Scénario & Dialogues
Mise en scène & Réalisation
Jeu d'acteur
Scènes érotiques
Intérêt du film
Note Générale

J’ai vu la version télévisée en 2 parties de ce film.
Ce film est l’adaptation de la deuxième version du célèbre roman de « l’amant de Lady chatterley » de David Herbert Lawrence. Cette version est connue sous « Lady Chatterley et l’homme des bois ». Ce roman avait fait scandale lors de sa parution car jugé trop sulfureux.

Synopsis : Constance mène une vie morne et paisible au sein du domaine de Wragby Hall au côté de son mari Clifford revenu paralytique de la guerre.  Elle prend soin de Clifford diminué physiquement et dans sa virilité et elle gère le domaine. Clifford, voyant son épouse perdre de sa joie de vivre et son enthousiasme, lui suggère de prendre un amant qui puisse lui apporter ce qu’il ne peut plus lui donner.  L’idée rebute au départ Connie mais elle se trouve attirée contre toute attente par  le garde-chasse du domaine, Parkin. Ils vivent dans la cabane du garde-chasse et la forêt leur amour.

Leur amour est sans artifice. Au départ leurs ébats se font bruts directement sans un mot avec pour seul bruit, celui des étoffes froissées des vêtements qu’ils ont gardés.  Ils sont presque gênés ensuite de se frôler. Peu à peu, leur sensualité va s’affirmer pour être finalement pleinement assumée. Les mots se font rares car inutiles : leurs corps sont en accords avec leurs âmes. C’est une relation d’amour fusionnelle, magnifique dans sa simplicité qui se fait au rythme des saisons dans une nature boisée. Ils s’ouvrent l’un à l’autre et au monde avec une candeur émouvante.

Les acteurs principaux sont, dans ce film, formidables.
Marina Hands est parfaite pour ce rôle. Elle le porte avec beaucoup de charme et subtilité. Son partenaire est d'une crédibilité étonnante dans ce rôle de garde chasse bourru dont les barrières vont être abattues.

J’ai vraiment beaucoup aimé ce film, ce récit initiatique sensuel m’a vraiment touchée mais malheureusement je m’y suis réellement ennuyée car  il y a des longueurs qui seraient certainement supportables au cinéma mais qui le sont beaucoup moins à la télévision où la beauté des images n'éblouit pas.