Avis

Essai de Roman La nuit sera chienne par cocostpierre
par cocostpierre F 300 01.02.2010 09:58
Style, qualité d'écriture 3/4
Originalité des situations 4/4
Description des scènes d'amour 4/4
Intérêt de l'histoire 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : le scénario qui fait fantasmer, une réalitée qui pourrait se produire
les moins : je n'en vois pas.

Petite nouvelle érotique de 134 Pages écrite par Max Genève.
J'avais lu ce livre en 1998 et il m'avait déjà beaucoup plu à l'époque. Je viens de le relire pour mon plus grand plaisir et je vous en fais part.

L'écrivain (source WiKipédia):

Max Genève, de son véritable nom Jean-Marie Geng, né le 21 décembre 1945 à Mulhouse, est un écrivain français.

Max Genève est né à Mulhouse en 1945 sous le nom de Jean-Marie Geng. Son père était journaliste et critique musical. Il écrit son premier roman à vingt ans (Jeune homme assis dans la neige), que Bernard Barrault éditera vingt ans plus tard. Licence et maîtrise de philosophie à Strasbourg. Il est docteur en sociologie en 1972. Il publie quatre essais, tous polémiques, salués par Roland Barthes, Pierre Bourdieu et Jacques Derrida. De ce dernier, il devient un ami proche (cf. Qui a peur de Derrida ?, Anabet, 2008). Il enseigne la sociologie à Strasbourg de 1973 à 1982.

En 1982 il démissionne, choisit la littérature et le nom de Genève (cf. La Prise de Genève, Bueb et Reumaux, 1980, réédité chez Zulma, en 2000). Il s'installe à Paris, devient romancier à temps complet. Il est l'auteur de vingt romans, de plusieurs recueils de nouvelles, de préfaces, d'articles et d'écrits divers. Il a aussi travaillé pour la radio (France Culture et France Musique) et la télévision (il a écrit pour Antenne 2 deux épisodes de la série Le Lyonnais de René Belletto). Voici ce qu'écrivait en 1993 Jérôme Garcin à son propos : "Max Genève persiste à culbuter les tabous. Rappelons qu'il est l'auteur d'une douzaine de livres iconoclastes, dont Le Salon, féroce portrait des gens de lettres, Cher Patrick, satire meurtrière de l'odieux-visuel, et Le Défunt libertin, ou peut-on prendre son pied dans la tombe ? On regretterait que Genève ne fût pas davantage connu si lui-même, qui signa jadis L'Illustre inconnu sous le pseudonyme de Jean-Marie Geng, ne s'appliquait à être aussi talentueux qu'invisible, aussi mordant qu'insaisissable" (L'Evénement du Jeudi).


La Nuit sera chienne est sortie chez Zulma en 1993. Le livre a été réédité en version poche en 1994, 1998 et 2008.

J'ai la version reliée, la couverture est donc différente, mais toute aussi jolie.

L'histoire :

Un jeune étudiant en médecine débarque à Paris dans une chambre pour étudier. Lors du bizutage d'entrée à l'école, il va faire un carton auprès de la gente féminine car elles découvrent que ce cher Baptiste est terriblement bien "loti". Son surnom sera "Cube de 3" entendez donc que son sexe mesure 27 cm !

Chez lui, personne en face dans les immeubles, sauf un jour où il appercoit une gymnaste qui fait de la barre nue! Déa, actrice X et danseuse à l'Inferno.

Baptiste se laisse envouter par cette voisine aux courbes délicieuses et va le rendre fou d'amour.

Commence alors pour lui une initiation qui se transforme en un véritable cérémonial érotique, de fenêtre à fenêtre, de part et d'autre de la cour de l'immeuble.

Va s'ensuivre un jeu de cache cache entre cet étudiant qui malgré lui et sans le savoir, va devenir une star du Porno en devenant le pantin de Déa.

Je recommande chaudement ce livre ;-)

 
   

Fiche Produit

Pocket La nuit sera chienne

La nuit sera chienne

Avis, Essais, Comparer Pocket La nuit sera chienne

Marque : Pocket
Date de sortie : 03/01/2008
Prix indicatif : 5.30 €

Auteur : Max Genève
Littérature : Française
Siècle : XXe
ISBN-10 : 2266179578

Commentaires

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par Flammus F 3759 01.02.2010 13:06

Beurk! Le caviar me degoute :-(

par cocostpierre F 300 01.02.2010 13:45

Zut, Fiammuz , pas le meilleur extrait choisi alors, pour toi ?? lol !

par Anonyme26 F 2 01.02.2010 15:07

je n'ai jamais goûté le caviar, j'aime les eoufs de poisson mais là... comme Fiammuz beurk!

:-))))))))))

par cocostpierre F 300 01.02.2010 15:26

ha, ben mince !!! moi, je trouve ça terriblement érotique!

par Anonyme26 F 2 01.02.2010 15:35

c'est peut-être parce que je ne suis pas excessivement "culinaire" lors de mes ébats érotiques :-)

par Leto H 664 01.02.2010 19:15

Pas trop caviar non plus, mais ça a l'air bien :-)

par elenacccp F 35 01.02.2010 20:57

en Russie,on à l'habitude du caviar mais jamais je n'ai entendu parler de le mettre sur la vulve et de la lécher ensuite,c'est peut-être bon,mais j'ai des doutes ?

par Mien H 300 02.02.2010 12:09

Je suis pas forcément fan de l'érotisme de cette scène, mais je crois que j'aime encore moins l'écriture, que je trouve plutôt lourde, sans poésie. Et les périphrases pour éviter les répétitions, j'ai du mal (le "précieux aliment marin").
Un autre extrait peut-être ? Je crains que celui ci n'ait vraiment pas fait l'unanimité ;p

par alias F 300 02.02.2010 13:15

Je suis assez d'accord avec Mien.

Une situation peut être érotique mais si l'écriture ne suit pas, cela ne fonctionne pas (en tout cas pour moi). C'est pour ça que j'aime les avis qui nous livrent des extraits, nous avons tous une sensibilité si différente !

Merci Coco pour cet avis et cet extrait ! Il est vrai que le côté "réalité qui pourrait se produire" est interessant mais je suis un peu hermétique à cet extrait sur le fond et la forme. C'est sans doute que comme Anonyme26, je ne suis pas très "culinaire" lors de mes ébats. Seuls les glaçons trouvent grâce à mes yeux !

par Leto H 664 02.02.2010 16:14

Ah...content de voir que je ne suis pas le seul à ne pas trop aimer mélanger nourriture et sexe.  Enfin, on va plutôt dire les trucs collants, gluants et le sexe.

par cocostpierre F 300 02.02.2010 18:37

je vous en chercherai un autre,, un peu plus tard,,

par elenacccp F 35 02.02.2010 19:09

En parlant,on ne pourrais pas associer des crêpes avec cette soirée ,on peut fourrer les crêpes avec beaucoup de choses,mêmes aphrodisiaques .

par Anonyme26 F 2 02.02.2010 20:09

ah les glaçons! alias, comme je te comprends

par Leto H 664 02.02.2010 22:30

LOL des crêpes!
Je serais aussi plutot glaçons. Ca donne des sensations et ce n'est que de l'eau.

par Marii F 300 02.02.2010 23:11

Pas trop emballée non plus. Surtout par l'écriture.
Mais j'aime bien l'idée de proposer un extrait, ça permet de mieux se rendre compte.

par yellow23 H 44 02.02.2010 23:26

Sans avoir tenté le badigeonnage direct il m'est déjà arrivé de passer des soirées vodka/caviar un peu... olé olé. La combinaison est délicieuse culinairement parlant, et le gout fort, iodé et puissant du caviar combiné à l'effet euphorique de la vodka (à dose modérée, bien sur...) dans une intimité complice est propice aux débordements amoureux.
Donc situation plutôt érotique de mon point de vue, bien que plus du domaine du fantasmé je suis d'accord que les trucs gluants ben... sont un peu ragoutants en réel. L'écriture est par ailleurs peu travaillée certes, et l'insistance sur le calibre chouïa triviale.
NB : le caviar rouge me semble plus propice à ces jeux que le noir: grains plus gros, gout et odeur un poil moins puis puissant, moins fluide, plop sous la langue... Et c'est celui que je préfère ! (et perché sur un mamelon, quel délice !)

par alias F 300 03.02.2010 07:44

Qu'appeles-tu caviar rouge ? Est-ce que ce sont des oeufs de saumon ?

par yellow23 H 44 03.02.2010 14:02

Exactement alias. En Russie c'est ainsi qu'on l'appelle. Il y a évidemment un nombre incroyable de "caviars" différents car beaucoup d'espèces de poissons voient leurs oeufs dévorés par les gourmets mais les 2 plus réputés sont le rouge (saumon) et le noir (esturgeon). Les oeufs de saumon ont ma préférence je l'avoue, (le noir est délicieux soyons honnêtes...) et me semble plus indiqué dans le cadre qui nous occupe. Je le répète, sur un sein dressé quel délice !

par yellow23 H 44 03.02.2010 14:10

@Leto : le commentaire d'elenacccp sur les crêpes vient de ce que traditionnellement le caviar se sert accompagné de blinis, ou crêpes épaisses en Russie... Je te l'accorde c'est assez impromptu mais il y a une logique derrière !
Imagine que l'on parle de beurre dans des jeux érotiques sur le CDS et je penserai immédiatement au beurre salé... et aux cristaux de sel qui sont dedans (brrr!)! Culture culinaire bretonne... = nous sommes tous conditionnés.
Je te laisse imaginer la combinaison savoyard/fromage/excitation...

par alias F 300 03.02.2010 15:05

J'aime aussi les oeufs de saumon pour leur texture incroyable mais je ne me vois pas en utiliser de manière érotique, l'odeur sans doute !
En bonne française, je trouvais que le commentaire d'elena venait fort à propos le jour de la chandeleur !
Effectivement tu as raison pour le beurre salé, Yellow, la scène de "dernier tango à Paris" s'est dans aucun doute déroulée avec du beurre doux !

par Leto H 664 03.02.2010 19:22

Yellow...hou...tu cites plein de trucs que j'aurais du mal à avaler. Le fromage et les oeufs de poissons. Argh mort! Mais bon, je reconnais, je suis difficile ;-)
Alors si ma femme met ça sur son corps, ça ferait une excellente ceinture de chasteté lol
Alias, c'est marrant, j'ai justement loué "le dernier tango à Paris" pour ce soir. Je ne l'avais encore jamais vu. Mais j'en ai déjà souvent entendu parler, de cette scène de beurre notamment que je me réjouis de voir ;-)

par cocostpierre F 300 03.02.2010 21:37

Voici un autre extrait, un peu plus "sauvage"

Page 94 environ, Déa est en face cachée derrière son rideau, Baptiste reçoit une copine d'école avec la fiévre au corps et l'envie de faire plus "ample" connaissance et sait que déa est en face. Il a un goût amer après une soirée à laquelle Sabrina l'avait convié qui avait été complétement manquée.Il avait la ferme intention de lui  faire "payer"

Elle frappe à sa porte :

"C'est le moment choisi par Sabrina pour tambouriner à la porte. Baptiste se noue la serviette autour de la taille , ouvre.
L'organisatrice des soirées chiliennes de la Faculté est en beauté, sa robe est légère, indienne, cheyenne pour tout dire, son sourire engageant, son parfum insistant. La perspective d'un châtiment exemplaire ne semble pas l'effrayer outre mesure.

- tu te prend pour une vahiné? Dit elle, avec un regard attendri pour son pagne d'éponge bleu...
Sabrina est imaptiente de s'attaquer au pagne :
- il me tarde de saluer cube de 3. On ne risue pas de nous voir? dit-elle en déignant le monde extérieur;
Batiste n'a pas le temps de lui faire remarquer qu'à part 1 ou 2 pigeons les toits sont vides etc,, que déjà elle dénoue les bords de la serviette et tombe à genoux à ses pieds....
La dévote au visage illuminé suce son membre dressé dont elle éprouve à 2 mains les considérables proportions.

En face, l'ouverture s'est agrandie, par où Déa le guide et le surveille. Il l'a vue esquisser à plusieurs reprise un mouvement de la cuisse, le genou haut levé, qu'il lui est facile de reproduire en lançant sa propre jambe par-dessus l'épaule de Sabrina, dont les caresses ainsi induites se précisent et s'insinuent.
Plaquant sa verge contre le nombril, elle introduit sa langue dans le velu fouillis, fouine et fourrage, ô désespoir, un ongle mal soigné lui a-t-il écorché les bijoux de famille ou bien serait-ce l'administration du châtiment qui commence ?...
...Déa rapidement consultée n'émet aucune réserve, au contraire. Allons-y. Il suffit de détacher de la robe qui a glissée à terre, une fine ceinture de cuir doré et, après quelques tâtonnements timides et lentes caresses du bout de la lanière, d'en cingler à joyeux coups redoublés le postérieur rebondi de la charmant. Laquelle n'apprécie pas, mais alors pas du tout :
Mais tu me fais mal !
Justement, dit baptiste, qui la croyait maso, c'est fait pour ça.

Néanmoins, il lui faut le reconnaitre, il y a eu erreur d'interprétation. La position de la levrette adoptée par Sabrina appelait une forme, à la fois plus douce et radicale de la punition.

Dommage, Déa tapie derrière son rideau entrebâillé, semblait aux anges, ne ménageait pas ses applaudissements au tourmenteur nu acharné sur sa victime. On corrige dasn le bon sens : fin de la correction. D'abord consoler à la salive les fines zébrures rouges qui strient les fesses de Sabrina, le lécheur est tout pardonné :
Je préfére cela dit-elle.

Et d'un geste qui parait familier, se passant la main sous la chatte, elle lui happe la verge qu'elle attire vers son sexe.

Mon dieu, ce qu'il a grandi le petit !

Pénétre moi, je veux te sentir bouger dans mon ventre.

A vrai dire ce "cube de 3" l'agace un peu, mais conciliant, il bouge ce qu'il faut pour animer la croupe qu'il guide avec le calme d'un chauffeur de poids lourd, les mains posées de part et d'autre sur ses hanches, d'un frémissement grandissant qui ne tarde pas à se muer en furieuses convulsions.

Elle jouit à n'en pas douter, mais Déa qui suit la scène sans se cacher, sûre de n'être vue que de lui, s'ennuie et le montre.
Ce qu'elle propose, par une gestique d'une naïve obscénité, semble à Baptiste plus conforme à la logique du châtiment qui devait présider la séance.

Il se retire, écarte les fesses de Sabrina, révèle au milieu de la raie sombre, cernée d'un trait gras, la fragile clairière de sa cavité anale.

par cocostpierre F 300 03.02.2010 21:42

--- suite---

Ce qu'il y a de haine dans l'amour se laisse mieux saisir dans la sodomie, raccourci visionnaire de la jouissance à la putréfaction, mais Baptiste est loin de telles considérations. La salive, comme lubrifiant de fortune, ne suffit pas, il transporte sur ses doigts un peu d'humidité vaginale qu'il introduit avec douceur, puis d'une saillie décidée, bien centré et sans réplique qui provoqua un seul cri de douleur et d'étonnement, il la force en forcené, la pénétre toute, s'enfonce avec bonheur, jubile de sentir autour son membre en pression impétueuse d'une constriction totale génératrice de volupté.

par delisle H 463 03.02.2010 22:50

Et ben dis donc cocostpierre, il a l'air de t'avoir fait de l'effet ce bouquin ! :-)

par yellow23 H 44 03.02.2010 23:26

Leto Leto... un peu d'humour voyons ! Le fromage n'est évoqué que pour illustrer les shémas que tout un chacun crée, les associations qui nous semblent indestructibles. Quant aux oeufs de poisson, c'est gout et couleur... mais ça rentre pour moi dans le chapitre "animalité" qui est un volet des choses de l'amour, non ? ;)
Merci cocostpierre pour les extraits.


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