Les meilleurs avis sur les Librairie



Original, délicieusement fripon et galant, une histoire magnifiquement servie par une vraie ambiance !   
Catégorie : Librairie > BD et Mangas - Produit : Dupuis Le jardin des désirs - 1 Avis par Nicolas6961 H 300

  
Style, qualité d'écriture 4/4
Originalité des situations 4/4
Intérêt de l'histoire 4/4
Description des scènes d'amour 4/4
Illustrations 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : Original, délicieusement fripon et galant, une histoire magnifiquement servie par une vraie ambiance !
les moins : Album épuisé

Atypique, servi par le dessin subtil et très personnel de Will, publié chez Dupuis (vous savez, le journal de Spirou...) l'album avait tout pour connaître une certaine confidentialité.

L'album est l'autobiographie de Mickey Loverose, un anglais né avec le XXème siècle et qui se revendique "peut-être le dernier représentant de la galanterie." British jusqu'au bout du trait de plume, le héros commence jeune et la satisfaction de ses sens n'aura d'égale que sa déception dans sa quête du sublime. Il partira donc parcourir le monde, à la recherche de LA femme idéale. Il vivra de puissantes expériences, connaîtra des plaisirs raffinés mais cherchera encore et encore. Cela pourrait se terminer dans l'exalation tragique que connaît le héros de l'Atlantide de Pierre Benoît mais notre héros est trop british et aime trop la vie et l'aventure pour s'abandonner à l'amour ultime.

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Bonne qualité de la traduction, dessin soigné et agréable, relative originalité de certaines situations, personnages féminins très attrayants et différents qui plairont aux bosomaniaques, notes d'humour sympathiques, format de poche avec couverture interchangeable.   
Catégorie : Librairie > BD et Mangas - Produit : Taifu Comics Love Junkies - 2 Avis par Lukkas H 1326

  
Style, qualité d'écriture 3/4
Originalité des situations 3/4
Intérêt de l'histoire 2/4
Description des scènes d'amour 3/4
Illustrations 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : Bonne qualité de la traduction, dessin soigné et agréable, relative originalité de certaines situations, personnages féminins très attrayants et différents qui plairont aux bosomaniaques, notes d'humour sympathiques, format de poche avec couverture interchangeable.
les moins : Mauvaise qualité d'impression, papier du même niveau, lectorat peut-être un brin trop ciblé, censure originelle conservée, prix trop élevé.

Eitarô Sakakibara, âgé de 22 ans, est employé dans une célèbre agence de publicité à Tôkyô.
Son ardeur au travail est largement récompensée par un bon salaire, lui assurant ainsi un cadre de vie particulièrement confortable. Malheureusement, son entrain à la tâche fini rapidement par condamner sa vie sociale et seul Teruyoshi Obi, son colocataire, collègue de bureau et ami, lui permet de temps à autre de sortir la tête de l'eau.
Débordé après tant d'années à travailler tel un forcené, Eitarô se rend à l'évidence: il est toujours vierge et n'a jamais connu l'amour.
Sur cet amer constat, Teruyoshi, séducteur dans l'âme, tente l'ultime solution pour aider son ami, à savoir organiser un gôkon, soit une réunion entre célibataires via internet, une sorte de speed dating en plus posé et détendu, ce malgré l'avis de Eitarô.
Néanmoins, dès le lendemain, notre héros fera la rencontre d'une nouvelle collègue faussement ingénue qui, le surprenant en pleine séance de plaisir solitaire sur son lieu de travail, lui demandera d'acheter son silence en échange de quelques services rendus en nature.
A partir de ce jour, Eitarô multipliera les rencontres, aussi improbables que furtives, à la recherche de la femme idéale.

Premier tome de la célèbre série "Love Junkies", les tribulations du jeune et maladroit Don Juan japonais nous plongent au coeur d'une comédie érotique, genre parfaitement maîtrisé par l'auteur. Sous la forme de petites histoires liées les unes aux autres, "Love Junkies" est à la fois un manga détendu où l'on sourit souvent en apprenant diverses choses sur les moeurs japonaises et une oeuvre érotique gentillement coquine, où même les plus perverses des situations donnent toujours lieu à d'improbables chutes.
La plupart des personnages, même s'ils sont simples et caricaturaux, restent attachants par leur naturel et un relatif réalisme, tel la jeune soeur de Eitarô venue le rejoindre dans la grande ville de Tôkyô, le temps de vacances scolaires, pour perdre sa virginité; bien mal lui en prendra...

Par définition, la comédie érotique reste sobre et mise bien plus sur les situations et le caractère des personnages que sur les scènes de sexe à proprement parler.
Ainsi, on fait l'économie des éjaculations par hectolitres de sperme, des orgasmes ultra surjoués, des multiples gros plans peu esthétiques ou des dialogues en-dessous du niveau d'un mauvais doublage d'un film X réalisé en deux heures, montage compris.

Sympathique, agréable, doucement excitant et parfois amusant, "Love Junkies" est peut-être le meilleur manga en langue française à l'heure actuelle pour qui souhaite découvrir ce genre encore peu connu.

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Essentiel pour les débutants! Ensemble ludique et léger, historique interressant, techniques claires et précises, ouvrage essentiellement accés sur le bondage   
Catégorie : Librairie > Guides pratiques > Guides Sexualité - Produit : La Musardine Osez le bondage - 5 Avis par elob F 569

  
Pertinence des conseils 4/4
Style, qualité d'écriture 3/4
Photos / Illustrations -1/4
Note Générale 4/4
Les plus : Essentiel pour les débutants! Ensemble ludique et léger, historique interressant, techniques claires et précises, ouvrage essentiellement accés sur le bondage "traditionnel"
les moins : Quelques illustrations et scénettes visant à illustrer le reste du livre (plus technique) sont légèrement trop SM à mon goût mais ce n'est qu'une histoire de goût... ;)

Petit guide pratique d'initiation au bondage.
Il s'agit plus particulièrement d'une initiation au bondage sous sa forme artistique et traditionnelle (proche de l'école shibari)

C'est une véritable mine de renseignements: histoire du bondage, conseils de sécurité, conseils pratiques, leçons pour savoir bien faire les noeuds, les différentes figures des plus simples aux plus complexes, témoignages etc etc...

Point essentiel selon moi: Le bondage est un art délicat dont la pratique peut s'avérer dangeureuse si on le fait sans un minimum de connaissances de sécurité que ce guide (entre-autres ouvrages) apporte. Il évite étranglements, fourmillements et autres arrêts intempestifs de la circulation du sang auquels on risque vite d'être exposés par manque de connaissances en anatomie...

J'ai trouvé le ton général du livre assez sympatique, léger, rarement voir jamais glauque.

L'auteur y livre son expérience personnelle en tant que photographe et amateur de bondage et le tout fourmille de petits témoignages instructifs (même si on ne s'y retrouve pas forcément à la lecture de chaque témoignage donné...)

Les illustrations générales, du même auteur que la couverture, sont assez rigolotes et donnent ce ton si particulier, décomplexé et amusé.

Les conseils techniques sont clairs, précis et illustrés de petits schémas étapes par étapes...

Seul petit bémol au sein de cet ouvrage mignon et rigolo à parcourir, des scénettes illustrées et commentées ponctuent la lecture. Certaines se jouent de manière assez caricaturales, à mon goût, du "rapport de force" qui s'instaure au cours des scéances de bondage, virrant parfois dans des représentations limite SM.

J'ai trouvé celà un peu dommage car elles dénotent du reste de ce guide qui est plutôt enjoué, ludique et à l'image de sa couverture...

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Un trésor lexical qui enrichit, délecte, instruit.   
Catégorie : Librairie > Culture érotique > Dictionnaires et Guides - Produit : Payot Dictionnaire érotique - 3 Avis par Aretina F 399

  
Intérêt 4/4
Photos / Illustrations -1/4
Style, qualité d'écriture 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : Un trésor lexical qui enrichit, délecte, instruit.
les moins : Coté contenu: RAS Coté typographie: reliure brochée. Étant donné l'intérêt de cet ouvrage, le cartonné aurait été un choix plus judicieux.

Cet ample ouvrage est dû au travail de recherche du linguiste Pierre Guiraud. J’en ai appris ici, sur le CDS, en parcourant les fiches de la rubrique « Librairie », oú, parmi les titres de la catégorie « Essais et philosophie » on trouve l’édition de 2006 de ce dictionnaire qui date en fait de 1978. Cette découverte fut précédée par une autre, il y a quelques mois, celle du « Dictionnaire érotique moderne » d’Alfred Delvau, paru en 1864. Mon appétit d’apprendre fut joint par la curiosité de comparer, surtout puisqu’un siècle sépare ces deux ouvrages, un siècle riche en changements et évènements qui ont laisse leur trace dans chaque aspect de notre vie, y compris le langage et la sexualité et la manière comme elle est perçue.

Ce dictionnaire est une bonne source d’explications. Par exemple – j’espère qu’il m’en voudra pas de le mentionner ici – Nautile a employé plusieurs fois l’expression "avaler la fumée"… Grâce au "Dictionnaire érotique" je comprends et je connais maintenant cette expression que l’on déduit facilement sans vraiment la saisir complètement.
Le dictionnaire proprement dit est précède par une introduction qui présente les divers champs sémantiques couverts par chaque aspect qui concerne la sexualité : l’acte en soi, le corps de la femme et de l’homme, avec les zones érogènes primaires et secondaires, les pratiques sexuelles, les différentes étapes, les aspects sociaux.

Chaque entrée du dictionnaire est présentée avec sa source lexicographique (les initiales des dictionnaires ou de leurs auteurs en parenthèses), avec un exemple d’emploi (la plupart des fois des phrases ou strophes extraites des œuvres triées de tous les siècles à partir du Moyen Age tard jusqu'au XXe siècle). L’article finit avec une explication dont certaines sont primordiales car on ne peut pas deviner l’origine de l’expression parce que son contexte n’est pas/plus si évident.

En tout cas, c’est un outil très important, car on a tout de suite une perspective nouvelle sur les œuvres que l’on lit : on y déniche des messages inattendus, ou bien on tombe sur des versions de l’Antiquité, drapées ici « à la Renaissance ». Comme c’est le cas de « navire », qui, dans l’expression « recevoir dans sa navire » se réfère à l’acte sexuel. C’est Pierre de Bourdeille, seigneur de Brantôme, qui dans le XVIe siècle, l’emploie dans le contexte suivant : « Je ne reçois jamais personne dans mon navire sinon lorsqu’il est chargé et plein. » Cette phrase, en variante latine, je l’avais trouvée dans le livre de Quignard, « Le sexe et l’effroi ». Elle fut dite par une noble mère qui répondit ainsi à une personne qui l’avait félicitée sur le fait que tous ses enfants ressemblaient leur père. Ce que la mère voulait dire c’est qu’elle ne prend amant que lorsqu’elle est enceinte, et donc elle ne risque pas d’avoir des enfants avec un homme qui ne soit pas son mari. Ce qui signifie que la ligne paternelle reste pure. Que la caste n’est pas envahie par du sang étranger. C’est, comme l’explique Pascal Quignard, le sens original de la chasteté (castitas) : ne pas procréer qu’avec le mari. Ben, en voilà pour la petite anecdote…

Et comme il est déjà soir, il ne faut pas craindre les six heures et demi, quoi que ce soit un plaisir de trouver son petit ami lorsqu’il est midi ! ;) (Qui a ce dictionnaire, saura pourquoi ! ;) )

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Actuel, Lucide ou cynique (?)   
Catégorie : Librairie > Littérature érotique > Recueils de nouvelles - Produit : La Musardine Contes érotiques de l'an 2000 - 1 Avis par Nicolas6961 H 300

  
Style, qualité d'écriture 2/4
Originalité des situations 3/4
Description des scènes d'amour 2/4
Intérêt de l'histoire 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : Actuel, Lucide ou cynique (?)
les moins : Pas érotique, au sens "excitant" du terme

Les Contes érotiques de l'An 2000 sont un recueil de nouvelles parues à l'époque où on comptait encore en Francs.

Patchwork :

- La rose noire décrit un monde dans lequel on produit des femmes parfaites avec toutes les astuces de la technique moderne mais qui ne sont que des clones, des copies pour riches milliardaires.
- Des pauses publicité avec de vrais-faux encarts vantant des leçons de fessée, de méchanceté ou de fellation.
- Une jeune et jolie cyber prostituée qui se pavane et fait des strip teases urbains en roller pendant que les clients qui la matent paient par carte de crédit et restent derrière les fenêtres de leur appartement.
- Un couple de lesbiennes SM dans lequel la dominatrice pousse sa soumise à la faute pour mieux la punir ensuite.
- Des ateliers corporels pour soulager des mères de famille avant d'aller chercher les enfants à l'école.
Et beaucoup d'autres choses...

Chirurgie esthétique, peur de vieillir, argent, prostitution, cybersexe, décadence, les deux tendances des sextoys modernes (imiter la nature et faire mieux qu'elle) la fiction amoureuse, les changements de genre, le contrôle social du désir et du plaisir, Esparbec a réuni dans ces contes modernes un bestiaire glacé et plutôt cynique des problématiques de l'érotisme et de la pornographie modernes.

Le livre mélange les styles et les mêmes histoires de sexe peuvent être tour à tour horrifiques, excitantes, envoutantes, glaciales.

Les contes érotiques de l'an 2000 ne sont pas un livre neutre, ils dépeignent une société cruelle et déshumanisée, comme un miroir de nos dérives et de nos errements. Il est de ce point de vue plus célinien que léger. Esparbec, serait-ce un pseudo de Houellebeq ?...

Le livre ne se trouve qu'à la revente.

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humour, philosophie facétieuse   
Catégorie : Librairie > Littérature érotique > Romans érotiques - Produit : J'ai lu Vénus dans le cloître - 3 Avis par Aretina F 399

  
Style, qualité d'écriture 2/4
Originalité des situations 2/4
Description des scènes d'amour 1/4
Intérêt de l'histoire 1/4
Note Générale 2/4
Les plus : humour, philosophie facétieuse
les moins : texte sans trop de sève

Venus dans le cloître est un texte qui m’a longtemps intriguée : la passion dans la réclusion est un motif qui s’est installée dans mon imaginaire depuis un certains vers du Cantique des cantiques

Ce texte me semble la contribution de l’abbé de Prat à la vogue des ouvrages de « pédagogie galante » sous forme des dialogues.
En fait, sans être carrément ennuyeux, ce petit texte souffre un peu du poids des convenus.

Sans être érotique (en tout cas, pas selon la sémantique contemporaine…), c’est un petit texte leste. Sous un ton pondéré, la jouissance physique est équivalue à l’extase de l’esprit.
Les mortifications imposées par le régime monacal sont honnies comme marques de la perversité de l’Eglise. Celle-ci se base sur l’ignorance et naïveté des gens (aspects qu’elle cultive soigneusement) afin de les pouvoir contrôler par le biais de la culpabilisation et le spectre menaçant de l’enfer après la mort et des malheurs durant la vie.

C’est la philosophie de la légèreté  que l’on prône: du corps, qui ne doit pas connaitre le poids de la souffrance, de la conscience qui ne doit pas crouler sous le fardeau des remords, de l’âme qui ne doit pas être chargée de peine.

D’ailleurs, le choix des noms m’a provoqué un sourire malicieux : Angélique (référence qui se passe d’explications !) et Agnès (dont l’étymologie et l’assonance renvoient à la pureté) !
La première se charge d’apporter des connaissances à la seconde. Ca fait un peu Annonciation, n’est-ce pas ? Drôle d’abbé de Prat !

A titre d’anecdote :
Ce fut un des romans préfères de Diderot. Qui sera à son tour, l’auteur de La religieuse.

Le texte contient des mentions fort dépréciatives des divers écrits galants de l’époque : L’école des filles et L’Académie de Dames ou les sept entretiens satyriques d’Aloïsia.
(Ironie : de nos jours, Venus dans le cloître est habituellement citée en compagnie de ces deux textes comme maille qui unit les œuvres licencieuses du XVIe siècle avec les écrits libertins du XVIIIe siècle ! ? )

Venus dans le cloître a connu peu après sa première publication une traduction en anglais en 1724, qui est mentionnée dans le roman parodique [/b]Shamela de Henry Fielding.
(source : Roman et censure ou La mauvaise foi d'Eros  de Maurice Couturier, Editions Champ Vallon, 1996)

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ludique, bien conçu, illustrations   
Catégorie : Librairie > Guides pratiques > Guides Sexualité - Produit : Minerva Cahier d'exercices pour les adultes qui ont séché les cours d'éducation sexuelle - 2 Avis par nicoquin H 847

  
Pertinence des conseils 3/4
Style, qualité d'écriture 3/4
Photos / Illustrations 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : ludique, bien conçu, illustrations
les moins : RAS

Comme son nom l'indique, il s'agit là d'un cahier d'exercices, pas d'un cahier de vacances.
Bien écrit, agréable à feuilleter, il permet de vérifier quelques fondamentaux et de réviser deux trois choses utiles sur le sa connaissance de l'autre (zones érogènes, fantasmes, etc...).
une paire de ciseaux vous permettra de vous éclater à fond ! et comme le cahier est bien conçu, les pages à découper ne sont imprimées que sur le recto (comme ça, on est sûr de ne rien ôter de fâcheux sur le verso).

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6 semaines de détentes, bien illustré, simple   
Catégorie : Librairie > Guides pratiques > Guides Sexualité - Produit : La Musardine Osez les cahiers de vacances érotiques - 4 Avis par nicoquin H 847

  
Pertinence des conseils 3/4
Style, qualité d'écriture 4/4
Photos / Illustrations 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : 6 semaines de détentes, bien illustré, simple
les moins : pas facile de le sortir sur la plage ;)

Bien évidemment, je ne l'ai pas encore fait (mes vacances n'ont pas encore commencé).
Mais je l'ai feuilleté. On dirait vraiment un cahier de vacances de notre enfance : couleur de la couverture, qualité du papier, types d'exercices, etc...

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traite registres et phénomènes varies, ton informatif et objectif, les jeux, amples index thématiques à la fin du livre   
Catégorie : Librairie > Culture érotique > Dictionnaires et Guides - Produit : Assouline SexGameBook : Histoire culturelle de la sexualité - 1 Avis par Aretina F 399

  
Intérêt 4/4
Photos / Illustrations -1/4
Style, qualité d'écriture 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : traite registres et phénomènes varies, ton informatif et objectif, les jeux, amples index thématiques à la fin du livre
les moins : un peu élémentaire pour qui s'y connait dans la culture sexe, le poids du livre (1 kg!!!)

Comme le titre l'annonce déjà, c'est un livre à jeux. J'ai soupiré pendant deux mois pour cet ouvrage: j'en avais lu début septembre dans une revue française et j'en fus intriguée. Un livre qui répertorie des choses du genre "Il est impossible d'obtenir une condamnation pour sodomie d'un jury anglais. La moitie ne croit pas que c'est possible physiquement, et l'autre moitie la pratique. " Cette citation de Winston Churchill m'a tellement amusée que je fus conquise par la curiosité de voir si le reste du livre  en est à l'hauteur.
D'ailleurs, sa reliure me ravit avec sa couleur rouge cerise et la reproduction d'une couverture du magazine  kinky "Bizarre" de 1946. L'image est œuvre de John Willie.

En fait, c'est un livre très sympa, tout comme l'idée qu'est à sa base.
Sex Game Book me rappelle un album ou journal pop-art, avec sa lisse reliure rouge, et sa mise en page de journal d'ado qui y colle des photos, y scribouille des notes et remarques. Ce m'a fait une impression de petillant, frivole et divertissant.

Sur ces pages Denyse Beaulieu fait le tour des époques afin de monter l'inventaire de toutes les formes de manifestation culturelle qui concernent le sexe: que cela soit art, littérature, politique, médecine, société, il y a  partout  des icônes, des symboles et des cultes. Quoi que le ton reste badin, les registres sont parfois très sérieux ou concernent des évènements ou personnalités qui ont marqué et voire changé le cours de l'histoire. Dans ce livre, chacun de ces phénomènes est présenté avec un court historique, une analyse et des exemples. Mais rien n'est livre de forme péremptoire, car on est censé de jouer en s'informant et s'informer en jouant.  

Sex Game Book est un album, un manuel et un divertissement. Un album grâce aux nombreuses illustrations dont certaines sont de vraies découvertes. Un manuel grâce aux thèmes et résumés, parce que, pour calé que l'on ait l'impression d'être, il faut socratiquement admettre que "je sais que je ne sais rien". On peut toujours apprendre, il reste encore tant d'inédit et d'inconnu.
Quoi que : un clubien - vrai de chez vrai - aura peut être l'impression de "rien de nouveau sous le soleil" en parcourant les chapitres des sextoys et des bandes dessinées, ou en faisant le jeu de la lingerie.

Sinon, le coté ludique est bien représenté à travers 32 "sex games" qui sont des devinettes, des jeux de reconstitution, d'association ou d'observation. Sur les bordes de beaucoup de pages, en vertical, on pose une question dont la réponse est sur la suivante: c'est un bon test de culture générale en matière de sexe. (Intéressant a faire en couple, surtout si on le fait vraiment comme un jeu, ou il faut gagner ou perdre, pour le bonheur de tous les deux. ;) )

Un autre plus sont les index a la fin des livres: les 100 livres et les 100 essaies a lire, les 100 films a voir, des liens web a consulter, des musées, des salons et évènements a visiter. A la fin encore un index alphabétique de noms qui apparaissent dans le livre.

Le plus fastidieux aspect de ce livre, à mon avis, c'est son poids: il pèse effectivement 1 kg, ce qui ne le recommande pas pour les globe-trotteurs acharnés.

Autrement, de la lecture délassante qui quand elle n'apporte pas des nouveaux éléments, peut être un test récréatif des connaissances que l'on possède déjà.

A essayer sous le sapin de Noël? Vu que lors des fêtes s’éveille l'enfant en nous, pourquoi pas jouer un peu? :)

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pas cliché, pas vulgaire, instructif.   
Catégorie : Librairie > Presse > Magazines Masculins - Produit : Bleucom Editions H for Men - 1 Avis par Cucurbita H 300

  
Choix des thèmes sexo 3/4
Intéret des articles sexo 3/4
Illustrations des articles sexo 3/4
Interêt général du magazine 3/4
Rapport qualité/prix 2/4
Note Générale 3/4
Les plus : pas cliché, pas vulgaire, instructif.
les moins : format A4+, trop classique, militantisme "féminin"

Je fais partie des garçons qui ont reçu comme éducation que les seules lectures acceptables etaient celles qui ne nous faisaient pas gaspiller notre temps et nous instruisaient : le bon quotidien de papa avec apprentissage indispensable de comment tourner les pages de 1 mètre, les mensuels à caractère scientifique qui n'etaient que des devoirs de maison déguisés et les dossiers culturels à lire avec l'indispensable dictionnaire.

Au début des années 2000, avec l'emergence de la presse "masculine", l'envie m'était venue de tenter de lire des magazines plus légers (Fhm and co.) ... ma déception a été totale : vulgaires, creux, raccoleurs et dénués de tout intéret...

Récemment, j'ai récupéré à mon boulot un numéro de H for Men qui etait destiné à servir de catalogue pour illuster un atelier collage-brainstorming... je l'ai embarqué dans mon sac en fin de journée pour passer le temps lors du long trajet de métro ....

La magazine, publié dans un format que je ne trouve pas très pratique : un A4+ (plus large sur le côté)
a choisi comme couverture un homme musclé et qui n'a pas l'air trop demeuré ... plus subtile comme choix que clara-morgane ou la derniere sacrifiée d'une émission de télé-réalité...

Le sommaire, regroupé en 4 parties (tendance, dossiers, look, conso) est plutot vaste et laisse une bonne place au problématique de santé : sport, cuisine, poids, beauté, sexo, psycho ... on dirait presque un féminin !

Les articles sexo -assez nombreux- sont dispersés dans tout le magazine :
-Courrier sexe : Fantasmes, problèmes de couples, préliminaires.
-3 Conseils "toucher plaisir".
-Offrez lui un orgasme : 10 conseils / trucs.
-Boostez sa libido (de votre amie).

Ces articles sont écrits selon une ligne éditoriale surprenante de cohésion : ils s'interressent réellement au plaisir de la femme et ne sont pas centrés sur la performance, parlent de l'aspect relationel et psychologique sans être ennuyeux et font une part belle aux préliminaires.

A vrai dire, la lecture de ces articles ne fait aucun doute sur la probable plume féminine qui est derriere eux : un pur produit débarqué d'une rédacion type "elle/cosmo" et élevé au féminin des années 70 (éducateur, revendicateur, libérateur, militant ... féministe ?).

Fallait il commencer par là? peut-être, on est après tout aux débuts des magazines masculins. Y avait il une approche plus original et moderne du sujet ? surement, on espère qu'elle se dessinera rapidement au fur et à mesure de l'évolution des numéros.

Le reste des articles de H for Men sont dédiés au "lifestyle" de l'homme moderne qui s'occupe de son physique (interviews de sportifs uniquement), bon plans pour se muscler / maigrir...

H for Men est donc un transposé assez fidèle du magazine féminin, avec ses qualités (ton, légereté, message sexuel plutôt sain) mais aussi ses défauts (militant, superficiel & pas toujours moderne)

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les avant-mots des dialogues, les anecdotes et situations, la   
Catégorie : Librairie > Littérature érotique > Romans érotiques - Produit : La Musardine L'Ecole des filles ou la Philosophie des dames - 1 Avis par Aretina F 399

  
Style, qualité d'écriture 3/4
Originalité des situations 3/4
Description des scènes d'amour 4/4
Intérêt de l'histoire 3/4
Note Générale 4/4
Les plus : les avant-mots des dialogues, les anecdotes et situations, la "justification" des mots crus lors de l'acte amoureux ("plus" selon moi)
les moins : aucun

« L'École de filles ou la Philosophie des Dames » est une œuvre en prose datant du milieu du XVIIe siècle.
La paternité de cette œuvre est très controversée: il y en a des sources qui l'attribuent au poète libertin Paul Scarron, le premier époux de la future Mme. de Maintenon. D'autres sources, indiquent Michel Millot et Jean L'Ange (ami de Scarron) comme auteurs, puisque ce furent eux à amener le manuscrit à l'imprimerie. Le livre est en général référencé avec auteur anonyme.

Des 350 exemplaires imprimes en 1655 il n'en existent plus des copies, car elles furent toutes brulées. Si l'œuvre peut être connue aujourd'hui c'est grâce à une édition de Fribourg (1668) qui servit comme support pour une réédition deux siècles plus tard, en 1865. On doit ces références historiques à Pascal Pia, qui préface l'édition de 1959 de « L'École des filles ».

Sinon, une particularité de « L'École de des filles » serait qu'il s'agit du premier ouvrage érotique en prose en langue française. Si autres genres littéraires ont fourni un ample trésor de compositions érotiques, la prose en débute ici. L'exemple le plus marquant qui vient à l'esprit sont les « Ragionamenti » de l'Aretin, les dialogues licencieux et goguenards qui lui valurent une impitoyable censure et un renom infâme à peine il fut mort. Et l'explication de l'amour comme "recherche de réunion l'homme et la femme, deux moitiés qui formaient jadis un entier, mais furent séparées" rappelle la célèbre histoire présente dans « Le Banquet » de Platon.

« L'École de Filles » consiste en deux dialogues, chacun occupant un volume.
Chaque dialogue marque une étape de l'apprentissage en matière des affaires de la chair d'une jeune fille. Le second volume s'étend sur presque le double de pages par rapport au premier, puisque le second dialogue est plus ample. Une explication serait que la "maitresse" lève le voile selon les progrès de l'élève, dont les questions montrent en quelle mesure elle est prête pour des nouvelles découvertes.

Les cousines Fanchon et Susanne s'entretiennent sur les "mignardises et délicatesses de l'amour". Susanne partage son savoir récemment acquis en compagnie de son ami avec l'innocente Fanchon, qui est pourtant très avide d'apprendre. Courtisée par un certain M. Robinet, Fanchon aura bientôt l'occasion de mettre en pratique les conseils de son experte cousine. Le premier dialogue s'achève juste avant la première expérience érotique de Fanchon. Les détails de cette expérience sont étalés dans le second dialogue.

On peut effectivement affirmer que les leçons de Susanne servent à déniaiser Fanchon, car les applications qu'en fait cette dernière avec M. Robinet (quel nom... approprié! ;) ) ne l'incitent pas exclusivement à la satisfaction de ses pulsions. Elles engendrent une série de réflexions et considérations sur l'organisation sociale, sur la division des privilèges et droits au plaisir et à ses manifestations entre les deux sexes.
Susanne dépeint un tableau de mœurs, certes, assez sommaire, mais suffisamment instructif.

Un joli petit bouquin, idéal pour les élevés enthousiastes. Surtout maintenant que les vacances approchent! Cela prévient la fainéantise de l'esprit et du corps également! (Ben, ne faut pas oublier les TP ! Après la théorie il y a la pratique! :) )

Bonne lecture! :)

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concept de présentation, style agréable entremêlé d'humour   
Catégorie : Librairie > Culture érotique > Dictionnaires et Guides - Produit : Philippe Picquier Courtisanes du Japon - 1 Avis par Aretina F 399

  
Intérêt 4/4
Photos / Illustrations 4/4
Style, qualité d'écriture 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : concept de présentation, style agréable entremêlé d'humour
les moins : les illustrations sont en noir et blanc, aucun index des artistes dont les œuvres ornent les pages du livre, quelques coquilles

Comme le dit l’auteur, Jean Cholley, en plusieurs occasions, ce livre est un guide. Mais un guide sui generis.
Il s’agit d’un vade-mecum romancé du quartier galant Yoshiwara, à Edo, ville qui deviendra, à partir de 1868, Tokyo, capitale du Japon.
Ce quartier fut fondé une décennie après qu’Edo fut élu siège du gouvernement des shoguns Tokugawa, en 1603.
L’emplacement du futur quartier des plaisirs fut choisi au nord de la ville, sur un terrain marécageux, couvert des roseaux, étant donc à l’origine du nom de Yoshiwara, qui signifie « plaine aux roseaux ».
Inauguré en 1618, Yoshiwara fermera ses portes en 1958, à la suite de la loi qui abolit la prostitution en Japon.

Pendant 3 siècles, ce monde sera le théâtre où générations des personnages se succèderont en répétant les mêmes rôles, s’en tenant au scénario systématiquement réglé et rigoureusement codifié qui a pris contour et s’est peaufiné dans ce quartier mythique…

Ce qui distingue ce guide d’autres, c’est qu’il ressemble a une compilation d’avis et d’aventures de tous ceux qui ont connu et vécu l’expérience Yoshiwara : les clients.
Mais de quoi s’agit-il ?

La notion « haïku » émerge, le plus souvent, quand on évoque la poésie japonaise. Cette poésie connait encore un avatar au ton moins sérieux, avec une touche de brocard et d’humour : le senryû.
Dans les trois lignes qui composent la strophe, le lecteur découvre l’agencement et les us du quartier "des perpétuelles lumières", les ruses, les déboires, les intérieurs des bâtiments, les résidents de Yoshiwara, principalement les envoûtantes courtisanes, mais aussi leur entourage.

Evidemment, pour un lecteur profane comme moi, les senryû sont comme des incantations arcanes. Il faut un interprète pour les comprendre. J. Cholley se charge de l’interprétation. Il livre des explications qui s’intercalent entre les senryû comme des scolies ou des gloses !
La lecture en gagne beaucoup : notre visite de Yoshiwara a ainsi une touche d’authentique, sans rester impénétrable.

Le livre se lit avec plaisir, d’un trait, tel est le charme du thème et du style de sa présentation.
Les illustrations qui agrémentent le volume complètent le tableau que l'imagination a dessiné au fil des pages. Elles sont l'oeuvre des artistes tels que Utamaro Kitagawa, Suzuki Harunobu ou Torii Kiyomine, pour en nommer quelques uns.

Pour en finir, ce livre est une merveilleuse clef qui nous enrichit en ouvrant les portes sur un aspect de la culture du pays du Soleil-Levant, aspect qui vaut la peine d’être connu

A lire pour le savoir et le plaisir !

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petit tome très utile aux débutants, les points négatifs et positifs de chaque matériau, l'emploi individuel ou en couple des divers jouets...   
Catégorie : Librairie > Guides pratiques > Guides Sexualité - Produit : La Musardine Osez les Sextoys - 7 Avis par Aretina F 399

  
Pertinence des conseils 2/4
Style, qualité d'écriture 3/4
Photos / Illustrations 1/4
Note Générale 2/4
Les plus : petit tome très utile aux débutants, les points négatifs et positifs de chaque matériau, l'emploi individuel ou en couple des divers jouets...
les moins : les dessins à l'intérieur, le fait qu'il restera au niveau des faits connus jusqu'au temps de sa rédaction

Voilà mon exemplaire d'un bouquin de la collection Osez... !
Partner in crime me l'a offert après avoir visité la librairie La Musardine le jour où Ovidie y avait séance d'autographes.
J'en fus très contente d'avoir enfin un petit Osez... pour moi-même ! :)

Globalement, j'en garde une bonne impression. Si la note globale n'est pas très élevée, c'est à cause des dessins à l'intérieur (œuvre d'Axterdam) : ce n'est pas un style que je préfère. Même si les dessins sont effectivement très parlants et ont un bon potentiel de guider.
Le meilleur dessin est celui sur la couverture : les personnage sympathiques d'Arthur de Pins ne manquent jamais de charmer !

Quant au contenu, si on l'aborde de la perspective d'un·e débutant·e - qui sont d'ailleurs le groupe cible de cette collection, il est à la hauteur des espérances.
Les lecteurs peuvent s'instruire sur les aspects essentiels à tenir en compte lors du choix d'un sextoy - surtout quand on le fait pour la première fois et quand le marché s'accroit de jour en jour de nouvelles trouvailles ! :)
Même si certains passages sont menacées par la caducité, vu l'évolution du marché, les conseils sont fournis sur un fond assez général afin de pouvoir être adaptés aux nouveautés...
Bref, les formes peuvent changer, mais les matériaux tourneront toujours autour de la silicone, du métal, du latex, du verre/pyrex... Et dans ce bouquin, les pro et contras présentés restent valides.

Aussi, le ton général n'a rien de supérieur, on reconnait le ton convivial que l'on entend dans les love-stores. Par ci, par là une petite blague, une piquante anecdote...
La lecture est décontractante.

Nonobstant... un assidu visiteur du CDS sera éventuellement surpris en fronçant des sourcils. Enfin, plutôt celui qui oublie qu'il s'agit d'une série qui s'adresse à ceux qui veulent découvrir.

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ceux déjà indiqués dans l'avis de Lavax sur ce roman, peut-être que dans mon cas, mettant les notes explicatives en tête de la liste! :)   
Catégorie : Librairie > Littérature érotique > Romans érotiques - Produit : Philippe Picquier Nuages et pluie au palais des Han - 2 Avis par Aretina F 399

  
Style, qualité d'écriture 4/4
Originalité des situations 4/4
Description des scènes d'amour 3/4
Intérêt de l'histoire 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : ceux déjà indiqués dans l'avis de Lavax sur ce roman, peut-être que dans mon cas, mettant les notes explicatives en tête de la liste! :)
les moins : la façon de "punir" les prédécesseurs en offrant à la postérité un image tel que les successeurs estiment approprié. (Enfin, cet aspect me dérange toujours!)

Nuages et pluie au palais des Han est le second roman érotique chinois que j’ai lu.

Apres l’incursion dans le monde chavirant des bas-fonds, ce roman nous conduit dans un autre monde, celui de l’aristocratie. En compagnie des jumelles Feiyan et Hede, on arpente les luxueux logements des empereurs de la dynastie Han.

Ce texte qui nous parvient du XVIIe siècle, relate des faits et évènements qui eurent lieu dans l’Antiquité : plus précisément pendant le règne de l’empereur Cheng Di (32 – 7 a. C.)

La lecture est très fluide, très délassante et avec une touche documentaire qui fixe l’attention.
En fait, les personnages ont existé. Les éléments fantastiques essaimés dans le texte sont l’œuvre du temps, de l’empreinte que l’existence des personnages ont laissé dans l’imaginaire collectif grâce aux chroniques, le tout retravaillé par la perception que les nouvelles générations de régnants préféraient avoir des prédécesseurs…

Les scènes érotiques, un peu répétitives, sont entrainantes, avec toutes leurs petites taquineries, piquanteries, ruses. Parfois elles relèvent du spectaculaire, comme la « bataille » organisée par l’impératrice Feiyan !

Un autre aspect qui vaut d’être rappelé serait l’aperçu dans le monde des harems, qui n’est pas forcement cet endroit bercé par la sensualité et l’harmonie que le sexe féminin est censé de savoir créer autour de soi. Par contre, la rivalité, les ambitions et les intrigues sont à l’ordre du jour.

Aussi, grâce a cette lecture, j’ai pu enrichir ma culture des notions et expressions portant sur l’imaginaire et la mentalité chinoise… Et je n’oublie pas l’agréable qu’est de découvrir le rapport si différent envers la sexualité tel qu’il est manifesté chez les chinois. Beaucoup des us et comportements qui auraient intrigué un occidental semblent naturellement intégrés dans la vie privée des chinois.

Un livre à découvrir.

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Un peu moins superficiel qu'un magazine masculin standard...   
Catégorie : Librairie > Presse > Magazines Masculins - Produit : GQ : Gentlemen's Quarterly - 3 Avis par Cucurbita H 300

  
Choix des thèmes sexo 0/4
Intéret des articles sexo 0/4
Illustrations des articles sexo 2/4
Interêt général du magazine 3/4
Rapport qualité/prix 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : Un peu moins superficiel qu'un magazine masculin standard...
les moins : ...juste un peu moins. A

Acheté par curiosité dans un Relais H. pour son rapport prix/contenu intéressant (1€ le premier numéro pour 320 pages), j'ai vite regretté son poids pendant  la semaine ou je l’ai  traîné pour faire un test pour le CDS :-).

On dit souvent qu’on reconnait le lectorat d’un magazine en fonction de la pub qui y est présente, or normalement il n’y a pas de pub dans un premier numéro – car pas de lectorat – et c’est donc avec étonnement que je découvre que sur 320 pages de magazine, il y a au moins 200 pages de pub….

Il semblerait (pure hypothèse) que la rédaction ait eu l’intelligence d’offrir ses pages à certains annonceurs afin de donner un certain cachet à GQ et se rapprocher du lectorat qu’elle veut atteindre… analysons donc les annonceurs :
-Page 1 à 10 : Vuitton, Cartier, Dolce & Gabbana, Prada, Armani, Mercedes, Kenzo, Versace, Cerruti 1881
-Quatrième de couverture : Dior
-Autres pages en vrac : Ferrari, Bell & ross, Chanel etc…

Donc, GQ se veut être un magazine masculin haut de gamme et chic pour hommes branchés au budget vestimentaire conséquent.

Les thèmes abordés (annoncés en couverture) sont : Culture, Style, Opinions, Sexe & Sport.

Avant de s’intéresser à la partie Sexe (celle de l’homme branché donc) balayons rapidement le contenu des autres articles :
-Interview de Bayrou par Beigbeder : l’homme GQ serait plutôt centriste et aime la littérature contemporaine.
-Reportage photo sur les places de marché (bourses) : l’homme GQ est donc urbain, cosmopolite et riche.
-Reportage sur Jacques Mesrine : Il est aussi rebel monsieur GQ
-Histoire de la marque « Fred Perry » : ancienne marque de polos branchée mais rebelle.

Même si on sent la volonté de mettre sous perfusion le lecteur pour lui distiller sa soupe et ses codes culturels (et plus tard ses produits), les articles ont le mérite d’être correctement écrits avec un travail bibliographique réel et une mise en page moderne et photographiquement intéressante... mais revenons à nos moutons : les articles sexo.

La flemme est l’avenir de l’homme
Le vibromasseur & le masturbateur nous rendraient passifs, mais ça serait dans l’air du temps ?! (chronique de Maïa Mazaurette)

Les 10 commandements du parfait EcoLover.
Intérêt pratique inexistant, l’article est uniquement à support pour placer les termes : « éthique, ecolo, bio,… »

Le contenu sexo est donc très maigre et sans grand intérêt … la présence du mot « sexe » en couverture est trompeuse pour ce premier numéro. L’homme GQ ne semble pas trop s’intéresser au sujet, il doit juste baiser avec style.

Pour conclure, un magazine qui peut permettre de se tenir au courant des dernières tendances pour être à la page (si tel est le but du lecteur), mais qui reste un magazine masculin, donc superficiel…

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classique de la littérature érotique, les récits, les conseils pour l'exécution des positions et astuces selon la conformation physique des partenaires   
Catégorie : Librairie > Guides pratiques > Kama Sutra et Positions - Produit : Philippe Picquier Le jardin parfumé - 1 Avis par Aretina F 399

  
Illustrations -1/4
Positions faciles à appliquer 3/4
Pertinence des conseils 2/4
Style, qualité d'écriture 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : classique de la littérature érotique, les récits, les conseils pour l'exécution des positions et astuces selon la conformation physique des partenaires
les moins : beaucoup d'informations désuètes ou désormais dépassées sur niveau clinique

Ce classique de la littérature érotique est une excellente occasion d'attirer l'attention sur une des plus intéressantes personnalités du XIXe siècle: Sir Richard Francis Burton.
Si des titres comme : « Mille et Une Nuits », « Kama Sutra » ou « Le Jardine Parfumé » vous sont connues, c'est grâce à cette tête exceptionnelle et brillante, qui a entrepris leur traduction en anglais.

« Le Jardine Parfumé » est un ensemble de 20 chapitres qui touchent beaucoup des aspects qui concernent la sexualité. Dans les limites qu'elle s'étendait à cette époque et dans cette culture.
Car Mohammed Cheikh Nefzaoui, qui vécut dans la première moitie du XIVe siècle en Tunisie, présente un monde ou règnent des canons de beauté si différents par rapport aux nôtres et des principes qui peuvent confondre.

Le début de l'œuvre  répertorie, en chapitres séparés, les qualités physiques et de comportement des hommes et femmes dignes d'éloges. Ou de mépris. Ces chapitres peuvent amuser (certaines qualités physiques sine qua non des dames belles et désirables: le menton double et la langue pourpre! :) ) ou indigner (certains conditions que les femmes doivent remplir afin d'être "louables")

Le plus ample chapitre est celui qui explique les positions lors de l'acte amoureux. C'est une lecture qui m'a fait plaisir pas de par de ce que j'y ai pu découvrir (une liste de 11 positions de base et encore 25 positions d'inspiration indienne). Mais plutôt dû à la méticulosité avec laquelle les positions sont recommandées selon la conformation physique des 2 partenaires.
On offre des astuces pour que l'on puisse jouir de tout le confort que cette délicieuse activité réclame et mérite.
J'estime cet aspect très admirable et judicieux. Et j'en suis restée très agréablement surprise.

Les chapitres qui énumèrent les divers noms pour les organes sexuels sont aussi très enrichissants lexicalement et un vrai délire sémantiquement. Certains rapprochements sont très drôles, d'autres assez transparents, d'autres subtiles. Pour chaque nom l'auteur offre l'explication.

Le coté hygiénique se révèle très important. Et l'auteur offre des recettes parfois étonnantes pour remédier des problèmes qui peuvent perturber ou frustrer l'acte sexuel. Sur ce niveau, ce petit manuel se révèle (parfois) très actuel et (plus souvent) très désuet.
(Un chapitre très fascinant: celui avec les recettes contre l'odeur déplaisante dans les aisselles... Je me demande qui va tester tout cela?)
D'ailleurs, l'importance accordée aux odeurs, fragrances et parfums incite à percevoir le nez comme une zone érogène! :)

Sinon, la gent féminine a de quoi lever les sourcils sur certains passages : le comportement idéal pour une dame, les symptômes qui indiquent que le futur enfant sera une fille (qui sont assez inquiétants par rapport aux symptômes assez positifs qui annoncent la naissance d'un garçon) et le fait qu'il y a un chapitre consacré à la perfidie et aux mensonges féminines, sans qu'il y ait un chapitre équivalent pour les messieurs…
Ce qui est pourtant louable dans ce livre c'est qu'en cas de stérilité, on conçoit aussi que l'homme puisse avoir de soucis: impotence, hypospermie, malformations génitales. C'est vraiment révolutionnaire.

Et je vous invite de vous divertir copieusement avec le recettes maison d'augmentation pénienne. Hilarant! :D

Lire le Jardin Parfumé cela rappelle la « Kama Soutra » et les « Mille et une Nuits », tout en étant moins « aride » que la première et pus leste que la seconde.
Parce que les enseignements s'entremêlent d'histoires et récits savoureux, spirituels et - pourquoi pas l'avouer - très excitants!
Les amants sont toujours animés des désirs calcinants qu'ils manifestent en pratiquant passionnément la partie théorique de l'œuvre. C'est un déluge de fougue et ardeur qui ne tarde pas d'emporter le lecteur dans un espace luxuriant, abreuvé de parfums, et peuplé d'amants voraces et voluptueux.

La traduction vers le roumain est incomplète, car un récit qui fait référence à la bestialité fut éliminé du livre.

Le Jardin Parfumé est un incontournable de la littérature érotique  qui trouve sa place sur toute étagère de l'Eros.

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le prix, le format, la qualité du papier, les thèmes abordés, les photos   
Catégorie : Librairie > Presse > Magazines Féminins - Produit : Arani éditions Sensuelle - 11 Avis par Toxic-Tears F 273

  
Choix des thèmes sexo 4/4
Intéret des articles sexo 4/4
Illustrations des articles sexo 3/4
Interêt général du magazine 3/4
Rapport qualité/prix 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : le prix, le format, la qualité du papier, les thèmes abordés, les photos
les moins : bisemestriel, peur d'une abscence de nouveautés à la longue,

Ca faisait un moment que j'hésitais à acheter un magazine de ce genre... Jt tombée sur quelques pubs pour SToys, Sensuelle et Indecent (?) sans me décider et puis surtout la grande question arrivée dans le Relay du métro est ce qu'on peut réellement demander : " madame vous avez le dernier magazine Sensuelle ? " surtout que généralement on vous sort " quoi ? " et immanquablement vous vous sentez obligez d'expliquer que c'est un magazine sur la sexualité, vous choquez la mamie derrière vous, le monsieur devant vous regarde avec des yeux de merlant fris, et l'ado dans son coin se met à rire. Géniale la journée.
C'est pourquoi j'ai été assez surprise de le retrouver à la section " mensuels féminins " bien évidemment tout en haut des rayons, et on se casse la figure pour l'obtenir. Un véritable parcours du combattant.
Et là surprise : 2.95 euros.

Premier changement. Quand on achète des magazines on connait les tarifs, depuis le passage à l'euros : ca vous revient aussi cher qu'un livre, et souvent on préfèrera ce dernier qui aura au moins le mérite d'être bien écris.

Donc, forte de mon audace je le paye et me décide à le feuilleter. Je tombe en arrêt devant des publicités de lingeries toutes plus belles les unes que les autres. La première derrière la couverture du numéro 2 est remarquable. Pas forcément belle, mais y a un très joli effet avec le miroir.

De belles photos, un ton à la " Jeune et Jolie " qui fait sourire du style " Oh mon dieu vous avez rendez vous avec Arthur et mince, vous découvrez un immense bouton sur votre visage mais pas de panique... " C'est un ton assez décontractant pour la plupart des encadrés.

On y retrouve les imparables des magazines à savoir les test, l'astrologie thématique, la mode sur le ton de la lingerie sexy, le courier des lecteurs, la section littéraire et les offres d'abonnement alléchantes.

Mais vous avez grande nouveauté des articles sur des sujets innovants et présentant des facettes de la sexualité ou de l'intimité d'un couple de manière assez fraiche et sans tabou. Avec des témoignages, et des bases pseudoscientifiques, une belle mise en page des textes, et des expériences partagées qui donne envie...

Pour un magazine qui se veut innovateur le pari est réussi.
Faut espérer qu'il tienne la longueur.

Toxic_ Tears

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un classique, beauté et qualité de l'écriture (en allemand, mais j'imagine que c'est aussi valable pour la traduction française), maniement des techniques narratives   
Catégorie : Librairie > Littérature érotique > Romans érotiques - Produit : Editions le Cercle La Vénus à la fourrure - 2 Avis par Aretina F 399

  
Style, qualité d'écriture 4/4
Originalité des situations 3/4
Description des scènes d'amour 3/4
Intérêt de l'histoire 3/4
Note Générale 4/4
Les plus : un classique, beauté et qualité de l'écriture (en allemand, mais j'imagine que c'est aussi valable pour la traduction française), maniement des techniques narratives
les moins : aucun, lorsqu'on prend le texte tel qu'il est

Venus à la fourrure est un de ces classiques dont la notoriété est telle qu’il est une référence voire pour ceux qui ne l’ont pas lu. Ce qui a son cote obscur, cette œuvre étant perçue sous la lumière artificielle de la médiatisation et du sensationnalisme.

Venus à la fourrure est la version romancée d’une expérience personnelle de l’auteur. Le roman fait partie d’un plus ample cycle d’écrits, Le legs de Caïn. Malheureusement, Sacher-Masoch n’a jamais mené ce projet à son but.
En 1869 il reçoit les écrits d’une certaine duchesse Bogdanoff, alias choisi par Fanny Pistor. Elle voulait l’avis de Sacher-Masoch sur quelques textes qu’elle avait composés.
En décembre 1869, Sacher-Masoch s’engage par contrat aux services de la « duchesse » pour une durée de 6 mois. Il accompagne Pistor à Venise où ils vivent cette aventure. De ce période date la photo de l’auteur agenouillé aux pieds de Pistor, majestueusement allongée sur un sofa, drappée d’une fourrure et munie d’un fouet.

Cet épisode est développé, avec quelques différences, dans le roman. Severin de Kusiemski rencontre la jeune veuve Wanda de Dunajew dans une station thermale dans les Carpates. Unis par leur admiration de l’Antiquité, ils tombent amoureux et Severin dévoile ses fantasmes et son idéal féminin : une déesse cruelle et autoritaire, enveloppée d'une fourrure, entourée d’admirateurs qui sont ses esclaves prêts à subir le martyre pour et par elle.
Wanda acceptera, à contrecoeur, d’assumer le rôle de cette Venus. Un contrat est rédigé, Wanda et Severin partent à Florence. Un peintre allemand immortalise le couple dans un tableau identique à la photo sus-citée.
Mais au fur et à mesure Severin, qui dès le debut s’affuble lui-même de dilettante, s’avère d’être aussi un dilettante en tant qu’esclave.
Wanda le quitte, après l’avoir « guéri » de son fantasme.

Severin a toutefois l’excuse de l’influence de la civilisation moderne : un enfant de l’age moderne se sentira assurément dépaysé dans le monde riant des dieux anciens. Monde qui s’étayait sur les épaules écorches des esclaves.
Peut-être parce que, pour citer Jean Paulhan dans sa préface à l’Histoire d’O : « Les seules libertés auxquelles nous soyons sensibles sont celles qui viennent jeter autrui dans une servitude équivalente. »

Le texte développe plusieurs idées qui occupaient l’auteur :
La problématique des rapports femme-homme.
Les deux sexes sont dans une permanente confrontation hostile. Seule l’égalité en droits entre les deux sexes peut mettre fin à cette hostilité. Jusqu’à ce point, il ne reste que le choix entre être le marteau ou être l’enclume.

L’esthétique de la douleur et de la soumission. Qui attend des descriptions crues et minutieuses à la Sade, sera déçu. Sacher-Masoch mise sur des procédées et techniques plus subtiles, imaginatives et expressives pour tracer le portrait de sa vision.

La reddition à la passion aveugle et inconditionnelle. En fait, elle n’est si inconditionnelle que ça : le contrat établi entre Wanda et Severin est en fait une «réglementation» de la reddition de la raison à la passion.

A niveau formel, je ne peux pas m’étendre trop : j’ai lu ce roman en allemand.
Qui choisira de lire Sacher-Masoch en allemand, sera aisément séduit par sa plume. Le style est d’une remarquable élégance, très plastique et très clair. Les phrases sont précises, le succinct s’alliant au poétique. Ajoutez à cela le charme de l’orthographe de l’allemand du XIXe siècle, avec ses t aspirées, ses formules à la patine de l’antan, et vous avez une idée sur le comment des écrits de Sacher-Masoch.

L’œuvre de Sacher-Masoch est emprunte de la mentalité, de l’imaginaire et de la symbolique slave, voire orientale.
Il suffit de penser à l’omniprésence du fouet, par excellence l’instrument de discipline et l’apanage d’autorité dans le périmètre slave : il a sa place très visible dans la maison des tout seigneur russe qui s’en sert pour les corrections sur les servants qui ont mis à épreuve sa patience ou satisfaction.
Dans la vieille Russie, le jeune marié applique quelques coups de fouet symboliques sur le dos de la jeune mariée, afin que le rapport de force et autorité soit bien clair à la jeune épouse.

Se prosterner, se jeter aux pieds est un geste qui traduit la déférence du au supérieur. Si l’Occident à graduellement banni ce geste du à sa charge d’humilité, se contentant de codifier d’autres gestes et attitudes pour exprimer la révérence, l’Orient l’a perpétué précisément pour cette raison. A l’Orient, la révérence maintient sa direction verticale.
Chez Sacher-Masoch on retrouve souvent l’idée que l’on ne peut adorer que ce vers quoi il faut lever les yeux.

Un autre symbole : la fourrure. Portée comme vêtement ou accessoire, c’est un status symbol par excellence. C’est l’apanage des potentats et l’attribut des dirigeants.
Un des insignes tsariens, le bonnet de Monomaque, pendant de siècles la couronne des tsars, est bordé de fourrure de zibeline.
Et les boyards ne portaient les fourrures que pour se protéger du froid.

Bref, Sacher-Masoch n’omet aucun détail pour peaufiner le piédestal où il place ses Venus, qu’elles s’appellent Wanda, Olga, Nikolaya…

Un texte important qui doit avoir sa place sur l’étagère de toute personne qui aime la bonne littérature et qui veut  « lever le rideau » - ne serait-ce qu'un peu - qui recèle l’âme humaine.

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32 histoires réunies dans un ouvrage, bonne qualité du dessin, scénarios travaillés, de l'humour, personnages féminins sexy, traduction fidèle à l'original, bon lettrage, impression et reliure de qualité.   
Catégorie : Librairie > BD et Mangas - Produit : Dynamite Le retour des ménagères - 1 Avis par Lukkas H 1326

  
Style, qualité d'écriture 2/4
Originalité des situations 3/4
Intérêt de l'histoire 2/4
Description des scènes d'amour 2/4
Illustrations 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : 32 histoires réunies dans un ouvrage, bonne qualité du dessin, scénarios travaillés, de l'humour, personnages féminins sexy, traduction fidèle à l'original, bon lettrage, impression et reliure de qualité.
les moins : Persiste à effleurer certains thèmes.

Suite directe de son premier tome "Ménagères en Chaleur", "Le Retour des Ménagères" marque sensiblement l'évolution du travail d'Armas.

En deux ans, l'auteur est passé d'un dessin traditionnel à l'utilisation de l'outil informatique. Travaillant toujours en noir et blanc, Armas use de cette nouvelle technique en affinant son trait et en jouant sur les ombres. De cette manière, ses planches conservent la même dynamique qu'autrefois tout en bénéficiant d'une réelle clarté.

Egalement, l'auteur semble avoir gagné en maturité et nous fait part, plus qu'auparavant, de ses remarques et réflexions sur les rapports hommes/femmes. Toujours drôles, ces petites notes sonnent souvent juste et permettent d'illustrer son propos entre deux cases croustillantes.

Dans la même veine, Armas prend bien plus de liberté sur les thèmes et sujets traités, variant ainsi les profils de ses personnages et les situations évoquées.
On y trouve, par exemple, une femme adultère le jour de son mariage, une bonne sœur égarée du droit chemin ou encore une belle-mère particulièrement entreprenante envers son gendre.
Aussi, le fêtichisme tiens désormais une place nettement plus importante, ce qui n'est pas sans épicer la sexualité débridée de ses héroïnes.

Néanmoins, on peut regretter une certaine frilosité à n'aborder que de loin certains thèmes, d'autant qu'Armas semble plutôt enclin à abattre quelques tabous. Dommage.

En attendant, les lecteurs et lectrices ayant appréciés le premier volume se délecteront d'avantage encore de ce nouveau tome, qui démontre le talent d'un auteur à suivre de près.

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Plusieurs histoires en une, sans complexe ni tabou, un certain humour, du fantasme à l'état brut.   
Catégorie : Librairie > BD et Mangas - Produit : IPM Miss Butterfly - 1 Avis par Lukkas H 1326

  
Style, qualité d'écriture 1/4
Originalité des situations 2/4
Intérêt de l'histoire 1/4
Description des scènes d'amour 1/4
Illustrations 2/4
Note Générale 1/4
Les plus : Plusieurs histoires en une, sans complexe ni tabou, un certain humour, du fantasme à l'état brut.
les moins : Parfois un peu trop bourrin, des planches de qualité inégale, aucune exploration de la psychologie des personnages, peut heurter les sensibilités chagrines.

Comme souvent, Jacobsen ne fait pas dans la demi-mesure.

S'inspirant du travail d'un certain Erich Von Götha - plus connu sous le nom du fameux auteur de bandes-dessinées érotiques Robin Ray - "Miss Butterfly" retrace les expérimentations sado-masochistes d'un jeune couple bisexuel.
Très axés sur l'échangisme, ils vont ensemble plonger doucement mais sûrement dans les bas-fonds des clubs spécialisés et des soirées privées.

L'homme, plutôt voyeur, prend plaisir à faire souffrir sa femme. Dominateur avec elle comme avec d'autres, il entraîne sa compagne dans les plans les plus sordides.
La femme, particulièrement soumise et encline à satisfaire les moindres désirs de son maître, se noie volontiers dans les méandres de sa sexualité débridée.

Au cours de leurs escapades amoureuses, ils feront la rencontre de personnages et d'environnements... cloîtrés.

Difficile d'entrer dans le détail avec une telle bande-dessinée sans risquer d'en dévoiler trop.
"Miss Butterfly" est en quelque-sorte une bande-dessinée surprise, où chaque page tournée nous montre d'avantage de facettes de ce couple accro à la débauche.
Violent, outrageant même, reste que les évènements ici décrits touchent finalement bien plus par leur potentielle véracité que par la simple projection fantasmatique de l'auteur.

Bien que j'en sois assez déçu par certains aspects, en particulier la description des scènes trop inspirée du cinéma pornographique, je reconnais à l'auteur un certain courage, ne serait-ce que pour les thèmes abordés.

Une bande-dessinée originale, à conseiller en priorité aux adeptes du BDSM.

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