Avis

Avis Seuil Le paradis des orages par Jack78
par Jack78 H 40 03.11.2007 15:36
Style, qualité d'écriture 4/4
Originalité des situations 3/4
Description des scènes d'amour 4/4
Intérêt de l'histoire 3/4
Note Générale 4/4
Les plus : Français, jeunes filles, regard
les moins : Sans

Une sensualité à fleur de texte, un récit sans complexes, le genre est mis à neuf.
Un grand Grainville à l'invention verbale sans cesse renouvellée.

 
   

Fiche Produit

Seuil Le paradis des orages

Le paradis des orages

Avis, Essais, Comparer Seuil Le paradis des orages

Marque : Seuil
Date de sortie : 01/01/1997
Prix indicatif : 8.00 €

Auteur : Patrick Grainville
Littérature : Française
Siècle : XXe
Collection : Points
ISBN-10 : 2020245361
Nombre de pages : 433.00 pages

Commentaires

par Aretina F 399 03.11.2007 15:41

hello, Jack!:)

On devine un bouquin assez impressionnant à travers tes mots.
Mais une question a pointu son nez tout de suite: pour parmi les plus, tu inclues "français"?

merci d'avance pour la réponse!:)

par blue H 300 04.11.2007 06:18

Bonjour Jack. Merci de nous faire partager tes avis sur les livres. C'est un domaine que je trouve très riche dans le CDS, même si mes contributions en la matière sont bien rares.
L'histoire est elle purement romantique, ou aussi plus charnelle ? Peux tu lever un coin du voile de l'intrigue ?

par Jack78 H 40 04.11.2007 16:04

-> Aretina :

Pourquoi le français est un plus chez Grainville ?
Parce que la langue y a une dimension sensuelle et palpable, elle est une composante essentielle du récit, ici, la fesse est un sujet lyrique et certaines pages sont odeurs de sueur, de cyprine et de foutre...

-> blue :

L'histoire ? Un prof de lettres se fait le Pygmalion de femmes en devenir, où la Lolita de Nabokov se fait charnelle et se répète à l'envie des conquêtes du narrateur...

Quelques extraits peut-être ?

"Je m'avance, me plante lentement dans l'orifice. Le gland entre sans difficulté. Léa tremble, attend, semble écouter un bruit d'abîme. Je continue. Je m'enfonce, rencontre une trouble sensation de mailles, d'obstacle creux et lent. Presque rien, pression légère, sorte de flou enveloppant le membre. J'atteins le bout. Et moi aussi je tremble et suis ému, enfilé dans ce corps dont le bronze brutal soudain semble briller. La belle chair se crispe, [...]"

"J'ai agrafé les photos de Léa nue sur le mur de ma chambre. Sans pleurnicher. J'observe cette architecture parfaite. Jamais je n'ai vu fille sculptée avec tant de verve héroïque, étroite, protubérante, longues cuisses de colonnes à rompre les reins de Samson, hanches d'amphithéâtre, de gladiateur novice. [...] Ce U tout noir planté à l'estuaire des fesses. Etrave démoniaque. Les gros seins briochés. La vulve au lourd pelage. Je n'ai pas mal. Je sais que je ne te chevaucherai plus, que je ne te toucherai plus, que peu à peu ton parfum s'évanouira de mon antre..."

par Aretina F 399 04.11.2007 16:15

Merci encore pour la réponse, Jack78!:)

Et suite a la lecture des extraits que tu livres, il est vrai que le langage est plastique et les comparaisons sont évocatrices et aident à se faire un image ou a ressentir une sensation à travers ces descriptions qui éveillent et rappellent des sensations vécues et perçues par nous mêmes...

Au plaisir de lire bientôt un nouvel avis de ta part!:)

par blue H 300 04.11.2007 21:48

Merci beaucoup! :)