Les meilleurs avis sur les Cinéma et Films



Décallé, dejanté, drôle, original   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films érotiques - Produit : Capitaine Orgazmo - 3 Avis par elob F 569

  
Scénario & Dialogues 4/4
Mise en scène & Réalisation 3/4
Jeu d'acteur 3/4
Scènes érotiques 0/4
Intérêt du film 2/4
Note Générale 2/4
Les plus : Décallé, dejanté, drôle, original
les moins : Absoluement pas érotique

Une grosse comédie loufoque plus qu'un film érotique, dans mes souvenirs tout du moins...

C'est l'histoire déjantée d'un jeune missionnaire mormont, qui finit par accepter par accident et par dépit d'incarner le personnage de "Capitaine Orgazmo" dans une production X afin de financer son mariage.

Au départ choisi pour ses prouesses en arts martiaux, celui-ci sera surprit dans ses aventures par l'amitié qui se créera avec son collégue "Chaudaboy" , par le succés imprévu qu'obtient le film et autres péripéties...

La trame de l'histoire donne le ton de l'histoire.
On entre dans un univers de comics, empli de personnages de cartoons version super-héros au second degrés tous aussi dingues les uns que les autres...

Un des personnages, "Chaudaboy", une sorte de Robin du X ( Robin le pote de Batman, pas celui des bois hihihi) arbore un casque surmonté d'un pénis giganteste...
Un univers coloré, décallé, complétement loufoque dans lequel humour gras et blagues tendencieuses sont légions.

Pas grand  chose, voire carrément rien d'érotique, en tout cas dans mes souvenirs, car j'ai vu ce film il y a quelques années maintenant.
Je ne me souvenais même pas qu'il était interdit au moins de 16ans...

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suspense, originalité, esthétique   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Basic Instinct - 8 Avis par Shadowwooer F 300

  
Scénario & Dialogues 4/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 4/4
Intérêt du film 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : suspense, originalité, esthétique
les moins : moralement douteux

A sa sortie, le film a fait hurler les lesbiennes américaines. Pour une fois qu'on les montrait à l'écran, c'était pour les dépeindre comme perverses et dangereuses. Moi je trouve au contraire que c'est un hommage à leur intelligence. Hannibal Lecter séduit. Pourquoi Catherine Trammel rebuterait-elle?
Outre l'intrigue, il ne faut pas oublier les audaces du film. Aujourd'hui on ne s'en rend plus compte, mais ce film a changé beaucoup de choses dans la représentation des scènes de sexe. Jusque là, en tout cas dans les films américains non érotiques, quand on voyait une scène d'amour c'était TOUJOURS le missionnaire avec l'homme au dessus. Verhoeven a été le premier a montrer la femme dominant, en amazone, à cheval sur l'homme. Une situation qui s'est généralisée depuis. C'est aussi, à ma connaissance, la première fois dans ce genre de film qu'on montre (enfin, qu'on suggère mais de façon explicite) un cunnilingus...
Bref: j'aime ce film non seulement pour lu-même, mais parce qu'il a bousculé les conventions et fait avancer les mentalités.

En même temps, je ne suis pas objective: les seins de Jeanne Tripplehorn sont, pour moi, une des merveilles du monde...

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Satire de l'Amérique des années 40, jeu de Peter Sellers (pour les fans...)   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Lolita - 1 Avis par Lavax F 300

  
Scénario & Dialogues 3/4
Mise en scène & Réalisation 3/4
Jeu d'acteur 2/4
Scènes érotiques 1/4
Intérêt du film 2/4
Note Générale 2/4
Les plus : Satire de l'Amérique des années 40, jeu de Peter Sellers (pour les fans...)
les moins : Le jeu fade de Sue Lyon, son personnage très antipathique, film trop long

Caractéristiques
D'après le roman éponyme de Vladimir Nabokov; scénario: Nabokov
Noir et blanc
Photographe: Oswald Morris
Musique: Nelson Riddle

Résumé
Le film s'ouvre sur l'assassinat de l'écrivain Clare Quilty (Peter Sellers) par Humbert Humbert (James Mason). Que s'est-il passé?
Quatre ans plus tôt...
Humbert Humbert, professeur de littérature, la quarantaine, décide de louer une chambre chez Charlotte Haze, au moment même où il aperçoit sa fille de 14 ans: lunettes de soleil, cheveux blonds, Lolita, séduisante, écoute la radio en mâchant des chewing-gum, sirotant des sodas.

Le film narre leurs amours, la jalousie maladive de Humbert Humbert, les insupportables caprices de Lolita, sa trahison.

Avis
Le thème de la pédophilie n'est pas traité par le biais d'un érotisme ouvert; les relations charnelles de Humbert et de Lolita restent dans l'ordre du non-dit et du non-vu. Rien de particulièrement choquant en ce sens.
Mais on a affaire à des personnages essentiellement pervers: ils n'éprouvent pas d'amour, en rigueur, l'un pour l'autre. L'un éprouve de la fascination pour un corps jeune et parfait, il faut que ce corps lui appartienne, il faut qu'il le retienne prisonnier; l'autre tire bénéfice financier et matériel: Humbert Humbert est une source à pop-corn.
On a donc du mal à s'intéresser à cette relation. Les personnages ne sont pas sympathiques, et les raisons pour lesquelles ils sont ensemble sont sordides.
Sue Lyon, qui interprète Lolita, est, à mon goût, très fade, même si le rôle qu'elle doit jouer est celui d'une gamine gâtée, à qui tout est dû.

Un personnage trouve grâce à mes yeux, bien qu'il soit également détestable: c'est Clare Quilty, l'écrivain (autour de qui l'intrigue du film tourne), que Peter Sellers*** interprète. La présence de Sellers produit d'ailleurs, pour qui connaît sa carrière future, de the Party à la série Pink Panther, en passant par Dr. Strangelove (Dr. Folamour), un certain bougé, une certaine énigme (on se demande assez longuement qui est ce personnage): comme dans Folamour, Sellers joue de multiples rôles, et l'on trouve déjà son travail sur les accents.

Beaucoup trouvent ce film de Kubrick excellent. C'est une opinion que je ne partage pas.
Je n'aime pas les personnages, je n'aime pas l'histoire. D'autres films de Kubrick m'ont davantage impressionnée.
Il reste cependant intéressant de le voir si l'on suit la production de Kubrick, afin d'en saisir les facettes fort variées.

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puissant et expressif.   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Le Dernier Tango à Paris - 4 Avis par blue H 300

  
Scénario & Dialogues 3/4
Mise en scène & Réalisation 3/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques -1/4
Intérêt du film 4/4
Note Générale 3/4
Les plus : puissant et expressif.
les moins : pas agréable

Un homme et une femme succombent à une attraction animale, et se retrouvent dans un appartement pour coucher ensemble sans rien construire d'autre. L'homme est viril, autoritaire et inquiétant. Il refuse qu'ils s'échangent leurs prénoms. Seul le sexe soude leur relation. Elle est subjuguée, et à l'impression de commencer à éprouver des sentiments pour lui.
On ne voit pas de pénis, mais les scènes de sexe sont quand même très crues. A l'époque, il est normal que ce film ait choqué, et fait parler de lui. La scène culte du film est une sodomie pleine d'ambiguïté: il la lui impose avec brutalité. Elle est entre le refus et l'acceptation. Elle devrait le maudire, mais ce n'est pas le cas.

Ce film ne m'a pas du tout excité, mais ce n'était sans aucun doute pas son but. Rose est partie se coucher une demi-heure après le début. Il ne m'a pas été du tout agréable à regarder. Je l'ai trouvé glauque et parfois ennuyeux. Mais force m'est de reconnaître que c'est un grand film. Je ne regrette donc finalement pas de l'avoir vu.   Il exprime avec force la loi de l'assimilation qui peut régner dans le sexe et l'amour.   Ce film n'est pas érotique, mais du domaine de l'art.

 

le duo Douglas/Stone, les scénes érotiques, le triller   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Basic Instinct - 8 Avis par cocostpierre F 300

  
Scénario & Dialogues 4/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 4/4
Intérêt du film 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : le duo Douglas/Stone, les scénes érotiques, le triller
les moins : je n'en vois pas

voilà, encore un avis que je peux donner après avoir revu ce film la semaine dernière- ça du bon d'être en panne d'internet ;-) !

J'ai donc vu ce film une 1ére fois à sa sortie et dernièrement.
Je peux donc faire un comparatif dans le temps.
Entre un visionnage quand on à 20 ans et un autre quand on en a 38, ça change beaucoup de chose au niveau émotionnel. Ce qui n'a pas été mon cas avec ce film.

Effectivement, en fouillant dans ma mémoire, ce film à sa sortie avait bien sûr eu des critiques assez violentes notamment concernant les scènes assez sulfureuses à l'époque.
J'avoue bien sûr que c'est ce qui m'avait poussé à le visonner à l'époque.

Déjà, j'adorais le physique de Michael et "mélangé" à Sharon, ça me perturbait encore plus.

Ce n'est pas la scène non plus du commissariat qui m'avait le plus "attisée", mais la scène où les 2 femmes étaient dans une boîte de nuit, où leur regard était insistant, rempli d'envie et de provocation, j'avais adoré !, d'ailleur c'est encore ma préférée aujourd'hui.

Côté scénario :
Ce triller est parfait pour moi, il est bien mené et bien d'autres producteurs ont essayé de le copier après sa sortie.

A coup sûr : ne pas regarder le 2éme volet qui n'aurait jamais du exister !

Par comparaison, ce film a très bien vieilli, je le regarde toujours avec autant d'exitation, les vibrations sont toujours les mêmes. Moins pour le dénouement évidemment puisque je connais la fin.

Je le recommande très largement.

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Traite de l'intersexualité,sensible, vrai, instructif, non voyeur.   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : XXY - 2 Avis par Louvedusud F 67

  
Scénario & Dialogues 4/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 4/4
Intérêt du film 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : Traite de l'intersexualité,sensible, vrai, instructif, non voyeur.
les moins : aucun

Ce film a eu un prix au festival du fim à Cannes "grand prix de la semaine de la critique"en 2007.

J'ai pu le voir en avant première dans un grand lycée de la région Cannoise.
La projection a été suivie d'un débat avec Vincent Guillot qui était président de l'O.I.I.(Organisation Internationale des Intersexué(e)s).

Les étudiants ont été exceptionnels dans leurs questions, avec tact et délicatesse. Vincent a pu répondre sans ambiguité car le film est d'une telle qualité humaine, vraie, que nous ne pouvions qu'être touché.

XXY traite de la difficultée de n'être ou naître fille/garçon.
C'est à dire des personnes qui ont à la naissance des sexes impossibles à différencier.
Dans nos sociètés il est nécessaire d'être inscrit sur un registre d'état civil pour exister: il faut donc naître garçon ou fille.

Le film montre:
-Le désarroi des parents face à un enfant qui n'est pas dans les normes sociales définies par la Loi.
-Le désarroi de cet(te) enfant adolescent(e) ,mais soutenu(e) par une famille aimante et plutôt ouverte malgré toutes les interrogations que cela comporte.
- Le coté rejet de certaines personnes face à ce qu'elles ne peuvent comprendre ni admettre.

Ce film est pour moi un chef d'oeuvre: il informe avec tact d'une réalité qui peut toucher certains d'entre nous : 2 à 5% de la population naissent intersexués.

Ce n'est pas un film à vocation érotique mais plutôt informatif.
A voir absolument.

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Ce film fait partie de l'Hitoire du cinéma, c'est le dernier du poête, écrivain, réalisateur Pier Paolo Pasolini. C'est une description réaliste de l'horreur du fascime.   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Salo ou les 120 journées de Sodome - 3 Avis par Loupdusud H 102

  
Scénario & Dialogues 2/4
Mise en scène & Réalisation 3/4
Jeu d'acteur 3/4
Scènes érotiques -1/4
Intérêt du film -1/4
Note Générale 3/4
Les plus : Ce film fait partie de l'Hitoire du cinéma, c'est le dernier du poête, écrivain, réalisateur Pier Paolo Pasolini. C'est une description réaliste de l'horreur du fascime.
les moins : Tout, puisqu'il montre de façon crue le mal absolu.

Pasolini a toujours eu une réputation sulfureuse et son dernier film avait-il une raison d'être ? C'est un débat sans fin qui anime ou qui a longtemps animé le monde du cinéma.

Doit-on le voir ? Je ne sais pas.
Doit-on l'ignorer ? Je ne crois pas.
Un vrai dilemme.

Pasolini s'est librement inspiré de l'oeuvre "Salo" de Sade en la transposant au milieu du 20ème siècle, dans un huis clos où rêgne l'exclavagisme sexuel, pendant la seconde guerre mondiale.

Neuf jeunes femmes et neuf jeunes hommes sont livrés à quatre dirigeants fascistes dans la République de Salo (République Sociale Italienne), proclamée par le Duce en 1943. La R.S.I. (Salo) est un fait historique avéré.

Le film se compose en trois tableaux : "Le cercle des passions", "Le cercle de la merde" et "Le cercle du sang". Chaque partie surrenchérissant dans l’horreur.

Pasolini ne voulait pas d'acteurs connus pour accentuer le réalisme de son propos. On se croirait presque dans un documentaire.

Sur la notation: Quelle note donner à l'indicible ? Il est impossible, de mon point de vue, de juger Salo. Ma notation n'a donc pas de véritable sens. Je me suis arrété au milieu, mais j'ai du fournir une note globale qui, dans ce cas précis, n'a pas de vraie signification. Le film se situe dans d'autres taxinomies que celle qui est proposée ici.

Tentons de le dire autrement : Ce n'est en aucun cas un film érotique, c'est un film politique choc.

Pasolini a été assasiné le lendemain (si ma mémoire est bonne) de la première projection de ce film chef d'oeuvre... de l'horreur inhumaine, créée par des humains...

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jeu des acteurs, beaux portraits photographiques   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Antichrist - 1 Avis par Lavax F 300

  
Scénario & Dialogues 1/4
Mise en scène & Réalisation 2/4
Jeu d'acteur 3/4
Scènes érotiques 1/4
Intérêt du film 1/4
Note Générale 1/4
Les plus : jeu des acteurs, beaux portraits photographiques
les moins : excès de symbolisme, ennuyeux, consternant

Qui a suivi le festival de Cannes cette année n'a pu manquer les polémiques qui ont animé la projection du film: alors que Charlotte Gainsbourg obtient le prix de la meilleure interprétation féminine pour le rôle qu'elle y incarne, d'autres dénoncent un film sadique, misogyne, et gore.

Le dernier film de Lars von Trier ne laisse pas indifférent: on aime passionnément, ou pas du tout.

Présentation
L'histoire repose sur une scène initiale, donnée en début de film, en noir et blanc et au ralenti, mais non entièrement livrée. Nous n'y aurons accès en totalité que vers la fin.
Une femme (Charlotte Gainsbourg) faisant l'amour avec un homme (Willem Dafoe), au moment de la jouissance.
Leur enfant - il neige - prenant une chaise, montant dessus, tombant par la fenêtre, mourant.

L'histoire est celle de ce "deuil": l'homme, psychothérapeute, décide de s'occuper lui-même de la propre thérapie de femme.

Avis
Il s'agit là du résumé le plus plat qu'on puisse faire; le film veut, au contraire, présenter une accumulation d'interprétations: interprétation que le mari fait de ce que sa femme lui dit, interprétation que nous faisons du film, interprétation que la femme fait de sa vie...
Les animaux parlent, tenant quelques propos métaphysiques: "le chaos règne" (1). Les personnages s'auto-mutilent, excision, masturbation jusqu'au sang, pénétration d'instruments dans le corps. La nature est stylisée. Des tableaux à la Jérôme Bosch apparaissent, etc. Flots de références à Freud, à Nietzsche, etc.
Il serait trop long de donner la liste de tous les clins d'oeil, de tous les symboles qui courent le long du film.
Un arbre n'est pas un arbre, mais L'Arbre, symbole de L'Arbre; le lieu où se rendent les personnages pour la cure n'est pas une maison de campagne, mais Eden, un symbole de lieu, le Lieu symbolique - le Jardin; Charlotte Gainsbourg n'est pas une femme, mais la Femme, lui est l'Homme; là-haut, il y a Satan, etc., et Satan, peut-être est-ce la Femme, etc...

Les massacres (façon "massacre à la tronçonneuse", mais en moins bien, parce qu'on n'en assume pas la vulgarité) s'enchaînent mécaniquement: mutilations prévisibles, qui, du coup, n'ont rien d'insoutenable (2), mais virent au comique.
Dans la salle où j'étais, quelques gens ricanaient.
Il m'est aussi venu l'envie de rire (Normal?: Lars von Trier trouve, en effet, que son film est drôle (3)), sur le thème: "c'est pas vrai, il ne va pas nous infliger ça?! Si? Si!"

Finalement on ne sait plus. Un ami, partisan du "tout au second degré", tient que c'est du second degré... Soit, mais j'avoue que c'est fatigant de se creuser la tête pour savoir où on en est: premier, deuxième, troisième? et qu'est-ce que les symboles symbolisent? ceci, cela? rien?
Les procédés cinématographiques (ralenti, mélange noir et blanc/ couleur), le découpage en chapitres, sont vieillots. Et la durée paraît longue.

A la fin des fins, on s'ennuie de cette prétention intellectuelle: appelons un chat un chat, et un sexe un sexe.
Et allons voir un bon film d'horreur.
C'est ce qu'on a de mieux à faire.

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Beau, ça sent la sincérité, érotique, une histoire à suivre   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films érotiques - Produit : 9 Songs - 7 Avis par KittyKat F 300

  
Scénario & Dialogues 3/4
Mise en scène & Réalisation 3/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 4/4
Intérêt du film 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : Beau, ça sent la sincérité, érotique, une histoire à suivre
les moins : Un peu trop de rock à mon goût et trop court (j'avoue j'aurais aimé bien plus)

Je me lance enfin. J'ai visionné le film il y a de celà un mois et j'attendais d'avoir mis à maturité mon point de vue avant de vous le livrer.

Je cherchais un film érotique à regarder à deux, pour une première séance dans le genre. Après avoir fureté sur le CDS, il m'apparait sans aucun doute que c'est LE film à voir à deux. Pas vulgaire, érotique... Mon choix est donc fait, j'achète.

Un soir je me décide et le propose à mon cher et tendre pour un visionnage sous les draps. Je me sers bien fort contre lui, blottie dans ses bras et c'est parti...

Ca commence fort, à peine entamé, le film nous donne le ton : sexe, drogue (juste un petit peu) et rock & roll. Wow il démarre fort ce petit film. C'est très charnel et extrèmement sensuel. On a les papilles qui s'émoustillent devant la beauté de l'image, des scènes authentiques qui nous sont offertes. C'est pur, sincère, on se croirait dans la pièce. Les personnages sont attachants et très beaux dans leur simplicité. On vit le couple, on se dit que ça pourrait être nous... Un délice.

Au milieu de tout celà, il ne faut pas oublier l'histoire qui nous plonge dans l'univers rock et ce qui va avec. Les musiques sortent de l'ordinaire pour ce genre de film et c'est largement plus à mes goûts que ce qui se fait en général. Les concerts laissent la place aux scènes érotiques, et vice versa. On passe d'un univers à un autre tout en restant dans le même ton.

Le mot de la fin : ce petit film a tout d'un grand dans le genre ! J'en ai testé d'autres et rien n'est à la hauteur, ça en devient désespérant. Hum je ne vous raconterai pas la fin de cette soirée à deux mais en tout cas, 9songs a rempli parfaitement son rôle.

A quand un film érotique aussi bien réussi que celui ci ?

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la thématique de la sexualité liée à celle de la religion (sous l'angle d'une secte).   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Eyes Wide Shut - 8 Avis par blue H 300

  
Scénario & Dialogues 1/4
Mise en scène & Réalisation 2/4
Jeu d'acteur 2/4
Scènes érotiques -1/4
Intérêt du film 3/4
Note Générale 1/4
Les plus : la thématique de la sexualité liée à celle de la religion (sous l'angle d'une secte).
les moins : je ne suis pas rentré dedans: long et ennuyeux.

Ayant vu ce film à la télé, lors d'une soirée très entrecoupée, mon avis n'est peut être pas très légitime.
Outre deux petits points sur lesquels je voulais me pencher, je vous renvoie à l'excellent avis de Lavax qui en reflète un souvenir bien plus précis que le mien.

Pour moi ce film a d'intéressant qu'il montre que le passage de l'autre au grand autre (le sacré) fait perdre à mon sens tout attrait à la sexualité. Les dimensions ésotériques ou religieuses, ne font décidément pas bon ménage avec l'érotisme. C'est comme si l'altérité en devenant trop absolue s'altérait elle même.

Cependant, il ne s'agit que de l'attrait que je lui ai trouvé. J'ai l'impression que le projet de Kubrick visait un autre but: Montrer le sexe comme participant fondamentalement à des forces occultes, fascinantes mais effrayantes. Pour rendre cette pulsion supportable, nous devrions feindre d'en ignorer la vérité, et tenter de nous duper nous même en nous réfugiant dans la banalité rassurante du sexe conjugal, nous devrions garder les "yeux grand fermés"(traduction de Lavax).

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le coté naturel des actrices.   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films érotiques - Produit : Choses secrètes - 1 Avis par blue H 300

  
Scénario & Dialogues 1/4
Mise en scène & Réalisation 2/4
Jeu d'acteur 3/4
Scènes érotiques 3/4
Intérêt du film 1/4
Note Générale 2/4
Les plus : le coté naturel des actrices.
les moins : Le scénario qui donne dans les clichés et donne finalement une impression de téléfilm médiocre...

Mon avis bien qu'un peu mitigé est plutôt négatif. Je suis déçu. Les actrices ont des beautés très fraîches et très naturelles. Là-dessus tout va bien. Les premières minutes, j'ai eu l'impression que le jeu d'acteur était mauvais, mais finalement cette sensation s'est estompée, et on est de toute façon, de ce coté, bien au-dessus de ce qu'on peut voir dans un film porno.
      Le film contient des scènes émoustillantes, différentes de ce qu'on a l'habitude de voir. Il y a un coté plus naturel, mais ce coté n'est pas tout à fait aboutit: les personnage ne se lâchent pas tout à fait, j'ai eu l'impression que restait une gêne malgré tout. Le scénario de la cinquième à la vingtième minute, m'a plu. On est dans l'initiation à une sexualité plus libérée. Ce n'est pas qu'il n'y a rien à en redire, mais c'est assez fantasmatique pour moi. Par contre, après on revient au scénario classique de la femme qui se sert du sexe comme instrument de pouvoir ; au cliché des secrétaires qui séduisent et dupent leur patron pour monter dans la hiérarchie. Le sexe n'est plus qu'affaire de domination et de rapport de force… Là il n'y a plus grand-chose d'excitant pour moi. A la fin j'ai eu l'impression qu'on était plus si loin d'un petit film d'M6.   C'est dommage car l'éclairage et le grain de l'image, sur des très beaux corps donnait un goût de nouveauté. Avec ce film, un petit pas à été fait, mais ce pas étant encore trop petit, il risque plus d'être insatisfaisant que prometteur…

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Réalisme   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Irreversible - 6 Avis par darkdoudou H 155

  
Scénario & Dialogues 4/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 4/4
Intérêt du film 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : Réalisme
les moins : Réalisme

Une histoire d'amour (et oui, c'en est une) qu'il est difficile de regarder en entier...
Si on le regardait chronologiquement, sa portée serait moindre, obnubilé par la scène de viol en temps réel qui se retrouverait presqu'à la fin avec la mise à mort du violeur...
Le choix de montage tente d'effacer cela de nos yeux (dieu sait si c'est difficile) et nous offre des instants si intimes, si véridiques d'une vie de couple...
La beauté de ce film polémique est là : la vérité réaliste est tantôt insupportable, tantôt merveilleuse...

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Beauté des images, qualité du jeu des acteurs, beauté de Deneuve, climat onirique et érotique   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : Belle de Jour - 1 Avis par Lavax F 300

  
Scénario & Dialogues 4/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 3/4
Intérêt du film 3/4
Note Générale 4/4
Les plus : Beauté des images, qualité du jeu des acteurs, beauté de Deneuve, climat onirique et érotique
les moins : ...

Présentation
Scénario: Luis Buñuel, Jean-Claude Carrière, d'après le roman de Joseph Kessel, paru en 1928
Photographie: Sacha Vierny
Catherine Deneuve (Séverine)
Jean Sorel (Pierre)
Michel Piccoli (Husson)
Geneviève Page (Mme Anaïs)
Pierre Clémenti (Marcel)
Francisco Rabal (Hippolyte)
Françoise Fabian (Charlotte)
Couleurs

Résumé
Pierre, chirurgien, et Séverine, son épouse, se promènent en calèche. Soudain, Pierre fait arrêter la calèche, et fait fouetter sa femme par les deux cochers.
...Un fantasme de Séverine...
Elle s'ennuie.
Elle aime Pierre, mais celui-ci est très occupé par son métier. Alors, quand Renée, une amie, lui dit qu'il existe encore des "maisons", et qu'une de ses amies s'y prostitue, Séverine est étrangement attirée.
Entre 14 et 17 heures, elle deviendra "Belle de jour" chez Mme Anaïs...

Avis
On ne peut qu'être séduit par la qualité de l'image, photographique et cinématographique. Les couleurs, assez pâles, sont belles. Les décors également.
Les acteurs sont parfaits: Piccoli pervers et humiliant, Jean Sorel en époux "boy scout" - terne, mais beau garçon, et gentil, Clémenti en "petite frappe" (on pense à Benjamin ou les Mémoires d'un Puceau, et au destin tragique de cet acteur-réalisateur), Deneuve, en bourgeoise amoureuse, timide, érotiquement insatisfaite, en attente d'un maître.
Le sadomasochisme est traité avec discrétion, plutôt suggéré que mis en scène (certains passages sont légèrement humoristiques, sans être comiques, et ne dénaturent pas le style général du film, ni son issue douloureuse). On passe du fantasme à la réalité de manière quasi indistincte. La violence n'est jamais agressive.
Même la dernière scène, intolérable, est douce et paisible.

Le film n'a pas vieilli.

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actrice pratiquant le SM qui aime le SM.   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films érotiques - Produit : New Tokyo Decadence - The Slave - 1 Avis par Leto H 664

  
Scénario & Dialogues 2/4
Mise en scène & Réalisation 2/4
Jeu d'acteur 3/4
Scènes érotiques 4/4
Intérêt du film 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : actrice pratiquant le SM qui aime le SM.
les moins : La narration.

Avant tout, petite precision: Ce film n'est pas la suite de "Tokyo Decadence".
Il s'agit d'un "Pink eiga", c'est à dire un court métrage érotique japonais à petit budget. Bien des cinéastes japonais ont commencé dans ce genre qui laisse les réalisateurs très libres de s'exprimer tant qu'il y a un certain nombre de scènes de sexe. Ce qui fait que malgré leurs petits budgets, ces films n'ont rien de comparable avec les courts métrages érotiques que l'on peut voir tard le soir sur certaines chaînes françaises.
Ici, il s'agit d'un genre à part avec de réelles qualites.

Mais, parlons de celui-ci en particulier.
Il est basé sur la vraie vie (du moins c'est ce qu'on en dit) de l'actrice principale, par ailleurs, actrice de X spécialisée dans le SM. Le film ne raconte pas sa vie dans l'industrie du porno, mais sa découverte de son attrait pour la soumission.
Et, effectivement, les scènes de soumissions sont très fortes, plus fortes que celles que j'ai vu jusqu'à maintenant, même dans des films X (qui ne font qu'être plus explicites du point de vue "organique"). L'actrice y prend vraiment du plaisir, et ça se voit. Ca s'entend aussi, et c'est le point négatif du film. En effet, en dehors des dialogues, elle raconte son histoire d'une voix joyeuse...comme si elle racontait ses vacances. Le contraste avec l'image dure du SM est assez spécial et je ne sais toujours pas si j'aime ou pas. Mais...ce film est assez intriguant et j'ai toujours envie de le revoir.

La bande-annonce:
http://www.pinkeiga.com/films/new-tokyo-decadence-the-slave/

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Mise en scène, scénario   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : La Secrétaire - 15 Avis par Shadowwooer F 300

  
Scénario & Dialogues 4/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 3/4
Intérêt du film 3/4
Note Générale 4/4
Les plus : Mise en scène, scénario
les moins : Donne une image un peu caricaturale du SM

J'ai aimé ce film, qui n'est pas une grosse production surmédiatisée. Comme quoi on peut faire des bons films sans investir des sommes effrayante en effets spéciaux.
Le reproche que je ferais, c'est qu'on comprend que les scarifications que se fait la jeune femme, automutilations qui frôlent le désir de suicide, trouvent un exutoire dans le SM. Il est vrai que l'algolagnie peut se "soigner" ainsi, et qu'il vaut mieux s'épanouir dans une relation SM que de s'enfermer dans 'automutilation.
Seulement la rareté même du film en fait le point faible. Aucun autre film grand public, à ma connaissance, ne s'attaque au "problème" aussi directement. Le lien est donc fait automatiquement, et le spectateur peut en conclure que le SM est réservé exclusivement aux personnes qui sont au bord du suicide.
Reste que certaines scènes sont très parlantes: la "correction pendant la correction", la barre d'immobilisation quand elle sert le café... Il n'y a aucune scène de sexe à proprement parler, mais on comprend bien que la sexualité déborde largement l'acte de pénétration et que tout se passe bel et bien dans la tête.
La dernière scène me rappelle un peu ce que je dis quand je fais une bêtise et que je sais que mon chéri va me punir: "oups, je crois que je l'ai fait exprès".

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L'actrice, le contexte, l'ambiance rétro, la superbe scène avec les roses.   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films érotiques - Produit : Le Couvent de la bête sacrée - 1 Avis par Leto H 664

  
Scénario & Dialogues 2/4
Mise en scène & Réalisation 3/4
Jeu d'acteur 3/4
Scènes érotiques 3/4
Intérêt du film 2/4
Note Générale 2/4
Les plus : L'actrice, le contexte, l'ambiance rétro, la superbe scène avec les roses.
les moins : Certaines scènes ont pas mal vieilli.

Difficile de noter ce film. Il est d'un côté pas très spécial et d'un autre côté il comprend une des plus belles scènes érotiques que j'aie jamais vues.
Ce qui frappe d'emblée, c'est la beauté de l'actrice Yumi Takigawa, ses yeux noirs, profonds. Le film repose sur elle en fait. Il suffit d'imaginer une autre à sa place et le film perd tout intérêt.

L'histoire: Mayumi après une dernière nuit passée avec son amant décide de rentrer au couvent. Couvent où malgré qu'il soit caché, interdit, le désir n'est pas absent. On apprendra plus tard la vraie raison de son entrée dans les ordres, qui relèvera plutôt de l'enquête policière.

Ce film recele de nombreuses scènes de lesbianisme et de flagellation. Notamment, cette fameuse scène où Yumi Takigawa est attachée avec des rosiers sauvages et flagellée à coups de branches de rosiers sur fond de pétales de roses...
Cette scène est magnifique et rien que pour elle, le film mérite d'être vu.

A noter qu'après ce film, Norifumi Suzuki s'est tourné vers les films d'arts martiaux avec Sony Chiba notamment.

Yumi Takigawa quant à elle, c'était son premier film et unique film érotique. Elle apparaîtra notamment dans une coproduction internationale("Virus") et reprendra le rôle de "la femme Scorpion" après Meiko Kaji.

La bande-annonce:
http://www.youtube.com/watch?v=VZxenRmB_LA

 

Excellent jeu d'acteurs, aucune scène réellement pornographique, un éclairage très interessant et très fin sur les rapports de domination/soumission.   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : La Secrétaire - 15 Avis par Claire F 300

  
Scénario & Dialogues 4/4
Mise en scène & Réalisation 3/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 2/4
Intérêt du film 4/4
Note Générale 3/4
Les plus : Excellent jeu d'acteurs, aucune scène réellement pornographique, un éclairage très interessant et très fin sur les rapports de domination/soumission.
les moins : Aucun.

Date de sortie : Novembre 2002.
Durée : 104 minutes.
Vu en VOST.
(D'où la très bonne note au niveau des dialogues et du jeu d'acteurs)
(sur le DVD est inscrit interdit aux moins de 12 ans)


Un cadeau de Mien, qui souhaitait me faire découvrir le film.
Le début ne m'a pas vraiment plu, il m'a fallu un moment pour pouvoir "rentrer dans le film".

Les deux personnages pricipaux sont joués avec une extrême justesse. Leur complexité a chacun et celle de leur relation qui en découle est bien plus suggérée que montrée, surtout pour lui, et cela fonctionne très bien.

Ce que j'ai le plus aimé dans le film c'est à quel point le personnage féminin, qui était vraiment abîmé psychologiquement, arrive à grandir et à s'épanouir en tant que soumise.
Il ne s'agit pas qu'elle devienne "la carpette" de son patron dominant, au contraire. Celui-ci lui permet d'abandonner des comportements compulsifs autodestructeurs et de s'affranchir d'un environnement familial néfaste.

Ce film arrive à faire comprendre un très grand paradoxe : la soumise conquiert son indépendance en cultivant sa servitude.

Film très beau, très juste, et très touchant.

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jubilatoire, dialogues percutants, beaux personnages secondaires   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Séries TV - Produit : Californication - 4 Avis par alias F 300

  
Scénario & Dialogues 3/4
Mise en scène & Réalisation 3/4
Jeu d'acteur 3/4
Intérêt 2/4
Note Générale 3/4
Les plus : jubilatoire, dialogues percutants, beaux personnages secondaires
les moins : répétitivité des scènes, ligne conductrice mince très mince

Synopsys
Hank Moody (inspiré par Charles Buckowski) est un écrivain qui a connu un seul succès, il est dans une mauvaise passe car très improductif. Immature, cynique et irrévérentieux, il souhaiterait reconquérir la mère de sa fille qui est sur le point de se marier. Buveur invétéré, il ne rechigne pas contre quelques lignes de cocaïne. Il enchaîne relations sexuelles sans lendemain. Sex, drugs et rock & roll !!!

Les atouts de cette série sont divers.
Le format court 12 épisodes de 25 minutes me convient parfaitement.
Les personnages sont haut en couleurs, j'apprécie particulièrement l'agent de Hank qui se dévergonde avec sa secrétaire, ainsi que Mia, la belle fille de l'ex-femme de Hank petite lolita séduisante dans sa perversité.
Les dialogues sont souvent percutants et les scènes très drôles et inventives.

Erotique, pornographique ?
Ni l'un, ni l'autre. Nous ne sommes pas émoustillés après avoir vu un épisode. Le sexe est vraiment très présent dans les scènes (Hank enchaîne les conquêtes dont nous voyons les fesses et les seins. Les scènes de  triolisme, fessées, bondage soft sont présentes). Les dialogues sont parfois crus.

A déplorer tout de même l'impression de répition des scènes et le scénario peu développé mais il y a beaucoup de situations drolatiques. Les personnages sont un peu stéréotypés et monolithiques.  

Une impression ressort : cette série est tout de même jubilatoire, elle me fait penser à un vaudeville merveilleusement modernisé.

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Beauté des scènes, jeu des acteurs, une histoire à mi chemin entre fiction et conte de fées, érotisme   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films érotiques - Produit : Fur : Un portrait imaginaire de Diane Arbus - 1 Avis par KittyKat F 300

  
Scénario & Dialogues 3/4
Mise en scène & Réalisation 4/4
Jeu d'acteur 4/4
Scènes érotiques 4/4
Intérêt du film 3/4
Note Générale 4/4
Les plus : Beauté des scènes, jeu des acteurs, une histoire à mi chemin entre fiction et conte de fées, érotisme
les moins : Passe trop vite on en voudrait encore

Je suis tombée par hasard sur ce film. Et j'ai été étonnement surprise par celui-ci.

En quelques lignes voici l'histoire.

New York, 1958. Diane Arbus épaule son riche mari dans son travail (dans le milieu de la mode). Elle se sent en décalage dans ce monde, pas à sa place. Dans son quartier chic, elle se plait à regarder par la fenêtre de son magnifique appartement les gens qui déambulent. Un jour, elle aperçoit son nouveau voisin qui emménage ; son visage est dissimulé derrière un masque. Le mystère plane et Diane est troublée... et attirée. Elle va prétexter reprendre une activité qui la passionne, la photo, pour frapper à la porte de cet inconnu. S'ouvre devant un elle un monde magique, pas au sens réel du terme. Cet homme toujours masqué va lui ouvrir son intimité, et par la suite son cœur.

Pas de corps nus, pas de scènes de sexe, mais du romantisme et de l'érotisme à un point que c'en est troublant. Ce film pourrait s'apparenter à l'histoire de la Belle et la Bête en quelque sorte. Les acteurs sont criants de vérité et on sent les émotions. La tension qui règne entre les deux protagonistes est palpable. On veut savoir comment cela va se finir, et quand ça finit, tout est passé beaucoup trop vite.

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farce, musique, provocation permanente   
Catégorie : Arts et Culture > Cinéma et Films > Films et Scènes érotiques cultes - Produit : La Grande Bouffe - 3 Avis par Lavax F 300

  
Scénario & Dialogues 4/4
Mise en scène & Réalisation 3/4
Jeu d'acteur 3/4
Scènes érotiques 3/4
Intérêt du film 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : farce, musique, provocation permanente
les moins : pour reprendre une expression de Reiser qui dessina l'affiche du film, c'est "dégueulasse"!

"IL FAUT MANGER!"

Le scénario remarquable de Francis Blanche est inspiré des petites sauteries qui réunissaient, jadis, autour d'une bonne bouffe le réalisateur Marco Ferreri, les Sarde (Philippe Sarde étant l'auteur de l'obsédante rumba qui ponctue funestement le film), et quelques prostituées.

A sa sortie, le film fit scandale: "c'est dégueulasse", disait-on, partant avant même la fin. A quoi Piccoli, raconte-t-on encore, répondait - sèchement, et s'emportant: "Ils n'ont rien compris!"

Pets, rots, - scatologie; sexe, bouffe. On a, peut-être, en tête une des fameuses scènes où Piccoli, souffrant d'aérophagie, explose - littéralement.
Une farce macabre: derrière la ritournelle "il faut manger", derrière les fesses des prostituées, derrière les seins et cuisses charnues d'Andrea Ferreol (superbe!), la mort est là.
Un festin funèbre. Un cul imprimé sur une tarte géante, l'amour au milieu de la puanteur des excréments, des cuisseaux de chevreuil avalés, vomis, pâtés monstrueux dégustés près des amis entassés dans une chambre froide.
Fête de la jouissance: petite et grande mort.

On y a vu une critique de la société de consommation. Manger, "baiser", consommer jusqu'au corps de l'autre. Sans doute. Le cynisme à la Blanche et à la Reiser ne nous épargne rien!
Société défunte dont la fin est inscrite en elle-même.

Mais, le film est plus qu'une fable sociale.
Le double registre sur lequel il joue continuellement, comédie et tragédie, le rend mal situable, lui donnant un statut de "carnaval", de "bouffonnerie", qui va au-delà de l'objet qu'il se donne.
Devant le pet gigantesque qui conduit à la mort, nous sommes dans une situation impossible: impossible de rire, impossible de pleurer.
La réussite du film est d'être (quasiment toujours*) dans "l'au-delà" de ce à quoi il prétend.

*Quasiment toujours, car il cède quelquefois à la facilité du comique de répétition, du cynisme certes adéquat à la dénonciation de la société qui fut celle d'après 68 - son côté "dégueulasse", "reiserien" - qui nous plonge le nez dans la cuvette des toilettes bouchées.

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