Les Humanoïdes associés Songes, N° 1 : Coraline

Songes, N° 1 : Coraline

Avis, Essais, Comparer Les Humanoïdes associés Songes, N° 1 : Coraline

Marque : Les Humanoïdes associés
Date de sortie : 01/01/2006
Prix indicatif : 15.00 €

Auteur : Terry Dodson, D.P. Filippi
ISBN-10 : 2731662832
Nombre de pages : 56.00 pages

Certaines frontières sont parfois si fines, si fragiles, qu'elles en deviennent transparentes. Rêve, réalité, il est tellement facile d'oublier son chemin entre ces deux mondes. Laissons donc l'innocence nous emporter en ces contrées où l'on doit abandonner toutes certitudes, toutes, sauf peut-être celle de s'y perdre.

Notes moyennes des avis

Style, qualité d'écriture  Songes, N° 1 : Coraline : Style, qualité d'écriture : 4,00/4 
Originalité des situations  Songes, N° 1 : Coraline : Originalité des situations : 4,00/4 
Intérêt de l'histoire  Songes, N° 1 : Coraline : Intérêt de l'histoire : 4,00/4 
Description des scènes d'amour  Songes, N° 1 : Coraline : Description des scènes d'amour : -1,00/4 
Illustrations  Songes, N° 1 : Coraline : Illustrations : 4,00/4 

 
avis utilisateurs  (2)
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Sélection des avis les plus recommandés :

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par Lukkas H 1326
12.03.2008

Style, qualité d'écriture 4/4
Originalité des situations 4/4
Intérêt de l'histoire 4/4
Description des scènes d'amour -1/4
Illustrations 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : Superbe dessin, couleurs du même niveau, univers riche et original, ambiance onirique, scénario prometteur, personnages intéressants, héroïne terriblement sensuelle et sexy, excellente qualité d'impression et de reliure.
les moins : L'histoire progresse peu au fil de ce tome.

Issu du comics Américain, Terry Dodson est un dessinateur au talent rare.
Avec un trait fin sans pour autant plonger dans la ligne claire, le dessinateur de Songes, le premier tome des aventures de Coraline, parvient à allier avec maestria le style nord-américain avec celui du vieux continent.
Tout y est à la fois léger et marqué, portant des environnements et personnages avec une extrême délicatesse.
Soutenu par les superbes couleurs de Rebecca Rendon, Terry Dodson dévoile un univers riche, foisonnant, d'une imagination débordante où tout n'est qu'émerveillement.
Au rythme lent, son découpage permet de prendre toute la mesure des évènements vécus par l'héroïne et de laisser le lecteur se poser sur une case au gré de ses envies, sans jamais avoir à se sentir bousculé.

Quant au scénariste D.P. Flippi, celui-ci démontre qu'une belle et solide complicité d'auteurs est de loin la recette la plus efficace.
Sa galerie de personnages qui emprunte à différentes périodes de l'histoire trouvent pourtant parfaitement leur place dans cet univers "steam punk" imbibé des contes de notre enfance.
L'auteur ne se contente pas d'exposer ses références mais de créer les siennes, de s'en inspirer à volonté pour en extraire une ambiance unique, poétique.

Songes est donc le premier épisode de la série Coraline.
Héroïne d'un autre temps, la splendide beauté - et le mot est faible - répond à une annonce pour un poste de préceptrice.
La voici fraîchement débarquée dans l'immense demeure d'un jeune garçon dont elle devra parfaire l'éducation mais aussi égayer le quotidien.
Ce petit homme dont la richesse dépasse l'entendement se sent bien seul, entouré par son majordome un peu grincheux et sa bonne, trop âgée pour le distraire.
Mais c'est en ingénieur aux extraordinaires compétences que ce petit maître conçoit sa vie. Des chevaux mécaniques aux navires à vapeur en passant par les plus invraisemblables mécaniques, il s'est créé un univers exceptionnel dont il est le seul dépositaire.

Coraline a bien du mal à exercer son travail de préceptrice tant le caractère de son nouveau commanditaire est difficilement supportable. Elle est posée, lui est rêveur.
Mais un soir, tandis qu'elle s'apprête à s'endormir à l'occasion de sa première nuit dans ces lieux, un bruit étrange semble sortir de son placard. Intriguée, elle s'y rend à pas feutrés pour être happée dans un monde de rêves et de fantaisies.
Chaque nuit, la voici qui plonge d'aventures et aventures, tantôt à bord d'un navire pirate, tantôt sur une plage paradisiaque des mers du Sud.
Le réalisme de ces situations est saisissant, tellement que la frontière entre le rêve et le réel s'étiole au fil de ses pérégrinations.

Et c'est à chacune de ses envolées nocturnes que la superbe Coraline va découvrir que la réalité dépasse parfois la fiction.
Sa silhouette parfaite, son visage précieux et son charme à damner les dieux eux-mêmes lui fait subir les assauts répétés des hommes qu'elle rencontre.
Bien que la belle soit farouche et peu sensible à leurs avances, la voici qui se défeuillera lentement au gré des situations qui lui échappent.
D'ailleurs, la frontière entre rêve et réalité se fait de plus en plus mince lors de ses réveils, durant lesquels elle perd mystérieusement ses sous-vêtements...

Y aurait-il un lien entre sa présence dans ce manoir et ses rêves étranges ? Son hôte serait-il l'instigateur de ses envolées érotiques ? Et quel est l'origine du mal qui semble silencieusement ronger celui qu'elle doit servir ?

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Comparer
par StephB F 1999
05.04.2008

Style, qualité d'écriture 4/4
Originalité des situations 4/4
Intérêt de l'histoire 4/4
Description des scènes d'amour -1/4
Illustrations 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : tout est excellent (voir la notation !)
les moins : premier volume d'une série non encore publiée apparemment... il faut attendre pour lire la suite !

L'avis de Lukkas, si détaillé, est à consulter, je ne peux rien dire de plus. Cet avis enthousiaste m'a fait très vite rechercher la bande dessinée en question et la lire si tôt reçue.

Tout est superbe dans cette bande dessinée : le récit, les illustrations, les coloris pastels qui donnent une impression de "vieilli" comme des clichés d'une époque révolue(imprécise) que l'on aurait voulu colorer.
D'ailleurs, tout est imprécis, tout est flou, tout est suggestion. Cet enfant que Coralie doit distraire le jour ne se distrait-il pas la nuit dans ces songes exotiques, faits de multiples rebondissements ? En inventeur génial, n'aurait-il pas réussi à contrôler le monde des rêves ?
Contrôler, non, puisque Coraline sort indemne de ces "cauchemars" comme elle les appelle (hormis l'étrange absence de sa petite culotte)... mais jusqu'à quand ?

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