Erotica Museum

Erotica Museum

Avis, Essais, Comparer   Erotica Museum


Adresse : Købmagergade 24, DK-1150 København K
Ville : Copenhague
Pays : Danemark
Site Officiel : http://www.museum-erotica.dk/

Notes moyennes des avis

Architecture & décoration  Erotica Museum : Architecture & décoration : 3,00/4 
Accueil  Erotica Museum : Accueil : 1,00/4 
Richesse de la collection  Erotica Museum : Richesse de la collection : 3,00/4 
Intérêt de la collection  Erotica Museum : Intérêt de la collection : 4,00/4 
Mise en scène  Erotica Museum : Mise en scène : 3,00/4 
Documentation et signalétique  Erotica Museum : Documentation et signalétique : 4,00/4 
Rapport qualité/prix  Erotica Museum : Rapport qualité/prix : 3,00/4 

 
avis utilisateurs  (1)
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par Aretina F 399
15.10.2008

Architecture & décoration 3/4
Accueil 1/4
Richesse de la collection 3/4
Intérêt de la collection 4/4
Mise en scène 3/4
Documentation et signalétique 4/4
Rapport qualité/prix 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : la collection, soin de représenter les aspects strictement danois, rédaction et documentation des notes explicatives
les moins : prix d'entrée !, la collection photo pourrait être meilleure

Vu que dernièrement j’ai eu l’occasion de visiter le pays de la petite sirène, du prince « to-be-or-not-to-be-this-is-the-question » et de Brigitte Nielsen (quoi, vous ne connaissez pas l’ex-Mme Stallone ????), je pensai que ce serait une magnifique opportunité d’élargir le champ de mes connaissances ès culture érotique.
Ce qui fut fait lors de ma visite du Museum of Erotica, à Copenhague.

Situé dans le cœur de la capitale danoise, ce musée est plus facilement reconnaissable pendant le soir, quand l’enseigne d’un rouge violemment accrocheur capte la vue plus vite que pendant la journée.
L’emplacement est judicieusement choisi : après avoir flâné le long du paradis commercial s’étendant de Nygade jusqu’à Amagertorv, vous pouvez vous détendre tout en vous instruisant et vous amusant dans ce musée. Qui, avec un élan semblable a Napoléon se plaçant la couronne impériale sur le chef, se pare de l’attribut de « plus élégant musée érotique du monde ».
Crochet publicitaire ? Car il faut l’avouer, on a du coup envie de se convaincre personnellement si les faits entérinent le slogan.

L’entrée ressemble à celle du Venustempel d’Amsterdam, mais juste aux premiers pas, dû au vestibule où une statue de Venus donne la bienvenue. Ensuite, l’éclairage vif à l’écho rouge, posters offrent un avant-goût de ce l’on pourra voir si on décide de continuer ce périple.
L’impression de « déjà-vu (à Amsterdam) » continue lorsque l’on monte l’escalier vers l’entrée (située au premier étage).
Ici, on peut opter : on entre à gauche dans un petit antre où du matériel publicitaire et des souvenirs est à la portée des visiteurs dont l’incursion dans cet univers s’arrête ici.
Mais dirigeons-nous vers la droite, où une réceptionniste souriante vous demande 15 € par personne pour l’entrée. Ou 27 € pour un billet pour deux personnes. « Plus élégant musée érotique », ça oblige, non ? :)

Vous avez donc acquis le droit de pénétrer la galerie galante, préparez votre attention et vos jambes (vous grimperez quand même sur 3 étages !)
On commence avec le début. Qui ici est l’Antiquité grecque. Sculptures et céramique archivent sur pierre, marbre et argile tous les avatars de la sexualité à la grecque antique. Ephèbes, hétaïres, eromènes enlacés par leur erosthenes, figés en positions typiques et évocatrices. Le salon est vraiment très beau, mais le tour est vite fait.
A coté, on reste dans la sphère classique, avec la scène de Psyché (dont la silhouette pourrait faire blêmir Kate Moss de jalousie et se poser la question existentielle : vous me trouvez grosse ?) munie d’une lanterne pour avoir un aperçu du visage d’Eros, endormi. Eros dont l’allure envoie plutôt à un hippy surexposé aux substances hallucinogènes, ce qui est, à mon avis, fâcheusement anachronique.

Le reste du petit salon contient un bas-relief d’une cérémonie de noces balinaises et quelques images du Kamasutra.
On glisse dans un couloir dont les murs sont décorés des images licencieux provenant des crayons des artistes célèbres dans le domaine : Peter Fendi, Choisy le Conin.
Il est aussi intéressant de découvrir que le premier artiste à avoir employé de la couleur sur les lithographies, Achille Devéria, a été aussi un prolifique auteur de gravures érotiques.
Moins connus, mais intéressants a découvrir : Fritz Schönpflug et Lutz Ehrenberger.

L’art est présent aussi sous d’autres formes :
- la toréutique : des pipes aux motifs licencieux
- la photographie : commençant avec les images candidement impudiques du XIXe siècle, traversant les icônes crées par les objectifs de Man Ray ou Brassai, et croisant  les « Petty Girls », les devancières des Play-mates, Penthouse Pets et Hustler Honeys

Les amateurs des sensations fortes peuven

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