: "Ombre et Lumiere 1 et 2".
Pour comparer avec l'ancienne édition, la nouvelle contient une histoire en plus, plus longue que les autres.

Ombre et Lumière, n'est pas vraiment une BD. C'est plus le croisement entre le texte illustré et le roman photo. Pas de bulles de texte donc même si l'action se suit très bien au niveau du dessin.
Les expressions sont très bien représentées aussi et ajoutent énormement à l'érotisme de ce livre.
Les histoires tournent toutes autour du thème de la domination/soumission sauf la troisième. Il faut donc aimer. Mais rien à voir avec "Histoire d'O". L'auteur tenait à écrire des histoires que pourraient très bien vivre nos voisins sans qu'on le sache. Elles sont donc toutes très plausibles (un peu moins la dernière peut-être) et c'est cette possibilité de réalisation qui la rend tellement excitante.

Les histoires:
La première nous conte les rendez-vous d'une avocate avec un jeune artiste soumis.
La deuxième, une jeune femme se rend chez un homme qu'elle connait à peine, en acceptant de réaliser tous ses desirs.
La troisième, une jeune fille sera surprise par son ami alors qu'elle s'adonne à des fellations sur un groupe d'hommes et se fait payer en retour. Celui-ci pourrait aimer ça...
La quatrième est la suite de la deuxième.
La cinquieme et dernière nous conte l'histoire d'une jeune fille, peut-être adolescente qui fera chanter sa voisine en vue d'avoir une relation homosexuelle avec elle.

Toutes ces aventures ne paraissent pas très originales et pourtant elles le sont dans la manière de traiter l'histoire. Dans la deuxième par exemple, les hésitations, le désir teinté de peur de cette jeune femme se rendant chez son amant quasi inconnu sont très bien décrits en quelques lignes et quelques images.

Cette BD est jusqu'à présent la plus excitante que j'aie lue.
Je la recommande très fortemement.

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Je voulais essayer une BD de Von Gotha qui pour moi a un style qui représente la BD érotique/pornographique telle que je l'ai découverte dès que j'ai eu l'âge d'y avoir accès.

Le meilleur point que l'on puisse dire à propos de cette BD, c'est qu'elle fait de l'effet. Mais c'est bien dommage qu'il n'y ait que celà.

Les scènes sont assez stéréotypées. L'héroine qui résiste d'abord et qui...bien trop vite, se découvre un goût immodéré pour la soumission, le viol, etc...
Ca donne l'impression de lire du porno industriel. Le dessin accentue cette impression. Il n'est pas trop mal en lui-même, les expressions ne sont pas trop mal representées (un point faible de beaucoup de BD érotiques),mais malgré qu'il soit assez beau, il n'a rien d'original, rien de neuf.
Certains élément sont carrément repris du film "Histoire d'O", comme les colliers, les robes "toujours disponible".

Point de vue scènes de sexe, rien à redire, elles sont très bien dessinées et très explicites

L'histoire est très simple et se résume quasi à la première page.
L'héroine, après avoir été condamnée obtient par son avocat d'être placée dans une prison spéciale. Elle n'a aucune idée de ce que veut dire ce "spécial". Elle le decouvrira assez vite.

Une BD pas désagréable à lire mais dont on peut très bien se passer.

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"Amuse bouche chante le délice bien plus que l'assouvissement ultime, mais surtout : l'originalité. Parce qu'un amuse-bouche c'est comme un bon coup. C'est unique (...) une ribambelle de bouchée d'euphorie, un défilé de petits délices pour se faire plaisir et régaler ceux que vous aimez."
(Préface d'Anaïs Vanel, directrice de collection.)

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N'ayant pas lu le roman d'Emmanuelle Arsan, il m'est difficile de juger si l'adaptation est réussie ou pas. Mais la BD est en tous cas beaucoup mieux que le film que je n'ai jamais réussi à regarder en entier tellement il m'ennuyait.
L'héroïne dessinée par Crepax est aussi beaucoup plus sensuelle que Sylvia Kristel.
Alors, que dire de l'histoire, déjà très connue...
Emmanuelle va rejoindre son mari en Thaïlande. Voyage qui dès son départ en avion se transformera en véritable exploration de la sexualité.

Le dessin est magnifique, quoique de prime abord moins beau que celui de Valentina qui offre plus de contrastes noirs et blancs, mais une fois rentré dedans, j'ai adoré.
Cette BD a la particularité d'être à la fois très excitante (on la lit plus à une main ;-)), mais aussi très belle et très intelligente dans les dialogues. Notamment les interrogations sur l'érotisme à la fin. C'est assez rare de trouver toutes ces qualités réunies dans une BD érotique.

Crepax est vraiment un auteur fascinant que je découvre assez tardivement...

Très recommandé.

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Bon… je vais encore jouer les esprits chagrins… et là je me sens un peu gênée d’aller à contre-courant des avis dithyrambiques qui ont précédé. Je ne sais pas trop à quoi je m’attendais en achetant ce livre, mais je ne m’attendais pas à ça et j’ai été pas mal déçue. Je vais essayer d’expliquer pourquoi.

C’était mon premier « contact » avec Manara et j’ai trouvé certaines illustrations magnifiques. Il dessine les femmes avec énormément de grâce et de sensualité. En revanche, j’ai été plutôt refroidie par les représentations du héros, à qui j'ai trouvé une tête de psychopathe dans la plupart des scènes érotiques. Globalement j’ai été séduite et j’ai bien envie de lire une vraie BD de Manara pour voir, parce que là je suis plutôt restée sur ma faim.

En effet, en dépit de quelques illustrations en double page, les dessins sont petits et peu nombreux, si bien que j’ai du mal à qualifier l’ouvrage de BD. Il m’évoque plutôt les livres des Bibliothèques Verte et Rose de notre enfance, en ce qui concerne les proportions respectives du récit et des illustrations. Là, je n’ai pas été très convaincue par l’assemblage du texte et des images. Non seulement j’aurais aimé que la part des images soit plus importante, mais celles-ci étaient parfois complètement décalées par rapport au texte… ce qui fait que j’ai eu plusieurs fois un sentiment de frustration parce que j’avais du mal à situer les images sur le plan narratif en les découvrant, et qu’il me fallait lire tout le chapitre, puis revenir sur les images… Bon, OK, je suis sans doute en train de couper les cheveux en quatre… Le problème c’est que j’ai lu L’art de la fessée juste après avoir lu Ombre et lumière (avis à venir… ultérieurement…), qui repose également sur un assemblage d’images et de texte, mais qui m’a paru infiniment plus harmonieux et efficace.

J’en viens maintenant au texte. En fait, c’est l’histoire d’une rencontre dans un train (qui change d’horaire entre le premier et le dernier chapitre, mais bon je chipote…) entre un homme et une femme. La femme est une célèbre animatrice TV qui présente une émission de ragots croustillants sur les people (beurk ! ça partait déjà pas bien !) L’homme s’endort, laissant traîner un petit carnet. La femme s’en empare et plonge dans le récit illustré des expériences de fesseur de l’homme.

Comme l’ont signalé les précédents avis, il s’agit ici de fessée érotique, ça reste donc soft. Mais ça me paraît plus intéressant, et j’ai beaucoup aimé la façon dont Enard traite de la fessée. L’extrait suivant reflète bien l’esprit du récit :

On ne sait pas ce qu’est la fessée. Certains y voient une punition enfantine. D’autres, une manie ridicule. Mais c’est la meilleure manière de rendre hommage à ce que la femme a de plus noble, de plus délicat, de plus généreux : ses fesses. [..] Fesser, ce n’est pas frapper. C’est caresser et violer en même temps. Je ne connais rien de plus merveilleux que des fesses qui se cabrent sous la main, se roidissent, puis se tendent en appelant le coup suivant. Elles se révoltent et s’offrent dans le même mouvement… Fesser un cul de femme, c’est mieux que le baiser. C’est lui faire l’amour tout en observant les effets…

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Titre original: "Sakura Tsûshin"; littéralement, "Chroniques des Cerisiers". Allusion à la période de la rentrée scolaire qui a lieu au printemps au Japon, au moment où les cerisiers sont en fleurs.
Titre international, depuis l'adaptation du manga en animation (1997): "Sakura Diaries", ou "Sakura Mail"
Publication du manga au Japon: 1995.

U-Jin, l'auteur (né en 1959; U-Jin est un pseudonyme), est connu pour avoir publié d'autres mangas érotiques appartenant au genre "ecchi" (+ de 16 ans), comme "Angel" (qui a été censuré en France à sa sortie), et "Juliet".

Le "Journal intime de Sakura" est d'abord une histoire d'amour entre 3 personnages: Tôma, étudiant qui vient d'échouer à tous les examens d'entrée en université; Urara, une lycéenne qui paraît très libérée (et qui incarne, au début du manga, le mythe de la lycéenne coquine japonaise); et la belle Mieko qui vient de réussir l'examen d'entrée dans une prestigieuse université. Par une série de quiproquos, Tôma est contraint de cacher à Mieko son échec aux concours d'entrée. Cette situation fausse va peu à peu révéler les véritables personnalités des personnages et leurs sentiments.

C'est un manga qui, dès le premier volume, semble annoncer des rebondissements. Toutefois, on sait aussi qu'on ne dépassera guère le cadre très étroit de la relation amoureuse triangulaire et de la découverte de la sexualité entre des adolescents et très jeunes adultes.
Les scènes d'érotisme sont relativement douces - mais le manga est, en France, interdit au moins de 18 ans (sur un recto de la couverture, est indiquée une interdiction aux moins de 16 ans, et sur l'autre, une interdiction aux moins de 18 ans!!! bravo les contradictions...).
A mes yeux, il convient à un public de jeunes gens, d'à peine 20 ans, qui vivent leurs premières expériences sexuelles et amoureuses.

Une vidéo accompagne le premier tome (j'ai vu que celle-ci d'ailleurs ne figure plus dans le volume 1 actuellement vendu en magasin): il s'agit de l'adaptation "Sakura Mail", de 1997, publiée chez Dybex. Elle est de mauvaise qualité, et tire systématiquement le manga papier vers le bas; elle en montre les faiblesses; et s'adresse, à mon sens, à un public âgé de 15 ans (voire moins).
Je ne vous conseille pas de la regarder, vous garderiez un mauvais souvenir de votre lecture de U-Jin.

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Auteur: Katsu Aki (né en 1961)
Titre original: "Futari Ecchi" ("Du sexe à deux")
Traduction du japonais au français: Nathalie Martinez
Interdit aux moins de 15 ans
Publication commencée en août 1997 au Japon, chez Hakusensha; on en est au 33eme volume; l'édition est toujours en cours.
Publication commencée en janvier 2004 en France; on en est au tome 17 (en cours).
Au Japon, "Futari Ecchi" (ou "Futari H") constituent une série télévisée d'animation de 4 épisodes de 28 minutes.

Ce manga s'inscrit dans la série des mangas qui sont des manuels. Par exemple, Tanigushi a publié une encyclopédie des animaux préhistoriques, une histoire de la littérature, etc. Ici, il s'agit d'un guide d'éducation sexuelle qui s'adresse principalement à des jeunes adultes. Les Japonais préfèrent aujourd'hui apprendre par le biais de la bande dessinée plutôt que par le biais des livres classiques, et ce type de mangas constitue donc au Japon un succès non démenti.

La volonté didactique se marque dans la présence de statistiques, de graphiques, de tableaux, de dessins anatomiques, de conseils, de réflexions. L'ensemble s'accompagne souvent de petites phrases humoristiques qui invitent à prendre un peu de distance par rapport au texte.

Ce manga s'inscrit essentiellement dans un genre pédagogique et comique. Mais l'érotisme y est peu marqué.

Le dessin est agréable - aéré, lumineux; les personnages sont gentils.

Toutefois, cela manque de liberté, d'invention. L'idée selon laquelle la sexualité s'invente est entièrement absente. Au contraire, ici, tout est codifié, réglementé: à tel problème, telle solution. L'idée repose sur les anciennes théories asiatiques: il y a des techniques du sexe.
La représentation de la sexualité est un peu étriquée d'une part. D'autre part, c'est une conception, pour ce que j'ai lu, assez masculine.

J'ai été frappée par le caractère édulcoré de ce manuel par rapport à la réalité violente de la sexualité au Japon.
A noter, les couvertures des mangas japonais sont un peu plus érotiques que les nôtres.

Merci à Angel et à Eve pour m'avoir fait lire ce manga!

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Twenty est a classer dans la bande dessinée pornographique sans aucun doute, dans le sens qu'il n'y a pas vraiment d'intérêt à la lire en dehors d'une recherche d'excitation ou de plaisir solitaire (ou à deux ;-)).
Mais dans ce genre et si on n'en attend pas plus, cette BD est vraiment très belle et très bien faite. Les personnages sont beaux et les situations très excitantes. Les couleurs sont belles aussi. Certains dessins valent réellement la peine d'être vus. C'est donc une BD supérieure à ce qui se fait dans le genre habituellement. Mais ce n'est malgré tout pas comparable à un Crepax ou Manara qui font plus partie du genre érotique que pornographique. Ici, le but, c'est d'exciter le lecteur et c'est tout. Et de ce point de vue, Twenty remplit son office à 100%. Il n'y a pratiquement pas une page qui ne décrive des situations sexuelles.
Seul bémol, les fantasmes décrits me semblent surtout destinés à un public masculin. Un indice: toutes les héroïnes sont bisexuelles et aucun homme ne l'est.

L'histoire:
Twenty1: Twenty, jeune fille à peine sortie de l'adolescence est conduite après la mort de ses parents dans une école...d'éducation sexuelle. L'histoire se passe aux alentours de 2020, le SIDA et autres maladies vénériennes ont été éradiquées et l'auteur postule sur une nouvelle révolution sexuelle. Les moeurs sont donc très libres.
Twenty rencontrera son premier mari pendant son "éducation". Mari qui se révélera être un manipulateur machiavélique...

Twenty2: L'histoire est surtout centrée sur la cousine de Twenty que son mari voudrait voir plus delurée. Lors d'un départ pour affaire de celui-ci, il lui fait promettre de rechercher des aventures durant son absence. D'abord très timide, et reculant plusieurs fois, elle finira par aller beaucoup plus loin que ce qu'elle avait cru au depart...

Twenty2 est pour ma part, supérieur au premier épisode. En effet, la cousine de Twenty, Sally, a un comportement beaucoup plus réaliste que celui de Twenty. Ses hésitations, ses fuites avant de se retrouvée tentée donnent des situations particulièrement chaudes...

Twenty est beaucoup moins orienté SM que les oeuvres précédentes de Von Gotha. Ce qui lui réussit beaucoup mieux que les habituelles scènes de flagellation.

Recommandé pour les amateurs du genre.

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Les djinns de l'histoire sont les favorites du harem. Elles sont capables d'influencer le sultan et les autres hommes d'ailleurs à travers l'usage de leur charme.
La BD suit le parcours de deux djinns: L'une évoluant dans le Harem du dernier sultan de turquie pendant la seconde guerre mondiale, l'autre, sa petite fille, une anglaise désireuse d'apprendre à user du pouvoir du djinn... Sans rien dévoiler de l'intrigue, l'histoire basculera légèrement dans le fantastique par la suite

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Cette bd est en réalité une série de bd autour d'un même personnage. il y a en tout 24 albums.

Petit descriptif :  
Ex-journaliste reconvertie dans l'écriture de romans à succès, Jessica Blandy pourrait être une jolie blonde parmi d'autres sous le brûlant soleil californien. Mais la destinée en a décidé autrement et lui fait croiser la route de tous les tarés qui marquent d'un rouge sanglant l'histoire des États-Unis : politiciens véreux, serial killers, adorateurs de Satan et autres démons de la société américaine. Entre passé trop lourd à porter et présent tragique, Jessica Blandy croise le fer contre le Mal sous toutes ses formes. Sans oser espérer qu'un jour elle se réveille sinon heureuse, du moins apaisée.

Mon avis
Une bd qui en soit n'est pas entièrement érotique, mais qui nous offre de magnifique scènes d'amour entre jessica et d'autre personnage, notamment dans l'album  "Satan ma déchirure" ou dans "Je suis un tueur".
C'est une bd très sombre, très noir mais que je trouve vraiment magnifique !!!!
Les dessins sont vraiment magnifique, et les histoires toujours très recherchées originales.
Je vous conseil donc vraiment cette série !!!!

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Illustrations
Note Générale

L'histoire commence dans un restaurant. Un homme et une femme (l'histoire ne donne aucun nom à ses personnages) dînent ensemble. La femme aborde immédiatement la question de la technique amoureuse et du point G. Commence alors pour le héros une drôlatique aventure au terme de laquelle il trouvera l'amour.

En un mot : j'adore !

Style, qualité d'écriture
Originalité des situations
Intérêt de l'histoire
Description des scènes d'amour
Illustrations
Note Générale

Prendre des situations banales (mettre un préservatif par exemple) et arriver à en faire une page de BD drôle à souhait sans être cul-cul, beaucoup s'y sont essayé.
Peu y sont arrivés. Thiriet et Robin en font partie!

Pour ceux qui aiment rire de tout, sexe y compris. Une drôle de façon et une façon drôle de se moquer gentiment de nos petites habitudes sexuelles.

Il suffit de lire le recto de cette BD pour en être convaincus:

"L'amour... l'amour... faire l'amour!
Oh! je t'enlacerai avec mes jambes"
                                   Prince

"I just wanna make love to you babe"
                                   Mick jagger

"Je t'attendrai à la porte du garage"
                                   Charles Trenet

"Si tu me donnes tes noix de coco,
je te donnerai mes ananas."
                                   Annie Cordy

"Flûte, les piles sont mortes"
                                   Fabienne

Style, qualité d'écriture
Originalité des situations
Intérêt de l'histoire
Description des scènes d'amour
Illustrations
Note Générale

Voilà une bd très distrayante que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire (je suis fan de bd), les histoires sont courtes et toujours complètes (1 page) même si l'on retrouve au fils des volumes les mêmes personnages dans d'autres situations.

Les planches sont faites par plusieurs dessinateurs:
    Mon point positif: on ne voit pas le volume passé vu que
                       les dessins sont différents sur chaque
                       page,
    Mon point négatif: J'ai pas aimé le dessin de certains
                       dessinateurs (mais c'est mon avis perso).

Certaines histoires qui sont dans les différents volumes n'ont des fois rien de coquins.

Pour info, à la date d'aujourd'hui (09/10/07) la série comporte 19 volumes donc il y a de quoi bien rigolé